mardi, 26 janvier 2021

La une du 27 janvier 2021

Publié dans La Une


Une réunion des responsables, au niveau de l’Organisme mixte de conception – Niveau national et des membres du Gouvernement concernés, a été convoquée par le Premier ministre Christian Ntsay. Une réunion focalisée sur les sujets d’actualité dans le pays, à l’issue de laquelle le numéro un du Gouvernement a tenu à affirmer l’intransigeance de l’OMC-National face à tous ceux qui seraient tentés d’attiser les tensions actuelles afin de porter atteinte à la souveraineté nationale. Le Premier ministre a appelé les citoyens et les politiques à respecter le choix que la population a fait lors des dernières élections. Au chapitre des tensions en question, le sujet de la JIRAMA a notamment été abordé. Le Premier ministre a indiqué à ce propos que l’OMC-Nat s’en tient aux consignes du Président de la République qui martèle son opposition à toute hausse du prix de l’électricité et de l’eau. L’intérêt des abonnés doit être préservé, dit-il, car les séquelles laissées par la lutte contre l’épidémie de la Covid-19 sont encore palpables. Le Premier ministre demande aux responsables auprès de cette compagnie de se pencher sur les problèmes qui entraînent les dysfonctionnements réguliers, et en particulier, les dysfonctionnements susceptibles de générer des troubles. Et ce, afin de permettre à ces mêmes responsables de redresser la barre et d’améliorer la qualité de service de la JIRAMA.
Les faits récents qui émaillent la vie au niveau des universités ont également été abordés durant la réunion de l’OMC-Nat. Une prise de responsabilité est requise de la part des responsables au niveau des universités publiques et réclamée. Il est également demandé à ces responsables de trouver des solutions aux origines des revendications estudiantines. Il est inacceptable que des infrastructures et des biens communs soient détruits dans le cadre de revendications estudiantines, a indiqué le Premier ministre. Parlant toujours d’université, le problème au niveau du ministère de la Santé et les responsables au niveau des « Paramed » a également fait l’objet d’échanges hier. Le Premier ministre a indiqué que le temps du dialogue est encore ouvert, s’adressant ainsi aux différents acteurs du secteur. Il assure que l’Etat se penchera sur le nombre de personnes qui seront recrutés au niveau des différents centres hospitaliers du pays, toutefois cela nécessitera une organisation claire dans le respect pour éviter tout abus.
Le chef du Gouvernement a indiqué que Madagascar est un pays de droit et qui respecte les droits de l’homme, mais que cela a des limites. Il est réclamé des dirigeants le respect des consignes et de tous l’application de ces directives pour l’intérêt supérieur du pays, soutient Ntsay Christian.
La rédaction

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On sait que le mercato a officiellement débuté le lundi 25 janvier. Si la fédération algérienne de football donne son accord au club, le coach du MC Alger devra passer à la vitesse supérieure et faire signer cet international malagasy. Le MC Alger a jeté son dévolu sur l’international malagasy Arnaud Randrianantenaina plus connu sous le sobriquet de « Yaya ».
Les deux parties sont actuellement en pleine finalisation des démarches y afférentes. Le club veut jouer la ligue des champions à fond. En effet, le bureau du club a demandé une dérogation spéciale afin de pouvoir intégrer des joueurs étrangers dans l’effectif. Proposé à l’entraineur du club, Neghiz Nabil, celui-ci s’est montré intéressé par le profil de « Yaya » lequel est un attaquant vif et technique, selon l’entraineur et c’est ce qui l’a séduit. La transaction se déroule dans le secret total selon un quotidien Algérie. Yaya est, rappelons-le, le meilleur buteur de la sélection des Barea U20. Il a su taper dans l’œil du sélectionneur durant la participation de l’équipe nationale malagasy U20 à la ligue arabe. L’avenir de Yaya dépendra donc du verdict de la réunion de staff du club.
 Notons que le jeune attaquant malagasy a intéressé le Grenoble Foot 38 mais faute de dossier de transfert, le club était contraint de le renvoyer au pays alors qu’il s’est déjà entrainé avec le club de la ligue 2 français après avoir passé un test concluant.
Le départ du jeune attaquant d’Elgeco Plus en Algérie est envisagé à nouveau. Sauf contretemps indépendamment du concerné, Arnaud quittera le sol malagasy prochainement pour parapher son premier contrat professionnel.
Cela fera de lui le 3e Malagasy à avoir évolué dans ce pays réputé comme un vrai vivier de talents pour l’Europe après les Atal, Boudaoui ou Bensebaini !
Recueillis par E.F.

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En perpétuelle perte de crédibilité ! C’est ainsi que l’on pourrait qualifier l’Opposition à Madagascar en ce moment. Déjà que les partis qui se disent opposants n’arrivent pas à parler d’une même voix, les arguments avancés pour tenter de critiquer la mode de gouvernance du pays peinent à convaincre la majeure partie de la population.
Ces dernières semaines, les membres de l’Opposition ont tenté le tout pour le tout afin de déstabiliser au maximum le régime en place. A preuve, les nombreux foyers de tension créés un peu partout dans le but d’embraser le climat politique dès le début de l’année. Des manifestations syndicales aux revendications estudiantines, la moindre brèche a été mise à profit pour prouver les défaillances des dirigeants actuels. Malgré tout, les citoyens restent lucides et ne semblent pas crédules au point d’accepter aveuglément tous les arguments émanant des détracteurs du régime. Il en est de même pour les tenants du pouvoir qui semblent imperturbables et préfèrent prendre de la distance afin d’éviter de se faire prendre au jeu de l’Opposition.
Entre divagation et désinformation
Au cours d’un point de presse, il y a deux semaines, le directeur de cabinet auprès de la Présidence, Lova Hasinirina Ranoromaro a été claire. « Nous préférons nous concentrer sur les chantiers de développement au lieu de s’attarder sur les critiques et autres manœuvres des détracteurs politiques », a-t-elle déclaré au nom de l’Exécutif. Elle conforte ainsi les propos du Président Andry Rajoelina, lors de son discours à la Nation lors du réveillon du Nouvel an et qui mise sur une année d’effort et de travail en vue de la refondation et la reconstruction du pays. Plus averti que jamais, le régime s’efforce d’avancer des solutions immédiates à chaque difficulté qui complique le quotidien de la population, tout en poursuivant les projets à long terme comme la construction d’infrastructures (routières, sanitaires, scolaires), entre autres.
En théorie, dans un pays démocratique comme Madagascar, l’Opposition sert de contre-pouvoir et offre une possibilité d’alternance en proposant une vision différente de celle offerte par les dirigeants. Jusqu’ici, aucun parti de l’Opposition n’a su s’imposer en tant que véritable contre-pouvoir mais s’est juste contenté de lancer des critiques et analyses faussées, le plus souvent basées sur des divagations, des conjectures voire de la pure désinformation.
La Rédaction


Publié dans Politique
mardi, 26 janvier 2021

De la légitime … gifle

De l’électricité en l’air ! Le Chef de l’Etat Rajoelina Andry a giflé. Il a tapé sur la table. De la rage d’un homme d’Etat, d’un Chef qui ne veut pas être complice de l’ineptie de ses collaborateurs, Rajoelina « a craché » pour ne pas dire « a vociféré » en pleine figure à l’endroit de l’équipe dirigeante, en particulier le directeur général Vonjy Andriamanga, de la JIRAMA. Jamais, un Président de la République malagasy n’a manifesté publiquement de cette manière sa colère.
La Compagnie nationale en charge de l’eau et de l’électricité (Jiro sy Rano Malagasy) traverse en ces temps-ci une période complexe sinon difficile. Tel un navire mal commandé, la JIRAMA chavire et se trouve à tous les coups au bord du naufrage. Elle tord le cou aux autres.
Sur le plan social et économique, étant responsable de la gestion des « produits stratégiques» (eau et électricité) de nécessité primordiale dans la vie quotidienne de la population du moins celle qui habite les zones urbaines et suburbaines soit les 15 % de la population totale, la JIRAMA échoue complètement dans sa mission. Durant les dix dernières années, elle n’a pu faire qu’enchainer ratages et bévues. Elle est la source d’ennuis pervers dans le quotidien du peuple. Opérateurs économiques, de toute catégorie, ayant le besoin d’une source d’énergie électrique, souffrent dans la mise en œuvre de leurs activités. Effectivement, la JIRAMA est le souffre-douleur dans la vie des ménages de tous les jours et de la population active en général. Les prestations de service laissent totalement à désirer pourtant la facture qu’elle présente tous les mois est … salée. Source de mécontentements sociaux, la Compagnie d’Ambohijatovo devient facilement une bombe à retardement. Et dire que, la JIRAMA est l’héritière de la compagnie des Eaux et Electricité de Madagasikara (EEM) qui fut le fleuron de l’économie nationale au même titre que la Compagnie nationale de transport aérien Air Madagasikara. Fierté de la Nation !
Dans l’arène de la politique, la JIRAMA sème la pagaille. Elle fait l’objet par excellence de trouble entre les mains des détracteurs. C’est la proie facile pour déstabiliser les esprits et le pouvoir. Les défaillances répétées de la Compagnie jouent toujours en faveur des ennemis du régime en place.
Vu le rôle et la place tenus par la JIRAMA dans le mécanisme de la vie quotidienne, elle est souvent l’objet de promesse pompeuse des dirigeants en mal d’intégrité. Mais les mensonges et les manquements aux engagements pris des tenants du pouvoir créent, sans fautes, des désenchantements ou des déceptions graves qui, au final, coûteront cher aux contrevenants. L’ancien Chef d’Etat Rajaonarimampianina en sait très bien quelque chose.
Le Président Rajoelina Andry, l’actuel homme fort du pays, très conscient de la dangerosité de ces ratages de la JIRAMA et des impacts directs qui en découlent, prend le devant de la scène et déjoue les pièges. Il ne veut pas être complice de l’incurie flagrante des responsables de la Compagnie et met les points sur les « i ». Le Chef de l’Etat ne tolère point le fait qu’on fasse souffrir les pauvres usagers qui, en fait, sont des innocents victimes et n’hésite pas à gifler et ce pour le bien de tout le monde. Un geste légitime !
Ndrianaivo

Publié dans Editorial


Un nouveau départ pour plus de 55 000 ménages dans le Sud de Madagascar. Depuis le mois de décembre de l’année dernière, au moins 500 personnes ont quitté leur Région natale dont Androy, Ambovombe, Atsimo- Andrefana à cause de l’impact de la sécheresse qui ne cesse de s’empirer de jour en jour dans ces localités. Les familles ont vendu tous leurs biens afin de pouvoir payer les frais de transport et d’assurer leurs besoins durant les voyages. En route, elles sont de nouveau confrontées à d’autres difficultés.
 Afin de soutenir les personnes affectées par la malnutrition et l’insécurité alimentaire dans le  grand Sud, le ministère de la Population, de la Protection sociale et de la Promotion de la femme et l’Agence des Nations unies pour le développement international (USAID) à travers le Bureau de l'assistance humanitaire (BHA) et l’ONG Catholics relief services (CRS) ont mis en place le programme "Maharo". A l’issue de ce programme, les 55 880 ménages recevront environ 3 millions d’ariary, chacun, pour redémarrer leurs activités. Ce montant sera octroyé sous forme de services sociaux et des filets de sécurité inclusifs et efficaces. Dans ce cadre, des vivres, des filets de pêche, des poules pondeuses, des bœufs ou encore des chèvres ainsi que des semences leur seront distribués, outre une formation. Environ 279 398 individus dont des femmes enceintes et allaitantes, ménages vulnérables dépourvus de ressources productives ou dirigés par une seule personne et comprenant plusieurs dépendants ainsi que des jeunes de 10 à 30 ans sont parmi ces bénéficiaires. D’ailleurs, ce sont eux les principales cibles du projet. D’une durée de 5 ans, trois Districts sont concernés par ce programme « Maharo », à savoir Ampanihy dans la Région d’Atsimo-Andrefana, Beloha et Tsihombe dans la Région d’Androy. « Ce projet a pour objectif de redémarrer les activités agricoles, l’élevage, la pêche pour ces ménages bénéficiaires et d’améliorer les états nutritionnels des femmes enceintes et allaitantes », soutient le représentant résident du CRS à Madagascar, Carla Fajardo.
La signature de cette convention s'est tenue, hier, au siège du ministère de la Population, de la Protection sociale et de la Promotion de la femme à Anosy.
 Anatra R.

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Les opérateurs inquiets. Le Groupement des entreprises de Madagascar (GEM) et le Groupement des aquaculteurs et pêcheurs de crevettes de Madagascar ont publié hier, un communiqué concernant la gouvernance du secteur halieutique dans le pays. Dans cette communication, les deux parties ont émis les difficultés et les problèmes auxquels la filière « pêche » fait face actuellement. Elles ont également fait part de leur inquiétude concernant le budget de fonctionnement de l’Autorité sanitaire halieutique (ASH), un établissement clé dans le secteur. « Il a été constaté que le montant annuel nécessaire au fonctionnement de l’Autorité sanitaire halieutique, de l’ordre de 1,3 milliard d’ariary, n’est plus assuré. Cette situation, très grave, pourrait conduire le Comité vétérinaire permanent de l’Union européenne à prononcer à très court terme un embargo sur toutes les exportations halieutiques malagasy à destination de l’espace européen, ce qui serait catastrophique dans le contexte actuel de crise économique », ont soutenu les deux groupements dans leur communiqué.
Questionné sur le sujet, Etienne Bemanaja, le directeur général de la Pêche et de l’Aquaculture, au sein du ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, a soutenu, hier au téléphone qu’ « aucun risque d’embargo n’est à craindre. A ce jour, ce n’est pas encore l’Etat qui assure le budget de fonctionnement de l’ASH mais le projet SWIOFISH 2 (Second South West Indian Ocean Fisheries 2). Tous les coûts sont pris en charge par ce projet. C’est pour cette raison que le budget de fonctionnement ne figure pas dans le budget général de l’Etat. Toutefois, nous sommes actuellement en pleine réforme pour que ce budget de l’ASH soit de nouveau assuré par les autorités publiques. Un constat des besoins réels de l’établissement a déjà été réalisé et les procédures suivent leur cours. L’ASH est un établissement souverain dans la gestion du secteur halieutique. C’est pourquoi l’Etat en tient particulièrement compte ».
Pour précision, l’ASH est l’autorité compétente, chargée du contrôle officiel de la qualité sanitaire des produits halieutiques destinés à l’exportation. La crevette prend une place prédominante mais il existe également d’autres produits comme les conserves de thon, les crabes, les poulpes et les calmars. Sans l’aval de l’Autorité sanitaire halieutique, un produit ne pourra donc pas être exporté. Et c’est ce que les opérateurs craignent, sachant que la saison de la pêche aux crevettes débutera prochainement. En tout cas, le doute est désormais levé.
Rova Randria

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L’année 2021 démarre plutôt sur une bonne note en ce qui concerne le cours du nickel. La flèche monte sur l’historique des prix de la Bourse des métaux de Londres (LME). La tonne s’est échangée à 17 929 dollars le 7 janvier 2021, et a atteint les 18 370 dollars deux semaines plus tard, le 21 janvier. En trois ans, le métal a connu une hausse de valeur de 43 % puisqu’il était proposé à 13 690 dollars la tonne en 2018. A l’origine de cette augmentation figure la dépréciation du dollar, ce qui a permis aux importateurs d’acheter plus de matières premières sur le marché, ainsi que le regain de la tension socio-politique que rencontre l’usine de Vale au sud de la Nouvelle-Calédonie, cinquième producteur mondial de nickel. En effet, les négociants sur le marché international craignent également une éventuelle pénurie en nickel raffiné de qualité supérieure dans un futur proche. Outre cela, les activités reprennent dans l’industrie chinoise utilisant le nickel. Et ce, depuis le mois de décembre. A cet effet, la baisse de l’offre sur le marché profite aux compagnies minières, ce qui entraîne la hausse du prix.
Demi-satisfaction pour Ambatovy
Pour le cas de Madagascar, le projet Ambatovy reste le seul exportateur de nickel approvisionnant 3 % du marché mondial. Selon les informations reçues d’une source proche de la société, la situation ne permet pas encore de combler les impacts de la suspension des activités pendant la crise sanitaire. Et ce, malgré les perspectives encourageantes du commerce mondial. A rappeler que l’actionnaire japonaise Sumitomo Corp a récemment tablé une perte à hauteur de 818 millions de dollars en 2020. « Le nickel appelé aussi "métal du diable" subit une grande fluctuation sur le marché. Malgré la hausse, je pense que les pertes accumulées durant l’année dernière ne seront pas encore comblées. C’est d’ailleurs pour cette raison que Sherrit a quitté le navire en 2019. La reprise est envisagée en février avec une prévision de 3 000 tonnes de production. Cela rapporte seulement 54 millions de dollars. Les dépenses de fonctionnement comme l’importation de soufre, d’ammoniac doivent également être pris en compte pour faire tourner l’usine. Il faut savoir que la tonne est déjà passée de 54 000 à 12 000 dollars. En juin 2015, 450 employés avaient été envoyés au chômage technique pour limiter les dépenses. Actuellement, la situation est encore critique », a-t-on appris.
Solange Heriniaina

Publié dans Economie



500 ariary le kapoaka. Tel est le prix exigé pour le commerce du « Vary Tsinjo », une promesse présidentielle actuellement concrétisée. Après leur réception au port de Toamasina, le week-end dernier, les 7 000 tonnes de riz importé seront transportés à Antananarivo avant leur distribution. Celle-ci débutera prochainement dans le grand Tanà, selon les informations recueillies auprès du ministère du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat (MICA). La première vague de camions en charge de leur acheminement est déjà arrivée hier. « Le « Vary Tsinjo » sera disponible auprès des épiceries dans quelques jours. Les ménages devraient se munir des carnets de résident de Fokontany pour s’en acquérir », informe Joseph Rakotoary, responsable des « Tsena Mora ».
« La quantité du riz pouvant être achetée par chaque ménage sera bientôt déterminée. Cependant, cette quantité sera limitée pour éviter tout détournement ou abus. D’ailleurs, les autorités compétentes, à l’exemple du ministère du Commerce, la Région d’Analamanga et les députés, feront des contrôles y afférents », ajoute notre interlocuteur. Pour sa part, notre source du MICA avance que les détails concernant la quantité de riz pour chaque chef- lieu de Province et celle pour un ménage, calculée à partir de l’estimation de consommation par foyer par semaine, seront communiqués lors du Conseil des ministres prévu ce jour. Il en est de même pour les procédures et le circuit de sa distribution dans les grandes villes.
Faut-il rappeler que l’importation de ce « Vary Tsinjo » vise à alléger le prix du riz sur le marché local. Ce dernier ne cesse de grimper ces derniers temps, allant jusqu’à 800 ariary le kapoaka. Après les 7 000 tonnes qui viennent d’arriver, un autre cargo transportant 8 500 tonnes de riz est attendu d’ici 3 semaines au plus tard. L’Etat prévoit d’effectuer une importation mensuelle de riz jusqu’à la stabilisation des prix sur le marché, d’après le Président de la République lors de son dernier périple à Toamasina. Aussi, les spéculateurs et les profiteurs surpris durant les contrôles seront fortement pénalisés…
Recueillis par Patricia Ramavonirina

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Les victimes n’hésitent pas à parler d’un héritage volé autour d’un bâtiment  à Anosizato. Ces victimes, ce sont les trois enfants légataires dont Hanna, Masha et Reza Hiridjee, qui s’estiment ici victimes de corruption du présumé coup bas de leur tante.

Pour autant qu’on puisse en juger, l’affaire est grave et mérite d’être portée à l’attention de tous, les victimes parlent ici de plusieurs centaines de millions d’ariary détournés. Par conséquent, elles ont maintenant l’intention de s’en remettre au Pôle anti-corruption ou PAC d’Antananarivo. D’ailleurs, si on se réfère à l’article 2016-021 du Pôle anti-corruption et compte tenu de l’importance des sommes en jeu, il est difficile de croire, notamment aux yeux des plaignants que cette affaire ne soit pas déférée auprès du PAC dans les jours qui viennent, selon toujours la source d’information. La question que tous se posent est la suivante : la tante mise en cause est-elle au- dessus des lois de notre pays ? Hanna, Masha et Reza Hiridjee, affirment soutenir les actions de notre pays et réitèrent leur remerciement au Président de La République pour la lutte acharnée qu’il mène contre la corruption.

Pour bien comprendre la situation, rappelons les faits : Hanna, Masha et Reza Hiridjee (les enfants victimes) et leurs conseils ont porté plainte au Parquet le 9 septembre dernier pour suspicion d’abus de bien social et abus de confiance contre leur tante en tant que présidente de la société X. En conséquence, le procureur de la république émet donc un soit- transmis à destination des services de la Police économique à Anosy. Ces services ont ouvert immédiatement une enquête. Les enquêteurs en charge ont obtenu sur réquisition des documents officiels sur la société parmi lesquels les copies des comptes bancaires et les déclarations officielles de TVA et autres taxes. Le point d’orgue arrivait quand le commissaire principal référent de l’enquête a convoqué la dame X. qui fait ici l’objet de plainte en audition dans ses bureaux à Anosy.
Ces derniers jours, le rebondissement dans cette affaire est tel que depuis une semaine, le milieu indopakistanais de la Capitale est en ébullition après les parutions de multiples reportages TV de mercredi dernier. Sans doute, la balle est donc dans le camp du PAC pour arbitrer ce litige faisant longtemps s’entredéchirer des membres d’une famille indopakistanaise locale.
F.R.

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  • Infrastructures dans l’Anosy - 400 millions de dollars pour la réhabilitation de la RN10
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  • Président Andry Rajoelina - Début d’une série d’inaugurations dans l’Anôsy
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  • Course pour Tsimbazaza - Une vingtaine de députés renoncent à un nouveau mandat
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  • Ministre des Affaires étrangères du Japon - En visite à Toamasina ce week-end
  • Législatives - L'Opposition peine à concrétiser ses grandes annonces
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Editorial

  • Ragôva, aux cribles !
    Le gouverneur de la Région Analanjirofo limogé ! Ceux des Régions Vatovavy et d’Itasy « licenciés ». A qui le prochain tour ? Et les observateurs de s’interroger, « le locataire d’Iavoloha serait-il en train de passer aux cribles les Ragôva ? » De notre côté, on se pose tout bas la question « avions-nous été entendus ? » A travers nos colonnes, on n’a de cesse de réclamer l’évaluation périodique de nos « vice-rois ». Non pas par méchanceté à leur égard mais dans une démarche d’esprit qui se soucie de la sauvegarde de nos fragiles ressources publiques qu’il faille gérer à bon escient et aussi pour le bon fonctionnement des affaires nationales. Lesquelles évaluations périodiques permettront d’apprécier les travaux effectués sinon de constater les manquements itératifs des dits Gouverneurs ainsi que leurs impacts dans les Régions concernées. Un Gouverneur qui fait bien son travail contribue évidemment à l’essor…

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