mercredi, 20 janvier 2021

La une du 21 janvier 2021

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La JIRAMA attendue au tournant. Les abonnés de la compagnie d’eau et d’électricité commencent actuellement à recevoir leur facture pour le mois de janvier. Cette facture a une petite particularité : la nouvelle tarification « Optima ». Annoncé au mois de décembre 2020, le basculement vers la nouvelle grille tarifaire sera effectif à partir de ce mois de janvier. En tout cas, la Jiro sy Rano Malagasy annonce d’ores et déjà une baisse des factures pour 80 % de ses clients, soit pour près de 448 800 abonnés de la compagnie. « Nous avons épluché toutes les factures de nos clients pour ce mois-ci. Nous avons comparé ces factures avec celles du mois de décembre. Après comparaison, nous avons constaté une baisse allant de 81 à 90 % pour le tarif "Social" en fonction de la zone où le client se localise. Pour le tarif "Economique", la baisse tourne autour de 57 à 86 % », explique Rivo Radanielina, directeur général adjoint en charge du Marketing, de la Vente et de la Digitalisation au niveau de la JIRAMA, hier, au siège de l’entreprise, en marge de la présentation de la nouvelle tarification et de ses points forts. L’exemple de baisse cité par les responsables est la facture d’une habitante de la Capitale. Au mois de décembre, la facture de cette dernière s’élevait à 87 217 ariary. Et avec la nouvelle tarification « Optima », elle est passée à 75 616 ariary, soit une baisse de 11 601 ariary.
Avec cette annonce, les clients de la JIRAMA sont ainsi sur le qui-vive pour vérifier si « Optima » tient réellement ses promesses. « Les suggestions que nous avons faites à nos clients au mois de décembre dans le courrier que nous leur avons envoyé prennent surtout en compte les avantages de nos clients. Si nous suggérons un tarif à un client, nous estimons que ceci est le plus adapté à sa consommation. Toutefois, il est libre de choisir le tarif qui lui convient », rassure Thierry Ramangasoavina, directeur commercial de la JIRAMA. Effectivement, cette nouvelle grille tarifaire a été mise en place pour soutenir le développement équitable des Régions avec un tarif d’électricité égal dans toutes les Régions du pays et favoriser l’accès à l’électricité, surtout pour les classes les plus défavorisées. « Toutefois, cette baisse s’applique aux clients dont la consommation du mois de janvier est égale à celle du mois de décembre. Dans le cas contraire, aucune baisse ne peut être enregistrée », stipule le responsable.
Il faut retenir que dans cette nouvelle grille tarifaire, le concept reste toujours le même, mais seuls les noms ont changé. Le prix est donc toujours fixé par kWh, soit 130 ariary par kWh pour le tarif « social ». Chaque tarif dispose d’un seuil de consommation. Et au-delà de ce seuil, le client devra payer plus. Pour le tarif « social », ce seuil est fixé à 50 kWh dont le prix d’un kWh est de 130 ariary. Au-delà de 50 kWh, le client devra ainsi acheter le kWh à 764 ariary, ce qui engendre la hausse de la facture à payer.
Concernant les 20 % restants, selon les explications des responsables, « la hausse exorbitante de la facture d’un client peut être due à une hausse de sa consommation ou encore à un tarif inadapté à sa consommation. Selon nos analyses, près de 91 % des clients voient notamment leur facture augmenter à cause de la hausse de leur consommation ». Dans tous les cas, les plaintes fusent déjà sur les réseaux sociaux. Les clients attendent avec impatience leur facture.
Rova Randria

Hausse des factures de la JIRAMA : une révision immédiate exigée par le Gouvernement

48 heures. C’est le délai que le Gouvernement a accordé à la JIRAMA hier, lors du dernier Conseil des ministres, pour revoir toutes les factures enregistrant une hausse exorbitante. « Après la crise sanitaire, il est aujourd’hui important de soutenir le pouvoir d’achat des ménages malagasy, surtout avec l’inflation actuelle. Les ménages rencontrent actuellement des difficultés financières. Le prix de l’électricité et celui de l’eau appliqués par la JIRAMA doivent ainsi prendre en compte tous ces paramètres. Aucune hausse de tarif ne devrait donc être mise en place afin de préserver chaque ménage et chaque famille », ont stipulé les autorités. Cette révision devra se faire dans les plus brefs délais. La JIRAMA sera assistée et conseillée par le ministère de l’Energie et des Hydrocarbures, sachant que le prix de l’eau et de celui de l’électricité impactent directement le quotidien des citoyens malagasy. « De plus, la JIRAMA reçoit des subventions venant de l’Etat. Par conséquent, cette hausse de la facturation n’est pas du tout acceptée. Une stratégie a déjà été mise en place pour gérer la baisse des tarifs de l’eau et de l’électricité. Et ces mesures doivent être maintenues », rajoutent-elles. Cette révision des tarifs est primordiale en ce moment. La préservation de la population est une priorité du Gouvernement actuel, d’où la prise de cette mesure.

R.R.

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Un bilan positif malgré la baisse des recettes à cause de la pandémie. L’Administration fiscale a fait savoir, hier, l’effectif des nouveaux contribuables enregistrés durant l’année dernière. 15 607 opérateurs économiques ont formalisé leur activité en 2020. Cela a permis d’apporter plus de 360 millions d’ariary supplémentaires dans la caisse de l’Etat. Et ce, grâce à la campagne de formalisation fiscale « Anjara Hetrako » menée durant les deux derniers mois de l’année dernière.
L’évolution des chiffres est incroyable. On peut citer le cas du centre fiscal d’Alasora qui ne comptait qu’un seul contribuable au niveau de la Commune. Cependant, la sensibilisation a permis d’enregistrer 295 nouveaux contribuables. La situation est presque identique dans d’autres localités. La Commune d’Ivato compte désormais 557 contribuables contre huit seulement auparavant. Rivo Rabearivelo, secrétaire général de ladite Commune, a même souligné durant une intervention télévisée que les très petites entreprises comme les marchands de café ou les taxiphones possèdent maintenant des papiers en règle. Monsieur Germain, directeur général des Impôts, de son côté, ne peut que se réjouir des résultats obtenus. « C’était vraiment difficile pour l’Administration fiscale de faire entrer un contribuable. L’effectif stagne toujours entre 300 et 350 000 contribuables depuis des années. C’est la raison pour laquelle le taux de pression fiscale de Madagascar ne dépasse jamais les 11 %. Sortir 15 000 personnes de l’informel en espace de deux mois est déjà un record. On peut espérer atteindre un taux de pression fiscale à hauteur de 15 % ou même plus d’ici 2023. En général, les contribuables sont motivés par la possibilité de contracter des prêts auprès des microfinances », déclare le DG.
Il faut dire que la facilitation des procédures a beaucoup aidé les opérateurs. Au moins huit papiers sont requis comme pièces justificatives en temps normal. Pourtant, un certificat de résidence et la carte d’identité nationale ont suffi durant la campagne « Anjara Hetrako ».
En outre, l’incivisme fiscal domine. Les gens méconnaissent l’importance du paiement des impôts pour permettre le développement économique du pays. L’éducation et la communication avec la population jouent ainsi un rôle prépondérant. Néanmoins, plusieurs personnes sont venues sur les sites du Trésor public pour demander des informations et des conseils.
A noter que cette somme acquise permet de financer les dépenses de l’Etat, que ce soit en termes de fonctionnement ou d’investissement.
Solange Heriniaina

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Dans un article publié sur son site, Africa Intelligence affirmait que l’avion de la société Service et Transports Aériens (STA), à bord duquel a voyagé les trois convoyeurs d’or en Afrique du Sud arrêtés au début de ce mois de janvier, était régulièrement mis à disposition du ministère des Finances. Ce département ministériel aurait signé un contrat avec ladite compagnie pour notamment la délivrance depuis Antananarivo des bons de caisse destinés aux fonctionnaires en poste dans les différences recoins reculés de la Grande île. Dans un communiqué diffusé hier dans la soirée, le Trésor public affirme que l’article en question contient des contre-vérités qui induisent le public en erreur. « L’acheminement des bons de caisse des fonctionnaires dans toute l’île se fait uniquement par voie terrestre », précise le communiqué signé par le directeur général du Trésor public. Le ministère dit par ailleurs que dans le cadre de l’approvisionnement de fonds, en vue du paiement des pensions et des salaires des fonctionnaires dans les zones enclavées, un contrat en bonne et due forme a été établi entre le ministère de l’Economie et des Finances et une autre entreprise opérant dans le secteur. Ce prestataire de service s’est vu confier « le transport par voie aérienne des fonds de vingt perceptions principales difficilement accessibles pour un total de trente-deux vols en 2020 ». Le ministère précise que l’attribution de ce marché et toutes les procédures y afférentes ont scrupuleusement respecté les règles de la passation des marchés publics. « Le ministère de l’Economie et des Finances précise ainsi qu’aucun contrat n’a été passé entre le ministère et la société STA, ni pour le transport des bons de caisse ni pour le transport de fonds des perceptions principales », conclut ainsi le communiqué du Trésor public.
Un mandat international émis contre les suspects
Cet article au titre volontairement racoleur vient se rajouter à la campagne de désinformation savamment menée par l’Opposition, ces derniers temps, dans le cadre de cette affaire du trafic de 73.5 kg d’or. L’Opposition abreuve l’opinion d’informations dont certaines sont notamment incomplètes voire inexactes et sans fondements dans bien des cas.
Pour ce qui est des informations officielles, l’Etat malagasy affirme avoir émis un mandat d’arrêt international à l’encontre de tous les suspects dans cette affaire. L’annonce a été faite à l’issue du Conseil des ministres qui s’est tenue hier au Palais d’Etat d’Iavoloha. Il a également été dit, à l’issue de cette réunion, que le pouvoir sud-africain et le pouvoir malagasy par le biais du ministère des Affaires étrangères et le ministère de la Justice sont en cours de collaboration dans le cadre de l’affaire des 73.5 kg d’or saisis en Afrique du Sud. Tous les documents autour de cette affaire ont été transmis aux autorités compétentes en Afrique du Sud, selon l’Exécutif. Les enquêtes se poursuivent dans la Grande île et en Afrique du Sud. La demande d’extradition a été transmise aux autorités sud-africaines. En outre, un rapprochement sera entamé avec le pouvoir sud-africain pour renforcer les négociations diplomatiques pour que le procès se tienne à Madagascar et que l’or saisi soit rapatrié dans la Grande île d’où il a été prouvé que ces métaux précieux proviennent et d’autre part, les passeurs présumés sont des citoyens malagasy.
La Rédaction

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L’affaire concernant le décès d’un nouveau-né, dénommé Jordi, à la maternité de Befelatanana, survenu le 11 janvier dernier, a connu un rebondissement. Selon une information relayée sur une chaîne privée de la Capitale, la maternité attend encore un démenti de la part de la famille victime, comme quoi l’établissement hospitalier a échangé son bébé avec un autre qui est mort-né. En effet, d’après le directeur de cette maternité, le docteur Hery Ratokovao, le père du bébé a accepté de faire un démenti de cette publication durant leur conversation par téléphone. Mais jusqu’à ce jour (Ndlr : hier), aucune publication n’a été faite par la famille. « Je n’ai pas l’intention de m’excuser, même si les responsables m’obligent à le faire », avance le père du bébé. D’ailleurs, il insiste sur la véracité de ses propos et avec des preuves à l’appui.
Les deux parties ont tous avancé de ne pas porter cette affaire devant le Tribunal. En contrepartie, le père de Jordy réclame une haute surveillance au sein de cette maternité. « Cette publication a été seulement faite afin que la population connait ce qui se passe réellement dans cette maternité de Befelatanana et que les responsables effectuent désormais une haute surveillance afin que ces tromperies s’achèvent », soutient-il.
En rappel, le décès de ce nouveau-né à la maternité de Befelatanana a fait le tour des réseaux sociaux. Ses parents ont cependant affirmé que ce n’est pas leur enfant. Ils ont insinué que le nourrisson a été échangé avec un autre, décédé. Autant que les parents, la maternité de Befelatanana a apporté sa version des faits. Le Professeur Hery Rakotovao, directeur de l’établissement CHUGOBS, a avancé que le nouveau-né a souffert d’une asphyxie à la naissance et a été admis au service de néonatalogie. Il a également avancé qu’aucun échange de nourrissons n’est possible au sein de cette maternité. D’ailleurs, le nom de chaque bébé est gravé sur un bracelet avant son admission au sein de ce service.
Recueillis par Anatra R.

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mercredi, 20 janvier 2021

Plein régime !

Les Institutions de la République se mettent en selle lentement mais sûrement. Le Sénat s’installe définitivement. Désormais, le Parlement fonctionne à plein régime. Il reste un gros paquet, la Haute Cour constitutionnelle (HCC). Le mandat du président de cet auguste Institution arrive à son terme. Une chose est certaine, Rajoelina Andry, le maître d’œuvre du système, ne néglige aucun détail. Il va placer partout où il faudra ses pions. Un geste légitime que n’importe quel Chef d’Etat ne rate pas et cela au nom des intérêts supérieurs de la Nation. Le souci majeur d’un homme d’Etat, le vrai, consiste constamment à asseoir la stabilité du régime et également à faire fonctionner de façon coordonnée et équilibrée le pouvoir.
La réunion en session spéciale de la Chambre haute ce deuxième mardi après la proclamation des résultats, selon la volonté de la Loi fondamentale, scella le sort du Parlement du régime orange de Rajoelina Andry. Dès l’entame de la pré-campagne, le candidat Rajoelina plantait le décor en ce qui concerne l’avenir du Sénat. Il n’hésitait pas d’annoncer qu’il se penche à l’idée de supprimer le Sénat des Institutions de la République. Une proposition qui avait l’assentiment de l’opinion. Raison de la démarche, le Sénat engloutit trop d’argent des contribuables alors que n’étant « l’antichambre » de l’Assemblée nationale dans la prise de décision, il ne joue en pratique que le rôle de figurant. Le « pouvoir » des sénateurs se limite au stade de « proposition » et de « consultation ».
Mais ayant réussi aux élections à conquérir la magistrature suprême, Rajoelina dut mordre les freins de son enthousiasme. Les exigences de la Constitution, pour ce qui est du Sénat, l’obligeait à se contenter seulement à limiter les dégâts. Il a réussi auprès de la HCC à réduire, au maximum, le nombre des sénateurs, 63 à 18. L’objectif affiché, limiter les dépenses et ce pour pouvoir affecter le budget à d’autres nécessités prioritaires. Compte tenu de la mise en place du Sénat, le Parlement de la République peut fonctionner à plein régime. Il s’agit ainsi d’un passage obligé et un garant dans le respect de la démocratie et de l’Etat de droit.
L’élection des membres du bureau permanent de la Chambre haute, en particulier le président du Sénat, démontre par A + B, de façon évidente, que le Chef de l’Etat garde la haute main sur le cadre global de la gestion de l’Etat. S’agit-il du verrouillage du régime ? Négatif, loin de là ! Il est plutôt question de l’ancrage du pouvoir au milieu des éléments de confiance dont l’objectif central consiste à « sauver » le pays.  Le Président Rajoelina ne peut pas confier des postes-clé ou stratégiques comme le perchoir du Sénat à des personnalités qui font défaut en termes de crédibilité et d’intégrité. L’avenir immédiat, à moyen terme et à long terme du pouvoir en place et du pays en dépend étroitement.
L’harmonie d’action entre l’Assemblée nationale et le Sénat propulsera en orbite le développement rapide du pays. Elle engendrera une dynamique qui va épargner Madagasikara des tergiversations dues aux navettes inutiles entre les deux Chambres.
Atteignant le plein régime, le moteur du développement sous le commandement du Président permettra d’assurer un avenir radieux pour les Malagasy.
Ndrianaivo

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Les regards étaient tournés vers les Etats – Unies, hier. Une nouvelle page de leur histoire s’ouvre pour les Américains à la suite de l’investiture du nouveau président élu, Joe Biden et la vice – présidente, Kamala Harris. Désormais, la présidence de Donald Trump fait partie du passé. A cette occasion, le Capitole sis à Washington a été mis sous haute protection. D’après les médias étrangers, 25.000 soldats de la garde nationale ont été déployés pour renforcer la sécurité et éviter que les évènements du 6 janvier dernier ne se reproduisent. C’est sur les marches de ce bâtiment emblématique du gouvernement américain que s’est tenu l’investiture de Joe Biden qui devient ainsi le 46ème président des Etats-Unis. Une main sur le cœur et l’autre sur la Bible, le nouveau président issu du parti démocrate a prêté serment pour officialiser sa prise de fonction.
Donald Trump, grand absent
A défaut de présence de Donald Trump, son vice-président, Mike Pence, est venu à la passation de pouvoir. Plus tôt dans la matinée, le président sortant a fait tout pour ne pas croiser son adversaire. A quelques heures de l’investiture, il a quitté la Maison Blanche pour rejoindre la Floride. En plus de 150 ans, il est le premier président à ne pas assister à l’investiture de son successeur. Dans son discours d’adieux, mardi, il a toutefois souhaité « bonne chance » à l’équipe de Biden.
Après la prestation de serment, Joe Biden s’est rendu au cimetière national d'Arlington, près de Washington, pour déposer une gerbe sur la tombe du soldat inconnu, en compagnie des anciens présidents Barack Obama, George W. Bush et Bill Clinton et de leurs épouses respectives. Après cette cérémonie, son convoi a pris le chemin du retour vers Washington. Le nouveau locataire de la Maison Blanche a fait le parcours de quelques dizaines de mètres à pied et sous escorte militaire pour entrer dans son lieu de travail où il devait signer ses premiers décrets présidentiels.
Des citoyens malagasy attentifs
Etant donné le contexte de la pandémie liée à la Covid-19, le public n’a pu assister à la cérémonie qui a été retransmise virtuellement. Le National Mall a été recouvert de 191.500 drapeaux pour représenter tous les Américains qui n’ont pas pu y assistés. Les traditionnels bals ont également été annulés. Bien que l’arrivée d’un président démocrate ne change pas grand-chose aux relations entre Madagascar et les Etats-Unis, bon nombre de citoyens malagasy ont suivi avec intérêt l’évolution de la situation au pays de l’oncle Sam.  Hier, lors du jour J, les Malagasy qui souhaitaient assister virtuellement à l’investiture ont été invités à suivre la page du département d’Etat américain sur Youtube. L’Ambassade des Etats – Unis à Madagascar a fait savoir que malgré le caractère particulier que revêt cette 59ème investiture présidentielle, tous les protocoles ont été respectés.
La Rédaction

Publié dans Politique



Des pluies diluviennes et des vents forts. Plusieurs localités du Nord-est et du Nord-ouest de l’île y ont fait face depuis le début de cette semaine, avec le passage du cyclone Eloïse. Au stade de forte tempête tropicale, ce système a touché terre au sud d’Antalaha dans la soirée de mardi dernier, vers 19h 30. Le cyclone a aussitôt commencé à s’affaiblir après son atterrissage, à tenir compte du vent moyen et des rafales qu’il a apportées. Avec une vitesse moyenne de 17 à 20 km/h, le cyclone a traversé les Districts d’Antalaha, Maroantsetra, Mandritsara, Port-Bergé, Mampikony et Mahajanga II, avant sa sortie en mer dans la soirée d’hier du côté de Besalampy. Eloïse laisse derrière lui un millier de sinistrés, enregistrés notamment à Antalaha et Maroantsetra, selon le premier bilan provisoire émanant du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC). Aucune perte en vie humaine n’a été déplorée jusqu’à hier, malgré la disparition en mer de deux personnes à Namakia. Elles faisaient, rappelons-le, partie des 4 personnes à bord d’un véhicule 4x4 en provenance d’Antsiranana et se dirigeant vers la Commune d’Antsahampano, et qui a été emporté par les eaux. Les deux autres personnes ont été retrouvées blessées. Cependant, les dégâts matériels semblent plus ou moins considérables. 56 maisons, 6 salles de classe et 6 écoles ont été détruites. A cela s’ajoutent 31 salles de classe et 9 écoles endommagées. D’un autre côté, la coupure de l’eau et de l’électricité ainsi que de certaines routes a été déplorée, outre l’inondation dans diverses localités, y compris 134 maisons qui sont sous les eaux.
La vigilance reste en vigueur
Inondation totale de la ville d’Ambinanitelo Maroantsetra, d’autres localités sous les eaux. Les pluies abondantes de ces derniers jours, avec le passage d’Eloïse, ont favorisé la montée des eaux, notamment dans les Régions du Nord-est et du Nord-ouest de Madagascar. De plus, les fortes pluies vont encore toucher plusieurs Districts dans cette partie jusqu’à cette matinée. Cette situation augmente les risques de stagnation des eaux et des inondations généralisées, sans parler des éventuels glissements de terrain. Face à cette situation, la vigilance post-aléa reste en vigueur, notamment dans les Régions de SAVA et Analanjirofo ainsi que dans les Districts de Bealanana, Befandriana-Nord, Mandritsara et Mahajanga II. D’un autre côté, toute sortie en mer au nord de Toamasina, entre le Cap d’Ambre et Morombe, reste déconseillée jusqu’à l’écartement des dangers liés au vent, vagues et fortes pluies orageuses, selon les prévisionnistes météorologiques.
Par ailleurs, les activités de secours d’urgence ont commencé depuis hier, avec la participation de plusieurs acteurs multisectoriels. L’évacuation des sinistrés, le rétablissement de l’électricité ou encore l’évaluation des dégâts en font partie. Aussi, des stocks de prépositionnement sont déjà disponibles pour secourir les sinistrés en détresse, à en croire Paolo Emilio Raholinarivo, responsable auprès du BNGRC. Vendredi prochain, ce Bureau national de coordination prévoit d’effectuer un vol dans les Régions touchées pour mieux évaluer les dégâts. Affaire à suivre !
Recueillis par Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • Flamme éternelle !
    « Feux de l’amour », une série américaine créée par les Bell (William Joseph et Lee Phillip) dont la première diffusion du premier épisode datait du 26 mars 1973, doit fêter avant-hier son cinquantième plus un anniversaire. Du 26 mars 1973 jusqu’à ce jour, les « Feux de l’amour » continue d’accrocher des milliers sinon des centaines de férus à travers le monde. « FA » avec ses 12 500 épisodes jouit d’un record de longévité que rares sont les feuilletons capables de le défier. « Dallas », un autre feuilleton américain le talonne de près. Créé par Larry Hagman et consorts, Dallas dont la diffusion du premier épisode datait de 2 avril 1978 pour se terminer le 3 mai 1991 continue aussi de fasciner jusqu’à aujourd’hui.

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