La hiérarchie bien respectée. Les championnats nationaux de basketball N1A Hommes et Dames atteignent les phases finales ce mercredi 20 janvier, dernier jour des éliminatoires. Les verdicts sont annoncés et les équipes qui disputeront les quarts de finale du championnat de Madagascar de cette année sont connues. Comme le règlement le stipule, les quatre équipes de chaque poule s’affronteront pour les quarts.  La compétition s’arrête là pour le TMBB Analamanga et le 2BC Analanjirofo pour la poule A masculine et l’ASB Itasy et l’USF Haute -Matsiatra pour la poule B.
Chez les Hommes, après son parcours sans faute, la GNBC est la première équipe à décrocher le sésame. Les bérets noirs ont effectué une parade de bonne santé, hier, lors d’un derby devant le TMBB (117-45). Ce dernier n’a réussi à décrocher aucune victoire durant la compétition, de même pour le 2BC. Dans la poule A, outre les gendarmes, Cosmos Diana, Sebam Boeny et ASCB ont décroché leur ticket pour la prochaine étape. L’ASCB Boeny continue sa descente aux enfers, mais son unique victoire 61-52 contre le 2BC Analanjirofo lui permet d’échapper au pire et termine 4eme du groupe après avoir essuyé des défaites contre Sebam, Cosmos et la GNBC.
Cosmos a surpris l’équipe finaliste Sebam Boeny, hier, sur un panier (74-72) et occupe la deuxième place du groupe A derrière les gendarmes.
Les Forces ont dominé la compétition. En effet, la Police nationale et les militaires du Cosfa ont aussi effectué un sans-faute. Mb2All Analamanga et ASCTU Atsinanana les rejoignent pour les phases finales.
Chez les Dames, la surprise n’était pas au rendez-vous. CRJS Atsinanana et BC Est Atsimo- Andrefana ne continueront plus la course. Les deux équipes sont classées dernières de leur poule après les éliminatoires. Dans le groupe A, SBBC Boeny, JEA Vakinankaratra, Tamifa Amoron’i Mania et CosPN Atsinanana ont validé leur billet pour les quarts. Dans l’autre groupe, MB2All Analamanga, Asa Analamanga, Ankaratra et Serasera Vakinankaratra disputeront les quarts ce jour.
Elias Fanomezantsoa


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Une ambition révisée à la hausse. Le lancement de la campagne nationale de reboisement pour cette année 2021 sonne le glas d’un nouvel objectif pour faire de Madagascar une île verte. Ainsi, 75 millions d’arbres sont prévus être mis en terre pour cette année contre 60 millions d’arbres l’année dernière. « Celui qui plante un arbre est un patriote, celui qui brûle la forêt brûle la terre des ancêtres », tel est le thème retenu pour la campagne de cette année qui a été officiellement lancée par le Président Andry Rajoelina, au domaine La Cascade Plantation Lansargues Manatantely, Commune de Soanierana, à Taolagnaro. A entendre le Chef de l’Etat, ce coup d’envoi n’est que le début d’une longue campagne puisque la campagne s’étendra sur plusieurs mois. Pour effectuer le reboisement, le Président a fait près de 40 minutes de marche dans le domaine afin de constater de visu les dégâts dans la forêt de Manantantely.
75 000ha incluant les mangroves et les forêts naturelles seront ainsi prévues être recouvertes d’arbres selon le ministre de l’Environnement, Baomiavotse Vahinala. « L’année dernière, l’objectif fixé était de 40 000 hectares mais nous sommes arrivés à 45 000 hectares. C’est pour cette raison que nous avons fixé ce nouvel objectif », a – t – elle déclaré.
Promesse présidentielle
Dans l’une de ses promesses de campagne, plus précisément dans son « Velirano » n°10, le Président Andry Rajoelina s’est engagé à agir pour la reforestation du territoire national et à protéger l’environnement.
Rappelons que la situation de déforestation à Madagascar était à un niveau alarmant ces dernières années. Un rapport publié par le WWF, la Grande île est classée parmi les 24 « fronts de déforestation » au niveau mondial. D’après le même document, Madagascar a perdu 700 000 hectares de forêts sur la période entre 2004 et 2017. Entre 2002 et 2019, 1,3 million d’hectares ont été brûlés, avec une tendance à la hausse chaque année. La situation ne s’arrange pas en 2020 à en croire les chiffres publiés par le ministère de l’Environnement et du Développement durable qui font état de 67 351 points de feu localisés dans les zones forestières de Madagascar.
Membres du Gouvernement, représentants d’association, les partenaires, écoliers, religieux ont participé au reboisement hier aux côtés du Président de la République qui n’a pas manqué d’appeler à la prise de responsabilité de chaque citoyen.
La Rédaction

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Razafimahefa Herimanana est élu président du Sénat. L’élection a eu lieu au cours de la séance inaugurale de la session spéciale de la Chambre haute du Parlement. Présenté par ses pairs au sein de la coalition « Isika rehetra miaraka amin’i Andry Rajoelina », il a été le candidat unique à la présidence du Sénat. Ce sénateur élu dans la Province d’Antananarivo a été élu à l’unanimité des dix-huit sénateurs. Il a succédé donc à Rivo Rakotovao au perchoir du Palais de Verre d’Anosikely. L’élection de Razafimahefa Herimanana à la tête de la deuxième Institution du pays n’est pas une véritable surprise. Membre du parti « Grad Iloafo », il avait déjà été secrétaire général du ministère de l’Energie et des Mines en 2002. Nommé membre de la Haute autorité de la Transition et du Conseil supérieur de la Transition, il est devenu un fidèle compagnon du Président de la République actuel, Andry Rajoelina. Il est le porte-parole du candidat Andry Rajoelina lors des dernières élections présidentielles. A 64 ans, il était avant son élection en tant que sénateur, secrétaire général du ministère de l’Education nationale. Un homme de confiance du Président de la République est porté au perchoir d’Anosikely. Cela est loin d’être anodin. Razafimahefa Herimanana, en tant que président du Sénat, prendra l’intérim d’Andry Rajoelina, à la Présidence de la République, en cas de vacance du poste, conformément aux dispositions constitutionnelles. Dans le cas où le Chef de l’Etat sera candidat à sa propre succession lors de la prochaine échéance présidentielle, la loi fondamentale dispose que le Chef de l’Etat démissionne 60 jours avant la date du scrutin.

Durant sa première allocution, le tout nouveau grand patron de la Chambre haute du Parlement a tenu à assurer l’Exécutif du soutien plein et entier du Sénat afin de sortir le pays de la situation difficile traversée actuellement. « La crise enfonce Madagascar dans la pauvreté. Le taux de croissance diminue. Il faut redresser cette situation. Cela nécessite du travail. C’est ensemble que nous sauverons ce pays. Le Sénat est disponible pour apporter ses conseils au Gouvernement et pour transmettre les desiderata des collectivités territoriales décentralisées au niveau des ministres concernés », dit le président du Sénat. Razafimahefa Herimanana affirme qu’il est inacceptable que « des amis » ne font qu’attendre « d’être servis à table », alors que le Président est au four et au moulin. Il fustige l’attitude de certains opposants qui ne cessent de tirer à boulets rouges à l’endroit du pouvoir. L’Opposition est utile, dit-il. Cependant, la situation actuelle du pays nécessite toutefois la solidarité des enfants du pays. Et lui de lancer ainsi un appel à l’Opposition à s’entraider pour sauver le pays. « C’est le moment du travail, du redressement et de la refondation », affirme-t-il.
 
La Rédaction

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« Tout est une question de sécurité ». Ce sont en ces mots que le directeur de l’exploitation des réseaux interconnectés de la Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA) a expliqué les coupures d’électricité incessantes subies par les usagers, plus particulièrement lors de gros orages, en cette saison. Dans la majorité des cas, les coupures ont surtout lieu en début de soirée. Elles sont de courte durée mais très répétitives, occasionnant un gêne au niveau des abonnés de la compagnie mais surtout une dégradation de leurs appareils électroménagers tels que les réfrigérateurs, les congélateurs ou encore les téléviseurs. Cependant, tout le monde ne possède pas les appareils protecteurs adéquats pour prévenir cette dégradation. Au final, ce sont les plaintes qui se multiplient sur les réseaux sociaux. Toutefois, il faut savoir que ces coupures de courant sont nécessaires pour préserver les matériels de la JIRAMA ainsi que ceux de ses clients. « Prenons l’exemple d’une maison, quand il y a un court-circuit ou quand elle est frappée par la foudre, le disjoncteur se déclenche de suite. Ce déclenchement a surtout pour objectif de protéger les appareils et les personnes occupant la maison. Le concept est exactement le même pour la centrale hydroélectrique d’Andekaleka. Quand il y a des averses dans la zone où se localise la centrale, la foudre pourrait causer beaucoup de dégâts sur les infrastructures, d’où la nécessité d’un déclenchement général ou partiel au niveau de la centrale. A noter que la foudre peut entraîner l’explosion d’un des transformateurs, menant à un gap au niveau de la production. Par conséquent, nous n’aurons plus de coupures intermittentes mais des délestages car la production ne suffit pas à répondre aux besoins des usagers. Cependant, le fait de commander de nouveaux matériels particulièrement en cette période pourrait prendre plusieurs mois », détaille Haja Raoeliarivony, directeur de l’exploitation des réseaux interconnectés de la JIRAMA.
Dorénavant, un système de sécurité est effectivement déjà en place. Des câbles de garde servent de paratonnerre. Ces câbles permettent d’éviter que la foudre ne détériore les matériels électriques. « Mais dans certains cas, la foudre est trop puissante et ces câbles ne réussissent pas à la contenir. Les coupures de courant sont ainsi inévitables dans ce genre de situation », renchérit le responsable. 
Solution
Ces explications sont aujourd’hui loin de convaincre les clients de la compagnie d’eau et d’électricité. Pour eux, l’acte compte plus que la parole. Jusque-là, la seule solution pour mettre fin à ces coupures incessantes reste l’augmentation de la production d’électricité. Comme cela, si la centrale d’Andekaleka est hors-service pour cause de mauvais temps, une autre centrale prendra la relève. Ainsi, les usagers n’auront plus de soucis à se faire. Mais au rythme où va la mise en œuvre des deux barrages hydroélectriques Volobe et Sahofika, cette augmentation de la production prendra un peu plus de temps. En attendant, d’après les responsables au niveau de l’entreprise, des solutions en parallèle sont en cours de développement. 
Rova Randria

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Escroquerie, usurpation d’identité et de fonction, extorsion de fonds, enfin détention et port illégal d’effets militaires, etc. Tels sont les motifs d’inculpation ayant finalement conduit un homme de 31 ans récemment en prison, du moins provisoirement. Il prétend être un général au sein de la Gendarmerie pour extorquer ses victimes. De plus, l’affaire relève de la cybercriminalité puisque son arrestation survenue le 13 janvier dernier à Antsiranana a été le fruit d’une conjonction des efforts entre le service de lutte contre la cybercriminalité, la section de recherches criminelles à Antsiranana, enfin le groupement de Gendarmerie de l’Amoron’i Mania.
 Pour le mode opératoire, le trentenaire agissait souvent à travers un compte Fake Facebook dans lequel il utilise la photo d’un général, l’ancien secrétaire d’Etat à la Gendarmerie. Par la suite, il avait remplacé cette photo avec celle d’un autre général avant que le suspect n’ait troqué le tout avec l’effigie de l’actuel SEG. Une situation qui a d’ailleurs conduit à son arrestation.
Les cibles de ce faux général : les jeunes. Pour mieux les tromper, il prétend être le général Xavier Rakotoson de la Gendarmerie, et qu’il leur explique sa possibilité en vue de les recruter pour devenir des gendarmes stagiaires. Evidemment, un recrutement qui s’effectuerait contre paiement, selon le concerné.
Notre faux officier général mentait effrontément à ses victimes comme quoi l’école de gendarmerie d’Ambositra traverse une période de pénurie d’élèves, et pour pallier cette carence, il faudra recruter rapidement. Le plus intéressant, selon ses dires, c’est que les postulants ne passeront plus leur examen d’entrée, mais seront admis d’office grâce à ce paiement.
 Cinq jeunes ont mordu à l’hameçon. Ils ont regagné Ambositra après que le suspect a réussi à les attirer dans le guet-apens grâce à des convocations falsifiées.
 Après le déferrement du faux-général, il avait été immédiatement placé sous mandat de dépôt, lundi dernier.
Franck R.
 


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mardi, 19 janvier 2021

De la matière grise !

Madagasikara se trouve à la croisée des chemins pour le recrutement de certains postes-clés et hautement stratégiques. D’emblée, une cynique mais légitime question intervient : « le pays dispose-t-il suffisamment de matière grise pour satisfaire ses besoins ? ».
La Compagnie nationale malagasy de transport aérien « Air Madagascar » recrute son directeur général (DG). Elle est à la recherche depuis une semaine d’un oiseau rare. Depuis le départ volontaire du DG Besoa Razafimaharo en décembre 2019, Air Mad n’a plus de DG titulaire. La Direction générale a été assurée par une intérimaire, en la personne de Hanitra Rasetarinera, et ce depuis le 15 janvier 2020. Elle n’est autre que le directeur général adjoint, chargé de la finance. Evidemment, la mission que le Conseil d’administration entend confier à l’oiseau rare (le DG) consiste à relever la Compagnie. En effet, le divorce forcé avec la Compagnie réunionnaise Air Austral portait un coup fatal à Air Mad. A cela s’ajoute la crise sanitaire qui frappa de plein fouet la Compagnie nationale. Résultats : Air Mad traverse une grave zone de turbulence au même titre d’ailleurs que les autres compagnies aériennes frappées par la Covid-19 sous d’autres cieux comme Air France ou Lufthansa. Pour avoir une  meilleure visibilité et assurer le minimum de compétence, le CA de la Compagnie a confié le recrutement à un Cabinet spécialisé en la matière. On verra la suite ! Nous osons croire que Madagasikara a de la matière grise pour ce faire.
Le mandat du directeur général, Boto Lamina Tsaradia, du « Sampan-draharaha malagasy miady amin’ny famotsiam-bola (SAMIFIN) ou Service des renseignements financiers, tire à sa fin. Le domaine de compétence assurée par le SAMIFIN est délicat et exige une intégrité sans faille. En fait, il s’occupe principalement de la traque du blanchiment d’argent. Madagasikara, étant une île, tient un rôle sournois de plaque tournante dans l’océan Indien des activités criminelles de ce genre. Pour ainsi dire que le poste de DG de SAMIFIN requiert une importance de premier plan dans la lutte contre le blanchiment d’argent. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI), dirigé par une certaine Sahondra Rabenarivo, se charge de la délicate tâche de détecter les candidats à retenir. Après la date de clôture du dépôt de candidature, le CSI fait part de l’existence de quinze candidats. Etant donné l’immensité du défi à relever, les membres du CSI veilleront au grain dans l’exercice de leurs responsabilités. Nous osons toujours croire que la Grande île dispose suffisamment de matière grise apte pour le poste demandé.
Fausse modestie mise à part, Madagasikara regorge de la matière grise ! Mais pourquoi nous en sommes encore là ? Le pays a un capital humain doté de compétence et d’intégrité. Seulement voilà, on l’ignore. Une bonne partie de nos élites (« olo-manga ») reste méconnue au profit des arrivistes et des parvenus.
Le système de recrutement à des postes aux Hauts emplois de l’Etat ne répond pas souvent aux critères rationnels et intègres. Tout repose sur des procédures contre-productives telles le népotisme, le copinage, l’esprit partisan, bref le favoritisme et cela depuis presque les 60 années d’indépendance. Le régime de Rajoelina tente de redresser la situation en primant la valeur de la matière grise.
Ndrianaivo

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Un instrument de mesure commerciale le plus utilisé au marché. Tous les « Kapoaka » doivent être uniformes selon la ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, Lantosoa Rakotomalala. Une grande première depuis 1962. Les actions seront mises en œuvre durant le premier trimestre de cette année. Afin de mieux connaître ce que trame le ministère, nous nous sommes approchés de Fifaliana Rasolofamandimby, directeur de la protection des consommateurs pour apporter plus de détails dans l’exécution de ce projet. Interview.
La Vérité (+) : Pourquoi cette décision de mettre en conforme le « Kapoaka »?
Fifaliana Rasolofomandimby (=) : Le « Kapoaka » est l’instrument de mesure commerciale le plus accessible au public. Cependant, durant les descentes effectuées sur terrain au mois de décembre dernier, nous avons constaté l’abus des commerçants. Certains coupent le gobelet et le soude par la suite pour gagner en quantité. La mesure du « Kapoaka » varie ainsi d’un vendeur à un autre alors que le prix des produits reste le même. C’est à partir de cela qu’est née la nécessité de la normalisation de cet instrument. L’association des protecteurs des consommateurs a également évoqué le sujet lors d’une réunion avec le ministère.
La Vérité (+) : Quels sont les objectifs de cette démarche ?
 (=) : Notre but, c’est de rendre le « Kapoaka » unique chez tous les revendeurs et permettre à tous les consommateurs d’avoir une mesure exacte sur leurs achats.
(+) : Comment le ministère va-t-il s’y prendre concrètement ?
(=) : Le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MICA) mène cette année le programme « Refy » qui consiste à l’uniformisation des instruments de mesure commerciale. Le budget y afférent figure déjà dans la loi de Finances 2021. Concernant le cadre règlementaire, le ministère modernisera les lois. Le « Kapoaka » sera normalisé à travers des textes car il ne figure pas encore parmi les métrologies légales. Nous déploierons aussi auprès des Directions régionales de l’industrie (DRI) de la Grande île des étalons de référence pour faciliter la régularisation. Les commerçants valident gratuitement leur instrument auprès du service de la métrologie légale et des DRI et obtiennent une vignette. Les matériels qui ne suivent pas la norme seront saisis sur place.
 (+) : Comment le ministère incitera-t-il les commerçants à adopter ce changement ?
 (=) : Nous priorisons avant tout l’éducation et la communication. Les responsables sensibiliseront les opérateurs sur la validation des instruments de mesure mais aussi les consommateurs sur leur droit. Une action a déjà été menée en décembre dernier dans le cadre de l’opération « Hetsika vidin’entana ». De nombreux commerçants ont déjà pris conscience sur la nécessité de la conformité aux pratiques légales de commerce. Cette volonté témoigne de la détermination des parties concernées de mettre en place un cadre favorable pour les consommateurs.

Propos recueillis par Solange Heriniaina


Publié dans Economie

Une campagne de 2 semaines. La désinfection des lieux publics les plus fréquentés, à l’exemple des marchés, des Primus et terminus de taxis-be, etc. a repris depuis hier pour la ville d’Antananarivo. Pour le premier jour de la campagne, les équipes mobilisées ont sillonné Antaninarenina, Analakely jusqu’à Behoririka afin de couvrir le plus de secteurs. « La hausse des cas confirmés enregistrés dans la Région d’Analamanga, notamment à Antananarivo, après les fêtes de fin d’année reste un fait. Toutefois, il vaut mieux prévenir dès maintenant au lieu d’attendre que le nombre des décès et des cas augmente davantage, d’où le renforcement de la campagne de désinfection », avance Andonirina Ralay Andrianantenaina, directeur administratif et financier auprès de la Région. Analamanga enregistre, rappelons-le, 183 nouveaux cas positifs et 21 formes graves, d’après le dernier bilan du CCO entre le 9 et le 15 janvier dernier. La désinfection se fait quotidiennement à Antananarivo, avant sa poursuite dans les autres Districts composant la Région d’Analamanga.
Les travaux d’intérêt général s’intensifient
Nettoyer des rues, des jardins, ramasser des ordures. Tels sont les principaux Travaux d’intérêt général (TIG) imposés aux personnes saisies par les éléments des Forces de l’ordre pour non port de cache- bouche. Un millier de personnes en étaient sanctionnées par la Police nationale la semaine dernière. « Les TIG vont s’intensifier pour ceux qui ne respectent pas les mesures sanitaires. L’assainissement des canaux et des bacs à ordures en feront partie », avance le général Angelo Ravelonarivo, préfet d’Antananarivo. Pour sa part, le commissaire Alexandre Ranaivoson, chef du service des informations et communication auprès de la Police nationale, souligne que « les TIG imposés aux personnes sans cache- bouche dépendent des lieux où elles ont été saisies. Depuis le curage des canaux, le nombre des personnes saisies a nettement baissé ». Cette baisse pourrait être traduite par le fait que soit les habitants ont retenu des leçons sur la nécessité de la protection individuelle et collective, soit ils préfèrent mettre leurs masques au lieu d’effectuer des TIG…
P.R.



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mardi, 19 janvier 2021

La une du 20 javier 2021

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Des milliards d’ariary. C’est ce qu’un investisseur asiatique a perdu en voulant s’investir à Madagascar dans le secteur halieutique en partenariat avec une société locale dirigée par un Malagasy. Ce dernier, qui a commis de multiples infractions, vient d’être condamné par la Justice malagasy à une peine d’emprisonnement de deux ans ferme.
Mais au-delà de cette affaire avec cet opérateur malagasy, l’investisseur étranger tourne vers le ministère de la Pêche. A cet effet, la société étrangère a effectué un recours gracieux pour demander le remboursement des frais et de manque à gagner. D’après la demanderesse, c’est suite à la lettre d’encouragement du ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, et suivie de son avis favorable que l’investisseur a décidé de venir à Madagascar en envoyant au pays tous les matériels et équipements nécessaires aux activités. De cette lettre d’encouragement visée et certifiée par le représentant diplomatique du pays d’origine de l’investisseur, ce dernier a déjà entamé les travaux à la base à terre située à Mahajanga et effectué les paiements des diverses taxes et redevances dus à l’Etat malagasy.
Toutes les étapes franchies, les matériels, surtout les bateaux, ont été acheminés à Madagascar et s’y trouvent depuis le mois d’octobre 2019. Mais pour des raisons que l’investisseur ignore, les licences de pêche ne lui ont pas été délivrées depuis. Entre temps, la société étrangère a déjà entamé l’embauche des personnels dans l’attente de l’octroi du sésame qui lui permet de démarrer ses activités.  Les discussions entre les deux parties semblent en bonne voie quand, contre toute attente, tout est tombé à l’eau. Le ministère a évoqué la révision de tout octroi de licence pour la pêche industrielle. Une notification reçue par l’investisseur le mois de février. Plus d’une année d’inactivités entraînant des pertes financières énormes, il a été obligé de renvoyer les bateaux d’où ils venaient après cette décision ministérielle.
C’est pour ces raisons que la société étrangère sollicite le ministère à prendre part au remboursement des dépenses engagées et du manque à gagner.
La rédaction

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  • Président Andry Rajoelina - Début d’une série d’inaugurations dans l’Anôsy
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  • ACTU-BREVES
  • Actu-brèves
  • Enseignement supérieur - L'université de Fenoarivo -Atsinanana officiellement inaugurée 

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Editorial

  • D’utilité publique
     Est reconnu « Service d’utilité publique » (SUP) par l’Etat tout organisme (ONG), une entité qui se met au service des intérêts basiques quotidiens des gens. Exemples : le service de la voirie, les caisses de la Trésorerie publique, les banques, les Postes et Télécommunications (téléphonie mobile), les transports en commun, la compagnie nationale d’eau et d’électricité, etc. Leurs manquements répétés créent des désagréments notables voire fâcheux au bon déroulement du train-train de la vie des usagers, en particulier, de la population en général. L’Etat veille au bon fonctionnement des services reconnus d’utilité publique.Vingt inspecteurs et contrôleurs semenciers émargés au sein du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage (MinAE) ont prêté serment près du Tribunal de première instance (TPI) à Anosy le week-end dernier. Issus des sept Régions dont Alaotra-Mangoro, Analanjirofo, Atsimo-Andrefana, Vakinankaratra, Boeny, SAVA et DIANA, les nouveaux sortants œuvreront tout droit à l’amélioration de la production des semences…

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