jeudi, 07 janvier 2021

La une du 08 janvier 2021

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Comme indiqué par le Président de la République lors du récent conseil des ministres l’affaire du trafic illicite de 73.5 kg d’or interceptés en Afrique du Sud va passer devant la justice.  11 personnes devraient être déférées au parquet ce jour dans le cadre de cette affaire. L’information a été livrée hier lors d’une réunion interministérielle d’urgence au ministère des Affaires étrangères dans l’après-midi, consécutive aux directives du Président de la République lors du Conseil des ministres de la veille. Une réunion à laquelle ont participé le Ministre de la Justice, le ministre de la Défense nationale, le ministre de la Sécurité publique, le Secrétaire d’Etat à la gendarmerie nationale, le ministre des Mines et des Ressources Stratégiques, et le ministre du Transport, du Tourisme et de la Météorologie, mais également les premiers responsables au niveau des autres ministères concernés. Une réunion qui a vu l’absence de l’hôte des lieux, en l’occurrence le ministre des Affaires étrangères, en mission à l’extérieur du pays, selon des précisions. Le rapatriement de l’or saisi par les autorités Sud-Africaines et l’extradition des présumés passeurs a été au cœur des discussions qui ont duré un tour d’horloge et demi. La qualité des 11 personnes qui vont passer à la barre n’a pas été communiquée. Il est fort à parier que les membres de l’équipage de l’avion ayant transporté les trois passagers venant de Madagascar et l’un des passagers qui n’ont pas embarqué fassent partie de ce contingent de 11 personnes. Les 8 restants est une énigme pour l’heure, même si logiquement des responsables en poste à l’aéroport le jour du départ de l’avion pourraient faire partie des déférées. La question est aussi de savoir si l’un des deux passagers n’ayant pas embarqué à bord de l’aéronef et qui travaillerait dans l’événementiel fait partie de ces personnes qui devront comparaître devant le juge d’instruction.
Outre la décision de porter plainte dans cette affaire, l’Etat malagasy a également la volonté de rapatrier l’or et d’extrader les auteurs de ce trafic arrêtés en Afrique du Sud. La demande allant en ce sens sera formulée dans les prochaines heures selon le ministre de la Justice. Il précise toutefois qu’en l’absence d’un accord d’entraide judiciaire avec l’Afrique du Sud en matière pénale, la demande se fera sur la base du principe de réciprocité. Johnny Richard Andriamahefarivo indique par ailleurs que la demande d’entraide et d’extradition formulée par le parquet et transmise par le ministère de la Justice sera relayée vers les autorités sud-Africaines par le ministère des Affaires étrangères durant les prochaines heures. Une célérité que le patron de Faravohitra explique comme nécessaire en raison de la tenue du procès de cette affaire prévue le 12 janvier prochain. En tout cas, le régime semble montrer une détermination sans faille à lutter contre le trafic illicite des ressources naturelles du pays. Le Président de la République affiche son intransigeance. Lors du conseil des ministres il a prévenu contre toute tentative de saborder le processus judiciaire dans cette affaire. Selon le Secrétaire d’Etat à la gendarmerie, les autorités malagasy se sont saisis de l’affaire dès le 1er Janvier en raison du caractère illégale de la sortie du territoire de l’avion transportant les trafiquants.
La rédaction



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La Haute Cour constitutionnelle a proclamé hier les résultats définitifs des élections sénatoriales. Elle a confirmé les résultats provisoires publiés par la CENI. Elle ordonne la passation entre le bureau permanent du Sénat pour le 25 janvier prochain.
La HCC était au centre de toutes les attentions hier sur le plan politique. Elle a proclamé les résultats définitifs des élections sénatoriales qui se sont déroulées vers la fin de l’année dernière. Les hauts conseillers ont lu l’arrêt n°01-HCC/AR du 7 janvier 2021 portant proclamation des résultats officiels des élections sénatoriales du 11 décembre 2020.
La Haute Cour a confirmé les résultats provisoires proclamés par la CENI. Sur les 12 sénateurs élus, la liste IRMAR rafle 10 sièges, le parti Malagasy Miara-Miainga a obtenu 2 sièges à Toamasina et Antananarivo. Il n’y a qu’une seule et unique femme élue à la Chambre haute en la personne de Raharinirina Sidonie, élue dans la Province de Toamasina dans la liste MMM.
Un scrutin sincère
Deux anomalies ont été constatées par la CENI et par voie de conséquence par la HCC, dans les Districts de Miandrivazo et Morombe. A Miandrivazo, la HCC a validé les recomptages de voix. Et dans le District de Morombe, les bulletins uniques trouvés auprès de 3 grands électeurs ne remettent pas en cause la sincérité du scrutin.
En général, les élections sénatoriales se sont déroulées de façon démocratique. La raison pour laquelle la Haute Cour n’a pas reçu de requêtes y afférentes. Il n’y a donc pas de contentieux électoral en ce qui concerne les sénatoriales. Les nouveaux sénateurs pourront débuter leur mandat en toute quiétude, toujours dans la défense de l’intérêt général.
Parlement démocratique
Lors de son allocution, le président de la HCC Rakotoarisoa Jean Eric a incité les nouveaux élus à faire un travail législatif de qualité. Même si le nombre de sénateurs a été réduit à 18 dont 12 élus et 6 nommés, « la qualité doit primer sur la quantité », a-t-il indiqué. De plus, la mise en place du Sénat offre de nombreux avantages pour ne citer que la double lecture des textes législatifs et le contrôle du Gouvernement.
Poursuivant ses explications, le numéro un de la Cour d’Ambohidahy a incité les parlementaires, députés et sénateurs confondus, à faire du Parlement un Parlement démocratique. Il a cité 5 caractéristiques essentielles pour ce faire : un Parlement inclusif, un Parlement transparent, un Parlement accessible, un Parlement responsable et enfin un Parlement efficace.
Fin de course
La proclamation des résultats définitifs par la HCC sonne le glas pour la bande à Rivo Rakotovao. Il s’agit des prémices pour la sortie par la petite lucarne des sénateurs HVM et leurs collaborateurs de la Chambre haute. D’ailleurs, la HCC a ordonné la passation de service du bureau permanent pour le 25 janvier prochain.
De son côté, le Président de la République devrait procéder à la nomination des 6 sénateurs samedi prochain. Les candidats sont nombreux à chercher les faveurs du Chef de l’Etat pour ces nominations. Mais selon les informations recueillies, il y aurait 4 hommes et 2 femmes qui seraient nommés à ce poste au Palais de verre d’Anosikely.
Quoi qu’il en soit, la première législature du Sénat aura lieu le deuxième mardi suivant la proclamation des résultats définitifs par la HCC a rappelé le président de la Cour d’Ambohidahy, c’est-à-dire le mardi 19 janvier prochain. Les sénateurs élaboreront le règlement intérieur du Sénat et procèderont à la mise en place du bureau permanent.

Liste des sénateurs élus
Antananarivo
Razafimahefa Herimanana (IRMAR)
Rakotondrainibe Andrianantenaina (MMM).
Toamasina
Raharinirina Sidonie (MMM)
Manasoa Donat Tang (IRMAR)
Antsiranana
Seramila Avizara Mino (IRMAR)
Fernand Eddie Serge (IRMAR)
Fianarantsoa
Rasolondratsimba Raymond (IRMAR)
Rabemananjara Jean Paul Nicolas (IRMAR)
Mahajanga
Alidy Bin Soufou (IRMAR)
Tiandaza Dinaraly Odilon (IRMAR)
Toliara
Eongobelo Jean Marcel (IRMAR)
Rakotomamonjy Neypatraiky André (IRMAR)

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Le mal vient – il de l’intérieur ? Telle est la question qui se pose, à juste titre, face à l’attitude de certains responsables au sein du régime actuel. Des dysfonctionnements dans plusieurs domaines amènent à ce constat. En tant que numéro un du pouvoir, le Président de la République ne cesse de montrer l’exemple tout en traçant la marche à suivre pour l’ensemble des membres de l’Exécutif. Néanmoins, force est de constater que certains responsables n’arrivent pas à suivre la cadence ou (par inaptitude ou mauvaise foi) méprisent délibérément les consignes du Chef de l’Etat.
A titre d’exemple, depuis son arrivée au pouvoir, le Président fait de la lutte contre la corruption un de ses chevaux de bataille afin d’optimiser la gestion des affaires publiques. En dépit des instructions fermes du Chef de l’Etat pour mettre fin à ce fléau qui gangrène le système administratif, les cas de corruption demeurent plus que flagrants dans le monde de la Justice. Un monde où l’expression « avoir les bras longs » est encore et toujours d’actualité. Il ne passe pas un seul jour sans que des simples citoyens ne se plaignent des décisions judiciaires souvent douteuses voire injustes. La vérité se range du côté de ceux qui disposent de moyens financiers conséquents à débourser tandis que le sort des plus démunis est, la plupart du temps, improbable.
Secteurs sensibles
Toujours dans les secteurs qui touchent directement le quotidien des Malagasy, la flambée des prix des produits de première nécessité alimente les doléances des ménages en ce moment. Les descentes inopinées aux allures d’opérations de communication menées par le ministère du Commerce ne suffisent plus puisque, malgré tout, les commerçants s’entêtent à réviser les prix à la hausse. Des dispositions plus rigoureuses et durables s’imposent pour éviter que la situation sociale ne dégénère d’ici quelques mois.
La dernière actualité brûlante relative à la saisie de 73 kilos d’or en Afrique du Sud s’inscrit aussi dans la liste des défaillances voire d’irresponsabilités qui risque d’éclabousser fortement l’image du régime. Si cette énorme quantité d’or a pu quitter nos frontières, il est sûr que, quelque part, les responsables concernés ont, soit pris leur fonction à la légère (défaut de contrôle) ou ont tout simplement été le complice de ce trafic honteux. Pourtant, de son côté, le Président s’acharne à concrétiser sa vision en vue de protéger nos ressources minières. Ce qui explique d’ailleurs la décision de suspensions des exportations d’or à l’étranger.
Des décisions qui s’imposent
L’assainissement et la réhabilitation des infrastructures comme les axes routiers sont un autre volet que les responsables concernés doivent considérer de près pour ne pas mettre le régime au cœur des critiques. En effet, le ton commence à monter du côté des usagers de ces infrastructures d’utilité publique à Antananarivo.
Au final, les bourdes et autres défaillances graves commises par les responsables en question finissent inévitablement par diminuer la crédibilité du régime et ternir l’image du Président de la République. Dès ce début de la nouvelle année, il est donc urgent que les dirigeants se ressaisissent pour ne pas plonger la population dans la frustration. Si les mêmes erreurs persistent, il revient à l’homme fort du pays de prendre les décisions qui s’imposent et se débarrasser des individus qui rongent le système de l’intérieur. D’ailleurs, le Président Andry Rajoelina n’a cessé de réitérer la culture de résultats qu’il entend instaurer et qui lui amènera sans aucun doute, à faire tomber des têtes, en cas d’inefficacité dans l’exécution des missions de certains responsables.
Sandra R.

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jeudi, 07 janvier 2021

Année charnière

2021, la nouvelle année démarre. Les espoirs d’une vie meilleure prennent forme. L’année qui vient de tirer sa révérence nous a tous tordus le cou. Toutes les franges de la société, du haut de la gamme jusqu’au plus bas niveau, ont durement encaissé d’une manière ou d’une autre les effets pervers de la crise sanitaire provoquée par la pandémie de Covid-19 durant l’année écoulée, 2020. Tout le monde tente d’espérer que 2021, l’année charnière, puisse apporter à chacun, à chaque ménage, à chaque activité professionnelle, à chaque secteur de l’économie, à chaque Région un élan de changement, du dynamisme et de la prospérité.
Larousse définit le mot « charnière » en ces termes, entre autres : « Se dit de ce qui sert de transition ou d’articulation entre deux périodes, deux domaines ». Pont entre l’année noire, 2020, et les nouvelles perspectives encourageantes des années à venir, l’année nouvelle 2021 tient rôle des plus importants dans la réussite du Velirano. L’avenir de la Nation dépend de la dynamique de cette année charnière.
Les résultats des sénatoriales sont maintenant connus. Le Gouvernement vient d’achever la mise en place des différentes Institutions de la République. Désormais, le Parlement bicaméral peut fonctionner à plein régime au diapason avec l’Exécutif. L’arrivée d’une nouvelle majorité à Anosikely en symbiose avec celle de Tsimbazaza conforte la maitrise des défis que le pouvoir en place entend surmonter dans les meilleurs délais. Les Collectivités territoriales décentralisées (CTD) sont opérationnelles. Il s’agit d’un pari tenu par les tenants du pouvoir s’inscrivant dans le processus du respect de la loi fondamentale et d’un Etat de droit.
Les conditions essentielles notamment sur le plan politique maintenant réunies, il appartient à ceux qui tiennent les manettes du pouvoir de préparer activement le démarrage effectif de tous les gros chantiers promis par le Chef de l’Etat Rajoelina Andry.
Tous les acteurs du développement se doivent de mettre la main à la pâte. Les membres du Gouvernement, ceux ou celles qui seront confirmés à leur poste respectif et les nouveaux venus n’ont pas le temps de gesticuler. Il faut immédiatement s’impliquer dans la mise en marche du Programme pour l’émergence du pays. Un quelconque ratage enregistré au cours de cette année de transition vers le redressement définitif de la Grande île coûterait trop cher pour tout le monde. En effet, tout le monde n’a pas droit à l’erreur ! Le pays a trop souffert pour supporter les inepties de certaines brebis galeuses. Il est strictement normal si les deux chefs de l’Exécutif font montre de sévérité ou d’intransigeance. Le temps des « mora mora » ou de la complaisance est révolu. Quand un pont fait preuve de défaillance, tout est bloqué. Alors là, c’est grave ! Les effets collatéraux s’avèrent inimaginables.
L’année charnière 2021 se présente logiquement ainsi comme l’année de travail. Année de mobilisation générale ! Elus, nommés, agents de l’Etat, du secteur privé et simples citoyens ont tous leur part de brique à apporter dans cette grande œuvre de redressement national.
En tant qu’année charnière, 2021 sert à jeter les bases d’un vrai développement du pays. Les deux premières années du mandat de Rajoelina risqueront de ne nous servir qu’à rien au cas où nous perdrons la pédale durant cette année charnière.
Ndrianaivo

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Sur le continent africain, seule l’Afrique du Sud a annoncé officiellement la découverte de la nouvelle variante, plus contagieuse, observée au Royaume-Uni. Cependant, les chercheurs estiment qu’elle comporte plus de mutations sur la pointe du coronavirus.  « Une autre nouvelle souche apparue en Afrique du Sud suscite des inquiétudes. Elle serait en effet beaucoup plus contagieuse », a-t-on appris par des presses étrangères.  Et un certain Dr Scott Gottlieb, membre du conseil d’administration de Pfizer, start-up de tests génétiques Tempus, a avancé à la chaîne CNBC, mardi dernier, que la variante sud-africaine est très inquiétante en ce moment car il semble qu'elle pourrait rendre inutiles certaines de nos contre-mesures médicales, en particulier les anticorps. Et si cette théorie s’avérerait, il y a de quoi s’inquiéter pour les autres pays africains qui maintiennent avec ce pays une liaison aérienne entre autres. D’autant plus, ce pays africain fait face actuellement à une croissance exponentielle de l’épidémie avec la contamination de 90% des personnes testées. Or, il y a la saison estivale où la population passe plus de temps à l’extérieur. En parallèle, cette évolution alarmante de l’épidémie en Afrique du Sud suscite l’attention des chercheurs. Une analyse approfondie de cette nouvelle variante plus contagieuse du coronavirus est ainsi menée afin de comprendre s'il ne contournerait pas la réponse immunitaire apportée par les vaccins.
 Rappelons que la détection de la mutation en Afrique du Sud qui se répandait rapidement dans trois provinces a été annoncée le 18 décembre. Elle devient la souche dominante dans les provinces du Cap-Oriental, du Cap-Occidental et du KwaZulu-Natal.
Par ailleurs, 22 pays de la zone Europe ont désormais enregistré des cas liés à la nouvelle souche de la covid-19, a précisé hier l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

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Le 30 décembre dernier, des faits émaillés de violence, ayant coûté la vie au sergent- chef du nom de Gatien Manjakavelo de la 510e compagnie de l’Armée malagasy, ont secoué la Commune de Masoarivo, District de Belo-sur-Tsiribihina. Depuis, les Forces de l’ordre ont démarré une enquête qui a abouti sur la récente interpellation de deux suspects, le matin du 6 décembre dernier. Du coup, un député local est monté sur le créneau. Il interpelle en multipliant les démarches à la fois auprès de l’actuel chef du Gouvernement, le ministre de la Justice ainsi que toutes les autorités hiérarchiques en place, afin de placer les suspects en détention provisoire à la maison de force de Tsiafahy, dans le sud de la Capitale.
Pour un bref rappel des faits, le drame est survenu à Ambiky où des militaires encadrés par le feu sergent-chef se sont affrontés avec des dahalo. La mort de cet officier témoigne de la violence de l’accrochage.
Parallèlement à cela, l’enquête sur un autre homicide, qui a emporté cette fois un civil de 21 ans le 2 décembre dernier à Morondava, était sur la bonne voie. En effet, le suspect dans l’affaire, un homme de 54ans a été arrêté récemment à Mahajanga. Par la suite, la Police l’a transféré à Morondava où il est actuellement placé sous mandat de dépôt.
F.R.



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De plus en plus fréquents ces derniers temps. Des cas de détournement de mineur constituent une source d’entrée d’argent pour certains parents sournois. Ces derniers portent plainte auprès des Forces de l’ordre, d’autant plus que leurs filles semblent être enceintes. Après en avoir parlé et s’être entendues avec leurs parents, les victimes identifient les pères de leurs enfants. Ils sont aussitôt convoqués auprès des commissariats de Police, Brigades ou Postes de la gendarmerie. Une fois encore, les parents dénoncent les suspects de détournement de mineur, en insistant sur le fait que leurs filles sont enceintes. De plus, les victimes confirment l’identité de leurs copains devant les éléments des Forces de l’ordre. Lors des enquêtes, les suspects nient être les auteurs de la grossesse des mineurs, mais avouent avoir déjà eu des relations avec. Au final, ils sont toujours inculpés pour détournement de mineur. Les parents entrent en scène pour demander un arrangement à l’amiable, au lieu de porter l’affaire devant la Justice. Les suspects préfèrent payer une somme conséquente, jusqu’à des millions d’ariary, pour éviter la prison, selon leurs confidences. Bon nombre d’entre eux sont des hommes mariés, qui veulent préserver leur foyer, tandis que certains sont des jeunes hommes qui ont besoin de garder leur dignité, c’est pourquoi ils passent aux arrangements.
Des appâts pour cibler les hommes
Outre les plaintes suivies des convocations auprès des Forces de l’Ordre, certains parents espèrent une manne financière malhonnête en adoptant d’autres stratégies. Une fois encore, ils utilisent leurs enfants mineurs comme appâts pour cibler les hommes. « J’étais récemment victime d’une combine entre une jeune fille et ses parents. En fait, j’ai fait des avances à cette jeune qui habite non loin de chez moi, sans savoir qu’elle était encore mineure. Après quelques tentatives, elle a fini par accepter tout en posant certaines conditions. Un samedi, on s’est convenu de se rendre dans un endroit intime, après avoir allé au resto ensemble. Tout s’est bien passé, jusqu’à ce que ses parents fassent irruption dans la chambre et nous ont surpris avant l’acte. Pendant que la mère nous a pris en photo, le père a crié au scandale et moi, je ne savais quoi faire. Finalement, les parents m’ont demandé un million d’ariary sinon ils allaient porter plainte et informer ma famille. J’ai remué ciel et terre pour avoir cet argent en 2 jours, au point de faire un emprunt clandestin avec un taux considérable. C’est seulement plus tard que j’ai découvert qu’il s’agit d’une combine que cette famille a l’habitude de faire aux hommes qui draguent leur fille. En tout cas, j’en ai pris des leçons et je reste vigilant quant aux jeunes filles à qui je fais des avances et qui sortent avec moi », nous confie A.A., nom d’emprunt d’une victime résidant à Antananarivo.  Quoi qu’il en soit, les filous ne manquent pas d’idées pour avoir de l’argent « facile ». A bon entendeur !
L.R.

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La branche de Teleperfomance à Madagascar, un leader mondial des services aux entreprises en solutions digitales intégrées, a été récemment évaluée par l’institut «The Best Place to Work», un des principaux experts indépendants en matière de certification des environnements de travail. L’entreprise a réussi l’évaluation haut la main et a reçu pour la première fois la prestigieuse certification « Best Place to Work »(BPTW) pour ses opérations dans la Grande île. « Cette certification BPTW repose notamment sur un taux de participation des employés de 70 % et des scores excellents dans chacun des huit domaines clés évalués», soutient l’institut. En effet, ce dernier s’appuie sur une méthodologie d’évaluation rigoureuse qui tient compte des toutes dernières tendances dans le domaine des conditions de travail. Les huit domaines clés évalués en toute indépendance sont alors le leadership, la gestion des ressources humaines, la rémunération, les avantages, le travail d’équipe, l’engagement des collaborateurs, l’environnement de travail et ses procédures, ainsi que la responsabilité sociétale des entreprises. « Nous sommes très fiers d'avoir obtenu cette certification Best Place to Work qui résulte de plusieurs audits indépendants complets concernant nos opérations et notre culture d’entreprise. Les excellents résultats obtenus reflètent notre capacité d’écoute, l’esprit d’entraide et la proximité avec nos employés. Nous n’aurions pu y parvenir sans notre forte culture de travail en équipe» commente David Debydeal, directeur des opérations de Teleperformance Madagascar. Cette distinction revêt une importance toute particulière alors que la crise sanitaire se poursuit, avec des défis et des ruptures majeurs pour les entreprises du monde entier. Cette certification confirme le statut d’employeur de référence de Teleperformance.
Rova Randria

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Madagascar fait partie des six principaux producteurs mondiaux de graphite aux côtés de l’Inde et de la Chine. Même si la production du pays n’est pas encore de grande quantité actuellement, le graphite de la Grande île se distingue surtout pour sa qualité. « Le Molo, dans le Sud-ouest de Madagascar, se classe comme l’un des gisements de graphite en flocons le plus connu et de la plus haute qualité au monde. Aujourd’hui, la qualité de son graphite en flocons fait la réputation de Madagascar dans le monde entier» vante NextSource Materials, une société canadienne de développement minier, détenteur du projet de graphite Molo. Et cette entreprise n’est pas la seule à reconnaître la valeur de ce produit et à le mettre en avant. Le BlackEarth Minerals NL examine également plusieurs opportunités de traitement du graphite à valeur ajoutée en aval pour son projet de graphite Maniry, toujours dans le Sud du pays. « Le graphite de Maniry répond effectivement aux spécifications requises pour les applications dans les industries des batteries extensibles, réfractaires et lithium-ion », qualifie un média australien. A cet effet, le graphite peut devenir le nouveau filon de Madagascar surtout avec la demande croissante du segment des batteries de véhicules électriques, où le graphite est un élément clé. Une opportunité à saisir sachant que la production de nickel et de cobalt, principaux produits miniers d’exportation de l’île Rouge, est pratiquement en arrêt suite à la crise économique générée par la pandémie de coronavirus. Le cours de ces métaux a aussi dégringolé au cours des derniers mois. 
Une année prometteuse
Dans tous les cas, cette année promet d’être fructueuse pour le secteur. Entre la reprise et le démarrage de nouvelles activités, 2021 sera ponctuée d’événements plus que positifs pour le développement de la production de graphite pour le pays. Le projet Molo figure par exemple parmi les projets en Afrique qui redémarreront cette année. Pour rappel, ce projet a déjà finalisé son étude de faisabilité en 2019. Sur la base de cette étude, NextSource Materials entend produire pour les deux premières années 17 000 tonnes par an. De même, l’étude de faisabilité du projet Maniry est également en cours. Une fois finalisée, elle passera tout de suite à l'exécution du projet, y compris les contrats d'ingénierie, d'approvisionnement et de construction (EPC) et d'ingénierie, d'approvisionnement, de construction et de gestion (EPCM). D’autre part, la société indienne Tirupati Graphite compte mettre en service son projet Vatomina au second trimestre de l’année avec une production prévisionnelle de 6 000 tonnes par an. Il reste à attendre donc les impacts de ces projets sur l’économie du pays en termes de revenus mais aussi de création d’emplois.
Rova Randria

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Editorial

  • Rêve brisé ! 
    Rajaonarimampianina Hery, l’ancien Chef d’Etat, risque de voir partir en fumée son rêve de devenir président de la Commission de l’Union africaine. Un poste prestigieux ayant rang de Chef de Gouvernement voire Chef d’Etat selon les circonstances et les cas de figure. Cette Commission est l’organe exécutif de l’Union africaine. Elle est chargée de la mise en œuvre de la politique générale de l’UA arrêtée au niveau de l’assemblée générale, l’instance suprême de l’Union africaine. Le président de la Commission dirige et coordonne les actions des commissaires de l’UA. Il est responsable devant l’assemblée générale présidée de façon tournante par le Chef d’Etat ou du Gouvernement d’un pays membre. La présidence de la Commission est assurée de façon tournante également mais au niveau de chaque sous-région. Le prochain mandat de président de Commission à partir du début de 2025 revient à l’Afrique de l’Est. Et Madagasikara figure en pole position…

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