La rentrée judiciaire a été annoncée hier de façon solennelle lors d’une cérémonie officielle dans la salle de séance de la Cour suprême Anosy. Le premier président de la Cour suprême a demandé la mise en place de la Cour administrative d’appel.
Ça y est. C’est la rentrée. Mais il ne s’agit pas d’une rentrée scolaire. Il s’agit de la rentrée judiciaire après 20 jours d’arrêt d’activités. Le système judiciaire malagasy va reprendre sa vitesse de croisière pour satisfaire les usagers du service public de la Justice. Beaucoup d’usagers attendent en effet avec impatience cette reprise afin de faire valoir leurs droits.
Le mot d’ordre pour cette rentrée judiciaire est la rapidité de traitement des dossiers et la lutte contre la corruption. C’est ce qu’a annoncé le procureur général de la Cour suprême Andriantianarivelo René José. Ce sont les grands défis de la Justice que chaque agent et tous les auxiliaires de Justice devraient relever.
Le procureur général de la Cour suprême a également profité de l’occasion pour dresser un bilan des activités de la Cour. Il a cité qu’en 2019, 153 dossiers n’ont pas été traités. Et en 2020, 612 dossiers n’ont pas également été traités. Mais qu’en tout, 614 décisions ont été prises par la Cour suprême. Il ne reste donc plus que 151 dossiers à traiter.
De son côté, le premier président de la Cour suprême Andriamanankiandrianana Rajaona a expliqué que la Cour suprême joue un rôle important dans le pays. La raison pour laquelle elle doit avoir sa place d’honneur parmi toutes les institutions. Des efforts seront ainsi déployés pour que la Cour suprême soit reconnue comme telle.
Poursuivant ses explications, le premier président de la Cour suprême a avancé que des Cours administratives doivent être mises en place. Le système actuel, le Conseil d’Etat faisant office d’appel et de cassation, a prouvé ses limites. La raison pour laquelle cette Cour a déjà avancé des recommandations dans ce sens aux autorités judiciaires compétentes.
La mise en place d’un triple degré de juridiction en matière administrative ne sera pas une grande première dans le pays. Le premier président de la Cour suprême a rappelé que par le passé, des tribunaux administratifs d’appel ont existé, et ce pendant une trentaine d’années. Il suggère alors de prendre les leçons du passé pour mieux avancer à l’avenir.
La rédaction




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La situation se complique pour le Président sortant des Etats – Unis, Donald Trump. Alors que la date du 20 janvier, jour d’investiture du nouveau Président élu, Joe Biden approche à grands pas, l’actuel locataire de la Maison Blanche continue de faire de la résistance. Dans la soirée de mercredi, le Chef d’Etat américain a fait l’objet d’une procédure de mise en accusation (« impeachment ») au niveau du Sénat, et ce pour la seconde fois. L’année 2019, le Président Donald Trump a déjà fait l’objet d’une mise en accusation mais n’a pas abouti.
Cette fois – ci, la mise en accusation a été adoptée par la chambre des représentants. A priori, les voix d’une dizaine d’élus républicains ont fait pencher la balance. Ce fut par 232 contre 197 voix que la chambre des représentants a voté la mise en accusation de Donald Trump. La décision du Sénat est vivement attendue à ce sujet. D’ailleurs, le Président sortant risque gros et pourrait ne plus pouvoir briguer un mandat présidentiel dans les années à venir.
Des comptes suspendus
Suite aux violences survenues à Washington, notamment l’assaut du Capitole, plusieurs réseaux sociaux ont décidé de suspendre le compte de Trump. Facebook et Twitter ont été les premiers à bloquer la page du Président américain. Dans une publication en date du 7 janvier, Mark Zuckerberg (fondateur de Facebook) en personne annonce la suspension du compte de Donald Trump. Mercredi, la plate – forme Snapchat a annoncé que désormais Donald Trump y sera définitivement banni. Rappelons que les médias traditionnels comme les chaînes de télévision américaines ont déjà tourné le dos à Donald Trump lorsqu’il a prétendu sortir vainqueur des élections présidentiels alors que les résultats provisoires tendaient vers la victoire de Joe Biden.
L’assaut du Capitole par des partisans en colère de l’ex – locataire de la Maison Blanche a déclenché cette vague de bannissement. Un incident considéré comme une manœuvre anti – démocratique par les autorités américaines. D’ailleurs, au lendemain de cet évènement, l’ambassade américaine à Madagascar a réagi via un communiqué en qualifiant les manifestants de « criminels » ayant commis des « actes de violence et de terreur contre la démocratie ».
La Rédaction

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jeudi, 14 janvier 2021

La furie d’un peuple

Prenez garde de la rage d’un peuple excédé ! Samedi dernier, le 9 janvier, un « dahalo » tristement célèbre connu sous le sobriquet de « Benafy » a été atrocement abattu par le fokonolona à Ambinanikely dans le District de Maevatanana (Région d’Ambatoboeny). Sans pitié ni remords, les gens du village qui l’interpellèrent, après l’avoir repéré,le charcutèrent, le décapitèrent. Le peuple, excédé des attaques à main armée à répétition par des bandits, sans foi ni loi, dans cette Région en particulier dans les parages de Maevatanana (décrétés « zone rouge »), n’a accordé aucune chance de survie à ces bandits.
Quelques semaines auparavant, le 28 décembre, la population d’Imerintsiatosika saccagea la Brigade de la gendarmerie. Ni les bombes lacrymogènes, ni les tirs en l’air n’ont pas réussi à dissuader le peuple à faire valoir sa furie. En cause, la population soupçonne les gendarmes de vouloir « protéger » un criminel dans leur camp. Et ils ont attaqué la Brigade. Résultats : tout partait en fumée !
En début d’année 2017, un scandale s’éclatait dans la Commune d’Antsakabary. Une localité sise dans le District de Befandriana- Avaratra (Région de Sofia) où deux éléments de la Police nationale de Mahajanga, le sous-brigadier Razafison Dieudonné et l’agent de 1 er échelon Razafindramevajery Samson ont trouvé la mort et ce de façon atroce. Dépêchés sur place pour le besoin d’enquêtes suite à un délit relativement important sinon banal, les deux agents ont été abattus. La population locale se méfiant de leurs comportements plutôt inquiétants les avait appréhendés et les a mis à mort des suites d’une vindicte populaire.Les représailles de la Police n’ont pas tardé à sévir causant un dégât inestimable sur place. Jusqu’à ce jour, l’affaire d’Antsakabary n’a jamais été élucidée.Les exemples de furie d’un peuple peuvent se multiplier à… l’infini.
Le drame dans tout cela, c’est que les dirigeants qui s’étaient succédé au sommet de l’Etat avaient tous la mémoire courte. Du feu Philibert Tsiranana jusqu’à Rajaonarimampianina Hery, en passant par Ratsiraka Didier et Ravalomanana Marc, ignoraient les différentes contestations populaires. Ils se moquaient des enseignements offerts par le passé et se croyaient inaccessibles à la furie populaire.
Les incessantes coupures d’eau et d’électricité dans la Capitale ainsi que dans les environs immédiats finiront un beau jour par faire craquer le moral. Les délestages intempestifs en eau à longueur de la semaine agaceront les usagers. Il ne faut pas attendre que le peuple fasse éclater sa furie pour qu’on daigne apporter des solutions viables et durables. Si les responsables se sentent incapables à le faire, il faut avoir l’honnêteté de remettre le tablier à qui de droit.
L’inflation toujours galopante sévissant, surtout les prix des PPN, aura raison un jour de la patience du petit peuple. Les prix du riz et de l’huile alimentaire se trouvent totalement hors de portée. On a l’impression que les responsables concernés plafonnent et font du sur-place ! Ayez au moins l’amabilité de laisser la place aux autres beaucoup plus perspicaces si les exigences de la responsabilité vous dépassent.
Le commun des mortels ne cherche pas la lune. Il croit être en droit de réclamer le minimum vital. Méfions-nous de la furie d’un peuple !
Ndrianaivo

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jeudi, 14 janvier 2021

La une du 15 javier 2021

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La campagne de reboisement 2020-2021 sera officiellement lancée mardi prochain à Taolagnaro. Pour cette année, 70 500 000 jeunes plants seront mis en terre et des efforts ont été mobilisés pour mettre en place des pépinières au niveau de chaque District et Communes ainsi que des Fokontany du pays. Deux vitrines de reboisement sont instaurées dans les Régions d’Analamanga et d’Itasy afin de sensibiliser et inciter les citoyens à participer aux reboisements. Suivant cette perspective, le ministère de l’Environnement et du Développement durable (MEDD) et le ministère de l'Education nationale collaborent dans la mise en œuvre du programme "Un élève, un arbre" afin d'impliquer les élèves dans la protection de l'environnement. Les actions de lutte contre les feux ont été également renforcées et la politique de "Tolérance zéro" est appliquée afin de protéger les ressources naturelles. L'engagement du secteur privé et des entreprises dans le développement social, économique et humain ainsi que dans la protection de l'environnement à travers la politique Responsabilité sociétale des entreprises sera également renforcé. Les Directions régionales de l’environnement et du développement durable (DREDD) assurent aussi un suivi et contrôle systématique des entreprises polluantes.
Pour la DREDD Analamanga, la réception des demandes de jeunes plants pour participer à la campagne de reboisement 2020-2021 sera clôturée le 22 janvier prochain. Le département a ainsi sélectionné et priorisé les jeunes plants répondant aux besoins de la population locale et adaptés aux conditions géographique et climatique de la Région. Plusieurs citoyens ont répondu à l'appel du ministère et sont venus récupérer ces jeunes plants en vue de mettre en œuvre la vision "Madagasikara Rakotr'Ala".

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Etudiant inscrit à « China University of Geosciences » (CUG). Flaubert Tiandraza fait partie des candidats au Doctorat en gestion des ressources foncières auprès de cette université chinoise implantée à Wuhan, où les premiers cas de Covid-19 ont été déclarés en décembre 2019. Ce doctorant malagasy figure parmi les membres de l’équipe « Iron- Volunteer », laquelle a été sélectionnée pour apporter de l’aide aux autres étudiants de son campus universitaire. « Bien que l’épidémie ait été accompagnée de nombreuses difficultés, la communauté internationale a reçu pendant cette période un soutien matériel et émotionnel suffisant de la part des autorités universitaires. Des commandes spéciales ont été faites à notre guise. Nous avons reçu des articles tels que des masques, des thermomètres, des désinfectants et des produits alimentaires comme du riz, de la farine, des œufs ainsi que des fruits et légumes. Ces équipements et vivres ont été distribués quotidiennement à plus de 400 étudiants par membre de l’équipe bénévole baptisée « Iron- Man » », témoigne l’étudiant malagasy, fier d’avoir été au premier rang. Selon les informations recueillies, une trentaine d’étudiants malagasy poursuivent leurs études auprès de la CUG, contre des centaines inscrits en Chine.
Expérience époustouflante
Ce doctorant malagasy est resté à la CUG, à Wuhan, tout au long de l’épidémie de Covid-19. « Ce fut une expérience époustouflante puisque de nombreuses vies ont été perdues. D’ailleurs, les membres de ma famille se sont beaucoup inquiétés pour moi. Mais plus tard, ils ont apprécié les actions menées par le Gouvernement chinois envers les étudiants de la communauté internationale », relate- t-il. Flaubert Tiandraza n’a pas manqué d’exprimer sa reconnaissance envers les autorités chinoises, lesquelles ne leur ont pas laissé pour compte ni mourir de faim. « J’ai été étonné d’entendre et de voir à la télévision qu’un hôpital pouvant accueillir plus de 10 000 patients a été construit en 10 jours ouvrables. Je pense que la Chine a fait l’histoire et a laissé au monde une grande leçon à apprendre d’elle », s’exprime l’étudiant malagasy. En décembre 2020 ce dernier a récemment reçu, avec les autres bénévoles de l’équipe « Iron-Man », 3 certificats d’honneur du Gouvernement local, de la CUG et du département d’immigration.
Cours et séminaires en ligne
Cours physiques suspendus jusqu’à nouvel ordre. Cette décision a été prise afin de respecter toutes les mesures préventives prises par le Gouvernement chinois contre la Covid-19. Pour y faire face, la CUG a organisé des cours et séminaires en ligne, permettant aux étudiants de poursuivre leur programme d’apprentissage. « Comme les autres étudiants, je ne regrette aucune perte de semestre ou d’année universitaire puisque les programmes en ligne étaient bien organisés et les cours dispensés en temps voulu. De plus, nos superviseurs étaient toujours prêts à nous aider à tout moment », avance Flaubert Tiandraza. « Outre le fait que je sois un doctorant, j’ai rejoint l’équipe d’étudiants bénévoles par amour des autres et de la communauté. Je pourrai témoigner qu’aller chercher de la nourriture et d’autres articles auprès des fournisseurs n’a jamais été facile, avec la propagation du coronavirus. Mais aujourd’hui, je peux partager mon expérience parce que nous avons mené ensemble un bon combat contre la Covid-19 », conclut-il.
Recueillis par Patricia Ramavonirina

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Plus de 500 personnes ont quitté le Sud de Madagascar. Elles ont quitté leur terre avec toutes leurs familles pour rejoindre la partie Nord de la Grande île dont Antsiranana, Ambilobe, Mahajanga ou encore Ambatondrazaka et Bongolava… Et pour pouvoir payer les frais de transport et subvenir à leur besoin durant le voyage, ces émigrants ont vendu tous leurs biens. Cependant, des imprévus sont survenus en cours de route. Le voyage ne s’est pas passé comme prévu puisque, à plusieurs reprises, ces personnes ont dû changer de taxis- brousse. Face à cette situation, ces familles sont bloquées au stationnement de Fasan’ny karana.
Malgré la crise actuelle dans le pays où bon nombre de personnes sont confrontées à des crises financières, elles n’ont pas fermé les yeux face à la souffrance de leurs compatriotes. Depuis lundi, des riverains, des passagers et des gens de bonne volonté etc. se sont venus à leur rescousse. Ils ont contribué à l’achat des nourritures pour ces émigrants et apporté des habillements et couvertures. Or, certains d’entre ces derniers ont avancé qu’ils n’ont pas mangé depuis des jours. « Nous n’avons rien mangé jusqu’ici et on ne sait pas ce que nous réserve l’avenir », avance un père de famille. Pour le stationnement du Fasan’ny karana, il a pris en charge ces émigrants depuis leur arrivée dans cette localité. Des natifs d’autres Régions ont ainsi cotisé pour payer le frais de transport jusqu’à Ambondromamy de quelques-uns d’entre les migrants.
En attendant le départ de ces familles, le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) et le ministère de la Population ainsi que l’Agence des transports terrestres (ATT) sont déjà sur place pour les accompagner. Des tentes pouvant accueillir jusqu’à 400 personnes seront installées sur place. « Jusqu’à ce jour (Ndlr : hier), nous n’avons pas encore le nombre exact de ces émigrants, puisqu’ils arrivent par vague. Toutefois, nous sommes prêts à les accueillir », avance le directeur général du BNGRC, le Général Elack Olivier Andrianjaka. 
Quant au directeur général de l’ATT, le Général Reribake Jeannot, il a annoncé que son département ainsi que le ministère de la Population faciliteront le transport de ces émigrants vers leurs destinations. Avant de quitter la Capitale, ils subiront un test de dépistage de la Covid - 19.
Anatra R.

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Un début d’année assez difficile. La crise sanitaire malmène toujours le secteur du textile et habillement. Les mesures sanitaires ont été renforcées dans les pays importateurs comme l’Afrique du Sud, les Etats-Unis et l’Europe. Dépendantes de l’évolution de la pandémie au niveau mondial, les entreprises franches vivent désormais au jour le jour et non plus en fonction des campagnes comme auparavant. « Notre secteur ne s’est pas totalement redressé, malgré le retour à la normale des activités dans le pays. Nos clients viennent tous des pays durement frappés par la pandémie. On vit maintenant au jour le jour. Les contrats ne se font plus maintenant par campagne d’été ou d’hiver mais au coup par coup. Vu les restrictions de déplacement et la fermeture du ciel, les échantillons sont envoyés par fret. On attend par la suite le retour des clients. Dorénavant, la production dépend du volume des commandes. Le travail varie aussi de la même façon. Quand on ne reçoit pas de commande, les employés sont envoyés au chômage technique» raconte Hery Lanto Rakotoarisoa, président du GEFP.
Aucune visibilité
Les perspectives demeurent floues pour le secteur. Questionné sur le sujet, le président du GEFP n’était pas en mesure de déterminer les prévisions au titre de l’année 2021. « Nous manquons encore de visibilité tant pour la réouverture des frontières que l’évolution de la situation mondiale. Une grande incertitude règne », poursuit-il. Pour ce secteur qui représente 29% du Produit intérieur brut, les recettes de l’exportation et le sort des milliers d’employés sont frappés lorsque l’activité des entreprises franches est mise à mal. Le Gouvernement a tout de même considéré l’hypothèse de la reprise du secteur cette année dans la loi de Finances 2021. Par ailleurs, les opérateurs soufflent un peu concernant les obligations fiscales.
Solange Heriniaina

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Face à la hausse inquiétante des personnes testées positives au coronavirus, le ministère de la Santé publique a de nouveau réquisitionné les deux Centres hospitaliers universitaires (CHU) Anosiala et Andohatapenaka depuis mercredi dernier. Ces établissements sanitaires seront ainsi spécialisés dans le traitement des patients de Covid-19. « Désormais, les hôpitaux Manara-penitra vont accueillir uniquement les porteurs du coronavirus. Actuellement, des patients y sont encore hospitalisés mais n’attendent plus que leur billet de sortie d’hôpital » a avancé le docteur Manitra Rakotoarivony, directeur de la promotion de la santé auprès du ministère de la Santé publique.  Hier, le CHU Anosiala comptait déjà 3 patients présentant de formes symptomatiques. Quant à Andohatapenaka, mardi dernier, il n’enregistrait qu’un seul malade infecté par le virus Sars-Cov-2. Selon toujours le docteur Manitra Rakotoarivony, les centres hospitaliers universitaires Joseph Raseta Befelatanana (JRB) et Joseph Ravoahangy Andrianavalona (JRA) doivent prendre en charge d’autres patients autre que les porteurs du virus. Pour cette raison, leur service doit être libéré. Il y a deux jours, 18 patients développant de signes graves de cette maladie infectieuse y ont été encore en cours de traitement.                                                                                                               
En ce qui concerne le Centre de traitement covid-19 (CTC-19) au Village Voara Andohatapenaka, trois jours après l’annonce de la réouverture, les responsables sont encore en pleine installation des matériels indispensables. Cependant, son opérationnalisation est prévue pour cette semaine. En attendant, les cas suspects, c’est-à-dire ceux qui ont des formes symptomatiques douteux sont invités à rejoindre les deux hôpitaux spécialisés suscités ou encore à rejoindre les CSB II sans oublier les centres hospitaliers en périphérie tels qu’Anosy Avaratra ou encore Bongatsara.  Il est à noter que seul le ministère de tutelle, à travers le tracing contact, peut déterminer les personnes sans aucun signe clinique banal ayant été en contact avec un porteur du virus requérant des analyses en laboratoire.
K.R.

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  • Président Andry Rajoelina - Début d’une série d’inaugurations dans l’Anôsy
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Editorial

  • D’utilité publique
     Est reconnu « Service d’utilité publique » (SUP) par l’Etat tout organisme (ONG), une entité qui se met au service des intérêts basiques quotidiens des gens. Exemples : le service de la voirie, les caisses de la Trésorerie publique, les banques, les Postes et Télécommunications (téléphonie mobile), les transports en commun, la compagnie nationale d’eau et d’électricité, etc. Leurs manquements répétés créent des désagréments notables voire fâcheux au bon déroulement du train-train de la vie des usagers, en particulier, de la population en général. L’Etat veille au bon fonctionnement des services reconnus d’utilité publique.Vingt inspecteurs et contrôleurs semenciers émargés au sein du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage (MinAE) ont prêté serment près du Tribunal de première instance (TPI) à Anosy le week-end dernier. Issus des sept Régions dont Alaotra-Mangoro, Analanjirofo, Atsimo-Andrefana, Vakinankaratra, Boeny, SAVA et DIANA, les nouveaux sortants œuvreront tout droit à l’amélioration de la production des semences…

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