La découverte du variant du SRAS-CoV-2 au Royaume-Uni alerte depuis quelque temps le monde entier. Aux dernières nouvelles, Madagascar n’a encore recensé aucun cas de ce nouveau variant du coronavirus, a rassuré hier le docteur Vololoniaina Manuela Christophère, directeur de la veille sanitaire, de la surveillance épidémiologique et de la riposte (DVSSER) auprès du ministère de la Santé publique. « Nous n’avons pas encore détecté cette nouvelle souche du coronavirus. C’est toujours le variant ayant circulé depuis le début de cette épidémie qui contamine actuellement la population à Madagascar et cela malgré l’identification de quelques cas importés », a indiqué ce responsable. Il est à noter que ce variant observé récemment au Royaume-Uni et qui s’est propagé dans d’autres pays comporte 17 différences génétiques importantes par rapport au SRAS-CoV-2. Il pourrait être jusqu’à 70 % plus contagieux.
Toujours d’après ses explications, les frontières sont maintenu fermées jusqu’à nouvel ordre, empêchant ainsi une éventuelle contamination à cette souche différente. Ce sont toujours et à titre exclusif les vols de rapatriement qui continuent à être réalisés et dont les mesures restrictives sont appliquées à tous les passagers. « Les voyageurs débarquant à l’Aéroport international d’Ivato doivent subir la détection du virus SRAS-CoV-2 grâce au test PCR. En attendant le résultat de cette analyse effectuée en laboratoire, obtenu en 24 jusqu’à 48 heures, le passager reste confiné dans un établissement hospitalier. En cas d’obtention de résultat négatif, l’individu en question est libre de circuler. Dans le cas contraire, il sera immédiatement hospitalité afin de suivre un traitement adéquat », a avancé le Professeur Rakotovao Hanitrala Jean Louis, ministre de la Santé publique, au cours d’un autre point de presse effectué hier au siège du ministère situé à Ambohidahy. Effectivement, tous les cas confirmés sont désormais traités dans un hôpital, mettant ainsi fin au traitement à domicile. Pour Antananarivo, 4 grands établissements sanitaires, à savoir l’hôpital d’Anosiala, celui d’Andohatapenaka, l’hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona (HJRA) et l’hôpital Joseph Raseta Befelatanana (HJRB) accueillent actuellement les personnes testées positives au coronavirus.
K.R.

Publié dans Société
mardi, 05 janvier 2021

Délires d’un ex

L’ex-Président de la République, Marc Ravalomanana, n’en finit pas d’étonner. A toutes les sorties suffisamment médiatisées de ce dernier, il ne cesse de vitupérer à l’endroit du régime en place des mots ou des termes qui ne riment à rien. Décidément, Ravalo parle pour ne rien dire sinon il dit quelque chose tout juste pour amuser la galerie ! Drôle ou drame ! La galerie se délecte d’une pitrerie de bas étage.
A l’occasion du Nouvel an, lors de la présentation de vœux traditionnels, pour répondre aux discours des ténors du parti TIM et de l’opposition du RMDM, Marc Ravalomanana proféra des … insanités à l’encontre des tenants du pouvoir. En substance, il a déclaré que rien ne va dans le pays. La démocratie n’est pas encore effective. La gouvernance des affaires nationales manque de la transparence. Et la gestion de la crise, des aides reçues et des mesures sanitaires, est à déplorer selon toujours cet ancien d’Iavoloha.
De qui se moque-t-on !  D’une métaphore, comment se fait-il qu’un soûlot, un ivrogne invétéré, se permettrait de donner de la morale à un membre fidèle de la Croix-Bleue ? L’image est trop frappante !
Le commun des mortels garde toujours en mémoire les années noires du temps où Ravalo présidait les destinées du pays. Ce fut l’époque où la démocratie végétait à son plus bas niveau. La liberté d’opinion connut des époques les plus sombres. La liberté d’expression non plus n’a pas été épargnée. Elle a souffert durement. Ravalomanana, le Chef de l’Etat, n’avait aucun souci à fermer une ou des stations radiophoniques ou télévisuelles privées « rebelles ». La station VIVA en savait quelque chose ! C’est l’époque de la « pensée unique ». Tous les médias devaient suivre au pas le mode de pensée du grand Chef. Même dans les rangs de son parti, certains membres ne supportèrent pas la saute d’humeur du guru Ravalomanana. . En effet, il incarne le pouvoir total ou suprême d’un demi-dieu. La dictature dans sa forme naturelle. Quand « Ramose » donne des ordres, il faut l’exécuter sans réfléchir sinon … la porte ! Et là maintenant, Monsieur l’ex dispense un cours de démocratie au peuple. C’est le monde à l’envers ! Quel délire !
Ravolomanana se désole, semble-t-il du manque de transparence dans la gestion des affaires nationales notamment relatives à l’état d’exception dû à la Covid-19. Depuis quand, l’ancien Président de la République ose-t-il émettre des jugements relatifs à la bonne gouvernance ? A la transparence ? Personne n’a oublié qu’en 2009, le FMI, le grand patron de la finance publique mondiale, suspendait tout déblocage des fonds, en cause, la mauvaise gestion de la finance publique de la République malagasy par le Gouvernement de Ravalomanana. Une gabegie sinon un gaspillage au détriment du Trésor public. On achète, à des prix faramineux, un avion privé de type Jet, le « Force One » par l’argent du peuple. On passait un contrat opaque pour l’acquisition des terrains à perte de vue avec une nébuleuse société Daewoo. On brade le patrimoine national.
Lalatiana Rakotondrazafy Andriantongarivo, l’inamovible ministre de la Communication, a mille fois raison en disant « qu’on n’a aucune leçon à prendre de la part de l’opposition » en particulier de Ravalo.
Ndrianaivo

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Il y a quelques semaines, un homme avait été arrêté dans une zone protégée. Il était présumé trafiquant d’or. Les Forces de l’ordre ayant procédé à cette arrestation avaient alors cru bon de poser en photos avec le suspect. L’image a ensuite été publiée et largement relayée sur les réseaux sociaux. La quantité d’or en jeu était minime. La semaine dernière, trois hommes ont été arrêtés en Afrique du Sud avec une quantité énorme d’or. Forcément, l’opinion attend des sanctions exemplaires contre les trafiquants dans cette affaire.

L’arrestation de trois hommes, venant de Madagascar arrêtés en Afrique du Sud, nourrit en effet l’actualité ces dernières heures. Ils ont, pour rappel, été interpellés avec dans leurs bagages, 73,5 kg d’or, dont la valeur marchande est estimée à 4,5 millions de dollars, à l’aéroport international de Johannesburg. Les trois « présumés passeurs » ont été arrêtés pour suspicion de trafic de métaux précieux et de la violation de la loi douanière locale.
Suite à l’éclatement de cette affaire dans la presse, de nouvelles informations commencent à sortir peu à peu au grand jour. Deux des trois hommes sont des ressortissants malagasy. L’un s’appelle A.Z. et serait un agent de billetterie, installé à Mahatony. Le second, portant les initiales R.F. serait un opérateur économique installé à Mahajanga et a la particularité d’avoir obtenu son passeport le 26 décembre 2020 soit moins d’une semaine avant son départ. Le troisième homme, habitant à Ambodin’Isotry, aurait la double nationalité malagasy et française.
En revanche, certains points restent toujours dans le brouillard. Notamment, les circonstances dans lesquelles ces 73,5 kg d’or ont pu sortir des frontières malagasy. Vu la quantité de la marchandise, pour beaucoup, il serait difficile de croire que les personnes interpellées jusqu’ici ont agi seules. L’opinion s’attend ainsi à l’ouverture d’enquêtes pour épingler toutes les personnes qui ont un lien avec ce scandale. Ces enquêtes devront déterminer si les suspects interpellés sont de simples passeurs ou les chefs de file, les donneurs d’ordre et les commanditaires de ce présumé trafic. Des sanctions exemplaires seront ensuite attendues pour tous les auteurs dans cette affaire qui nuit gravement à l’image du régime. En clair, l’opinion veut des noms, des têtes et des sanctions.
Il s’agira également de ne pas faire un deux poids deux mesures. Du point de vue du simple citoyen, de petits trafiquants sont en effet étalés à la face de tous à Madagascar, tandis que les gros poissons semblent relativement épargnés. A l’image de cet homme qui avait été arrêté dans une zone protégée il y avait quelques semaines, en possession de quelques grammes d’or, et affiché sur la place publique. Des sanctions proportionnelles sont attendues pour les plus gros trafiquants.
En tout cas, ce n’est pas la première fois que des richesses naturelles du pays sont retrouvées à l’extérieur. Si des enquêtes sont annoncées, les résultats de celles-ci, notamment les sanctions pour les trafiquants présumés, tardent à être livrés. Par exemple, 25 kg d’or avaient été saisis à Maurice il y a quasiment deux ans et trois Malagasy avaient été arrêtés. Mais aucune information sur une éventuelle arrestation d’un trafiquant à Madagascar n’a été mise à la connaissance du grand public jusqu’ici.
Pareil, des informations laissaient entendre à l’époque que des kilos d’or étaient transférés de Betsiaka vers Nosy Be par hélicoptère et emmenés vers un établissement hôtelier appartenant à un proche de l’ancien régime, sans que quiconque ne soit inquiété jusqu’ici. En tout cas, alors que la Banky foiben’i Madagasikara s’évertue à constituer une réserve nationale d’or, il est inacceptable que certains se constituent leurs réserves personnelles d’or de manière illicite. Si les richesses naturelles continuent d’être gérées à Madagascar, il semble presque compréhensible que certains pays soient réticents à rapatrier l’or malagasy aux autorités malagasy. 

La rédaction

Publié dans Politique

La vérité (+) : Comment a été l'année 2020 pour vous ?
Nicolas Dupuis, sélectionneur de l’équipe nationale Barea (-) : L’année 2020 a été évidemment particulière du fait de la pandémie. D’une manière générale, je trouve qu’à Madagascar, la situation a été très bien gérée. D’un point de vue football, les compétitions continentales ont été repoussées, la Pro-League a été arrêtée. Finalement alors que nous n’avons pas pu bénéficier de l’apport des joueurs locaux qui étaient hors compétition. Et en l’absence de certains cadres touchés par la maladie ou blessés, nous avons pris le point que nous voulions aller chercher contre la Côte d’Ivoire. Aujourd’hui, nous sommes premiers ex æquo, ce qui demeure une belle performance. Concernant nos projets d’académie, nous avons avancé.
 (+) : Qu’en est-il des projets pour 2021 ?
(-) : Tout d’abord, les Barea ont des rencontres capitales en mars, juin, septembre et octobre. En mars, nous jouerons notre qualification pour la CAN. Un bon résultat sur les deux rencontres pourrait nous permettre d’aller au Cameroun. En juin, septembre et octobre, nous jouerons les qualifications pour la coupe du monde. Pour l’académie, un tournoi va être organisé prochainement de février à novembre réunissant les meilleurs 15 et 16 ans de Tana. A l’issue du tournoi, les meilleurs seront retenus. Dans le même temps, avec les anciens Barea, nous allons organiser des détections dès ce mois de janvier en Province.
(+) : Revenons aux Barea, Thomas Fontaine s’est blessé, par qui pensez-vous le remplacer ?
(-) : Premièrement, je tiens à lui souhaiter un rétablissement le plus vite possible. C’est une mauvaise nouvelle tant pour lui que pour nous. Pour répondre à votre question, j’espère que Pascal et Jérémie seront là, et Théodin, que je suis allé voir à Mahajanga me semble le joueur qui correspond et qui devrait remplacer Thomas numériquement dans le groupe.
(+) : Justement, y aurait-il des locaux dans la sélection de mars ?
(-) : Théodin devrait être présent, Nina aussi. Et comme la compétition nationale a repris grâce au président Arno, cette fois-ci comme auparavant, quelques joueurs locaux vont être appelés. J’ai par exemple retrouvé un très bon Rinjala à Mahajanga, l’autre jour. Il y en aura d’autres.
(+) : Un élément de Fleury serait sollicité ?
(-) : (Rires) Cela n’est pas du tout d’actualité.
 
Propos recueillis par K.R.

Publié dans Sport


La situation devient de plus en plus critique, pas seulement à Antananarivo ou à Fianarantsoa mais dans tout Madagascar. Les impacts de cette période de sécheresse intense sont palpables. Outre l’approvisionnement en eau potable, l’agriculture et l’élevage figurent également parmi les secteurs les plus touchés par le manque de pluie. Pour les zones périphériques de la Capitale, toutes les rizières sont à sec actuellement. Les producteurs se posent sérieusement des questions sur la saison agricole de cette année. Jusque-là, la Région n’a pas eu de pluviométrie régulière au cours des deux derniers mois. Seul le passage du cyclone Chalane a généré des pluies régulières. « Malheureusement, elles sont loin d’être suffisantes pour ravitailler les rivières et tous les points d’eau nécessaires pour irriguer nos rizières et arroser nos champs. Les pluies sont alors insuffisantes pour le bon développement de nos cultures. Notre rendement a diminué au cours des derniers mois », se désole Jaona, un agriculteur préoccupé pour la suite des événements, parce que qui dit diminution du rendement, dit réduction des revenus. Une baisse des revenus, surtout en cette période et après la crise sanitaire n’est pas du tout la bienvenue, surtout que le cas de Jaona n’est pas isolé. De plus, la régression de la production agricole impacterait différents secteurs comme l’industrie et a également des effets sur la sécurité alimentaire. Il est donc primordial d’accélérer la recherche des solutions d’urgence dès maintenant pour pouvoir minimiser les impacts de la sécheresse sur la campagne agricole de 2021.
En tout cas, les ministères concernés sont déjà préoccupés sur le sujet. « Nous recueillons actuellement toutes les informations au niveau de toutes les Régions concernant leur situation respective. Mais normalement, nous avons encore jusqu’au mois de février pour voir si les conditions climatiques vont réellement nuire à la saison agricole de cette année », soutient le directeur général de l’agriculture, au sein du ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche. « Toutes les points d’eau du pays sont asséchés par nos fautes à travers les feux de brousse et l’exploitation abusive de nos ressources forestières. Nous en payons le prix fort aujourd’hui. De notre part, pour remédier à la situation, nous collaborons de près avec les ministères concernés directement par cette période de sécheresse intense et les partenaires techniques et financiers pour développer les solutions adaptées afin de faire face à cette situation », rajoute Voahary Rakotovelomanantsoa, ministre de l’Eau, de l’Assainissement et de l’Hygiène, hier, à Ankorondrano, lors de la remise de dons de la part de l’UNICEF. Les mesures prises par les autorités dans les prochains mois seront ainsi scrutées de près, surtout par les producteurs.       
Rova Randria

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Les représentants des différentes institutions, dirigées par leur président respectif, ont tenu à présenter leurs vœux de Nouvel an à l’endroit du Président de la République et de son épouse. Hier, au Palais d’Etat d’Iavoloha, les représentants de la Haute Cour constitutionnelle, de l’Assemblée nationale, de la CENI ainsi que du CFM se sont adressés successivement au Président Andry Rajoelina accompagné de son épouse Mialy Rajoelina à l’occasion de cette nouvelle année. 
Outre les échanges de vœux, le Chef de l’État a encouragé les membres de ces institutions dans l’accomplissement de leurs devoirs au service de la Nation. Le Président de la République n’a pas manqué de relever que malgré les épreuves que le pays a traversées durant la pandémie de la Covid-19, l’impératif pour cette nouvelle année 2021 est d’amorcer la vitesse de croisière dans la réalisation des grands chantiers pour le développement. Il a, par ailleurs, annoncé que le Plan pour l'Emergence de Madagascar (PEM), qui englobera les travaux qui seront réalisés pour les trois prochaines années, sera présenté très prochainement à la Nation. Le Chef de l’Etat a notamment rappelé le rôle de tout un chacun dans le processus de développement et encourage tous les responsables à travailler de concert pour relever le défi commun : l’émergence de Madagascar.


Publié dans Politique


Les prix restent supérieurs par rapport à ceux affichés en début du mois de décembre de l’année dernière. Beaucoup ont espéré qu’après les fêtes de Noël et de fin d’année, les prix des produits de première nécessité (PPN) reviennent à la normale, mais malheureusement la hausse persiste. En effet, à chaque période festive, les commerçants profitent d’une forte demande pour augmenter les prix de leurs marchandises. Puis, ces derniers se stabilisent dès le début du janvier. Dans les épiceries, le prix du riz local comme le « Makalioka », « Vary gasy » et « Tsipala » varie aux alentours de 2 100 à 2 700 ariary le kilo actuellement, si durant les fêtes de fn d’année, il avoisinait les 2 300 à 2 800 ariary et les 1 900 à 2 500 ariary au début du mois de décembre 2020. Le riz de luxe vaut actuellement 2 100 à 2 600 ariary le kilo s’il était de 2 200 à 2 500 ariary auparavant. En ce qui concerne les autres produits, l’huile en vrac est vendue de 5 300 à 5 600 ariary le litre, si à la mi-décembre, elle s’achetait encore entre 4 800 et 5 200 ariary, selon la qualité. Le kilo du sucre roux et blanc coûte respectivement 3 000 et 3 400 ariary contre 2 800 et 3 200 avant les fêtes. Les prix des œufs a aussi subi une hausse exorbitante. Si au début du mois de décembre, l’unité est de 400 ou 450 ariary, durant les fêtes le prix avoisinait les 780 ariary, puis diminué à 700 ariary depuis le début de cette semaine.
Des profiteurs
Comme à l’accoutumée, les commerçants avancent toujours des excuses « bidons » pour cacher leur insensibilité. Cette hausse a été observée depuis la mi-décembre, à l’époque où bon nombre de magasins ou d’importateurs ont décidé de réviser à la hausse les prix de leurs marchandises à cause de la dépréciation de l’ariary. En conséquence, quelques-uns ont profité de cette situation. Or, ces entrepreneurs ont ensuite réduit les prix, après que la Banque centrale de Madagascar a déclaré qu’aucune inflation ne devrait avoir lieu puisque la monnaie d’échange sur le marché international reste le dollar.
Outre les PPN, les fruits et légumes ont également subi une hausse. D’après les commerçants, cette situation est due à la sècheresse qui persiste actuellement dans le pays. Par conséquent, le rendement a diminué jusqu’à 50 %. A part la chaleur, les insectes nuisibles détruisent aussi les cultures.
Anatra R.

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Les opérateurs économiques doivent déjà se préparer car le Gouvernement prévoit une dévaluation continue de l’ariary par rapport aux monnaies étrangères. A peine l’année commencée, le dollar vaut 3 816 ariary contre 3 742 ariary il y a un mois. Mais la situation risque de s’empirer car le billet vert américain s’approchera de la barre des 4 000 ariary en 2021. En effet, la parité entre dollar et ariary est attendue en moyenne à 3 936,7 ariary cette année, selon la loi de Finances initiales (LFI) 2021, soit une dépréciation de -3,7 % par rapport à l’année 2020. « Avec une balance commerciale structurellement déficitaire et un niveau d’inflation historiquement supérieur par rapport à celui de ses pays partenaires, Madagascar connaît une dépréciation annuelle de sa monnaie vis-à-vis des devises de référence comme le dollar américain et l’euro. Par ailleurs, le dollar reste la principale monnaie d’échange pour le commerce international, et a donc tendance à s’apprécier naturellement », note le document.
A rappeler que l’ariary a tout de même terminé l’année en beauté. Un dollar américain coûtait aux alentours de 3 700 ariary. Cette appréciation s’explique surtout par la hausse de réserve de change à partir du mois de septembre. Par ailleurs, diverses aides extérieures ont été encaissées comme la sixième tranche de la Facilité élargie de crédit (FEC), le financement dans le cadre de la Facilité de crédit rapide du Fonds monétaire international, ainsi que celui octroyé par la Banque mondiale.
Dans le contexte actuel, les économistes préconisent la réouverture des frontières aériennes afin de soutenir la reprise des activités et la rentrée de devises dans le pays. « Cela permet de faciliter les échanges commerciaux avec l’extérieur mais en même temps de favoriser le tourisme », soulignent-ils. Le Gouvernement, pour sa part, prévoit déjà le retour progressif des activités touristiques au premier trimestre 2021, celles des entreprises franches qui représentent 27 % des recettes d’exportation ainsi que l’augmentation des Investissements directs étrangers (IDE). « La "Banky Foiben’i Madagasikara" (BFM) envisage également de constituer davantage de réserves de devises et d’or, et cela afin de se prémunir contre les fluctuations importantes des principales devises utilisées dans les échanges, comme le dollar. Des dispositions, telles que le renforcement du contrôle de rapatriement des recettes d’exportation, seront également prises d’une commune mesure par l’Etat et la BFM afin de lutter contre la fuite de devises », souligne la loi de Finances 2021.
Solange Heriniaina



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Editorial

  • D’utilité publique
     Est reconnu « Service d’utilité publique » (SUP) par l’Etat tout organisme (ONG), une entité qui se met au service des intérêts basiques quotidiens des gens. Exemples : le service de la voirie, les caisses de la Trésorerie publique, les banques, les Postes et Télécommunications (téléphonie mobile), les transports en commun, la compagnie nationale d’eau et d’électricité, etc. Leurs manquements répétés créent des désagréments notables voire fâcheux au bon déroulement du train-train de la vie des usagers, en particulier, de la population en général. L’Etat veille au bon fonctionnement des services reconnus d’utilité publique.Vingt inspecteurs et contrôleurs semenciers émargés au sein du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage (MinAE) ont prêté serment près du Tribunal de première instance (TPI) à Anosy le week-end dernier. Issus des sept Régions dont Alaotra-Mangoro, Analanjirofo, Atsimo-Andrefana, Vakinankaratra, Boeny, SAVA et DIANA, les nouveaux sortants œuvreront tout droit à l’amélioration de la production des semences…

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