« En remerciement à tous ceux qui m’ont défendu durant l’épopée « Drako hely », voici donc un petit cadeau : Rijade - Riziky (Drako hely) ». Ces mots partagés par l’artiste Judiane Truong Huu Kha de son vrai nom, alias Rijade, sur sa page Facebook pour annoncer la sortie de son nouveau single « Riziky », réalisé par Nash Leong, a quasiment affolé les internautes, vendredi dernier. Après la censure de son titre « Drako hely », la jeune chanteuse originaire de Nosy Be a su rebondir au plus grand plaisir de ses fans. La chanson comporte quasiment le même tempo que la précédente, mais cette fois-ci les paroles de la nouvelle version de « Drako hely » - écrits et composés par la chanteuse elle-même - évoque les efforts d’une jeune femme pour réussir dans la vie et à qui la chance sourit. D’ailleurs, « Riziky » est un mot issu du dialecte utilisé dans le nord de l’île qui signifie « chance ».
Rien qu’une journée après sa sortie sur le réseau social Facebook, la vidéo a déjà récolté plus de 71 000 vues. « Une belle réalisation avec une mise en scène et un décor corrects. (…) Bravo, tu nous étonnes (…) Je trouve que le clip concorde avec les paroles », se sont exprimé les internautes. Faut-il donc rappeler qu’un des morceaux de Rijade intitulé « Drako hely » a déjà fait le buzz en 2019. Une partie des paroles ayant été considérée comme une atteinte aux bonnes mœurs et une incitation des mineurs à la débauche, le ministère de la Communication et de la Culture a demandé à toutes les stations de radio et de télévision de ne pas diffuser la chanson. Grâce à ce nouveau tube, Rijade montre ainsi son professionnalisme et sa persévérance dans le monde de la musique.
K.R.


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Comme annoncé en Conseil des ministres et confirmé par la directrice de cabinet auprès de la Présidence, le coup d’envoi de la campagne de reboisement pour cette année 2021 sera donné par le Président de la République, Andry Rajoelina en personne et son épouse demain à Taolagnaro. Après Analamanga l’année dernière, ce sera donc au tour de la Région d’Anosy, dans le Sud de l’île, d’accueillir l’équipe de l’Exécutif pour le lancement de cette campagne.  « Mamboly hazo, tia tanindrazana, mandoro ala, mandoro tanindrazana », tel est le thème choisi à cet effet.
Cette campagne n’est autre que la concrétisation du Velirano du Président de couvrir Madagascar de forêts. Les membres du Gouvernement seront aux côtés du Chef de l’Etat pour ce coup d’envoi. Le choix du Sud pour entamer cette opération de reboisement n’est pas fortuit. D’aucun n’ignore la situation alarmante dans cette partie de l’île où la sècheresse est telle qu’une partie de la population opte pour la migration vers d’autres Régions afin d’y trouver une vie meilleure. Cette campagne donnera ainsi le ton sur un changement de mode de vie privilégiant la verdure et la protection de l’environnement.
Les écoliers mobilisés
L’Etat ne cache pas sa préoccupation face à la situation de sècheresse qui prévaut dans le pays et qui est imputé au changement climatique mais également aux feux de brousse. Un fléau dont les conséquences sur l’environnement et le quotidien de la population sont à la fois nombreuses et graves comme l’insuffisance des pluies qui génère des difficultés dans l’agriculture et l’accès à l’eau potable.
Dès maintenant, chaque citoyen est appelé à participer à cette campagne dans son secteur d’activités respectif. Les écoliers ne sont pas en reste et sont d’ores et déjà la cible d’une campagne de sensibilisation pour rétablir la couverture forestière de la Grande île. Ainsi, une journée de reboisement scolaire sera organisée en parallèle avec la campagne nationale. La participation de tous les établissements publics dans les quatre coins de l’île est prévue.
Ce sera l’occasion pour l’homme fort du pays de poursuivre le défi qu’il a lancé l’année 2020. L’heure sera également au bilan puisque la précédente campagne devait permettre de planter 60 millions d’arbres dans l’ensemble du territoire national.
La Rédaction


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L’équipe du 5e Arrondissement ne cesse de surprendre ses adversaires. Bien qu’elle soit une nouvelle équipe promue dans la division Elite, Five FC continue de faire tomber les grandes équipes. Après Fosa Juniors (0-1) lors de la première journée, la bande à Eddit Bastia a aussi corrigé (2-1) le Jet Kintana Itasy, ce dimanche sur le terrain d’Elgeco Plus Stadium By-pass. Le gardien Eddit Bastia a ouvert le score au tableau en marquant contre son camp pour l’adversaire à la 16e mn, mais la joie ne sera que de courte durée pour la formation d’Itasy. Nandrasana égalise le score à la 34e minute de jeu. Les deux équipes se sont quittées sur le score de parité (1-1) à la pause. Au retour des vestiaires, Five FC enfonce le clou et prend le large à la 58e sur une œuvre de Vévé. Avant la fin du match Tsito, l’attaquant de Jet suivi de près par Nicolas Dupuis, a manqué une occasion de revenir au score sur un penalty arrêté par Eddit Bastia avec finesse. 
Toujours dans la conférence Nord, Fosa Junior encaisse sa deuxième défaite, hier, devant les militaires de Cosfa (3-1) au By-pass. C’est le transfuge Berajo qui a d'abord ouvert le score pour les militaires sur penalty à l'heure de jeu avant que Fetra n'égalise 4 minutes plus tard pour Fosa. Mais les militaires contrôlaient la situation.  En effet, ils ont encore trouvé le chemin du filet avec deux buts marqués dans les 20 dernières minutes, grâce à Balou (71') et Moma (86') qui ont scellé le sort du match. Le troisième match de la conférence du Nord a été organisé par Tia Kitra qui a reçu Elgeco Plus à Toamasina.  Les deux équipes se sont tenues en échec (2-2). Elgeco Plus a déjà mené 2-0 à la mi-temps durant les 27 premières minutes avant que les Tamataviens exploitent le flottement de la défense adverse grâce à Lava (28') et Tombo (40').  Des erreurs qui ont coûté cher à l’Orange car aucun but ne sera marqué durant la seconde période.
Dans la conférence Sud, CS DFC a été tenu en échec (1-1) par Zanakala FC à Fianarantsoa. L'autre nouvelle équipe promue, Uscafoot, pour son premier match d'Orange Pro League, a tiraillé le 3FB Toliara (3-0). Ajesaia et l'AS Adema se sont quittés sur un score de 0 partout pour leur rencontre.
Zanakala FC mène provisoirement avec 4 points en 2 rencontres devant l'Uscafoot et FCA Ilakaka (3 points chacun). Suivis par CS-DFC, Ajesaia et Adema avec 1 point. Enfin, 3FB Toliara ferme le tableau avec un zéro pointé.
Pour la troisième journée, deux rencontres seront programmées à Fianarantsoa et quatre à Antananarivo pour les 23 et 24 janvier.
Elias Fanomezantsoa


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L’Opposition sombre dans la provocation, les divagations et les affabulations. Maître Hanitra Razafimanantsoa, membre éminent de la principale plateforme d’opposition dans le pays, s’est empressée de dénaturer les faits et de transposer d’autres, créés par ses soins, en lieu et place des vrais, dans le cadre de l’affaire du trafic des 73,5 kg d’or. Les informations balancées sont totalement infondées et semblent être cousues à la main pour tenter d’avilir le régime.
Elle dit d’abord clairement que l’Etat malagasy, dans sa panique, aurait envoyé trois avocats en Afrique du Sud pour y décanter la situation. Une affirmation faite sans apporter aucune preuve pour étayer au minimum ses dires. Autrement dit, il ne s’agirait là que de véritables affabulations. Aucun avocat n’a été envoyé en Afrique du Sud par l’Etat malagasy. D’ailleurs, si ce dernier avait envoyé des avocats en Afrique du Sud, la presse locale en aurait largement fait état, ce qui n’est pas le cas. Si tant est que l’Etat malagasy avait réellement envoyé des avocats en Afrique du Sud, l’on se pose la question de savoir quel mal y aurait-il, d’ailleurs, à ce que l’Etat malagasy décaisse de l’argent, pour obtenir la restitution de ces richesses naturelles à Madagascar.
Dans le cadre de cette affaire, l’avocate affirme également qu’il s’agirait d’une affaire particulière et personnelle de la Présidence. Elle voudrait insinuer sans le dire que le Président de la République serait lié à cette affaire, voire qu’il serait le propriétaire de cet or. Encore une affirmation sans preuves et une diffamation gratuite de la part d’une avocate censée pourtant connaître la loi. Elle accuse en outre la Présidence d’avoir donné l’ordre au Pôle anti-corruption d’avoir fait placer en détention préventive la dizaine de personnes incarcérées dans le cadre de cette affaire jusqu’ici. Toujours sans apporter aucune once de preuve. Elle dit que ce serait pour éviter que ces « boucs émissaires » ne témoignent à charge contre l’Etat. La députée de Madagascar estime par ailleurs scandaleux que la plupart des prévenus soient envoyés à Tsiafahy, qui serait réservé, selon ses dires pour les criminels dangereux. Faudrait-il pourtant rappeler que le trafic illicite de ressources naturelles est un crime. Encore une fois, il s’agit de provocations simples de la part de cette avocate.
Le clou de cette provocation est quand elle affirme que les pilotes placés en détention préventive ont fait hier la fierté de leurs familles et sont brusquement envoyés en prison le lendemain. Maître Razafimanantsoa insinue ainsi que le fait d’être la fierté d’une famille est une raison suffisante pour garantir l’immunité à une personne. Même si une personne était la fierté de toute une Nation, la loi doit s’appliquer si elle dévie du droit chemin. Enfin, cette porte-parole de l’Opposition dit aussi que l’Etat américain suivrait de près cette affaire et que le pays de l’Oncle Sam a d’ailleurs envoyé un représentant en Afrique du Sud. Quelques recherches sur Internet suffisent pourtant à savoir que l’émissaire en question soit en Afrique du Sud dans le cadre d’une toute autre affaire.
A défaut d’avoir des choses crédibles à avancer, l’Opposition finit par sombrer dans des pratiques peu glorieuses et prend le risque de perdre le peu de crédibilité qu’il lui restait. Il faut se demander si le but que l’Opposition recherche dans la série de toutes ces déclarations n’est pas de susciter plus de haine en vue de pousser à la révolte. Pour des observateurs, en tout cas, l’Assemblée nationale devrait prendre des mesures contre les opérations de désinformation, de provocations menées par un de ses membres.
La Rédaction


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dimanche, 17 janvier 2021

La une du 18 janvier 2021

Publié dans La Une
dimanche, 17 janvier 2021

A quoi bon !

Le régime Orange, entendez issu de la Révolution Orange, mise pour la stabilité. Face aux vagues tumultueuses provoquées par les ennemis des intérêts du pays, les deux chefs de l’Exécutif ne se laissent point impressionnés. Chant de la sirène par ici ! Appel du pied par-là ! Clin d’œil à côté ! Piège ou traquenard ! Négatif. Pas de remaniement ni de retouche du Gouvernement du moins pour ce mois de janvier. Quelle déception quelque part ! Un ouf de soulagement dans la cour du Palais !
Rajoelina Andry, en sa qualité de chef de l’Exécutif et Ntsay Christian, en tant que chef du Gouvernement, écartent d’un seul revers de la main l’éventualité de revoir la liste des membres actuels du Gouvernement. Imperturbables, ils se concentrent laborieusement à leurs délicates tâches. Ils font savoir par le biais d’une voix autorisée qu’ils ne veulent pas entrer dans le jeu ni dans le piège des détracteurs ou des déstabilisateurs du régime. La démarche pressante et indirecte de l’opposition et la tentative de lobbying d’un certain groupe de pression seront vouées à l’échec.
Ranoromaro Lova Hasinirina, directeur de cabinet auprès de la Présidence, une personnalité discrète mais efficace, convoquait la presse ce vendredi 15 janvier pour annoncer de façon la plus officielle et la plus solennelle qu’il n’y aura pas de remaniement du moins dans un futur immédiat. La révision de la liste des membres du Gouvernement ne figure pas encore sur le tableau des urgences ou des priorités des titulaires du pouvoir au sommet de l’Etat. Clair et net !
Après tout, à quoi bon de changer ou de remanier une équipe en plein travail ! Un vrai coach, c’est celui qui ne se laisse pas entrainer par les cris parfois capricieux et futiles des « spectateurs » au gradin. A force de changer, à tout moment, l’entraineur va finir par déstabiliser le jeu sur terrain, par craquer le moral de la troupe. En effet, la stabilité dans le travail qui donne libre cours à la sérénité de l’esprit constitue un atout non négligeable pour la réussite.
Seulement, il faut mettre au clair certaine chose. Stabilité n’est pas stagnation ! En fait, par stagnation on a affaire à l’immobilisme, à l’inertie d’un individu ou d’un groupe tout au plus à un mouvement qui tourne en rond autour d’un point fixe. On n’avance pas. On ne recule pas non plus ! Il appartient à nos dirigeants de veiller de manière à ce que le pays ne s’enlise point dans la vase de l’ineptie. Tandis que par stabilité, il est question de dynamique de groupe en mouvement équilibré et stable. On avance selon le tempo du chef ! Une nuance de taille à préciser.
Dans certaine démocratie, à l’Occident en général, une élection à l’échelle nationale aboutit souvent à la retouche des membres de l’Exécutif. Etant supposé que le scrutin a dû changer le rapport de force sur l’échiquier politique national, on procèdera ainsi à un changement en fonction des résultats obtenus. Madagasikara, un pays souverain, n’est pas forcément soumis à de tel cas, le Chef de l’Etat agit selon sa profonde conviction dans l’intérêt de la Nation.
Au final, au quoi bon d’opérer à un quelconque remaniement ! Au travail tout le monde.
Ndrianaivo

Publié dans Editorial

Suspendue depuis quelques mois à cause du coronavirus et de ses impacts. La reprise de la journée de mobilisation citoyenne baptisée « Tagnamaro » a été effective samedi dernier. La population et les employés issus de multiples institutions dans les Communes, Districts et Régions n’ont pas manqué d’y participer. Fort-Dauphin a accueilli le centre de la mobilisation, avec la présence d’une délégation conduite par la ministre de la Communication et de la Culture (MCC), Lalatiana Andriatongarivo. Les travaux y entrepris se sont focalisés sur la rénovation d’un bâtiment public qui se trouvait dans un état de délabrement avancé. Pis, des habitants l’ont transformé en un dépotoir d’ordures et de défécation. Après la journée de mobilisation de samedi dernier, les travaux de réhabilitation vont encore se poursuivre d’ici quelques temps, avec la participation de la population locale et de divers partenaires, sans oublier les équipes du MCC. « Une fois rénové, ce bâtiment servira de salle de lecture de quartier », a avancé le ministre de tutelle.
L’EPP d’Anatihazo Isotry fait peau neuve
Aucune réhabilitation pendant des années. La Direction régionale de la Communication et de la Culture (DRCC) Analamanga a choisi l’Ecole primaire publique (EPP) d’Anatihazo Isotry pour mener la première édition du projet « tagnamaro », à travers des travaux d’assainissement et de rénovation. Outre le nettoyage de l’enceinte de l’établissement, les participants se sont aussi chargé des travaux de réparation, de peinture et autres. Ces bénévoles sont issus non seulement du MCC et de la DRCC, mais aussi des parents d’élèves qui ont voulu prêter main-forte pour améliorer l’environnement dans lequel leurs enfants sont scolarisés.
Puisque la tenue de cette nouvelle édition du « Tagnamaro » se tient en pleine épidémie de Covid-19, le respect des mesures sanitaires a été exigé. Ainsi, les participants ont dû respecter la distanciation sociale, se laver les mains fréquemment, en particulier à l’entrée de l’établissement, mais surtout porter des cache-bouches.
Forte participation dans les Régions
Des feed-backs positifs. La mobilisation citoyenne au projet « Tagnamaro » semble plus concrète dans les Régions, si l’on tient compte des précédentes éditions. C’était encore le cas samedi dernier dans les 4 coins de l’île. Les travaux entrepris par les bénévoles ont en général été axés sur l’assainissement et la réhabilitation des infrastructures publiques. A l’exemple de Tsiroanomandidy, l’assainissement et la peinture du grand marché local était au rendez-vous. L’assainissement de la plage a été au centre de la mobilisation à Mananjary, contre des travaux de désobstruction de canaux d’évacuation à Maintirano.
Faut-il rappeler que la première édition du « Tagnamaro », une initiative du MCC, s’est tenue en février 2019. Depuis, cet élan de solidarité a pu atteindre une vitesse de croisière. De plus, sa mise en œuvre a permis d’économiser des milliards d’ariary puisque tous les travaux se font gratuitement grâce à des citoyens bénévoles, avec le soutien matériels des partenaires. Bâtiments publics, canalisations des rues, établissements scolaires, monuments historiques, centres hospitaliers locaux universitaires, etc., ont pu être touchés. Les travaux pour une localité, qui auront lieu une fois par mois, vont également s’enchaîner…
Recueillis par Patricia Ramavonirina

Publié dans Société



L’Aviation civile de Madagascar (ACM) a mis à jour la liste des pays dont les passagers sont interdits d’entrée à Madagascar. Effectivement, le ciel de Nosy Be reste encore ouvert aux vols touristiques internationaux. C’est pourquoi il est important de prendre des précautions, plus particulièrement avec la propagation de la nouvelle souche de Covid-19. Avec cette révision, la liste est alors passée de 22 à 44 pays, soit le double. Ces pays sont majoritairement issus de l’Europe mais aussi de l’Amérique latine et de l’Asie. « Cette liste a donc été revue au risque de l’importation du virus de Covid-19 et de ses variants. Tout passager en provenance de ces pays s’expose alors à un refoulement immédiat à la charge de la compagnie aérienne », rajoute l’ACM.
 
Désormais, les passagers en provenance d’Afrique du Sud, de Botswana, de Kenya, de Maroc, de Namibie, de Tunisie, du Canada, des Etats-Unis, d’Argentine, de Brésil, de Chili, de Colombie, du Mexique, du Panama, du Pérou, d’Uruguay, de Bangladesh, de Chine, de Corée du Sud, d’Inde, d’Indonésie, d’Iran, du Japon, de Malaisie, des Philippines, d’Allemagne, d’Andorre, de Belgique, de Danemark, de France, de Finlande, de Hongrie, d’Irlande, d’Italie, de Norvège, de Luxembourg, du Portugal, du Royaume-Uni, de la Russie, de Suisse, de la Suède mais aussi de l’Ukraine et de l’Australie, ne pourront pas débarquer à Nosy Be.

Cependant, cette fermeture de nos frontières aériennes envers les pays à risques devrait s’étendre vers d’autres pays, sachant que le premier variant sud-africain a déjà été détecté à Mayotte, vendredi dernier. Selon la presse de la Région, il s’agit d’une personne revenue des Comores après y avoir passé des vacances. Ces deux îles représentent donc aujourd’hui des risques pour Madagascar. La suspension ne devrait alors pas se limiter aux vols mais également s’étendre aux liaisons maritimes, sachant que des passagers en provenance de ces îles voyagent souvent à destination de la Grande île.

Face à la situation sanitaire mondiale actuelle, les mesures pourraient donc changer du jour au lendemain.

Rova Randria

Publié dans Economie



La consolidation des réserves nationales d’or avance à grand pas. En un mois, la Banque centrale de Madagascar (BFM) a acheté 177 kilos d’or auprès de ses fournisseurs. Une annonce de Fidiniavo Ravokatra, ministre des Mines et des Ressources stratégiques (MMRS), vendredi dernier, lors de son intervention sur la chaîne de télévision nationale. Pour rappel, seize operateurs approvisionnent cette institution financière. Outre la vente auprès de la BFM, ils ont également obtenu une autorisation d’exportation octroyée par l’Agence nationale de l’or (ANOR). Et ce, grâce à la convention de partenariat signé en octobre dernier. « Le Gouvernement a suspendu l’exportation d’or pour assainir le secteur aurifère. On mise avant tout sur la traçabilité du produit depuis la collecte jusqu’à la vente. C’est ce que l’on essaie de mettre en place à travers le partenariat des opérateurs avec la Banque centrale. Le processus d’achat de l’or a commencé le 15 décembre dernier. 177 kilos d’or se trouvent actuellement dans la réserve de la banque. Au départ, les opérateurs ont affiché une certaine réticence, mais finalement ils sont satisfaits du service, que ce soit en termes de paiement ou de prix. On invite d’ailleurs d’autres opérateurs à rejoindre l’initiative », rapporte le numéro un de l’institution.

Trafic

Le ministre des Mines n’a pas oublié d’évoquer le sujet se rapportant à l’exportation illicite de 73,5 kg d’or en Afrique du Sud. Selon ses dires, un réseau de trafiquants existait dans le pays depuis toujours. Pour preuve, la quantité d’or réellement exportée à Dubaï dépasse largement la quantité d’or déclarée au ministère. « En 2020, les chiffres du ministère ont indiqué 938 kilos d’or exporté. Mais ce n’est qu’une statistique miroir. En réalité, 10 tonnes d’or venant de Madagascar arrive chaque année dans ce pays », souligne-t-il. Et le problème ne s’arrête pas là. Les opérateurs ne rapatrient pas non plus les devises. En 2017, une somme allant jusqu’à 111 milliards d’ariary devait être injectée sur le marché interbancaire de devises alors que seulement 402 millions d'ariary ont été rapatriés, soit 0,6 % du montant total. Et en 2019, les opérateurs devaient domicilier 394 milliards d’ariary, mais seulement une somme de 6,7 milliards a été rapatriée, soit 1,71 % du montant total.

Le Gouvernement s’attèle en ce moment à la poursuite des malfaiteurs. Le Code de change sera renforcé et la loi sur le recouvrement des avoirs illicites sera également appliquée.

Solange Heriniaina

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Après l’Afrique du Sud, le Nigéria et la Gambie, la nouvelle souche de Covid -19 a été détectée aux Comores et Mayotte la semaine dernière. Pour les îles des Comores, la situation sur l'île est plus que critique. Depuis le 3 janvier dernier, six décès et 99 nouveaux cas y ont été enregistrés, plus précisément à Mohéli. Dans ce cadre, tous les festivités sont interdites, les écoles et les universités sont fermées. Pour renforcer la prise en charge des patients, l'ONG koweïtienne Direct Aid a décidé de transformer son orphelinat en site d'isolement des cas symptomatiques de la Covid-19. Le centre hospitalier de Fomboni abrite les cas les plus sévères.
Le 15 janvier dernier, l’Agence régionale de santé Mayotte confirme un cas de variant sud-africain dans les prélèvements du 7 janvier envoyés en Métropole. Il s'agit d'une personne revenue des Comores après y avoir passé ses vacances. Heureusement, cette personne était déjà guérie. D'autres tests, effectués à Mayotte, sont en cours d'analyses en Métropole. Face à cette situation, le préfet de Mayotte a suspendu des vols au départ des Etats d’Afrique continentale de l’Est. Puis, cette mesure a été étendue à toutes les liaisons aériennes et maritimes internationales, depuis hier.
De nouvelles modalités de déplacement vont également entrer en vigueur pour les voyages au départ et à l'arrivée de Mayotte pour La Réunion et la Métropole. A partir de ce jour, les déplacements ne sont autorisés que s’ils sont justifiés par un motif impérieux d’ordre personnel ou familial, un motif impérieux de santé relevant de l’urgence ou un motif professionnel ne pouvant être diffèré. Mayotte doit recevoir, le 22 janvier, par avion militaire 975 doses de vaccin avec le super congélateur pour les conserver.
Un cas du variant sud-africain de Covid-19 a été détecté à La Réunion, hier, indiquent les autorités locales. « Le patient contaminé a été hospitalisé le 7 janvier en réanimation à Saint-Denis, suite à une évacuation sanitaire en provenance directe des Comores. Son parcours de prise en charge a été sécurisé dès le départ et le patient est toujours hospitalisé en réanimation polyvalente à ce jour et n’a donc pas quitté le service depuis son admission », explique de son côté l’Agence régionale de santé (ARS).
La nouvelle souche sud-africaine du Coronavirus préoccupe de plus en plus les scientifiques. Selon plusieurs chercheurs, cette nouvelle mutation découverte serait beaucoup plus transmissible que les précédentes. Le virus continue de se répandre de manière exponentielle par rapport à la première vague.
Hausse des nouveaux cas positifs à Analamanga
Plus de la moitié des nouveaux cas confirmés positifs de Covid-19 enregistrés durant la semaine du 9 au 15 janvier 2021 se trouvent dans la Région d’Analamanga. Selon la statistique publiée, hier, sur les 2 512 tests effectués au cours de cette semaine, 300 personnes ont été testées positifs au Coronavirus dont 183 à Analamanga.
Depuis le début de cette année, le nombre des personnes atteintes de cette pandémie ne cesse de s’accroitre dans cette Région.
Quant aux 6 décès enregistrés, 4 se trouvaient dans la Haute- Matsiatra, un dans l’Analamanga et un dans l’Alaotra- Mangoro. Ce nombre portant à 273 le nombre des personnes décédées depuis la découverte de cette pandémie dans le pays. 419 personnes sont en cours de traitement dans le pays, dont 38 personnes présentent de forme grave.
 Afin de limiter la propagation de cette pandémie et son impact dans la communauté, diverses mesures ont été déjà mises en place comme l’ouverture de CTC 19 à Andohatapenaka. Ainsi, des Centres de santé de base niveau II (CSB II) à Analamanga sont déjà prêts à accueillir les personnes ayant les symptômes de la Covid -19. Pour le centre-ville d’Antananarivo, elles pourront consulter le CSB II d’Isotry Centre, d’Ambohitsoa, d’Ampasanimalo, d’Antanimena, de Mahamasina, d’Analamahitsy, d’Amboniloha ou encore celui d’Ambohimanarina. Le ministre de la Santé publique de réitérer que les personnes qui attendent les résultats de leur test de dépistage devront faire un auto- confinement.
Anatra R.


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Editorial

  • Menace permanente
    Un amateur du cruciverbisme risque une fois de tomber sur un énoncé « menace permanente » un mot de dix cases : « INSECURITE ». On ne cesse point d’insister sur la nécessité primordiale et cruciale d’évoquer les problèmes récurrents liés à l’insécurité qui règne dans le pays qui est justement une menace permanente pour les hommes et leurs biens.

A bout portant

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