mercredi, 27 janvier 2021

La une du 28 javier 2021

Publié dans La Une



Des parents dans la panique. La hausse du nombre des cas confirmés de Covid-19, rapportée dans le bilan hebdomadaire, inquiète bon nombre d’habitants, y compris les parents d’élèves. « J’ai entendu récemment à la télé que des élèves et enseignants ont été contaminés du coronavirus. Depuis, je n’ai pas la conscience tranquille quant à mes enfants, d’autant plus qu’ils sont tous les deux asthmatiques », nous confie Huguette R., mère au foyer résidant à Ambonisoa Itaosy. Comme elle, bon nombre de parents se soucient de la santé de leurs enfants face à la pandémie, au point de renforcer les consignes pour les petits. « La distanciation sociale d’un mètre n’est pas respectée à l’école de mes enfants, faute d’infrastructures. De plus, certains enfants omettent de porter des masques, avec un certain laisser-aller des enseignants, ce qui agrandit les risques de contamination. Raison pour laquelle j’exige que mes petits se munissent quotidiennement de gel désinfectant et de cache- bouche de rechange », témoigne Aurélien R., cadre auprès d’une société œuvrant dans la télécommunication. Une minorité de parents a même suspendu l’école pour leurs enfants, par peur qu’ils contractent le virus en milieu scolaire.
Le ministère de tutelle rassure
« Pas la peine de paniquer, tout est sous contrôle ». Le ministère de l’Education nationale (MEN) tient à rassurer les parents d’élèves face aux contaminations actuelles. « Nous avons pris les mesures de prévention de la pandémie pour mieux protéger les élèves. Désormais, toutes les salles de classe dans les Ecoles primaires publiques, les Collèges d’enseignement général et les Lycées seront désinfectées », informe Lalaina Harintsoa Ramananantony, chef de la Circonscription scolaire (CISCO) d’Antananarivo ville. De plus, ces établissements publics recevront des thermomètres pour la prise de température des élèves, selon la promesse du ministère de tutelle, outre les dispositifs de lavage des mains à installer dans chacun d’entre eux, non seulement dans la Capitale mais aussi dans toute l’île. Le chef CISCO n’a pas manqué de s’adresser aux parents d’élèves, en insistant sur le fait de garder leur calme pour éviter toute perturbation. Ce responsable a également lancé des messages aux élèves, notamment sur l’importance du port de cache- bouche et du lavage des mains avec du savon. « Soyez sereins, nous sommes là pour vous protéger », a-t-il conclu hier.
Recueillis par Patricia Ramavonirina



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Un poids de moins sur les épaules des usagers. Le 31 décembre dernier, pour la première fois depuis plusieurs années, la ville de Toamasina n’a pas été plongée dans le noir. Ce point a particulièrement marqué l’esprit des clients de la JIRAMA. Au cours des derniers mois, les coupures de courant ont considérablement diminué dans la ville de Toamasina et de ses alentours. « La coupure de courant n’est plus quotidienne mais survient tous les deux ou trois jours. Et elle dure moins longtemps, au maximum trente minutes, contre plus d’une heure et demie quelques mois avant », témoigne Irina, une habitante de la ville de Toamasina. Pour cause, la Direction régonale de la JIRAMA déploie tous les efforts nécessaires et possibles pour les réduire au maximum. « Nous faisons encore face aujourd’hui à des coupures de courant mais elles ne sont plus aussi intenses qu’auparavant. Lors d’une panne technique par exemple, au lieu d’une coupure de près de 12 heures à cause des interventions, cette durée est désormais réduite à seulement deux heures. Pour réussir ce challenge, nous avons notamment renforcé nos équipes d’intervention pour une meilleure organisation mais surtout pour qu’ils puissent prendre en charge plusieurs problèmes en même temps et réduire ainsi le temps d’attente pour les abonnés de la JIRAMA. Au début, nous n’avons eu qu’une équipe de quatre personnes, mais actuellement nous disposons de trois équipes. Une zone est attribuée à chaque équipe. Et nous augmentons ces effectifs durant les périodes de pointe comme la période des fêtes », explique Tsitohery Francesca Andriamampionona, directrice inter-régionale de la JIRAMA Toamasina.
Le principal problème de l’approvisionnement en électricité dans cette ville est au niveau de la distribution. « En termes de production, Toamasina produit largement qu’elle n’en consomme. La production d’électricité atteint aujourd’hui les 39 MW alors que les besoins des consommateurs tournent autour de 28 MW. Face à ce constat, le problème de l’approvisionnement en électricité réside surtout dans le réseau de distribution », rajoute cette responsable. C’est pourquoi, les responsables ont décidé de recenser tous les quartiers qui sont sujets à des coupures répétitives. « Après identification, nous effectuons des interventions provisoires pour des remplacements de câbles ou des implantations de poteaux afin d’écourter ces désagréments », note-t-elle.
Toutefois, des solutions sur le long terme sont déjà en cours d’élaboration. Un projet sur l’amélioration et le renforcement du réseau de distribution de la JIRAMA de Toamasina émergera bientôt. « Ce projet nécessite de grands investissements. Mais nous avons déjà l’aval et le soutien du Président de la République. Il devrait alors débuter en ce premier trimestre de l’année », se réjouit Tsitohery Francesca Andriamampionona. En parallèle, des actions de sensibilisation sont également menées pour amener les titulaires de branchements parasites à se régulariser. D’ici peu, la fourniture d’énergie à Toamasina devrait donc nettement s’améliorer. 
Rova Randria

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500 000 tonnes. C’est la quantité supplémentaire de riz que Madagascar doit produire pour atteindre l’autosuffisance alimentaire. Le Gouvernement indien va ainsi nous prêter main-forte pour atteindre cet objectif. Selon les informations reçues, l’Inde a déjà accordé une ligne de crédit à hauteur de 80,70 millions de dollars pour le développement de l’agriculture dans le pays. Par ailleurs, une nouvelle ligne de crédit de 140 millions de dollars, destinée à la riziculture pour Bekapila et Mahajambamaty, dans la Région de Sofia, est à l’étude. En parallèle, l’EXIM Bank a également étendu un programme de crédit de 38 millions de dollars au ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche pour acheter des tracteurs modernes en Inde. Une annonce effectuée à l’occasion de la célébration de la 72ème année de la République de l’Inde. L’événement s’est tenu jeudi dernier à Ivandry.
1 000 tonnes de riz pour le Sud
Outre cet appui dans le domaine de l’agriculture, l'Inde prévoit également d'envoyer de l'aide aux victimes de la sécheresse dans le sud de Madagascar. « Toujours dans cet élan de solidarité, permettez-moi d'exprimer la gratitude du peuple et du Gouvernement malagasy pour le soutien du Gouvernement indien par l'octroi, prochainement, de 1 000 tonnes de riz afin de faire face aux graves conséquences de la sécheresse dans le sud du pays », a déclaré Richard Rakotonirina, ministre de la Défense, lors de son discours. Ce don est prévu arriver au port de Fort-Dauphin au mois de février prochain.

Plusieurs programmes de coopération
 
L'Inde et Madagascar entretiennent des relations bilatérales cordiales et amicales. La relation diplomatique a commencé en 1954 lorsque les Indiens ont ouvert un Consulat à Madagascar. Ceci est devenu une Ambassade depuis l'indépendance de notre pays en 1960. Depuis cette époque, la coopération entre les deux pays s’est raffermie de plus en plus. « L’Inde et Madagascar entretiennent des relations bilatérales cordiales et amicales depuis l’indépendance de Madagascar. Plusieurs programmes de coopération couvrant l’aide humanitaire, l’éducation, la santé et le renforcement des capacités ont été bénéfiques pour les Malagasy », a exprimé Abhay Kumar, ambassadeur de l’Inde à Madagascar. Il faut savoir qu’à l’occasion du 72ème anniversaire de la République de l'Inde, le président du Sénat Razafimahefa Herimanana, le ministre de l'Environnement et du Développement durable Baomiavotse Vahinala, ainsi que le ministre des Postes et des Télécommunications Andriamanohisoa Ramaherijaona ont également honoré leur présence durant la réception.

Solange Heriniaina

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mercredi, 27 janvier 2021

Prouesse de solidarité

La légende du ballon rond Rafalimanana Ferdinand, sportivement appelé « Goly Be », rejoint les étoiles. Parmi les anciennes gloires du sport-roi malagasy, il régnait en maître absolu, en sa qualité de gardien de but sur les stades, plus exactement dans la surface de réparation, durant les années 70-80. « Goly Be » et les autres stars de la même génération, entre autres René Tale, Dezy Monstre ou Augustin Baovola brillèrent sur terrain. Le Club M faisait peur aux grandes formations africaines comme les Lions Indomptables du Cameroun ou l’impressionnant Onze national égyptien. C’était la belle épopée où Madagasikara figurait parmi les grands du football africain. Schnittger, l’entraîneur allemand, menait notre Onze national malagasy avec doigté et technicité.
Décédé à Bordeaux le 29 décembre dernier à l’âge de 67 ans, Rafalimanana Ferdinand dit « Goly Be », de son vivant, fit savoir qu’il souhaitait être enterré, le moment venu, parmi les siens à Mandritsara, la terre natale. Seulement quand fatidique arrive, la famille proche, la veuve éplorée ainsi que les enfants, vu le contexte particulier dû à la crise sanitaire en France et à Madagasikara et compte tenu des dépenses exigées pour le rapatriement de la dépouille mortelle du grand champion, la famille se trouve dans l’impossibilité de satisfaire le vœu de l’illustre père.
La communauté malagasy, la diaspora en France ou ailleurs en Europe, se mobilisait. A Madagasikara, les autorités publiques concernées directement, les anciennes célébrités de la même trempe de « Goly Be » et les simples citoyens, très touchés par la tourmente de la petite famille se trouvant dans l’adversité ne sont pas restés indifférents.
Un élan national, à l’intérieur et à l’extérieur du pays, se déclenche. Tout compte fait, les Malagasy d’où ils se trouvent gardent encore intact la valeur (Soatoavina) morale héritée de nos aïeux. L’inusable « Fihavanana malagasy » emporte réellement et survole les clivages. Quelle que soit la difficulté, la sagesse léguée des Anciens prime toujours. La preuve, la dépouille de « Goly Be » et sa famille atterrit, bel et bien, sur le sol malagasy le dimanche 24 janvier dernier. Sa fille, Rafalimanana Stella, n’a pas caché son profond soulagement sur le fait que le corps de son père rentre, en chair et en os, au pays et tient à manifester la reconnaissance de toute la famille à l’endroit de tous ceux qui ont œuvré à ce rapatriement. En somme, nous tous, nous pouvons faire beaucoup de choses à même les plus difficiles si nous nous donnons la main.
 Le geste unanime, de partout, envers notre héros national, nous envoie un message clair selon lequel il va falloir se pencher sur le sort de nos célébrités actuelles ou anciennes. Ceux ou celles qui ont défendu haut l’honneur et la souveraineté de la Nation méritent un égard particulier. C’est le minimum de redevabilité que le pays doit en retour. Le sport est un « secteur » porteur pour le pays. Quand le sport va, la Nation avance ! Le petit poucet la Jamaïque récoltait beaucoup de la prestigieuse prestation d’Usain Bolt, le multiple champion du monde de sprint (100 m, 400 m). 
La dépouille de notre « Goly Be » national retrouvera ce jour ou demain sa terre natale à Mandritsara. Belle prouesse de solidarité !

Publié dans Editorial


« Ca a tonné comme une bombe !”, relate une riveraine, complètement terrifiée par l’écroulement spectaculaire. Un entrepôt de plus de deux étages, et de structure en béton, mais encore en cours de construction sinon d’extension, s’est brutalement effondré, vers 9h du matin, dans l’enceinte de Saify Park à Anosizato-Est, hier.  C’est toute la partie supérieure de l’ensemble de la construction qui s’est écroulée. Effectivement, des ouvriers, soixante-dix au total, étaient encore en pleine tâche lorsque l’accident s’est produit. Une source auprès des pompiers a avancé un problème de piliers comme étant à l’origine de ce sinistre. Les infrastructures n’auraient pas supporté la masse de la construction, en grande partie en béton, selon les pompiers. Le bilan est assez lourd : outr les 9 ouvriers blessés dont certains sérieusement touchés, un autre a perdu la vie au cours de ce drame. Selon la Police, il a été entièrement enseveli sous des tonnes de décombres, et son corps, recherché pendant quelques heures, ne fut retrouvé que vers le début de l’après-midi, hier. Aucun proche du malheureux ne s’est encore rendu à la morgue d’Ampefiloha où sa dépouille devra être autopsiée dans les prochaines heures. Un autre encore demeure aussi sous les ruines de cette construction en béton. Apparemment, il est encore en vie lorsque les secours l’ont finalement repéré, selon nos sources. Durant des heures, les pompiers ont alors tenté de l’’extirper des décombres. “L’infrastructure est trop instable pour qu’on puisse y manœuvrer. Ça bouge et ça craque de partout. Pour les pompiers, il fallait alors s’y prendre comme avec des pincettes sous peine de provoquer l’écroulement total. Ceci explique la lenteur des opérations de secours”, commente une source auprès du service de communication des sapeurs à Tsaralàlàna. En effet, la menace d’un autre effondrement, d’un moment à l’autre, est à prendre au sérieux tant l’infrastructure est instable.
La plupart des riverains étaient encore chez eux, ou en plein travail lorsque cet entrepôt s’est écroulé. Ils affirment que tout s’est passé très vite. Le temps de réaliser ce qui s’est réellement produit, et ils ont été surpris par l’arrivée en trombe des véhicules des pompiers, toute sirène hurlante sur les lieux. Les soldats du feu ont alors commencé les opérations de sauvetage des tâcherons piégés sous les décombres. Tout au long de la matinée, précisément vers 9h30 du matin, les pompiers, au prix d’un travail d’arrache-pied, ont alors réussi à dégager, les uns après autres, les ouvriers des ruines de l’entrepôt. “Les pompiers sont toujours sur le terrain. Mais on ignore ce qui devaient les retenir à l’endroit du sinistre”, affirmait une source auprès de la caserne de Tsaralàlàna, vers 18h, hier. Ce qui explique donc la délicatesse de l’opération, en particulier en ce qui concerne le sauvetage du tâcheron encore piégé sous les décombres.
Pour revenir au bâtiment proprement dit, qui a une assez vaste superficie, il appartiendrait à un homme d’affaires d’origine indienne répondant au nom de K. Malheureusement, nous n’avons pu toujours le rejoindre malgré nos tentatives à le faire jusqu’aux dernières heures. Il se spécialise dans la vente de friperie, du moins selon une information. Des bribes d’information glanées auprès de différentes sources ont révélé que sa possession d’un éventuel permis de construire, demeurerait encore un point d’interrogation. Les travaux d’extension de ce dépôt, dont la finalité n’a pas vraiment encore été élucidée, remontent à dix mois de cela.
Dans l’après-midi d’hier, des membres de la famille respective des ouvriers du bâtiment accidentés sont venus en masse sur les lieux, pour tenter de voir, sinon comprendre ce qui est arrivé aux victimes. Comme les Forces de l’ordre y ont établi un périmètre de sécurité, empêchant ainsi toute tentative d’accéder dans l’enceinte de l’entrepôt, qui risque de s’écrouler à tout moment, lesdits membres de la famille respective des victimes ont alors manifesté vivement leur colère en cognant sur le portail, ou encore sur la clôture, histoire également de se faire entendre. Tard, à la tombée de la nuit hier, une information de dernière heure circulait comme quoi l’autre ouvrier enseveli n’a pu être toujours dégagé des ruines. Des témoins ont affirmé l’avoir même entendu appeler au secours. Du coup, l’effectif des sauveteurs a dû être encore renforcé tandis que 200 riverains devront être déplacés pour éviter un risque inutile lié à un éventuel écroulement à cause du terrain meuble où est bâti l’entrepôt. L’enquête suit son cours.
Franck R.


Publié dans Société


Le vice-président du Sénat Imbiki Herilaza a délimité les contours du travail de sénateur. Il appelle à des sénateurs proches des Collectivités territoriales décentralisées tout en assurant la qualité du travail parlementaire.
Les yeux des observateurs de la vie politique sont toujours tournés vers le Sénat actuellement. Cette seconde institution du pays vient en effet d’être mise en place suite à la passation de pouvoir entre le bureau permanent, en début de semaine. La nouvelle composition du Sénat entre d’ores et déjà en action même s’il n’est pas en session.
Le vice-président du Sénat pour la partie Nord de l’île, Imbiki Herilaza, a délimité les contours du travail parlementaire. Juriste de formation et magistrat de carrière, il a donné l’assurance que l’élaboration et les discussions des lois ou propositions de loi feront l’objet d’une amélioration. Il a mis particulièrement l’accent sur les lois qui sont en relation directe avec le développement du pays.
Cet ancien secrétaire général du ministère de la Justice a également fait savoir que les relations entre la Chambre haute, les maires et les conseillers municipaux seront au beau fixe pour l’intérêt général et celui des collectivités qu’ils représentent. Les portes du Sénat leur sont grandes ouvertes a assuré Imbiki Herilaza.
Poursuivant ses explications, les sénateurs iront à l’approche des Collectivités territoriales décentralisées, dans toutes les Communes, a noté Imbiki Herilaza, sénateur nommé par le Président Andry Rajoelina. Les descentes auront pour objectif de constater de visu les problèmes relatifs aux Communes. Toutefois, ils apporteront également les solutions idoines y afférentes.
Pour ce qui est de la situation des Communes, le vice-président du Sénat a avancé que la décentralisation ne sera effective que s’il y a transfert de ressources et transfert de compétences. Il existe des lois qui régissent la décentralisation, il faut les vulgariser pour que les maires et les conseillers puissent bien gérer les Communes et trouver des sources de revenus, a-t-il fait savoir.
Le plus important également est de savoir gérer les ressources pour mettre en place des infrastructures de développement et assurer le service public pour l’intérêt de tous les malagasy, a-t-il précisé. Le but étant de toujours travailler pour l’intérêt général, pour le développement du pays et l’épanouissement de la population.
Et sur un autre tableau, Imbiki Herilaza a fait savoir qu’il y aura ce jour au Palais de verre Anosikely une formation au profit des membres du bureau permanent. Cette formation sera orientée sur le travail parlementaire.

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Un grand soulagement pour les familles ayant quitté le grand Sud. Enfin, elles ont pu rejoindre leur destination après avoir été bloquées à Antananarivo et Fianarantsoa pendant quelques temps. Selon une statistique du ministère de la Population, de la Protection sociale et la Promotion de la femme, environ 1 465 migrants ont passé à Antananarivo jusqu’à mardi dernier. Ce département ministériel et l’Agence des transporst terrestres (ATT) ont aidé ces gens afin de faciliter leur voyage. Bon nombre d’entre eux vont rejoindre la partie nord de la Grande île, comme Maevatanana, Anjiajia, Ambilobe, Ambanja, Ambondromamy, Antsiranana. D’autres iront à l’Est comme Ambatondrazaka ou dans les Régions des hauts-plateaux comme Tsiroanomandidy. D’après le responsable au sein de ce ministère, l’identité de chacune de ces personnes a été enregistrée afin de pouvoir les surveiller. A l’issue d’une enquête, ces familles ont avancé que leur départ est déjà programmé d’avance. Sans les problèmes de transport, elles sont déjà arrivées à destination. Cependant, certains ont quitté leur terre natale sans destination précise ni famille d’accueil.
Le ministère de tutelle ne cesse d’encourager la population du Sud à rester chez elle, malgré le kere et la sècheresse qui sévissent dans cette Région. « Bientôt, nous mettrons en place des sites communautaires dans cette Région.  L’objectif est de rassembler la population dans cet endroit afin de faciliter son accompagnement », avance un responsable.
En rappel, une migration collective a eu lieu, au début de ce mois de janvier, dans la Région du Sud de Madagascar. Ces familles ont vendu leurs biens afin de payer leurs frais de transport et de subvenir à leurs besoins durant leur long voyage. Malheureusement, des imprévus sont survenus en cours de route. Le voyage ne s’est pas passé comme prévu puisque, à plusieurs reprises, ces personnes ont dû changer de taxis-brousse. Face à cette situation, ces familles ont été bloquées au stationnement de « Fasan’ny Karana » ou à Fianarantsoa. Elles ont été prises en charge par le ministère de la population et le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) jusqu’au moment où elles aient pu continuer leur voyage.
Recueillis par Anatra R.

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Le kilo du « Vary Tsinjo » vendu au niveau des épiceries et des « Tsena Mora » à travers la Grande île sera de 1 500 ariary. L’annonce a été faite, hier, à l’intérieur du communiqué du Conseil des ministres au Palais d’Etat d’Iavoloha. Importées par l’Etat par le biais de la SPM, 7 000 tonnes de riz sont arrivées au port de Toamasina le week-end dernier et ont été transportées à Antananarivo cette semaine. La distribution et la vente de ce « Vary Tsinjo », destiné à aider les ménages, débuteront ce jour à Antananarivo Renivohitra. Ce « Vary Tsinjo » sera dispatché dans les Régions à partir de la semaine prochaine. Chaque foyer pourra bénéficier de 5 kilos par semaine, selon le rapport du Conseil des ministres. Pour la Capitale en particulier, ce riz sera disponible au niveau de 984 épiceries. Les grossistes et les détaillants ont été triés sur le volet pour éviter les abus et les détournements. Le « Vary Tsinjo » sera également disponible à 1 500 ariary auprès des « Tsena Mora » à travers toute la Grande île, les lundis, mercredis et vendredis.
Les familles sont invitées à se prémunir de carnets de Fokontany pour pouvoir s’acheter du « Vary Tsinjo » auprès des épiceries et des « Tsena Mora ». Cette décision a été prise afin que cette aide parvienne aux clients les plus nécessiteux. D’après les explications, ce riz importé est conforme aux mesures sanitaires. Ce produit a également obtenu le « certificat de consommabilité » pour les humains du ministère de la Santé, ainsi que les autorisations de vente par le ministère du Commerce. Faut-il rappeler que l’importation de ce « Vary Tsinjo » vise à alléger le prix du riz sur le marché local. Ce dernier ne cesse de grimper ces derniers temps, allant jusqu’à 800 ariary le kapoaka. Après les 7 000 tonnes qui viennent d’arriver, un autre cargo transportant 8 500 tonnes de riz est attendu d’ici 3 semaines au plus tard. L’Etat prévoit d’effectuer une importation mensuelle de riz jusqu’à la stabilisation des prix sur le marché, d’après le Président de la République lors de son dernier périple à Toamasina. Aussi, les spéculateurs et les profiteurs surpris durant les contrôles seront fortement pénalisés…
La Rédaction

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Editorial

  • Ragôva, aux cribles !
    Le gouverneur de la Région Analanjirofo limogé ! Ceux des Régions Vatovavy et d’Itasy « licenciés ». A qui le prochain tour ? Et les observateurs de s’interroger, « le locataire d’Iavoloha serait-il en train de passer aux cribles les Ragôva ? » De notre côté, on se pose tout bas la question « avions-nous été entendus ? » A travers nos colonnes, on n’a de cesse de réclamer l’évaluation périodique de nos « vice-rois ». Non pas par méchanceté à leur égard mais dans une démarche d’esprit qui se soucie de la sauvegarde de nos fragiles ressources publiques qu’il faille gérer à bon escient et aussi pour le bon fonctionnement des affaires nationales. Lesquelles évaluations périodiques permettront d’apprécier les travaux effectués sinon de constater les manquements itératifs des dits Gouverneurs ainsi que leurs impacts dans les Régions concernées. Un Gouverneur qui fait bien son travail contribue évidemment à l’essor…

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