jeudi, 28 janvier 2021

La une du 29 javier 2021

Publié dans La Une


Fragiliser le régime à tout prix. Tel est actuellement le mot d’ordre du côté de l’opposition. A en croire les actualités de ces derniers jours, les opposants souhaiteraient même s’emparer du pouvoir à coup de manifestations et de mouvements de déstabilisation. Des manœuvres auxquelles les députés élus sous la bannière du « Tiako i Madagasikara » sont directement associés. Depuis quelques semaines, les parlementaires TIM – avec comme chefs de file Hanitra Razafimanantsoa et Fidèle Razarapiera – mènent un véritable combat à travers une campagne de dénigrement médiatique via les fameuses stations « miara – manonja ». En effectuant des commentaires et analyses subjectives sur des sujets qui concernent les actualités nationales, ces députés s’écartent alors des vrais débats qui s’imposent dans l’intérêt de la population. 
Autant de gesticulations de la part de ces ténors du TIM amènent alors à s’interroger sur les raisons qui les ont motivés à intégrer l’Assemblée nationale en tant que parlementaires. Si du côté des députés MAPAR, la ligne de conduite est d’aller dans le sens des projets de développement initiés par le Président de la République, la marche à suivre est plus sinueuse pour les opposants.
Des combats oubliés
Jusqu’ici, les véritables missions de ces parlementaires TIM semblent encore et toujours servir les intérêts de leur patron, Marc Ravalomanana et lui garantir une chance pour la prochaine course à la présidentielle. L’on se rappelle, en effet, le discours de l’ancien président au cours de la cérémonie de présentation de vœux de son parti à Faravohitra et durant laquelle il a ouvertement appelé ses partisans à agir en utilisant la formule « Andao raha sahy ».
Pourtant les vrais combats devraient normalement se dérouler dans l’arène de l’Assemblée nationale. Dans un peu plus de trois mois, en mai prochain plus précisément, les députés seront appelés à leur première session ordinaire pour cette année 2021. D’ici là, les parlementaires de l’opposition devraient affûter leurs armes et affiner leurs stratégies pour arriver à un vrai débat à l’Hémicycle de Tsimbazaza. Faut – il rappeler qu’en tant que membre de la Chambre basse, les députés ont pour principale mission de proposer et de voter les lois. A cela s’ajoutent d’autres missions clés comme le contrôle de l’action du Gouvernement ou encore l’évaluation des politiques publiques, notamment à travers des séances de face- à- face avec les membres du Gouvernement. Des combats que ces députés occultent volontairement au détriment de citoyens qui les ont élus en tant que porte – voix du peuple (Solombavambahoaka).
La Rédaction

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Redorer la réputation du café malagasy sur le marché international. Deux torréfacteurs de renom, Figment Coffee et Manifesto Coffee, se sont associés pour promouvoir le café « Made in Madagascar» sur le marché britannique. Pour ce faire, ils ont investi l’année dernière, dans la toute première ferme de café, entièrement de spécialité à Madagascar, le Zebu Coffee Estate. Les premiers produits du label Madagascar Zebu Coffee Estate seront mis en vente à partir d’aujourd’hui sur les sites web des deux parties. « Toutefois, cette sortie sera en édition extrêmement limitée. Nous n’avons réussi qu’à produire 5 kg de grains. Cette production fournira une trentaine de café torréfié. Sur les six torréfacteurs de café au monde, nous sommes les seuls à avoir torréfié ce café cette année», détaille Figment Coffee. Ce café coûtera alors bien plus cher que les autres produits de la marque, et ce pour plusieurs raisons. « Cette somme, cependant, n'est pas seulement pour le café. Ce café est délicieux, mais le prix ne reflète pas la qualité du café, mais quelque chose de bien supérieure. Cet argent représente un investissement dans la communauté et les agriculteurs entourant Zebu Coffee Estate et les moyens d'augmenter la production pour les cinq prochaines années afin d’atteindre un niveau de production annuelle durable d'environ 68 000 kg et un prix moyen projeté de 5 Livres Sterling, soit 25 500 ariary par kg tout en fournissant un revenu bien nécessaire pour la communauté », explique Manifesto Coffee. Pour pouvoir redorer la réputation du café de Madagascar sur le marché international, les parties prenantes veulent donner un coup de jeune à l’industrie du café local. Qui dit développement de l’industrie, dit des investissements.
Pour s’établir en tant que premier producteur de café de spécialité entièrement arabica dans la Grande île, Zebu Coffee Estate construira l'infrastructure nécessaire à la croissance de l'industrie de la production de café de spécialité.  Depuis l’introduction du cépage Bourbon à Madagascar, la production a atteint un pic de 2% de la production mondiale de café au début des années 90, suivi malheureusement d’un déclin rapide en raison du manque d’investissements, d’infrastructures et d’instabilité politique. Zebu Coffee Estate essaie de changer la donne avec la culture d’Arabica Typica et de Bourbon en utilisant uniquement des méthodes naturelles et biologiques tout en employant des villageois locaux.
Dans les détails, cette ferme de café se trouve dans une Région volcanique fertile d'Itasy, à Miarinarivo. Elle est née de la passion d'un passionné pour un café communautaire socialement responsable qui a dynamisé l'économie locale. En tout cas, le projet envisage d’égaler les plus grands producteurs de café de spécialité voire les surpasser.
Rova Randria

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Indépendant. Le réseau de télécommunications utilisé par l’administration publique ne se mélangera plus avec celui des opérateurs commerciaux. Le ministre des Postes, des Télécommunications et du Développement numérique (MPTDN) Andriamanohisoa Ramaherijaona a présenté, hier, au Novotel Alarobia le projet de modernisation du réseau de télécommunications de l’administration malagasy. La matinée a été consacrée à la réunion d’information avec toutes les parties prenantes. D’après les explications du numéro un du département, le Gouvernement prévoit de déployer de nouvelles technologies pour faciliter les échanges de données interdépartementales. En partenariat avec le groupe Huawei, ce projet, à hauteur de 179 477 000 000 ariary, consistera à la mise à disposition de l’administration malagasy un réseau moderne par fibre optique d’une longueur de 223 km. « Ce projet consiste à fournir un support technologique, performant et sécurisé pour renforcer l’inclusion numérique dans le secteur de l’administration publique en vue d’une bonne gouvernance et d’une redevabilité accrue envers le citoyen. Pour atteindre cet objectif, l’administration possèdera son propre réseau. Une partie de la fibre desservira la nouvelle ville Tanà Masoandro », explique le ministre de tutelle. Cette infrastructure digitale s’accompagne de la mise en place d’un data center gouvernemental. Cela permet de sécuriser le réseau et limiter les risques liés aux cyber- attaques.
Il faut savoir que les stations de base distribuées permettent l'accès à la radio et fournissent des services tels que la vidéosurveillance, l'acquisition de données et la transmission de données. Le domaine de la sécurité publique sera le bénéficiaire direct puisque cette infrastructure soutiendra la transmission d’informations entre les Forces de l’ordre. Ces dernières seront dotées de 1 500 terminaux mobiles et 50 équipements de voiture. Par ailleurs, le Gouvernement installera 1 000 caméras de surveillance sur 400 poteaux pour renforcer la sécurité et améliorer la gestion du trafic urbain. « La répartition des matériels n’est pas encore déterminée pour l’heure. Un poteau peut porter une ou deux caméras voire plus. Les parties prenantes comme les gendarmes, les agents de police et l'Office des transmissions militaires de l'Etat (OTME) et les Fokontany vont encore travailler sur ce point », poursuit le ministre.
A noter que ce projet sera, dans un premier temps, mis en œuvre dans la Région d’Analamanga. Son déploiement aura lieu cette année.
Solange Heriniaina


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Le meurtre de l’adjudant-chef Lahatra Rahajaharison à Amparibolana, Tanambao Besakay, Ambatondrazaka le 20 janvier illustre une fois de plus combien ceux œuvrant pour la protection de l’environnement risquent gros pour leurs propres vies. Deux civils ont aussi été tués par balles. Un autre gendarme en tenue et un agent forestier sont alors sommés de s’agenouiller devant une foule les méprisant avant leur libération par des renforts dépêchés sur place.
Ce phénomène inquiétant a tendance à prendre de l’ampleur ces dernières années. De son côté, le Gouvernement mène la campagne de « tolérance zéro » et si, c’est ainsi, davantage de confrontations liées à l’accès aux ressources naturelles sont à craindre à l’avenir. Suite à ces incidents, la Gendarmerie a lancé une opération de ratissage pour arrêter toutes les personnes impliquées aux brutalités infligées aux agents de l’Etat.
Le jour de la tragédie, non seulement les habitants locaux ont commis un meurtre mais ils se sont aussi rebellés contre l’autorité de l’Etat, selon le commandant de la Gendarmerie, le général de division Njatoarisoa Andrianjanaka. Une semaine plus tard, le Premier ministre Christian Ntsay a réuni l’organe mixte de conception au niveau national en donnant des consignes claires sur la nécessité de restaurer l’autorité de l’Etat.
Défrichement à grande échelle
Amparibolana est un village situé à l’intérieur du Fokontany de Mandanivatsy dans la Commune rurale de Tanambao Besakay. En 2017, la gestion de la forêt d’Ambonivato se trouvant à proximité est transférée à la communauté de base VOI Fivoarana Fitarikandro présidée par Mickael Razafindramaro. D’une superficie totale de 2 000 hectares, le couvert forestier subit de fortes pressions.
Les habitants locaux la défrichent pour y cultiver du haricot, du maïs et du riz. « Presque la moitié de la forêt est détruite en ce moment. Même la zone tabou d’Ambatondralahy est touchée. La forêt est un héritage à léguer à nos descendants. Regardez ce qui nous arrive aujourd’hui ! Les pluies ne tombent plus à cause de changement climatique », regrette le président de la VOI.
Les habitants d’Amparibolana étaient membres de la VOI au début. Mais, petit à petit, ils l’ont quittée en grossissant les rangs des défricheurs. Face à la situation, force est pour les responsables de l’entité d’alerter la Direction régionale de l’environnement et du développement durable (DREDD) d’Alaotra-Mangoro. Des plaintes ont été effectivement reçues à Ambatondrazaka. « A deux reprises, les auteurs présumés du défrichement à grande échelle ont été convoqués. Mais ils ont toujours refusé d’obtempérer », souligne le directeur au sein de la DREDD Marc Behaja Rajaonarivo.
Travaux d’intérêt général
Insatisfaite de l’inaboutissement de la démarche, la VOI s’est directement adressée au Tribunal d’Ambatondrazaka qui a sorti un « soit transmis », le fameux ST, ayant permis à l’administration forestière de demander « main forte » à la Gendarmerie. Deux agents forestiers accompagnés de deux gendarmes dont Lahatra Rahajaharison ont alors été envoyés sur le terrain où la mission a viré au drame à la suite d’une embuscade préparée par les Zazamena appuyés par des habitants.
« Le but ultime de la mission était d’amener les chefs des défricheurs au Tribunal afin de leur faire faire un engagement solennel à l’égard du reboisement en guise de punition », explique le commandant de la compagnie territoriale de la Gendarmerie d’Ambatondrazaka. Cette année, plus de 3 millions de jeunes plants sont disponibles pour toute la Région. Comme la détention préventive systématique ou l’emprisonnement posent un gros problème de gestion des flux à la prison, les responsables locaux ont développé une nouvelle approche.
Désormais, la sanction judiciaire devrait prendre la forme d’une corvée consistant à planter des arbres sur les terres illégalement défrichées pour les petites gens dont l’existence reste fortement dépendante des ressources naturelles. C’est un peu à l’image de l’exécution des travaux d’intérêt général contre le non-port du cache-bouche dans le contexte de la lutte contre la pandémie à coronavirus.
Têtes brûlées
Pour ce faire, il faut viser les têtes brûlées parmi les défricheurs et le reste, par lâcheté, devrait fléchir facilement. C’est ce que l’administration voulait mettre en œuvre à Tanambao Besakay. « Nous l’avons appliqué à Didy et ça a marché », affirme le jeune commandant de compagnie d’Ambatondrazaka. Mais, à Tanambao Besakay, la présence d’un réseau d’organisations d’autodéfense villageoise connues sous diverses appellations à savoir Zazamena, Zazamainty, Zamami… complique les choses.
Les membres de ces organisations sont des habitants locaux et des immigrants. Ils sont les destructeurs de la forêt d’Ambonivato. Ils ont aussi organisé l’embuscade contre les quatre agents de l’Etat venant d’Ambatondrazaka. « Ce sont des organisations informelles. Elles commettent beaucoup d’abus. Les Zazamena prétendent être un petit Gouvernement dans un Gouvernement », insiste le général Andrianjanaka. Le démantèlement de ces réseaux est souhaité pour consolider la sécurité au niveau local.
M.R.

Publié dans Politique
jeudi, 28 janvier 2021

De quelle « excursion » !

Le ridicule ne tue pas. Le « délirium tremens » n’est pas une maladie, c’est un … état chronique. Les leaders de l’opposition divaguent. Malades du syndrome de sevrage, politiquement parlant, les Ravalo et consorts du RMDM, parlent du n’importe quoi. La soif du pouvoir, la cupidité extrême et la nostalgie d’un paradis perdu les conduisent à des démarches d’esprit ou des actes qui frisent la démence voire à des délires d’un ivrogne.
« Deux ans, ça suffit » dit-on du côté de Bel-Air ! En effet, le régime « orange » dirigé par Rajoelina Andry vient de passer le cap de deux ans le 19 janvier dernier. Normalement, dans six mois, on atteindra le mi-mandat. Selon les ténors du Rodoben’ny Mpanohitra ho amin’ny Demokrasia eto Madagasikara, c’est suffisant du moins c’est trop ! Ils claironnent qu’au terme des vingt-quatre mois au pouvoir, Rajoelina Andry et son équipe doivent quitter leurs fauteuils démocratiquement acquis et laisser la place à Ravalomanana Marc et compagnie ! Même un simple observateur dénué d’expertise en matière d’analyse politique ou sociologique peut se demander « sur quelle base les prétendus opposants fonderaient-ils leur point de vue ? Sur quels critères ces arguments déplacés s’érigeraient-ils ?
Partis de leur analyse erronée et sans fondement sérieux, les locataires de Bel-Air jugent opportun le moment qui sied à … écarter les dirigeants en place dont en première ligne Rajoelina Andry Nirina. Quelle effronterie ! Ces acteurs politiques évoluant dans l’opposition, en retard d’un siècle, croient encore en la vertu d’un coup d’Etat. Marc Ravalomanana n’a jamais évolué d’un seul iota. Il y a 20 exactement, il a conquis le pouvoir par la ruse du mensonge et du forcing. Il a écarté sans autre forme de procès l’Amiral Didier Ratsiraka par un procédé pour le moins rocambolesque et prit tout le monde pour des canards sauvages. Et vingt ans après, Ravalo et la meute qui le suit fidèlement pensent encore rééditer 2001. De qui se moque-t-on ! Et en outre, tout comme le ridicule ne tue pas, ils vont commencer leur « action diabolique » de destitution par une … « excursion ». Et attention, en ville (à Tana). Mais quelle absurdité !
Ravalo et consorts croient pouvoir évincer « facilement » Rajoelina, par une « excursion » en ville ! Même un petit gosse du « Taona voalohany » dans une « Sekoly fanabeazana fototra » n’acceptera point d’aller faire une excursion en ville. Et aucun responsable pédagogique d’une école quelconque ne voit pas la nécessité d’organiser une excursion en … ville. De l’aberration, ni moins ni plus ! La logique d’une excursion consiste à « sortir en plein air » pour changer un peu d’atmosphère et faire le plein dans la nature.
Et comme une bêtise appelle une autre, le RMDM conforte son action par la désinformation. Altérer la vérité, violer le contenu exact et mener sciemment l’opinion vers une fausse piste, telle est la méthode empruntée. Un mode d’action machiavélique pour égarer les gens, ses propres concitoyens. Et le drame, des parlementaires élus se trouvent derrière. Et au bout du rouleau, on va créer des troubles et ce pour déstabiliser. Mais, ils se trompent … d’adresse !
Au fait, de quelle « excursion » parle-t-on !
Ndrianaivo

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Transparency international initiative Madagascar a fait savoir, hier, qu’avec un score de 25 sur 100, Madagascar grimpe à la 149è place sur 180 pays dans le rapport 2020 de Transparency International sur l’indice de perception de la corruption, progressant ainsi de neuf places par rapport à 2019. 
Pour rappel, un score de 100 points selon l’indice reflète l’absence de corruption, et un score de zéro reflète le plus de corruption. L’indice de perception de la corruption est basé sur des évaluations d’experts qui ont déterminé le degré de prévalence de la corruption dans le secteur public dans 180 pays et territoires.
Pour l’Organisation non gouvernementale TI-IM, le score de la Grande-île est « encourageant ». Toutefois, le pays « peut mieux faire ». En effet, avec son score, Madagascar se trouve au même rang que le Mozambique et est encore en dessous de la moyenne régionale dans l’Afrique subsaharienne qui est elle-même en dessous de la moyenne internationale. L’Exécutif actuel objecterait d’atteindre un score de 40/100 d’ici dix ans.
Madagascar a obtenu ces scores grâce à des mesures prises en 2019, notamment l’engagement public du Président de la République dans la lutte contre la corruption, les arrestations et poursuites d’auteurs de corruption, l’adoption de la loi sur le recouvrement des avoirs illicites, les nominations des responsables du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité et du Bureau indépendant anti-corruption, ainsi qu’aux premières condamnations issues du Pôle anti-corruption et la stabilité politique. Notons que l’indice 2020 s’est donc focalisé sur la période de la Covid-19. 
Ces mesures ne sont pas suffisantes. La corruption reste active. Les efforts entrepris par le pouvoir doivent être consolidés, renforcés et continués, commente le Comité pour la sauvegarde de l‘Intégrité. Cet organisme recommande par exemple la création et l’opérationnalisation de l’agence de recouvrement des avoirs illicites, dernier organe du système anti-corruption, l’adoption, telle que prévue dans la stratégie nationale de lutte contre la corruption, de politiques sectorielles de lutte contre la corruption et de gouvernance dans les secteurs prioritaires, l’abandon de la proposition d’amendement de la loi PAC devant le Sénat. Un observateur estime que les tergiversations des députés dans le traitement des dossiers de mise en accusation devant la HCJ peuvent porter préjudice à Madagascar dans la perception de la lutte contre la corruption dans le pays. 
La rédaction

Publié dans Politique

Inauguré le 26 novembre 2020. Le centre d’informations administratives et d’orientations « IVOTORO » est opérationnel depuis maintenant 2 mois. Depuis, l’établissement sis à Nanisana a reçu 1 500 appels des citoyens, soit une trentaine par jour en moyenne, provenant des Régions d’Analamanga, DIANA, Vakinankaratra, Itasy, Alaotra- Mangoro, Analanjirofo, Haute -Matsiatra, Atsinanana et Atsimo -Andrefana. IVOTORO informe, oriente et conseille les citoyens sur les formalités et procédures administratives. Les appelants sont assistés sur les éventuelles difficultés qu’ils pourraient rencontrer. La ligne 640 est, pour ce faire, accessible au grand public, du lundi au vendredi entre 8h et 16h.
« La majorité des appels reçus demandent des conseils et orientations sur le domaine du foncier. En fait, beaucoup ne connaissent pas les procédures à suivre ni les pièces à fournir pour certains services fonciers. D’autres pensent que ce secteur ne touche que le service du Domaine, alors qu’il inclut également la Topographie, la Commune, etc. Cette situation explique la lenteur des services et favorise la corruption », informe Harimé Sylvia Randrianarivo, directrice de l’IVOTORO. Outre le foncier, la santé, à l’exemple des démarches pour ouvrir une pharmacie, et la Justice intéressent aussi les appelants. « Pour les affaires judiciaires, les citoyens émettent plutôt des doléances face à leur traitement et leur insatisfaction. Dans ce cas, nous en informons les responsables concernés », souligne notre interlocutrice.
Collaboration souhaitée avec les institutions
Asseoir une administration de proximité, transparente et accessible. Telle est la mission de l’IVOTORO. Le centre mobilise une trentaine d’agents, dont une partie dispense des conseils et orientations des citoyens et une autre se charge de la collecte des données administratives. Outre la base de données en leur disposition, ces agents contactent les responsables ou se déplacent dans les institutions pour avoir le maximum d’informations administratives afin de satisfaire les attentes des clients. Pourtant, certaines institutions semblent peu coopératives. Par conséquent, le quart des appels reçus reste non traité faute d’informations.
« Pour le domaine foncier, le ministère de l’Aménagement du territoire et celui de l’Intérieur sont les principaux concernés. Toutes les questions et doléances sur les pensions et avancements nécessitent des réponses venant du ministère des Finances. Quant aux divers concours et demandes de bourses d’études, les données émanant du ministère de l’Enseignement supérieur devraient servir. Cependant, ces informations manquent », expose la directrice du centre. Pour y remédier, cette responsable suggère le renforcement de la collaboration et de la réactivité des institutions. « En demandant les informations administratives, nous contribuons à alléger les activités d’une institution et non de la concurrencer ou la donner plus de tâches », souligne- t-elle. Jusqu’ici, la révision et la mise à jour permanente des informations administratives trainent…
Patricia Ramavonirina

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4 maisons ont été directement concernées par l’effondrement de l’entrepôt de quelques étages à Anosizato - Atsinanana, mercredi dernier. Elles ont été totalement détruites, tandis que d’autres ont présenté des grandes fissures. En conséquence, une trentaine de familles composées d’environ 200 personnes n’ont pas actuellement d’abris. Leurs propriétés ont été complètement détruites, ensevelies dans les décombres. Elles n’ont pas pu sauver leurs biens à cause de la vitesse du drame, sauf les habits qu’elles ont portés. D’autres maisons se trouvant aux alentours de cette construction sont donc menacées par l’éboulement. Ainsi, les sapeurs-pompiers qui ont visité l’endroit, durant l’accident, ont ordonné à tous les occupants de ces appartements de quitter l’endroit. D’après une explication au niveau du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC), il procèdera à la démolition de cette construction une fois les dangers écartés. En outre, il prendra en charge ces familles en attendant que le calme revienne. Elles seront rassemblées dans un site communautaire. Quant au propriétaire de l’entrepôt, il a déjà effectué un contrat sur la réhabilitation de la maison. Notons que, les riverains se sont plaints à plusieurs reprises de l’effondrement du mur de soutènement de cet entrepôt.
Une partie de l’école se trouvant à quelques mètres de cette construction a été aussi affectée par l’éboulement. En effet, on y voit la présence d’une fissure sur un bâtiment de celle-ci. Selon un responsable, ils sont obligés de suspendre les cours jusqu’à ce qu’une solution soit trouvée. Ce drame a causé un traumatisme pour les parents autant que les élèves et les enseignants. 
En rappel, un entrepôt en cours de construction s’est effondré, mercredi dernier à Anosizato- Atsinanana, au moment où une soixantaine d’ouvriers étaient en plein travail. Bilan :10 employés blessés, un mort et un porté disparu.

Recueillis par Anatra R.


Publié dans Société

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Editorial

  • Ragôva, aux cribles !
    Le gouverneur de la Région Analanjirofo limogé ! Ceux des Régions Vatovavy et d’Itasy « licenciés ». A qui le prochain tour ? Et les observateurs de s’interroger, « le locataire d’Iavoloha serait-il en train de passer aux cribles les Ragôva ? » De notre côté, on se pose tout bas la question « avions-nous été entendus ? » A travers nos colonnes, on n’a de cesse de réclamer l’évaluation périodique de nos « vice-rois ». Non pas par méchanceté à leur égard mais dans une démarche d’esprit qui se soucie de la sauvegarde de nos fragiles ressources publiques qu’il faille gérer à bon escient et aussi pour le bon fonctionnement des affaires nationales. Lesquelles évaluations périodiques permettront d’apprécier les travaux effectués sinon de constater les manquements itératifs des dits Gouverneurs ainsi que leurs impacts dans les Régions concernées. Un Gouverneur qui fait bien son travail contribue évidemment à l’essor…

A bout portant

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