jeudi, 21 janvier 2021

Personne n’est … !

Le discours inaugural du tout nouveau président du Sénat ravive certains espoirs. Pour une première intervention, on se permet d’espérer. Razafimahefa Herimanana, car il s’agit de lui, élu à l’unanimité au perchoir, a crevé l’abcès. Il a dit tout haut ce que beaucoup murmure tout bas. En gros, le deuxième personnage de l’Etat dénonce l’immobilisme de certains hauts responsables du régime. Coupables de léthargie, ils attendent, à table, qu’on leur serve sur le plateau. Et pire encore, cet attentisme flagrant est lié à un état d’esprit irresponsable à tel point que personne n’est responsable de la situation alarmante qui prévaut actuellement. Apparemment, le Chef de l’Etat est le seul responsable dans ce pays. Il semble qu’il travaille seul ! Le constat pourrait s’avérer méchant mais il reflète la réalité !
En octobre 2019, nous avions déjà eu l’occasion, à travers cette colonne, durant la première année du mandat présidentiel, de tirer la sonnette d’alarme sur le fait criant que le Président Rajoelina se démène au four et au moulin. En ce début de la troisième année du mandat, le phénomène persiste encore.
Le pays traverse en ces temps-ci une période compliquée. La pandémie de la Covid-19 durant l’année passée, détruit les espoirs de la grande majorité des pays du monde dont Madagasikara. Les pays pauvres en payent le plus lourd tribut. Pour le cas de la Grande île, bien que le pays ait réussi à maitriser dans un délai sensiblement court les effets du coronavirus grâce à l’efficacité d’un remède local, le Covid-Organics (CVO) mis au point par le laboratoire national de l’IMRA, Madagasikara a dû faire face à d’innombrables problèmes. Entre autres, la paralysie de l’économie nationale, la perte par millier d’emplois, l’augmentation du nombre des pauvres, etc. Mais, à cela s’ajoutent les manquements de différents responsables de presque à tous les niveaux.
L’inflation, le laxisme, la corruption et bien d’autres qui deviennent par les temps qui courent des « bêtes indomptables ». Le chef de Gouvernement a promis fermement qu’il va s’atteler à trouver des solutions pérennes à ces problèmes de taille pour ne citer que cette inflation qui fait souffrir le petit peuple. Fort heureusement pour les usagers que le Gouvernement a stoppé net le tarif Optima, ce nouveau système de tarification que la JIRAMA voulait appliquer. Un mode de calcul qui ne fait que compliquer la facture.
Le digne successeur de Rivo Rakotovao au perchoir d’Anosikely, dans son allocution d’entrée en fonction, pointe du doigt la gabegie qui règne dans le pays. Le cas des 73,5 kg d’or qui ont atterri au pays de Nelson Mandela en provenance de la Grande île illustre en grandeur nature la gravité de la situation. Selon certains observateurs, c’est l’infime partie émergée de l’iceberg. Le pays se meurt à petit feu à cause des trafics illicites de ses ressources naturelles ou minières. Et personne dans le pays n’est responsable du dégât. Tout comme si les 73,5 kg d’or ont pu sortir du pays par enchantement ou par magie. Le Chef de l’Etat Rajoelina a donné des instructions fermes pour qu’on démasque les vrais auteurs de ce « crime » et qu’on les traduise devant la Justice. Certes, des interpellations ont déjà été faites mais on doute qu’il ne s’agisse que des menus fretins.
Ndrianaivo

Publié dans Editorial

Le nouveau règlement intérieur du Sénat est jugé conforme à la Constitution par la Haute Cour constitutionnelle. Des réserves ont été cependant émises par les juges constitutionnels en ce qui concerne les dispositions des articles 16 alinéas 3, 18 et 19 in fine nouveaux de l’arrêté qui « doivent faire l’objet d’une concertation avec l’Exécutif ». Ces dispositions ont pour information trait aux nombres de collaborateurs des membres du bureau permanent et des sénateurs. Par exemple, l’article 16 alinéa 3 dudit arrêté portant règlement intérieur du Sénat indique que « Le président dispose d’un cabinet composé de : un directeur de cabinet, quatre attachés de cabinet, six conseillers spéciaux permanents, quatorze conseillers techniques permanents, des conseillers techniques bénévoles, deux attachés de presse, un aide de camp, dix assistants permanents, deux jurisconsultes, un secrétaire particulier ».
L’article 18 prévoit que « Chaque vice-président dispose d’un cabinet de dix assistants parlementaires permanents nommés par le président du Sénat sur proposition du vice-président » et l’article 19 in fine dispose que « chaque sénateur dispose de dix assistants parlementaires permanents et de trois conseillers techniques permanents nommés par le président du Sénat sur proposition du sénateur ». Des nombres de collaborateurs jugés excessifs et incompréhensibles par un certain nombre d’observateurs.
Pour motiver sa décision, de requérir à une concertation du Sénat avec l’Exécutif, dans ses considérants, la HCC rappelle que la diminution du nombre des sénateurs a été justifiée par un souci d’austérité et de préservation des deniers publics. La HCC rappelle également que la Constitution énonce parmi les conditions de développement durable et intégré, la bonne gouvernance dans la conduite des affaires publiques, grâce à la transparence dans la gestion et la responsabilisation des dépositaires de la puissance publique : que cette dernière exigence signifie, notamment, la préoccupation que tous les responsables des Institutions de l’Etat doivent avoir à l’endroit de la gestion des deniers publics : que , certes, les Assemblées parlementaires, en se fondant sur le principe de la séparation des pouvoirs, sont dotées d’un pouvoir autonome d’organisation matérialisée et formalisé par le règlement intérieur qu’elles adoptent souverainement, mais que celui-ci doit être conforme aux dispositions de la Constitution. Se basant sur la même décision, Ambohidahy estime en outre que le nombre de collaborateurs des membres du bureau permanent et ceux des sénateurs devraient tenir compte de la situation actuelle des capacités budgétaires de l’Etat. D’où la nécessité d’une concertation avec l’Exécutif.

La rédaction



Publié dans Politique


Un poste de vice-président a été créé au sein du Sénat au titre de l’opposition. Ranesa Firiana, observateur de la vie politique, constate qu’il s’agit d’une disposition illogique. De plus, son application s’avère particulièrement difficile.
La nouvelle composition du Sénat est un peu particulière puisque le nombre de sénateur a été réduit à 18. Le nouveau bureau permanent sera composé d’un président en la personne de Herimanana Razafimahefa, d’un vice-président en charge de la partie Nord de l’île, d’un vice-président en charge de la partie Sud de l’île, d’un questeur, d’un rapporteur et, le dernier et non le moindre, d’un vice-président au titre de l’opposition.
Cette place de vice-président au titre de l’opposition a enflammé les débats politiques. Ranesa Firiana, observateur de la vie politique, a avancé des explications sur ce sujet. Il a expliqué que ce sera vraiment difficile d’appliquer cette disposition puisque la Constitution dispose que l’opposition parlementaire se trouve exclusivement au sein de l’Assemblée nationale. Le chef de l’opposition officielle se trouve parmi les députés.
Poursuivant ses explications, Ranesa Firiana, également secrétaire général du ministère des Postes et des Nouvelles technologies, a rappelé le rôle du Sénat. La Chambre haute représente les collectivités territoriales décentralisées. A ce titre, il vote les lois et contrôle les actes du Gouvernement. Mais il s’agit d’une mission de l’ensemble de sénateurs et non uniquement de l’opposition. Ce n’est pas une mission indissociable entre les sénateurs de l’opposition ou ceux qui soutiennent le régime.
Enfin, le magistrat Ranesa Firiana a avancé que l’application de cette disposition sera compliquée puisque le mode de désignation même du vice-président du Sénat au titre de l’opposition est flou. Ce n’est pas précisé dans le règlement intérieur de la Chambre haute. Il conclut alors que cette disposition est illogique. Quoi qu’il en soit, le nouveau règlement intérieur du Sénat attend toujours le contrôle de constitutionnalité par la HCC. Si cette dernière donne son feu vert, le règlement intérieur sera appliqué et a valeur de loi.

Publié dans Politique
jeudi, 21 janvier 2021

La une du 22 janvier 2021

Publié dans La Une


Une mission, en vue de la protection forestière, a tourné au vinaigre pour un gendarme hors classe du nom de Lahatra Rahajaharison basé à Ambatondrazaka, le 20 janvier dernier. Le malheureux a perdu la vie lorsqu’un forcené l’a attaqué par surprise, et par derrière en visant spécialement la tête avec une machette. Les faits se sont produits à Amparibolana, quartier de Mandanivatsy, Commune de Besakay, District d’Ambatondrazaka. Deux gendarmes, dont la victime, ont été désignés pour encadrer les agents forestiers pour une mission de contrôle de défrichement d’une zone boisée à Mandanivatsy.
Lorsque les gendarmes sont arrivés à Amparibolana, ils ont vu deux suspects impliqués comme étant les responsables présumés de la destruction de la forêt. Les gendarmes ont conduit les suspects jusqu’à l’intérieur de la forêt pour leur montrer l’étendue des dégâts occasionnés. Notons que la forêt est gérée par la collectivité territoriale.
Après cet état des lieux, les gendarmes, les agents forestiers ainsi que les deux suspects sont sortis de la forêt. Là, un groupe de villageois armés les y attendait déjà. Cette poignée d’excités a exigé à ce que les suspects soient relâchés. Pour éviter donc un éventuel bain de sang en cas de riposte du fokonolona, les gendarmes ont préféré relâcher les deux suspects, mais ont déclaré la nécessité de poursuivre l’enquête. Et là, l’irréparable s’est produit. Car contre toute attente, un “Zazamena” ou l’un de ces “Zanaka mpiarak’andro miray (ZAMAMI) de l’Alaotra, a attaqué le gendarme victime, qui ne s’était guère attendu à de telle tournure. En même temps que cela, des villageois qui ont vu la scène ont essayé de voler l’arme de service du gendarme, qui s’écroulait à la suite de son agression. Devant le risque d’un dérapage, le collègue de la victime a dû procéder à des tirs de semonce. Mais sa manœuvre était loin d’obtenir l’effet escompté. Au contraire, les villageois lui en voulaient. Dans sa posture de légitime défense, le gendarme a de nouveau ouvert le feu dans le tas, touchant mortellement ainsi un membre du fokonolona. Bravant la mort, il a réussi, avec les agents forestiers, à récupérer l’arme de service de son collègue tombé sur le champ de bataille.
 Ils ont pris la fuite mais les villageois étaient encore à leurs trousses. Au bout d’une heure de cette course poursuite, les Zazamena, se conduisant en assassins, ont rattrapé le gendarme et les deux agents forestiers, dans le but de leur faire la peau. Cependant, le gendarme a dû encore tirer en direction des assaillants, touchant mortellement à nouveau un autre Zazamena. C’était dans ces circonstances que des collègues à ces derniers se sont dressés pour empêcher le fokonolona d’assassiner les trois fonctionnaires. Cela n’a pas empêché les villageois d’agresser les membres des Forces au prix de coups, mais aussi d’agression à l’aide d’objets tranchants.
Les bastonnades et les coups ont continué de pleuvoir sur les trois hommes qui ont été totalement livrés à la merci des agresseurs. Pire, les villageois les ont obligés à s’agenouiller sur la place publique jusqu’au moment où le maire s’amenait finalement pour apaiser les esprits, et conseiller les villageois à relâcher le gendarme et les agents forestiers.
La nuit, il a fallu pour le commandant du groupement d’Alaotra-Mangoro de se rendre personnellement sur place pour à la fois récupérer le corps du gendarme tombé en mission, mais aussi son collègue rescapé. Actuellement, les rebelles du “Zazamena” ont été identifiés. Ils s’attendent donc au pire après que la Gendarmerie termine l’enquête sur cette affaire.
Franck R.



Publié dans Société


Mea culpa. Après avoir été recadrée par le Conseil des ministres, avant-hier, la société d’eau et d’électricité a admis avoir éventuellement fait des erreurs au niveau des calculs dans le basculement vers la nouvelle grille tarifaire, «Optima». « Pour faire ce basculement, nous nous sommes basés sur la consommation de nos clients de 2019. Nous avons considéré la consommation à cette date pour les diriger vers le tarif le plus adapté à leurs besoins en énergie. Toutefois, avec deux années de différence, il se peut que la consommation ait évolué dans ce laps de temps, faussant ainsi nos calculs et nos suggestions de tarifs pour certains clients. Nous ne voulons en aucun cas grossir la facture de nos clients. «Optima» a surtout été mis en place pour réduire les factures et pour égaler le prix de l’électricité dans tout le pays» a expliqué Vonjy Andriamanga, directeur général de la Jiro sy Rano Malagasy, lors d’une entrevue. Selon les données recueillies par cette société d’Etat, près de 9% des clients de la JIRAMA sont concernés par ces factures exorbitantes. « Mais suite aux consignes données par le Gouvernement, nous avons déjà entamé les procédures pour mettre à jour et corriger toutes les factures concernées. Des clients ont déjà rejoint nos agences. En parallèle, nos agents sont également en train de contacter tous les abonnés victimes d’une hausse démesurée de leur facture», rajoute le premier responsable de la JIRAMA. « De plus, nous savons toutes les difficultés auxquelles les consommateurs doivent faire face aujourd’hui, que ce soit dans le domaine de l’eau ou de l’électricité. Il est inopportun de rajouter une difficulté de plus, soit la hausse des factures à payer d’où cette intervention du Gouvernement. Ce dernier donne des consignes claires pour préserver les citoyens malagasy. Et l’exécution revient à la JIRAMA» soutient Lalatiana Andriatongarivo, porte-parole du Gouvernement.
Comme il a été stipulé avant-hier, la JIRAMA aura 48 heures pour remettre de l’ordre à toute cette situation. Dans le dernier Conseil des ministres, il a été stipulé que : « la JIRAMA reçoit des subventions de l’Etat, donc cette hausse excessive n’est pas du tout acceptée. Une stratégie a déjà été mise en place pour gérer la baisse des tarifs d’eau et d’électricité. Et ces mesures doivent être maintenues». Dans cet état d’esprit, «Optima» sera maintenu. Toutefois, des modifications seront opérées pour préserver tous les clients de la compagnie.
Rova Randria

Publié dans Economie


Faiblesse du dollar, conditions météorologiques non favorables et hausse des demandes de matière première chinoise. La situation du commerce international impacte sévèrement sur les prix des Produits de première nécessité (PPN) à Madagascar. Les importateurs malagasy sont sortis de leur silence pour raconter leur vécu actuel. Ils ont surtout mis l’accent sur la hausse du cours mondial de la farine, du blé, de l’huile alimentaire et du sucre. Sur le marché local, l’inflation est déjà palpable. On constate une remontée du prix de l’huile de tournesol passant de 5 500 ariary à 7 000 ariary le litre. Difficile d’être épargné par l’évolution mondiale quand le pays est un grand importateur de produits alimentaires. « Le prix des PPN des importateurs est indexé au cours international. Entre 2019 à 2020, la farine et le sucre ont connu une augmentation à hauteur de 70% au minimum» rapporte Raoliarivony Tiana, représentante des importateurs. Cette hausse a commencé en juillet en pleine pandémie. Le prix s’est par la suite envolé jusqu’à la fin de l’année.
Outre le cours mondial, le fret maritime figure également parmi les obstacles à affronter par les importateurs. En ce moment, il est difficile de trouver des bateaux. Le prix des frets a alors doublé voire triplé sur le marché à cause de cette concurrence. « Nous rencontrons des difficultés à trouver des conteneurs. Un conteneur de 20 pieds coûte généralement 900 dollars. Mais les pays doublent voire triplent actuellement ce tarif et atteint jusqu’à 2 700 dollars. Les rumeurs parlent d’un monopole de trois à quatre entreprises qui pourraient être à l’origine de la situation. Tenant compte de ces paramètres et ces coûts, les prix des PPN au niveau national suivront la tendance correspondante» souligne Molou Nazavaly, un importateur. Il faut dire que Madagascar ne peut malheureusement pas résoudre un problème qui se trouve à l’international et auquel tous les pays font face.
Solange Heriniaina

Publié dans Economie

Un « Street library » implanté en plein centre-ville. L’ambassade de l’Inde à Madagascar vient d’ouvrir sa bibliothèque de rue devant son bâtiment à Tsaralalàna. Cet espace culturel, accessible depuis la rue, vise à partager les joies de la lecture avec les Malagasy qui ont un vif intérêt pour les livres. « La bibliothèque de rue contiendra une grande variété de livres indiens tels que des biographies, des livres d'histoire, des romans littéraires et des livres de non-fiction. Il accueillera également un nombre important de livres en français et en malagasy comprenant des romans, des nouvelles, des poèmes, etc. », s’exprime Shri Abhay Kumar, ambassadeur de l'Inde. Les adeptes de la lecture, tout âge confondu, peuvent consulter les livres sur place dans la semaine, de 10h à 12h30 et de 14h à 16h30. Ils peuvent également les emprunter gratuitement pour quelques jours, à leur aise. Pour ce faire, leur inscription en est requise tout comme leur contact, en respectant un certain délai pour rendre les livres. En marge de l’inauguration de cet espace, hier à Tsaralalàna, l’ambassade de l’Inde a fait don de livres pour le « India corner », le coin spécialement réservé pour ce pays à la Bibliothèque nationale. «Cela contribuera à rendre la littérature indienne accessible au peuple malagasy en général et à améliorer leurs connaissances sur l’Inde», souligne l’ambassadeur.
Programme ministériel
« Ce projet d’ouverture d’une bibliothèque de rue, dans une zone à forte fréquentation, rime avec le programme intitulé « Ndao hamaky boky an-kalamanjana » du ministère sur la promotion de la lecture. Le grand public peut facilement avoir accès aux livres auprès des bibliothèques de proximité », avance Lalatiana Andriatongarivo, ministre de la Communication et de la Culture (MCC). Celle-ci n’a pas manqué de faire part de son idée d'agrandir la bibliothèque de rue dans les parcs et les espaces culturels à travers la ville d'Antananarivo pour que le maximum de personnes puisse profiter de la lecture. Depuis 2019, ce département ministériel a mené diverses activités pour la promotion de la lecture. Les sensibilisations dans les écoles et les localités reculées en font partie. A cela s’ajoute le partenariat avec les acteurs dans la chaîne du livre, dont les auteurs, les éditeurs et libraires jusqu’aux lecteurs. D’un autre côté, la rénovation de la Bibliothèque nationale et la mise en place de plusieurs coins comme celui de la recherche, celui des livres numériques, celui sur la découverte des pays, etc., constitue un accomplissement majeur du MCC dans ce sens.
Patricia Ramavonirina

Publié dans Société

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Editorial

  • Ragôva, aux cribles !
    Le gouverneur de la Région Analanjirofo limogé ! Ceux des Régions Vatovavy et d’Itasy « licenciés ». A qui le prochain tour ? Et les observateurs de s’interroger, « le locataire d’Iavoloha serait-il en train de passer aux cribles les Ragôva ? » De notre côté, on se pose tout bas la question « avions-nous été entendus ? » A travers nos colonnes, on n’a de cesse de réclamer l’évaluation périodique de nos « vice-rois ». Non pas par méchanceté à leur égard mais dans une démarche d’esprit qui se soucie de la sauvegarde de nos fragiles ressources publiques qu’il faille gérer à bon escient et aussi pour le bon fonctionnement des affaires nationales. Lesquelles évaluations périodiques permettront d’apprécier les travaux effectués sinon de constater les manquements itératifs des dits Gouverneurs ainsi que leurs impacts dans les Régions concernées. Un Gouverneur qui fait bien son travail contribue évidemment à l’essor…

A bout portant

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