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« Nous devons rester unis dans les moments difficiles ». Le Président de la République Andry Rajoelina l’a affirmé lors d’une descente dans le site d’hébergement d’Andohatapenaka, jeudi dernier. Le nombre de sinistrés ne cesse d’augmenter suite aux pluies diluviennes du 17 janvier dernier. Le dernier bilan du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) en date du 20 janvier fait état de 23 428 sinistrés issus de 4 827 ménages.

Imminent.  Le futur cyclone « ANA » pourrait atterrir sur les côtes Est de Madagascar d'ici dimanche ou lundi, a indiqué les prévisionnistes. Tous les habitants des Régions de Sava, Analanjirofo et Atsinanana devront déjà se préparer à de très fortes pluies. Ainsi, les localités d'Antalaha, Analanjirofo, Atsinanana sont placées en alerte verte ou avis d'avertissement. « Cette matinée, les  pluies persistent sur Sava, Analanjirofo, Atsinanana, Vatovavy, Sofia et Diana, tandis qu'elles sont rares sur les Régions restantes.

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Un front de trop !

Alors que les dirigeants du pays s’affairent à affronter l’urgence sanitaire et l’urgence de la reforestation, deux urgences nationales, voilà qu’une troisième urgence nationale pointe son nez : la montée des eaux. Bref, le régime se trouve en face de trois fronts de guerre qu’il faille attaquer en simultané. Evidemment, il faut avoir la tête posée et les reins solides. En somme, c’est l’avantage pour un pays d’avoir un dirigeant jeune en pleine possession de ses facultés intellectuelles et physiques.

Mis en œuvre depuis 2020, le concept « Un téléphone = Un arbre » de Telma et Bôndy s’est démarqué par son originalité. Deux ans après, le bilan est positif et les deux partenaires étendent le projet dans d’autres Régions. Dans la continuité de sa démarche, Telma poursuit ses actions environnementales avec l’entreprise sociale Bôndy dans la restauration et la préservation des mangroves dans la Commune de Boanamary, Région de Boeny.

Des pluies torrentielles se sont abattues sur la Capitale malgache depuis une semaine. Ces pluies intenses ont provoqué des inondations de grande ampleur à Antananarivo, causant la mort d’au moins une dizaine de personnes et endommageant plusieurs centaines d’habitations et des hectares de culture. Près d’une dizaine de milliers de personnes ont été évacuées. Les inondations de ce genre risquent malheureusement d’être récurrentes à Antananarivo.

Ajourné pour cause de reboisement, le Conseil des ministres, prévu en milieu de semaine, a pu se tenir hier au Palais d’Ambohitsorohitra. Vu le contexte actuel, les mesures liées aux dernières intempéries ont été longuement à l’ordre du jour en présence du directeur général du BNGRC (Bureau national de gestion des risques et catastrophes), le Général Elack Andriankaja.

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LA UNE DU 22 JANVIER 2022

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La une du 21 janvier 2022

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Agenda du week-end

Vendredi 21 janvier
Eusébia
Son enfance, elle l’avait déjà passée dans le milieu du spectacle et des paillettes. En grandissant, la voie lui semblait donc déjà toute tracée. Eusébia a suivi les traces de son père et a créé son propre groupe depuis un certain temps. Pour son premier concert de l’année 2022 et aussi pour célébrer son anniversaire du 1er janvier, ce soir, elle nous revient et réserve une soirée explosive au Jao’s Pub Ambohipo à partir de 20h. Le groupe sera au grand complet. Il s’agira d’une soirée torride durant laquelle le public devra s’attendre à une ambiance chaleureuse.
Ifanihy
Ce grand spécialiste des chansons à texte répond toujours présent, malgré ses rares apparitions publiques. A la fois auteur-compositeur, interprète et guitariste, Ifanihy se sent encore capable d'émerveiller l'assistance à chacune de ses prestations. Se produisant souvent en solo avec sa voix et sa guitare - son instrument de prédilection, l’artiste aux multiples inspirations reste une référence en matière d'animation en version cabaret programmée dans des salles. Ce soir, il sera au restaurant le Zoma Manifika, Antaninandro-Faravohitra à partir de 19h 30.
Tinah
Une ambiance tropicale assurée à travers un répertoire dominé par du rythme à gogo du côté du quartier populaire de 67 Ha. En matière d'animation, Tinah - la sœur du chanteur Willy - est une grande habituée de la scène et occupe déjà la place qu'elle mérite dans la grande famille des artistes. Maîtrisant de multiples styles musicaux, allant du « salegy » en passant par du slow et du « tsapiky », la jeune artiste est capable d'offrir une soirée survoltée et explosive. Rendez-vous ce soir Bonara-Be, 67 Ha à partir de 21h. A apprécier sur place ses tubes « Anareo lehilaly», « Lalao moramora », « Efanihin’olo», « Tsisy varany » ou encore le fameux « Afafo  ».
Samedi 22 janvier
Nisea
Après une pause de deux ans, le groupe Nisea retrouve le chemin de l’estrade. En effet, le groupe a déjà voulu regagner la scène le 20 novembre dernier. Mais suite à quelques circonstances indépendantes de sa volonté, le concert a été reporté. Maintenant, c’est confirmé ! Le public auront le privilège de revoir son groupe préféré demain soir dans le fameux sous-sol du No Comment Bar, sis à Isoraka. Les fans sont avisés, ce samedi 22 janvier, le groupe Nisea va tenir un concert marquant son retour après ces deux années de silence. La musique va décoller à 20 h précise, au plus grand plaisir du public.

Rootsikalo
Rootsikalo, Stan’Jah et Kriss Killah, ces trois chanteurs rastas jouent chacun son propre style de musique. Par contre, ils ont point commun, notamment un public jeune. Demain soir à 21h, ils investiront le Jao’s Pub d’Ambohipo pour une soirée intitulée « Ngita volo avorazana ». Une parenthèse spéciale pour le public d’un certain âge qui préfère un répertoire plus urbain. Le tout toujours dans une ambiance chaude et tropicale.
Vente-expo
Pour les amateurs du 3ème art, l’artiste peintre Michel Randria est actuellement de passage dans la Capitale. Il propose au public depuis lundi dernier une vente-exposition de ses tableaux, tout en célébrant ses 20 années de carrière dans le monde de la peinture. Pour ce faire, une vingtaine parmi ses œuvres sont à découvrir dans les locaux de la  galerie d'art R.R. Raparivo, au centre culturel Ivokolo à Analakely. En effet, ses tableaux relatent des scènes de la vie quotidienne des Malagasy, en illustrant la spécificité de leur culture. L’artiste arbore la coutume des gens, aussi bien les citadins que les campagnards. Il a choisi de montrer des personnages typiques de Madagascar, notamment des portraits de femmes et d’hommes dans leur cadre de vie, des tireurs de pousse-pousse, des campagnards avec leurs charrettes à bœufs, des chanteurs de « Hira gasy » et bien d’autres.
Si.R

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Austérité oblige !

Pour une fois dans les annales de l’histoire de la République, le Gouvernement serre les vannes. Les dépenses publiques font l’objet des mesures restrictives de deux à trois tours de vis. Les dépenses jugées non indispensables ou non prioritaires ont été purement et simplement supprimées de la comptabilité publique. Des décisions courageuses qu’il fallait mettre sur le compte du numéro Un du pays. Austérité oblige !
Les festins et bombances du Nouvel an annulés ! Le maitre des céans supprime depuis janvier 2019 les cocktails à gogo et réceptions copieuses du Palais (d’Ambohitsorohitra ou d’Iavoloha) auxquels des milliers d’invités avaient été conviés. Ce fut une grande première durant les soixante ans de la République. Et pour cause, le besoin de limiter drastiquement les dépenses publiques. La traditionnelle présentation des vœux se voit réduite en simple cérémonie d’échange de bonnes manières de souhaits entre le couple présidentiel, le « Raiamandreny »,  et chaque Corps constitué de la République. Austérité oblige !
Les missions extérieures limitées au strict minimum ! Le Gouvernement malagasy a pris des mesures limitatives concernant les déplacements officiels à l’extérieur. Le nombre de la délégation a été réduit. Austérité oblige !
Des organismes rattachés rayés de la liste. Au tout début de l’année nouvelle, le 7 janvier, le Gouvernement en Conseil des ministres décide de démanteler une quinzaine d’organismes rattachés à la Présidence, près de la Primature et au sein de certains départements ministériels. A rappeler que ces organismes coûtent 1 300 milliards d’Ar par an à la caisse publique. Austérité oblige !
Suppression des transmissions en direct ou en différé des matches comptant pour les finales de la CAN au Cameroun sur les ondes nationales de la TVM ! Du coup, les amateurs du ballon rond sont privés de leur passion. Tous les régimes précédents ont fait des pieds et des mains afin de servir sur le plateau ce cadeau aux footeux gasy. La grogne monte et enflamme les réseaux sociaux. Lalatiana Andriatongarivo, porte-parole du Gouvernement, s’efforce de donner la lumière. Austérité oblige !
Monsieur le Président, l’histoire retiendra votre courage d’avoir osé prendre ces décisions. Cependant, tant qu’on y est, on peut encore pousser le bouchon et aller plus loin dans ces efforts de « protéger » la caisse de l’Etat. Certaines dépenses engagées frisent le contour des gaspillages. Austérité oblige !
L’exemple vient d’en haut, dit-on ! Au niveau du pouvoir central, on pourrait revoir à la baisse le nombre de départements ministériels. Tout est question d’organisation de travail et de responsabilités. Certains organigrammes ministériels devraient être dégraissés. Apparemment, on constate le nombre pléthorique des postes de directeur et de directeur général. L’expérience montre que quand il y a trop de chefs, le fonctionnement du groupe piétine. Et que dire des trains de vie de prince de nos dirigeants (ministres, directeurs, DG, parlementaires). Des apparats dignes des nababs. Entre autres, véhicules de grosses cylindrées du genre V8 qui sucent à gogo du carburant. Etc. Austérité oblige !
Faut-il rappeler que Madagasikara fait partie des pays les plus pauvres de la planète. On ne doit pas se permettre notamment pour les dirigeants de mener un train de vie qui coûte cher au Trésor public. Toutes dépenses superflues ne méritent point un droit de cité.
Austérité oblige !
Ndrianaivo

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Editorial

  • Nécessité impérieuse
    L’Assemblée nationale vote la Loi de finances 2026. Après moult débats souvent houleux assortis de 24 amendements, les députés ont finalement adopté le Projet de la LFI – 2026 dans la journée du mardi 25 novembre 2025. C’est la première fois dans les annales des travées de l’Hémicycle de Tsimbazaza que de vifs débats agitaient les réunions en commission, en séance plénière des représentants du peuple. L’adoption du Projet de la LFI 2026 suscitait des intérêts particuliers des parlementaires. Le ministre de l’Economie et des Finances, le grand argentier de la République, Dr Herinjatovo Ramiarison, devait signaler une note positive et encourageante face à ce regain d’intérêt et d’attention que nos élus éprouvent à l’endroit des Finances de l’Etat, le « nerf de la guerre ». Pour la première fois dans l’histoire des législatures du pays que les députés ont bien voulu prendre conscience des responsabilités qui pèsent sur leurs…

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