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Un actuel chef protocole d’un grand ministère a été arrêté dans un grand hôtel de la Capitale. Il est accusé d’implication dans une affaire d’abus de confiance et d’escroquerie de haut vol. L’individu qui porte les initiales T.R. a soutiré quelque 220 millions d’ariary à des opérateurs économiques de la place. Il se fait passer pour un haut responsable d’un autre ministère qui a son siège à Ampandrianomby. Un ministère qu’il connaît bien. Dans un passé récent, T.R. a été chef protocole de l’ancien ministre de ce département, lequel est aujourd’hui directeur général d’une société d’Etat dont nous tairons le nom.
En tout cas, à ses victimes, T.R. affirme qu’un budget de six millions de dollars est disponible au niveau du ministère dont il usurpe des titres et des fonctions. Il dit que ce fonds serait destiné à réaliser des projets d’amélioration au niveau de la société d’Etat citée supra. Tantôt il se présente comme étant la personne responsable des marchés publics, tantôt comme directeur technique, tantôt comme responsable du protocole, selon les opérateurs qu’il démarche. A ces derniers, T.R. affirme en tout cas être en mesure d’attribuer des marchés publics. En contrepartie, il demande de lui donner d’avance des sommes d’argent.
Les opérateurs économiques, mis en confiance par l’homme, se sont laissé convaincre et remettent la somme demandée à T.R. Cet individu s’est ainsi fait remettre près de 220 millions d’ariary. Les jours se succèdent cependant sans que les opérateurs n’obtiennent les fameux marchés promis. Les opérateurs demandent ainsi des comptes à T.R qui aurait pour réponse présenté un « Memorandum of understanding » ou un mémorandum d’entente. Sur ce document figurerait les signatures du président du conseil d’administration de la société d’Etat et du directeur général du ministère cité supra. Une manière pour T.R d’affirmer que ces deux hauts responsables auraient accepté de remettre les marchés pour les opérateurs économiques. Ceux-ci laissent alors le bénéfice du doute à leur interlocuteur.
Cependant, les jours se succédèrent de nouveau sans que la bonne nouvelle tant attendue ne vienne. Comprenant qu’ils se sont fait abuser, les victimes décident alors de porter l’affaire en justice. La Police a tendu un piège à T.R. L’escroc présumé et une de ses complices ont alors été arrêtés hier et placés en garde à vue. Les enquêtes ont été ouvertes afin de déterminer l’existence ou non d’autres complices impliqués dans ce dossier.
La rédaction

Contrairement à ce qui a été véhiculé sur les réseaux sociaux, l’attaquant international malagasy Carolus Andriamahitsinoro s'est engagé avec un nouveau club et a choisi le Fujairah Football Club (club D1 - Émirats Arabes unis) pour la saison 2020-2021. Club auquel Diego Maradona avait déjà coaché en 2017.  A vrai dire, il reste dans  le championnat saoudien, dans une première division au Saudia Pro League. Il s’agit du club Al Qadsiah FC, équipe vice-championne de la deuxième Division, et promu en Saudi Professional League pour la prochaine saison. L'international malagasy reste donc dans le championnat d'Arabie Saoudite après avoir quitté son ancien club Al Adalh FC. Ce dernier a été relégué en D2 après avoir tâté la division Elite cette saison. Convaincu par la prestation de l’attaquant des Barea, son nouveau club a sollicité son service pour renforcer son rang dans le championnat Elite la saison prochaine.
Pour rappel, Carolus a un contrat qui s'étend jusqu'à l'été 2022 avec son ancien club et devrait donc aller jusqu'à la fin de son contrat, son nouveau club a rempli toutes les clauses libératoires du joueur malagasy pour bénéficier de ses expériences. Auteur de 10 buts avec l’Al-Adalah, il vient de s’engager pour un nouveau défi avec l’Al Qadiash FC.
« 16ème du classement des meilleurs buteurs de la Saoudi Pro League avec 10 buts, Carolus Charles tourne la page avec Al Adalh, 16ème et dernier du championnat 2019-2020 ».
Rappelons que l’attaquant malagasy de 31ans sera présent au stage des Barea de Madagascar prévu au Luxembourg et sera au Maroc pour un match test contre le Burkina Faso.
E.F.


Cela fait presque 5 ans qu’il n’y a pas eu de distribution de cartes de journaliste dans le pays. La plupart des journalistes utilisent les cartes de presse délivrées par leur organe de presse respectif.  Mieux vaut cette carte « fait maison » que rien du tout car le métier de journaliste est sensible.
Le ministère de la Communication et de la Culture a toujours eu l’intention d’accélérer la distribution de cette carte. Suite à l’adoption de la loi sur la communication médiatisée, le ministère est sur le point d’atteindre cet objectif. Mais pour le moment, il effectue des « ajustages », d’après les explications du directeur général de la communication par intérim Fetra Rakotondrasoava.
Le ministère est sur le point d’adopter un arrêté dans le but de mettre en place et opérationnaliser la « commission paritaire », composée de journalistes issus des quatre coins de l’île, qui se penchera sur la distribution de ladite carte de presse tant convoitée. Après l’adoption de l’arrêté lui-même découlant de la loi sur la communication médiatisée, les « vrais » journalistes obtiendront le précieux sésame.
Cette carte est importante pour les journalistes qui descendent sur le terrain. Ils peuvent justifier leur profession auprès des organes et des personnalités qu’ils abordent. Elle permet ainsi d’assainir le monde des médias qui pullulent de « faux journalistes ». La carte permettra alors de trier le bon de l’ivraie, offrant une sécurité à qui de droit.
Election de l’OJM
Outre cet assainissement du monde des médias, la distribution de la carte de journaliste permettra par la même occasion de procéder à une nouvelle élection des membres de l’Ordre des journalistes de Madagascar. Et cela fait près de 3 ans que le mandat des membres actuels de l’ordre est arrivé à son terme. L’achèvement du processus de distribution de la carte aboutira à l’arrêtage de la liste électorale de cette élection.
Maintien de la réquisition
Sur un tout autre sujet, le directeur général de la communication par intérim a rappelé que toutes les radios et toutes les télévisions sur l’étendue du territoire national sont toujours réquisitionnées. La situation d’urgence sanitaire justifie le maintien de la réquisition, notamment la diffusion des informations sur la pandémie de coronavirus quotidiennement vers midi et la déclaration à la Nation effectuée par le Chef de l’Etat ou le Premier ministre tous les 15 jours.
Par contre, il a annoncé un allègement au niveau des organes de radio. Les « phoning » des auditeurs sont de nouveau autorisés pour les radios. Mais cela doit se faire dans le strict respect de la législation en vigueur, l’éthique et la déontologie. Par ailleurs, il faut toujours respecter non seulement la loi mais également la liberté d’autrui, dans le souci de maintenir la paix et la sérénité sociale. Ces appels téléphoniques ont dû être arrêtés dès le début de la pandémie afin d’éviter la diffusion des fausses informations et des rumeurs qui pourraient créer la panique auprès de la population.


Malgré la récente action d’assainissement menée par la Commune urbaine d’Antananarivo, une action visant entre autres à débarrasser la ville de ses innombrables véhicules sur cale, cette entité doit encore redoubler d’efforts pour parvenir à un résultat probant. Car le fait est là : les parkings de la Capitale sont bloqués sinon accaparés par ces véhicules hors d’usage. Le cas de la Rue Jean Andriamady sise à Ampandrana, illustre cette situation. Sur 8 voitures garées sur le côté de la chaussée, 5 sont complètement hors de service. Il suffit d’y jeter un coup d’œil pour vérifier. Les passants ne manque pas de constater que sous leurs aspects séduisants, ce Suv Honda,  cette Renault fourgonnette ou encore ce minibus de marque coréenne, etc., ont une ou deux roues à plat. Et de la mauvaise herbe pousse depuis des lustres autour des pneus, preuve d’une longue période de stationnement des véhicules laissés à l’abandon à l’endroit.
Mais ce qui dérange le plus, c’est que les riverains, ne trouvant plus assez d’espaces réglementées et conventionnelles pour se garer, sont obligés de créer une deuxième file sur la droite, et ce, dans le sens menant vers l’amont, c’est-à-dire à Faravohitra ou à Antaninandro. Or, l’espace que ces automobilistes ont trouvé pour garer leurs voitures la nuit, se trouve déjà presque au milieu de la voie. Il n’est donc pas étonnant que des accidents s’y produisent, notamment le week-end. La voie  est devenue si étriquée à cause de trois files de voitures qui y sont stationnées. Des chauffards, qui sont déjà passablement alcoolisés, semblent ne s’attendre guère à de telle situation, et nombreux n’ont pas pu anticiper un accrochage avec une ou deux voitures en stationnement. L’on préfère se taire quant aux conséquences matérielles désastreuses induites à ces chocs particulièrement violents. Au cours de ces cinq dernières années, des propriétaires se sont vus sacrifier de leurs biens qui coûtent plusieurs millions en une seule nuit.
Le cas de la Rue Jean Andriamady n’est qu’un exemple parmi tant d’autres. Car la liste n’est pas exhaustive. Partout dans la ville des mille, on observe que de plus en plus de véhicules déclarés totalement hors de service occupent les parkings, sans qu’aucune action, disons plus efficace et pérenne, n’ait été menée pour résoudre une bonne fois pour toute cet épineux problème.
Franck R.
 


« Les efforts entrepris par le ministère ne suffisent plus ! » Ce sont sur ces mots que Vahinala Baomiavotse Raharinirina, ministre de l’Environnement et du Développement durable, a réitéré son appel à l’aide à tous les citoyens du pays, en particulier les habitants de la Capitale pour remédier à la pollution de l’air asphyxiante dans la ville. « Les forêts de la Région d’Analamanga ne suffisent plus pour capter les émissions de carbone. Contrairement aux arbres forestiers, les feux de brousse se multiplient d’année en année, plus particulièrement en cette période. C’est pourquoi la pollution de l’air se ressent autant à Antananarivo depuis la semaine dernière. Les mesures effectuées depuis cette période ont montré que la densité de matières particulaires présentes dans l'air, cause de la pollution, dépasse même dix fois plus les normes fixées par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Une situation vraiment alarmante, pas seulement pour les personnes à risques », a expliqué le ministre, en marge d’un atelier sur l’environnement qui s'est tenu hier à l’hôtel Panorama, Andrainarivo.
Effectivement, l’INDRI ou Initiative pour le développement, la restauration écologique et l’innovation a mesuré, jeudi dernier, la présence des matières en suspension dans l’air. Les chiffres tournent autour de 160,6 microgrammes/m3 pour les particules fines, alors que la norme journalière ne doit pas dépasser les 25 microgrammes/m3. Face à cette situation, le ministère de l’Environnement appelle à la mobilisation de tous, allant des autorités aux citoyens lambda, à faire un geste en faveur de la nature. « Le reboisement est le seul moyen pour améliorer la qualité de l’air dans la ville. Les habitants ne doivent pas attendre les campagnes de reboisement pour planter des arbres. Ils peuvent très bien apporter leur contribution en créant ou en entretenant leur petit jardin. Il ne faut pas oublier que les petits ruisseaux font les grandes rivières. Tout le monde doit agir à son niveau, sinon nous allons tous mourir asphyxiés », soutient Vahinala Baomiavotse Raharinirina.
En effet, selon les chiffres rapportés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), près de 22 % de la population décèdent chaque année à Madagascar à cause des maladies liées à la pollution de l’air. Outre les feux de végétation, le gaz nocif émis par l’échappement des véhicules, l’incinération des déchets à l’air libre et les fours à briques contribuent également de manière conséquente à la pollution de l’air à Antananarivo. « Certains véhicules ne devraient plus circuler dans les rues de la Capitale, tellement ils génèrent des fumées polluantes. Nous allons donc collaborer de près avec le ministère des Transports pour renforcer les contrôles pour que ces vieilles voitures ne puissent plus circuler, pour la santé et le bien-être de tous », rajoute la responsable. Pour espérer un réel changement, tout le monde doit mettre la main à la pâte.          
Rova Randria


Deux vols prévus pour les 16 et 23 octobre prochains. Telles sont les dates annoncées hier, par la compagnie aérienne Air Austral pour une reprise progressive des vols entre La Réunion et Madagascar, et ce après plusieurs mois de suspension. Cette reprise se fera alors sur Nosy Be, sachant que la compagnie détient un droit de trafics sur cette destination. Elle rejoint ainsi Ethiopian Airlines qui a déjà entamé ses vols depuis le 1er octobre dernier. Selon les explications communiquées, cette reprise fait suite aux dernières annonces mais aussi aux sollicitations des autorités malagasy. « La réouverture de Nosy Be est, pour Air Austral, une étape importante. Après plusieurs mois de paralysie, cette première relance marque le redémarrage progressif de notre activité vers Madagascar et plus largement de notre activité régionale. Elle intervient par ailleurs, dans un contexte où les mesures d’hygiène et de santé en vigueur, répondent aux exigences réciproques des autorités françaises et malagasy pour garantir à nos passagers le meilleur niveau de sécurité sanitaire. Cette destination très prisée à Madagascar, de nouveau accessible au tourisme, saura graduellement répondre à la demande de voyages », a souligné Marie Joseph Malé, président directeur général d’Air Austral. Ainsi, Air Austral compte assurer des vols Nosy Be - La Réunion et Nosy Be - Paris.
En tout cas, cette reprise des vols est une bonne nouvelle pour les opérateurs touristiques à Nosy Be ainsi que pour les autorités malagasy, vu qu’au départ Air Austral ne prévoyait reprendre ses vols sur Nosy Be qu’en mi-novembre. « Il faut croire que les dispositions et le protocole sanitaire mis en place par les autorités ont su la convaincre à reprendre ses activités sur la Grande île. Nous espérons que d’autres suivront afin d’assurer la reprise des activités touristiques », se réjouit un responsable au niveau du ministère des Transports, du Tourisme et de la Météorologie. 
Pour le moment donc, seuls ces deux vols ont été annoncés. Toutefois, Air Austral compte bien étoffer son programme de vols en fonction de l’évolution de la situation.
Rova Randria


Un petit tour et puis s’en va ! C’est ainsi que l’on imagine le déroulement des prochaines élections sénatoriales. Puisque les membres de l’opposition à savoir le parti «Tiako i Madagasikara » et le HVM ont décidé de ne pas participer aux prochains scrutins prévus le 11 décembre, il n’y a donc pas de risques de contestations majeures à l’issue des votes. Entre le choix de participer puis risquer la défaite, et celui de ne pas participer, les détracteurs du régime ont choisi le moindre mal. Venant de l’opposition, un tel acte est pourtant contraire aux principes de la démocratie qui prônent le pluralisme politique et la règle de la majorité lors des élections. D’ailleurs, la décision de retrait est plus davantage dictée par la peur de la défaite que toute autre raison.
Si l’objectif des opposants est donc d’invalider les sénatoriales, ils font complètement fausse route. Rappelons qu’au cours d’une interview en marge de l’inauguration de l’usine « PHARMALAGASY », la semaine dernière, l’ancien président de la Haute Cour constitutionnelle, Norbert Lala Ratsirahonana avait clairement assuré qu’il est question de jurisprudence internationale. « Peu importe si un ou des partis se rétractent, cela n’invalide en rien les résultats électoraux. Les vainqueurs sont toujours élus de manière purement démocratique », a précisé ce grand juriste et politicien.
D’autant plus que la Haute Cour constitutionnelle a considéré la requête faite par un groupe de sénateurs en dénonciation des présumés irrégularités des procédures d’un texte de valeur législative se référant à une procédure prévue par l’article 118 de la Constitution. Ce fut l’occasion pour les juges d’Ambohidahy de rappeler que les ordonnances en question, dont celle relative au fonctionnement du Sénat ainsi qu’aux modalités d’élection et de désignation des sénateurs, ont déjà fait l’objet d’un contrôle de constitutionnalité et été déclarées conformes à la Constitution. Peine perdue donc pour l’opposition qui facilite ainsi la tâche au régime dans la poursuite du processus électoral ainsi qu’à la concrétisation de la vision du Président Andry Rajoelina.
La Rédaction

Gervinho, Serey Dié, Bailly rappelés en sélection. « On peut gagner, mais aussi perdre, contre n'importe qui. Ce sera deux matches de haut niveau, et on va mettre en place de bonnes choses ce novembre », annonce Patrice Beaumelle, le sélectionneur des Eléphants ivoiriens, en vue du match en novembre comptant pour les éliminatoires de la Coupe d'Afrique des Nations (2022) au Cameroun, contre Madagascar.

 

Une propriété de la Région d'Analamanga. « Analamanga Park », localisé à 30 km de la ville d'Antananarivo, existe depuis 2007. Cet espace de détente et de loisirs a pourtant été fermé à cause de la vétusté et de la destruction de ses infrastructures, au bout de 10 ans. Cependant, les activités au sein de ce parc seront bientôt relancées, à en croire le secrétaire général (SG) de la Région en la personne de Vincent Ravomanana. « La rénovation totale d'Analamanga Park fait partie des priorités du gouverneur Hery Rasoamaromaka, depuis sa nomination.

22.000 euros. C’est la somme convenue entre deux particuliers malagasy  pour l’achat de deux voitures d’occasion en France. Les partenaires se connaissent et ont déjà fait affaire ensemble à travers des commandes de pièces détachées ou autres dans le domaine de l’importation. La confiance commence à s’installer entre les deux parties d’autant plus que toutes les commandes ont été honorées par la partie se trouvant en France et qui s’occupe de l’achat et de l’envoi des marchandises à Madagascar.

 

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Editorial

  • Date maudite !
    Treize mai, date à effacer ! Ce samedi, jour pas comme tous les autres samedis, 13 mai 1972, date où les mouvements de grève des étudiants grossis par tous les élèves de la Capitale, prenaient une allure radicale, point de non retour, sur l’Avenue de l’Indépendance, devant l’Hôtel de Ville, baptisée désormais Place du Treize mai. Il y a cinquante-trois ans en ce jour du 13 mai 2025, les Forces républicaines de sécurité (FRS) chargeaient à balles réelles les manifestants à Analakely devant l’ancien Hôtel de Ville. Le sang a coulé ! Il y a eu des morts et des morts ! Les choses allaient se précipiter. Pris de panique sinon aux abois, feu Président de la République Philibert Tsiranana enchaînait des décisions qui aboutirent, au final, à la chute du régime PSD. Le Général de Division Gabriel Ramanantsoa, Chef d’ Etat-major de l’Armée prit les rênes du pouvoir suite…

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