Une bonne nouvelle. Après l’alerte lancée sur les réseaux sociaux, tous les acteurs concernés se sont mobilisés. Leur priorité a été d’y acheminer des aides d’urgence alimentaire. Différentes images partagées sur Facebook entre autres démontrent que les autorités locales avec l’aide de l’Etat ont déjà distribué des vivres notamment du riz aux communautés locales. Dans un communiqué publié également par le Programme alimentaire mondial (PAM), une assistance d’urgence à 150 ménages représentant 750 personnes dans les Fokontany de Marovahatse et Ifotaka a été apportée. Des vivres composés de riz, de haricot, de l’huile et de farine de maïs/soja fortifiée en vitamines et minéraux y ont été distribués.
Une légère amélioration par rapport aux résultats de 2019. 51,74% des candidats qui se sont présentés à l’examen pour l’obtention du Brevet d’étude de premier cycle (BEPC) dans la Circonscription scolaire (CISCO) d’Antananarivo- ville viennent de décrocher leur diplôme. Ce taux de réussite a augmenté de 14,83% par rapport à celui de l’année dernière, lequel était de 36,91%. Il a tourné autour de 48% en 2017 et 2018. « Malgré les semaines de suspension des cours à cause du confinement lié à la pandémie de coronavirus, les candidats ont quand même eu le temps de réviser chez eux et de revenir en classe pendant quelques semaines, avant de passer à la session. D’un autre côté, les sujets uniques dans tout Madagascar étaient plus ou moins faciles à traiter, d’après les candidats.
Dans toute grande entreprise digne de son rang, le recrutement pour un poste quelconque en particulier celui d’un cadre respecte un processus d’évaluation strict et parfois même sévère. Les jeunes postulants, frais et émoulus sortants d’école à même bradés de diplôme, subissent obligatoirement une série de tests d’embauche qu’ils doivent passer nécessairement avec succès entre autres l’implacable « entretien d’embauche ». Ceci étant, il va falloir entamer l’incontournable « période d’essai ». Une période délicate durant laquelle le prétendant n’a pas le droit de rater. Les réalités sur les bancs de l’école diffèrent totalement de celles du travail. On pourrait bien réussir en classe mais échouer dans les applications au travail. D’où l’importance de la période d’essai de six mois en général. Eventuellement, pour une fonction spécifique, le postulant doit subir le « grand oral » après quoi, la direction se prononcera.
Enthousiasme. La compagnie aérienne sud-africaine, Air Link, reprendra bientôt ses vols à destination de Nosy Be. Les responsables au niveau de la compagnie ont, en effet, effectué une descente à l’île aux parfums et aux fleurs hier, à l’occasion de la reprise limitée des vols internationaux. «Ils ont voulu constater de visu les dispositions sanitaires mises en place afin de contenir la propagation de la pandémie de coronavirus dans le pays mais aussi pour discuter avec les autorités sur place. Ils prévoient alors un retour sur la desserte au début du mois de décembre prochain.
Une base de données nationale d’identité. La Banque mondiale a approuvé, mardi dernier, un crédit à hauteur de 140 millions de dollars du mécanisme de financement complémentaire de l'Association internationale de développement (IDA) ainsi qu’une subvention de 3 millions de dollars du Mécanisme de financement mondial (GFF) pour digitaliser les registres de l’Etat civil du pays. Selon les explications reçues, un département auprès de la Présidence de la République se chargera du projet. Il faut savoir que sur 26 millions d’habitants, 25% ne sont pas enregistrés pour diverses raisons. Mais dans la majorité des cas, ces personnes naissent dans des zones éloignées de l’administration publique et des centres de santé.
Après les sorties des organisations de la Société civile qui n’ont eu de cesse de réclamer une soi-disant transparence dans l’utilisation des fonds destinés à la lutte contre la Covid-19, la porte-parole du Gouvernement Lalatiana Andriatongarivo sort de son silence et réplique.
Dans un communiqué publié mardi dernier, des membres de la Société civile affirment, en effet, d’avoir constaté l’opacité sur les fonds Covid-19, « notamment sur les caisses d’avance uniques et exceptionnelles mises en place au niveau du Centre de commandement opérationnel ». « La Société civile est invitée à prendre connaissance en profondeur les textes en vigueur sur certains principes de la caisse d’avance avant de se livrer à de telles accusations », a répondu d’emblée la ministre de la Communication et de la Culture.
Après plusieurs mois de préparation, l'usine PHARMALAGASY voit enfin le jour. L'inauguration de ce nouveau- né de l'industrie pharmaceutique se tiendra ce jour à Tanjombato sous la houlette du Président, Andry Rajoelina. Il y a quelques mois de cela, cette usine n'était encore qu'au stade de projet. Aujourd'hui, le projet se concrétise. Ce que plusieurs malagasy connaissaient sous le nom d'OFAFA (Orinasa Fanamboarana Fanafody) renaît de ses cendres à travers l'usine « PHARMALAGASY ». Cette unité de production sera des plus sophistiqués puisque les matériels utilisés pour sa mise en place ont été importés depuis l'Allemagne et la Chine.
Une semaine après sa comparution au tribunal d’Anosy, le verdict est tombé hier : Berija Ravelomanantsoa, alias Berija, ce président d’association d’étudiants, a écopé d’une peine d’emprisonnement de 44 mois ferme pour diffamation, atteinte à la sûreté de l’Etat. En revanche, ses trois co-accusés ont été purement relaxés, faute de preuve pour les retenir. Enfin, un quatrième a été acquitté au bénéfice du doute.
Berija a déjà été placé sous mandat de dépôt pendant mois, période ayant préludé à sa récente comparution. Son avocat envisage de faire appel à cette décision de la Justice. Selon toujours l’avocat, son client est inculpé à la fois de diffamation de personnalités dirigeantes en place à travers les réseaux sociaux mais aussi d’une atteinte à la sûreté de l’Etat. Pour retracer brièvement les faits, l’accusé a été arrêté le 1er juin 2020. Il a cherché à s’opposer par la force aux gendarmes venus l’arrêter. Devenant ainsi une interpellation musclée. Six jours plus tard, il était déféré au Parquet. Puis placé sous mandat de dépôt. A l’époque, des membres de sa famille, dont son épouse, sa mère, son frère et une autre personne, étaient également impliqués dans cette affaire. Mais ces derniers ont bénéficié d’une liberté provisoire
Franck R.