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Mauvaise surprise pour les prétendantes au trône de la reine de beauté de cette année. La 71ème édition du concours de Miss Monde vient encore une nouvelle fois de connaître un changement de date. Initialement prévu se dérouler le 16 décembre 2023 à New Delhi (Inde), la compétition est reportée pour le 2 mars 2024. C’est sur son Instagram que la gagnante de l’année 2022 du célèbre concours de beauté, la miss Pologne Karolina Bielawska, a annoncé cette nouvelle. Dans son post, la candidate a relayé un communiqué envoyé aux directeurs du concours, en précisant que cette annulation a été décidée en raison des récentes élections qui se sont déroulées dans la Capitale indienne.
Impatiente à l’idée de porter haut le fanion de Madagascar sur la scène internationale, notre représentante Antsaly Rajoelina garde la tête haute et espère une place pour la grande finale. Certes, le concours de Miss Monde est un nouveau défi de taille pour cette jeune femme de 24 ans, notamment après la mémorable participation de Nellie Anjaratiana l’année dernière. Rappelons que notre miss s’est hissée dans le top 40 du concours parmi plus d’une centaine de candidates sélectionnées. Une grande première qu’une Malagasy atteint ce stade de la compétition et se hisse parmi les favorites. Mais du haut de ses 1,73 m, Antsaly Ny Aina Rajoelina se dit déterminée à décrocher cette couronne tant convoitée. Belle, audacieuse et déterminée, après avoir conquis la Grande île, elle est prête à conquérir le monde.
Beauté et talent
La compétition est centrée autour des essentiels de la beauté et du talent. Miss Monde encourage d’ailleurs les participantes à développer leurs talents et à travailler dessus, en les incitants à s’impliquer dans le monde et soutenir des causes nobles. Cette année, pour son « Beauty with purpose », Antsaly a choisi de porter la voix des personnes victimes et survivantes de violences sexuelles et de contribuer à la lutte contre ce phénomène. Victime elle-même d’agressions sexuelles dans sa jeunesse, la candidate fait de la lutte contre ce fléau son cheval de bataille.
Comme tout concours de beauté, elle sera jugée par son apparence extérieure. Afin d’être exceptionnelle par rapport aux autres candidates, elle mettra en valeur la création malagasy. En attendant, notre candidate va devoir encore attendre au moins 4 mois avant de montrer tous ses atouts dans ce prestigieux concours. Pour rappel, ce n’est pas la première fois que le calendrier de la compétition Miss Monde a été perturbé. En 2021, la cérémonie avait été interrompue en raison des cas de Covid-19 détectés parmi les candidates.
Sitraka Rakotobe


La population d’Analavory était venue en masse dans la matinée d’hier au cours d’un meeting avec le candidat Andry Rajoelina et son épouse. Bien que ce déplacement, dans le cadre de la campagne électorale dans l’Itasy, n’ait été programmé que dimanche, soit une journée de préparation, les habitants étaient quand même au rendez- vous. « Nombreux d’entre vous ont parcouru des kilomètres à pied pour venir à cette rencontre. Je vous en remercie profondément », a déclaré le candidat Andry Rajoelina.
Il ne manque pas de rappeler les infrastructures qui ont été réalisées à Analavory telles que la réhabilitation du « Tranompokonolona », la construction d’un grand marché, la mise en place d’une Direction régionale de la sécurité publique, entre autres. A cela s’ajoute l’université de l’Itasy qui est déjà sur pied et qui ouvrira ses portes d’ici la fin de l’année.
« Nombreuses sont les réalisations mais beaucoup reste à faire. Je m’engage à être beaucoup plus proche de vous, les agriculteurs», souligne le candidat numéro 3. Il affirme aussi ressentir la reconnaissance adressée par la population, principal bénéficiaire de ces Infrastructures.
Main dans la main
Andry Rajoelina a abordé le sujet épineux lié aux litiges fonciers auxquels les habitants de cette Région sont souvent confrontés. Face à cette situation, il évoque la nécessité de mise en place d’un tribunal foncier et justifie l’opération de distribution de permis fonciers. Un projet de distribution d’engrais et de semences est aussi déjà opérationnel.
En guise de « Velirano » avec les populations d’Itasy, Andry Rajoelina leur a demandé de lever les mains. Une faveur accordée avec enthousiasme par les habitants qui ont promis de soutenir le candidat numéro 3 lors du scrutin présidentiel prévu le 16 novembre. Un pacte est désormais scellé afin de changer l’histoire de Madagascar.
Le même engouement a été observé à Soavinandriana- Itasy où Andry Rajoelina et son épouse, ainsi que son équipe de campagne ont effectué une visite dans l’après- midi. Les habitants de Soavinandriana ont montré qu’ils sont prêts à faire, de nouveau, confiance au Président sortant pour les 5 prochaines années. Pour sa part, Andry Rajoelina a partagé ses visions et son souhait d’être encore plus près du peuple.
La Rédaction


Roland Ratsiraka - Un menteur invétéré

Publié le mardi, 24 octobre 2023


Un autre bobard. C’est l’expression qui est venue à la bouche de nombre d’observateurs en écoutant l’interview de Roland Ratsiraka, hier. Durant un entretien donné à la presse locale, le candidat à l’élection présidentielle affirme en effet avoir été contacté par des proches collaborateurs du candidat numéro trois. Ces interlocuteurs lui auraient fait une proposition : financer sa campagne électorale. Une offre qu’il aurait, selon lui, rejetée.  Pour tenter de le convaincre, ses interlocuteurs lui auraient indiqué que d’autres candidats auraient accepté d’être financés par le candidat numéro trois.
Roland Ratsiraka n’a cependant pas pu donner de preuves concrètes de ce qu’il affirme. Il s’agit pourtant d’allégations graves qui nécessitent des preuves tangibles pour être crédibles. Le leader du MTS devrait fournir des détails spécifiques tels que les noms de ces interlocuteurs, des enregistrements audio ou écrits, ou d’autres éléments de preuve concrets pour étayer ses affirmations. Sans preuve concrète, il est difficile de prendre de telles allégations au sérieux.
Le passif de menteur invétéré qui colle à la peau de Roland Ratsiraka ne plaide en effet pas en sa faveur. Il est un habitué de ses annonces qui s’avèrent être de fausses informations. Beaucoup se rappellent par ailleurs encore que, durant une précédente campagne électorale pour une présidentielle, il avait indiqué avoir des dossiers compromettants sur le candidat Hery Rajaonarimampianina. Des dossiers qui n’ont jamais vu la lumière du jour et Roland Ratsiraka a été nommé, par la suite, ministre par ce dernier.
Rien qu’hier, il a aussi dit que si un candidat ne peut pas faire campagne, celle-ci devrait tout simplement être suspendue, sur la base de l’article 47 de la Constitution. Pince sans rire. Il est nécessaire de souligner qu’il n’existe aucun passage dans l’article de la loi fondamentale qui dit que la campagne électorale doit être suspendue si un candidat est en incapacité de faire campagne. Roland Ratsiraka fait référence ici à la blessure et à l’opération subie par l’un des candidats à la présidentielle membre du collectif de candidats récalcitrants.
Il fait sciemment abstraction d’une décision précédente de la  Haute Cour constitutionnelle qui a déjà indiqué que le cas de ce candidat blessé ne saurait être interprété comme étant un cas de force majeure. Ambohidahy avait soutenu que ce candidat s’est délibérément exposé à un risque certain en se rendant à une manifestation non autorisée où le risque de blessures, lors des opérations de dispersion des manifestations par les Forces de l’ordre, était prévisible. C’est comme si, Roland Ratsiraka venait à sauter volontairement du pont de Brickaville ou de Mangoro et qu’il en ressortait avec des blessures mais la vie sauve. La campagne électorale pour la présidentielle devrait-elle être arrêtée pour autant ?
La rédaction



Madagascar est fortement touché par le changement climatique. Dans son rapport concernant les prévisions météorologiques de la saison de pluie 2023-2024, la Météo Malagasy annonce une sécheresse dans la quasi-totalité du pays, et ce durant le mois de décembre jusqu’en février prochain. Un phénomène qui est causé par l'insuffisance des précipitations ainsi que la hausse des températures, avec des valeurs qui pourraient atteindre 40° C et même plus dans la partie sud du pays.
Chaque année, le sud de Madagascar est touché par la sécheresse. Mais durant cet été, la situation pourrait encore être pire. En décembre, les Régions d’Atsimo-Andrefana, Menabe, Androy, Anosy, Atsimo-Atsinanana en seront concernées. Et en janvier 2024, les Régions de Menabe, Atsimo-Andrefana, Ihorombe, Anosy et Androy seront à leur tour victimes de la sécheresse. A part ces Régions, la Haute-Matsiatra sera aussi concernée par un manque de pluies au mois de février prochain.
Durant les mois de mars et avril, les précipitations devraient être légèrement inférieures aux normales saisonnières dans les Régions Atsinanana, Atsimo-Andrefana, Haute-Matsiatra ainsi que les Hautes terres centrales.
En rappel, selon la Direction de la météorologie, il convient de noter qu’en raison du changement climatique, une seule forte tempête pourrait engendrer une grande destruction dans le pays. Il est ainsi recommandé de se préparer dès maintenant avant l’arrivée des cyclones. La saison cyclonique 2023-2024 est caractérisée par le phénomène « El Niño », c'est-à-dire une perturbation dans l'atmosphère, engendrant ainsi des températures anormales au niveau de la mer et de la terre.
Anatra R.



Des propos discriminatoires et inacceptables. Au cours de son premier meeting à Vohémar en fin de semaine dernière, le candidat à l’élection présidentielle Siteny Randrianasoloniaiko a tenu des propos plus que déplacés à l’endroit des personnes ayant une nationalité autre que Malgache.
Le discours intégral a été diffusé sur les réseaux sociaux en direct et l’extrait reste encore visible sur les réseaux sociaux. Dans cette séquence, le judoka affirme sans aucune retenue, qu’il va « aller bouter en dehors de Madagascar les personnes ayant une nationalité « vazaha » ».
Ces propos sont tout simplement inacceptables, a fortiori de la part d’une personne qui brigue la magistrature suprême d’un pays. Un candidat à l’élection présidentielle devrait promouvoir l’unité, le fihavanana malagasy plutôt que l’incitation à la haine et la discrimination.
Ses propos sont excessifs, d'autant plus lorsqu’on sait que sa femme est de nationalité bulgare, que son directeur de campagne  est Roumain, que son avocate est Française, que son agence de communication est basée en France et que ses principaux bailleurs de fonds sont étrangers.
Siteny Randrianasoloniaiko semble avoir un problème avec la race et les origines. On se souvient que durant toute sa pré-campagne électorale, il s’est posé à tort comme défenseur de la cause côtière.
Ces dérives raciales et xénophobes de Siteny vont assurément lui faire perdre des suffrages, car nos compatriotes sont fondamentalement hostiles à toute forme de discrimination. Celle-ci est d’ailleurs réprimée par l’article 27 de la Loi n°2011-012 du 9 septembre 2011 relative aux partis politiques et dispose que « les partis politiques doivent s’abstenir de toutes actions tendant à favoriser le racisme, la xénophobie, l’incitation et/ou le recours à la violence, sous peine de radiation, sans préjudice de toutes poursuites pénales à l’encontre de tout auteur ou complice de l’agissement répréhensible. »
Un leader politique qui a la prétention de devenir Président de la République doit être un rassembleur avide de progrès moral. A l’opposé, Siteny a montré qu’il est un bâtisseur de cloison et un ennemi de la grandeur collective. Les étrangers ont leur place à Madagascar et sont les bienvenus. Nous devons les respecter, de la même manière que nous souhaiterions être respectés lorsque nous sommes à l’étranger.
En utilisant l’argument facile de la haine de l’étranger, Siteny a voulu paraître populiste, convaincu que l’extrémisme est vendeur. Toutefois, à travers ce repli identitaire et cette exclusion de l’autre, il vient de commettre une erreur de débutant qui ne sera pas pardonnée.
La rédaction

LA UNE DU 24 OCTOBRE 2023

Publié le lundi, 23 octobre 2023

Un ballon pour égayer la vie d’un enfant à travers le sport dans la Région Atsimo-Atsinanana. Christiane Minaoharisoa Jaofera veut aider sa région natale. Du 23 octobre au 30 novembre, ce membre de l’équipe nationale de basketball, et non moins entraîneur qui vient de bénéficier d’une formation d’entraineur FIBA à Kigali Rwanda veut encore plus marquer dans le basketball malagasy.

Dans le cadre du championnat national de basketball N1A, l’enthousiasme des passionnés est à son summum.

Première décision prise le 24 octobre 2022. La France vient de confirmer la suspension de la procédure d’adoption des enfants malagasy par les Français. En fait, le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères a rendu publique, dimanche dernier, la confirmation de la première suspension provisoire prise il y a un an. « Nous croyons que cette suspension de l’adoption par les autorités françaises est due à la lenteur de traitement des dossiers par l’autorité centrale d’adoption à Madagascar (ACAM). Cette lenteur est due au fait que la loi malagasy d’adoption numéro 2017-014 du 26 juillet 2017 n’a toujours pas son décret d’application. Le Gouvernement a jusqu’ici utilisé le décret d’application n° 2006-596 du 10 août 2006 qui est considéré comme dépassé », avance une responsable auprès de la Plateforme de la société civile pour l’enfance (PFSCE). 

Les quartiers d’Anosibe, Ampefiloha, Besarety sont submergés par les eaux de pluie depuis le week-end dernier. Et pour cause, certaines parties des canaux d’évacuation d’eau sont complètement remplies de déchets plastiques en tout genre. Les bas-quartiers sont les plus touchés par cet entassement de détritus. Les canaux n’arrivent plus à assurer leur rôle et l’eau stagne. Tout type de matières plastiques y est jeté, notamment des bouteilles d’eau, des chaussures, des seaux usés. En plus, les jacinthes d’eau fixent les déchets qui deviennent très difficiles à enlever.

Quid d’un trésor inestimable !

Publié le lundi, 23 octobre 2023

Qu’en est-il de l’unité nationale ? Cette richesse nationale dont la valeur estimative survole tout. Un trésor inestimable que chaque citoyen doit impérieusement veiller à le sauvegarder telle la prunelle de yeux.

 Quels que soient les fantasmes frisant les délires déclenchant une ambiance quelque cacophonique, le pays se dirige vers le décisif scrutin du 16 novembre. Simultanément, c’est navrant de le constater que, à défaut de prise de conscience générale, la Grande île glisse sinon dérape, sans que tout le monde ne s’en rende pas réellement compte, vers le cataclysme pas forcément naturel mais voulu par certains de nos acteurs politiques. 

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  • Intégration régionale - Andry Rajoelina plaide pour la libre circulation dans la COI
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  • Trafic de tortues protégées - Un député et ses complices envoyés à Tsiafahy
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  • Projets de grandes infrastructures - L’intérêt général prime sur l’intérêt d’une communauté
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Editorial

  • Visite d’Etat
    Le pays s’apprête à accueillir une visite d’Etat. Dans une ambiance effervescente, la Grande île se prépare à recevoir sur le sol malagasy, en visite d’Etat, le Président français Emmanuel Macron le 23 avril. Ce sera le 5ème voyage officiel d’un Chef d’Etat français à Madagasikara mais il s’agit cette fois-ci d’une visite d’Etat. On entend par « visite d’Etat, un voyage officiel d’un Chef d’Etat souverain dans un pays souverain suite à l’invitation officielle du Chef d’Etat d’un pays souverain. C’est le plus haut niveau protocolaire d’un voyage officiel qu’effectue un Chef d’Etat à l’extérieur. Selon le protocole français en matière de visite ou voyage du Chef d’Etat, il existe trois sortes de voyage : le voyage officiel (d’Etat éventuellement), le voyage de travail et le voyage privé. Le général de Gaulle effectua un voyage officiel à Madagasikara en 1958. Il ne s’agissait pas d’une visite d’Etat du fait…

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