La famille musicienne aux paires de lunettes retrouve le chemin de la scène. Après quelques mois de disette, le quatuor « 4-Maso » donne un rendez-vous avec les mélomanes et les noctambules, fans de la bonne musique. En effet, le groupe repart avec un autre concert qui se tiendra ce vendredi soir à partir de 20h 30 dans l’antre du Piment Café de Behoririka. Ce sera la première prestation de la famille en ce mois de décembre. Les connaissant, le concert s’annonce déjà éclectique et conviviale.
Les faits sont survenus vers le milieu de l'après-midi à Moramanga où deux individus armés ont braqué un cash-point. Ces derniers ont réussi à faire main basse sur la somme de plus de 8 millions d’ariary après qu'ils eurent menacé le gérant avec un revolver factice. Mais aidé par de nombreux témoins à la scène, un gendarme a réussi à maîtriser puis finalement appréhender l'un des deux suspects, au moment où ces derniers ont tenté de prendre la fuite après leur sale coup. L'autre larron a pu s'échapper avec une partie de la somme volée dont la somme de 4,5 millions d’ariary, du moins selon les explications de la victime.
Quand on parle du Centre de réhabilitation des mineurs Mandrosoa, une prison pour mineurs, il faut dépasser cette image négative et aller de l’avant. Tous les enfants détenus ici ne sont pas des délinquants. Et avant tout, ce centre vise aussi à réinsérer les « enfants en danger ». Ainsi, à l’occasion du 120ème anniversaire de cet établissement, la ministre de la Justice, Landy Mbolatiana Randriamanantenasoa, a lancé un message aux 78 pensionnaires qu’ils ne devraient pas se sentir prisonniers. C’est juste une étape à franchir pour avoir une meilleure vie après l’éducation et les instructions qu’ils ont reçues. « Mon message pour vous, les enfants, c’est de ne pas considérer votre séjour ici comme un mauvais souvenir. Il s’agit simplement d’une étape dans votre vie. C’est un passage obligé mais nécessaire afin de préparer votre avenir. Utilisez à bon escient les connaissances qui vous ont été données ici. Alors, soyez sages, respectez et traitez tous vos éducateurs et soignants comme vos parents », a-t-elle déclaré dans son discours.
Mobilisation depuis le mois de mai. Les équipes de l’Autorité pour la protection contre les inondations de la plaine d’Antananarivo (APIPA) ont mené des actions sur terrain, juste après la fin de la précédente saison des pluies. L’objectif étant de se préparer à temps pour la prochaine saison cyclonique afin de prévenir les risques d’inondation dans la Capitale. Depuis, 7.000 m3 de déchets ont été enlevés et 40 km de canaux assainis. Les 6 stations de pompage à Antananarivo, dont celle à Ambodimita, sont également opérationnelles 24 heures sur 24, à en croire Tojo Andritiana Rafidimanantsoa, directeur général de l’APIPA.
Une note circulaire du ministère de l’Education nationale fait le buzz. Une instruction ministérielle « in fine » à l’intention des responsables au sein des établissements primaires, secondaires N I et N II, de la préscolaire en terminales, interdisant la démonstration en classe de l’usage des outils contraceptifs notamment les préservatifs dans le cadre de l’éducation sexuelle, crée des vagues, défraie la chronique.
A la veille imminente de la grande et solennelle cérémonie dans l’endroit mythique, le Stade Barea, qui focalise les esprits, d’autres faits réussissent à capter l’attention. L’insécurité, les délestages et certain sujet délicat, tel l’éducation sexuelle qui suscite des débats, n’arrêtent pas d’inquiéter.
L'ISCAM Business School Madagascar a récemment accueilli une conférence captivante sur l'éthique et l'intégrité dans la gestion des affaires commerciales. Alain Pierre Bernard, vice-président de la commission commerce du GEM (Groupement des entreprises de Madagascar), a pris la parole pour partager sa vision lors de cet événement qui a eu lieu en fin de semaine. Devant un public attentif, le vice-président du GEM a expliqué : « l'éthique et l'intégrité sont comme des piliers essentiels dans la gestion des affaires commerciales. D’où l'importance de ces principes dans un contexte où la transparence et la responsabilité sont cruciales pour le développement économique ».
Au lendemain de sa réélection à la Présidence du pays, Andry Rajoelina a reçu une pléthore de félicitations venant de ses homologues dirigeants des grands pays partenaires de Madagascar. A l’instar du Président des Etats – Unis, Joe Biden, le Premier ministre de l’Inde, Narendra Modi, ou encore le Président chinois Xi Jinping, ainsi que de nombreux Chefs d’Etat africains comme Macky Sall (Sénégal), Azali Assoumani (Comores). Parmi les pluies de messages reçus par le Président réélu, les observateurs ne manquent pas de remarquer que le Président de la France Emmanuel Macron n’a pas encore adressé ses félicitations. La France étant parmi les principaux collaborateurs de la Grande île dans plusieurs domaines de coopération, cette absence de félicitations ne manque pas de tiquer.
Les Forces de l’ordre seront intransigeantes. La sécurité, lors de la cérémonie d’investiture du Président de la République à Mahamasina ce samedi, sera la priorité des Forces de l’ordre et sera sous haute surveillance. En effet, pas moins de 6 000 éléments seront mobilisés lors de cette journée importante dans l’accomplissement de la démarche démocratique après l’élection du 16 novembre dernier.
Samuel Thierry Rakotovelo, alias Thierry a gagné la sinistre réputation d'être un chef de bande doublé d'un multirécidiviste à Andilamena. Il a longtemps semé la terreur dans la région. Il serait par exemple l'instigateur du vol de 95 zébus survenu à Tsaratsabo, Commune de Tanananifololahy en 2016. Après de longues années de recherche, les gendarmes ont finalement atteint leur but le 7 décembre dernier.
Face à la recrudescence des enlèvements à Ankazobe, et ce, depuis quelques semaines, le commandant de la Gendarmerie, le Général Andry Rakotondrazaka, ne s'est plus contenté de lire uniquement les rapports sur les faits, encore moins se complaire à donner des ordres. Dimanche dernier, et entouré de ses collègues de la Gendarmerie entre autres le commandant de la CIRGN Antananarivo, ou encore son homologue de l'Armée, le commandant de la ZDS Ikopa, il s'est personnellement déplacé sur les lieux. Car l'autre objectif de cette rencontre avec la population locale vise à balayer les rumeurs que certains font circuler sur les réseaux sociaux. Le Général Andry Rakotondrazaka a alors crevé l'abcès : "Il est possible que des fonctionnaires soient impliqués dans ces kidnappings. Et l'enquête est déjà en cours pour le confirmer, en même temps que l'opération en vue de sécuriser cette localité”, a -t-il révélé devant des habitants d'Ankazobe médusés. Parallèlement à cette dénonciation, le commandant de la Gendarmerie nationale a également promis de mettre la main sur les personnes impliquées, mortes ou vivantes. C'est pour cela qu'il a demandé la collaboration des habitants pour y arriver. "L'on ose à peine croire que ces bandits rançonnent 100 000 jusqu'à 10 millions d'ariary en une minute les familles des otages. Est-ce que cela peut-il être possible ? Sûrement car certains y trouvent un moyen de se faire de l'argent. Nous allons donc éradiquer le phénomène. Et puisque les ravisseurs n'ont pas emmené les otages en hélicoptère, mais plutôt à pied, je dirais donc que nous avons, nous aussi des pieds. Si les bandits ont des fusils, nous en avons aussi. De même, s'ils sont intelligents, nous le sommes autant!", enrage presque le Général Andry Rakotondrazaka. Il s'est alors adressé aux habitants pour leur demander un coup de main. "Nous déclarons la guerre à ces ravisseurs. Espérons seulement qu'ils soient encore en vie à ce moment-là. Et c'est pour les rechercher que nous nous déplaçons jusqu'ici. Le moment venu, je vous montrerai qui ils sont", promet le Général commandant la Gendarmerie. A ce dernier de poursuivre : "Une opération a été déjà lancée. Le capitaine Faneva est à l'oeuvre. Elle ne devra s'arrêter qu'une fois le réseau anéanti". En attendant, il a dressé le tableau de la situation qui prévaut sur place. ", ces bandits retiennent encore 8 villageois en otage dont l'un de ces derniers vient de Mahavelona et un autre de Kiangara", a-t-il ajouté. Ce fut également une occasion pour le Général Andry R. de sensibiliser les habitants sur le minimum nécessaire dans le domaine de la sécurisation. "Ce n'est pas parce qu'il y a désormais un dépoiement de militaires et de gendarmes que vous allez vous permettre de ne pas verrouiller vos portes la nuit. Et il faut surveiller de près les passeports des gens qui arrivent ou qui sortent de la localité", martèle-t-il. Il explique le motif de son déplacement à Ankazobe : constater de visu la situation sur le terrain tout en n'excluant pas que de très nombreuses sont impliquées dans cette affaire. "Croyez-moi que cette situation provient d'une longue inimitié entre ces personnes. Je vous dis que si les gens d'ici continuent à s'attaquer et s'entretuer mutuellement ainsi, dans 50 ans, ils ne seront plus ici et d'autres vont prendre leurs places dans cette localité", explique-t-il. Enfin, une nouvelle plutôt réjouissante vient d'apporter un peu d'espoir au milieu de toute cette grisaille : une mère de famille et sa fille, que les bandits ont enlevé le 2 décembre dernier, ont été remises en liberté après que leurs proches ont payé 40 millions d'ariary comme rançon. Affaire à suivre.
Franck R