mardi, 23 novembre 2021

La une du 24 novembre 2021

Publié dans La Une


Les pays du COMESA ou Marché commun de l’Afrique orientale et australe se mettent à l’ère numérique. « Edifions notre résilience par une intégration économique numérique stratégique », tel est le thème du 21ème sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement qui s’est tenu hier au Caire, Capitale de l’Egypte. Présent sur le territoire égyptien depuis dimanche, le Président Andry Rajoelina a donné le coup d’envoi de ce sommet, en tant que président sortant de cette organisation régionale.
Durant sa prise de parole, le Président a rappelé les séquelles laissées par la Covid-19 sur l’économie des pays de la région. Ce sommet étant la première rencontre physique entre les Chefs d’Etat et de Gouvernement du COMESA après l’avènement de la Covid-19, le Président Andry Rajoelina a  déploré les impacts socio – économiques de la crise sanitaire qui a engendré, entre autres, des pertes d’emplois, une hausse des coûts de transport, une inflation du prix des marchandises surtout les produits de première nécessité.  Le numéro un du pays a souligné les avantages de la technologie qui est désormais incontournable pour se relever de cette crise sanitaire. « Grâce à la technologie, le monde n’était pas à l’arrêt. Les entreprises ont pu poursuivre leurs activités et même les gouvernants et hauts responsables des pays du monde ont pu continuer à fonctionner et à décider notamment des stratégies communes contre la pandémie », a – t – il indiqué.
A l’heure du bilan
Le numéro un malagasy a aussi dressé un bilan des étapes franchies par l’organisation ces dernières années tout en avançant des perspectives. Concernant les réalisations, le Président malagasy a fait part de la mise en œuvre des plate – formes de la Zone de libre – échange numérique (ZLEN). Une initiative visant à donner un coup de pouce aux petites et moyennes entreprises (PME) afin de passer au – delà des règlementations, des processus et les obstacles complexes. L’idée est aussi de faciliter les transactions commerciales transfrontalières à l’aide des plateformes numériques, d’autant plus que la ZLEN facilite la circulation des marchandises. Il a ainsi encouragé la perspective de construction d’une économie numérique régionale.
Au terme de 5 années à la présidence du COMESA, Madagascar laisse la place à l’Egypte. Ainsi, la passation de fanion entre le Président Andry Rajoelina et son homologue égyptien Abdel Fattah Al – Sissi a été réalisée. Ce dernier a salué les efforts de Madagascar durant le mandat à la tête de cette organisation régionale. Le Chef de l’Etat malagasy a vivement remercié tous les pays membres du COMESA pour leur soutien durant cette période de présidence de Madagascar. « Nous devons rester unis face aux défis communs et à nos aspirations partagées », conclut le Président de la République avant de souhaiter plein succès au Chef de l’Etat égyptien qui assure désormais la présidence du COMESA pour un mandat de 5 ans.
Sandra R.

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Comeback. Cela fait exactement cinq ans que Poopy a arpenté pour la dernière fois la scène du théâtre de verdure d’Antsahamanitra. En cette approche de fin d’année, la chanteuse a décidé de revenir sur cette même estrade. Et pour cause, ses admirateurs lui manquent. Ce qui est sûr, c’est que Poopy, de son vrai nom Helianta Ramahavalisoa, accompagnée de ses musiciens et le groupe de danse Tsingory, peaufinent un retour fracassant à Antsahamanitra pour ce dimanche 28 novembre à partir de 15 heures tapantes. La star revient donc pour un concert inédit. Un grand spectacle qui s’annonce déjà festif puisque avec Poopy à l’animation, le public ne pourrait s’attendre qu’à un moment jovial et nostalgique. De plus, Poopy est une chanteuse qui n’est plus à présenter. Elle est dotée d’une carrière impressionnante, ponctuée par de nombreuses chansons à succès que le public aime encore fredonner jusqu’à ce jour. D’ailleurs, les amateurs de karaoké ne cessent de demander au DJ de faire passer en boucle les perles de ses riches interprétations. Ses chansons sont également fredonnées en chœur lors des fêtes familiales ou entre amis.

Mérite
Après un petit silence jugé un peu long par ses fans, Poopy et ses complices retrouvent ainsi la grande scène. « Tahak’izay », « Ny marina », « Raha nofy », « Tolory tanana » ou encore sa dernière née « Tsy ho irery »… Ces morceaux nationaux très connus vont retentir dans l’enceinte du théâtre de verdure d’Antsahamanitra ce dimanche. Et oui ! Poopy et ses musiciens préparent un retour grandiose et concoctent un grand concert digne de leur réputation. Un privilège pour tous ses fans qui découvriront à nouveau celle qui a bercé les ouïes des générations 80 et 90 à travers la Grande île et qui collectionne plus de dix albums. Nul doute que ses fans seront toujours séduits par la voix et la simplicité de cette chanteuse romantique qui chante l’amour depuis plus de 35 ans. Pour ceux qui n’ont pas encore obtenu leur ticket d’entrée, le jour-J approche. Pensez à réserver votre place dès maintenant. La billetterie est encore disponible chez Super Music, Analakely.
Sitraka Rakotobe

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Reconnus pour leur engagement en faveur de la préservation de l’environnement de Madagascar. Plus les années passent, plus les zones forestières du pays diminuent à vue d’œil. Toutefois, ce serait mentir si l’on disait qu’aucune action n’est entreprise pour inverser cette situation. Conscients de la gravité de la situation dans la Grande île, des défenseurs de l’environnement ont ainsi élaboré des projets bien pensés en vue de conserver les ressources naturelles du pays mais aussi pour reverdir l’Ile Rouge. Et ces projets ont permis à leurs instigateurs de briller à l’international. C’est le cas notamment de Julie Razafimanahaka, directrice exécutive de l’organisation Madagasikara Voakajy. Une passionnée de lémuriens et de chauve-souris, engagée pour la conservation depuis bientôt 16 ans. Elle remporte ainsi le Prix Tusk pour la Conservation en Afrique 2021. La cérémonie de remise des prix s’est déroulée avant-hier à Londres (Royaume-Uni). Créé en 2013, ce prix récompense notamment les leaders émergents dans le domaine de la conservation, dont le travail a démontré un engagement exceptionnel et a eu un impact considérable sur la nature. Le travail de Julie Razafimanahaka a en effet permis la création de quatre aires protégées dans le District d’Ambatondrazaka, mais aussi la préservation d’une bonne partie des forêts de Mangabe.
Tout comme Julie Razafimanahaka, les efforts fournis par Max Fontaine et son équipe à travers l’entreprise sociale responsable Bôndy se démarquent également au niveau international. Bôndy multiplie les prix et les représentations au cours des dernières années. « Nous avons par exemple remporté le "WWF Madagascar Pitch Award" ou encore le "Sprint 2020 Madagascar" organisé par l’INCO, l’ADF et la Région Ile-de-France », confie Max Fontaine. Plus récemment, ce dernier a représenté Madagascar au sommet climatique « Youth4Climate » à Milan (Italie) en septembre 2021 et à la COP26 à Glasgow (Ecosse). Le modèle de reforestation de Bôndy se distingue de par sa démarche. « Le modèle de Bôndy repose sur trois piliers : l’environnement, le social et l’économie. Rien que pour la partie environnementale, nous utilisons des combinaisons d’arbres bien étudiées pour améliorer les bénéfices environnementaux et la productivité des forêts, en prenant en compte la fertilité des sols, la biodiversité, l’érosion ou encore la disponibilité de l’eau », explique le fondateur de Bôndy. Son modèle s’attaque aux causes profondes de la déforestation, tout en renforçant les populations locales grâce à des projets économiquement viables. « Le modèle consistant et durable de Bôndy a été conçu de manière scalable pour être exportable en Afrique subsaharienne, et de manière plus globale dans tous les pays voulant développer une politique de reboisement durable », poursuit-il.
Au vu de leurs réalisations, tout comme sur la scène internationale, Madagascar mais plus particulièrement les autorités locales doivent les reconnaître et collaborer avec eux pour atteindre l’objectif de reverdir Madagascar. Leurs méthodes ont fait leur preuve. Raison de plus pour les appliquer à grande échelle, sachant que le pays s’est fixé comme objectif de planter 75 millions d’arbres chaque année.
Rova Randria

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mardi, 23 novembre 2021

Acteurs potentiels de demain

« Enfants-ado d’aujourd’hui, acteurs responsables de l’an 2000 ! » Tel est en substance le slogan fétiche, relatif aux jeunes, inscrit dans le « Boky Mena », la « Bible » du régime socialiste de l’Amiral rouge Didier Ratsiraka (1975 - 1992).
Vérité de la Palisse, enfants d’aujourd’hui, adultes de demain. En effet, de cette vérité indéniable, on a érigé toute une panoplie de principes ou d’artifices idéologiques souvent démagogiques. Des arnaques à mener tout un peuple en bateau dont les premières victimes ne sont autres que les enfants, à la rigueur les adolescents et les jeunes.
Le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) planifie tous les ans, à l’occasion de la journée mondiale de l’enfance, des manifestations culturelles portant essentiellement sur les droits des enfants et leurs intérêts à défendre. L’UNICEF, de par sa raison d’être, veille à attirer l’attention de l’opinion publique notamment les détenteurs du pouvoir sur le cas des enfants. En fait, il milite pour le respect des droits fondamentaux de la mère et enfants et cela en vertu de la déclaration universelle des droits humains (1948).
Pour la troisième fois consécutive, l’UNICEF organise en partenariat constructif avec la Présidence de la République un programme inédit intitulé « Demokr’ankizy » avec comme acteur principal le Chef de l’Etat en personne entouré d’une cinquantaine d’enfants en provenance de toutes les Régions de la Grande île. Le programme consiste à un échange direct entre Rajoelina et les enfants du pays sur des sujets phares intéressant la vie nationale et ayant comme cadre le Palais d’Etat d’Iavoloha. Des thèmes comme l’éducation, la santé, l’environnement et surtout les droits des enfants ont été au centre du débat. Le Président Rajoelina, toujours à l’aise avec les jeunes et les moins jeunes, répond à travers un décryptage précis aux questions posées. Les enfants ont manifesté les intérêts majeurs qu’ils accordent à la gestion des affaires nationales et cela malgré leur jeune âge. Evidemment, ils ne perçoivent pas encore les enjeux de la politique surtout politicienne mais ils ne sont indifférents à la situation critique que le pays traverse. En effet, le Président Rajoelina a dû donner des explications fournies et détaillées sur les cantines scolaires en n’oubliant pas de mettre en relief les efforts mis en œuvre par le « Fanjakana ». De même, le problème résultant du réchauffement climatique tenait une place importance dans ce dialogue direct entre le numéro Un du pays et les enfants des quatre coins de la Grande île. Les enfants ont été mis au fait du dérèglement climatique sur l’environnement. Madagasikara, étant un pays exposé directement aux impacts du changement climatique, se trouve parmi les pays vulnérables. Une démocratie directe de ce genre permet de responsabiliser au mieux nos jeunes sur les comportements à adopter, face au divers aspect du problème.
L’UNICEF s’engage profondément dans une lutte de longue haleine pour qu’on prenne conscience des droits fondamentaux des enfants et qu’on leur assure un avenir digne des humains. 
Dans le Velirano VIII, le régime Orange se donne pour objectif à revaloriser les conditions d’existence de la mère et des enfants. Un point d’honneur que tout dirigeant se doit d’honorer et de concrétiser.
Les enfants, les adolescents et les jeunes constituent les acteurs potentiels de demain.
Ndrianaivo

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71,5%. Tel est le taux de pauvreté fourni par la dernière Enquête permanente auprès des ménages (EPM) menée en 2012. La situation s’est-elle améliorée ou s’est dégradée ces 9 dernières années ? Cette question aura prochainement sa réponse, tout comme d’autres relatives à l’emploi dans le secteur informel et le chômage, la situation de la mère et de l’enfant, etc. L’EPM 2021 va fournir des informations détaillées sur le niveau de consommation et les conditions de vie des ménages. Les dimensions de la vie quotidienne, entre autres le crédit, épargne, dépenses en santé, éducation, logement, transport, culture et mœurs ou encore les chocs et risques auxquels les ménages sont confrontés, seront pris en compte. « 280 agents de terrain, répartis en 70 équipes, s’assureront de la collecte des données sur terrain pendant 4 mois, jusqu’en mars 2022. L’analyse, le traitement et l’informatisation des données s’en suivront, afin d’obtenir des statistiques mises à jour dans des plus brefs délais, avec l’utilisation des nouvelles technologies », informe Zefania Isoara Romalahy, directeur général de l’Institut national des statistiques (INSTAT). Ce responsable encourage les ménages à bien accueillir les enquêteurs et de répondre clairement les questions posées, pour avoir des statistiques fiables.
Des indicateurs pour formuler des programmes
L’EPM devrait être réalisée à un intervalle de 2 à 3 ans. Pourtant, la dernière menée à Madagascar date de 2012. Une édition a déjà été menée en 2020, avant que la pandémie de Covid- 19 l’interrompe. Pourtant, les résultats d’une telle enquête d’envergure nationale servent d’indicateurs permettant de prendre des décisions et de déterminer des actions ou des projets de développement. « Les résultats de l’EPM permettront de mieux décider sur comment appuyer les ménages à mieux faire face, voire à lutter contre la pauvreté. Ainsi, la collecte, l’analyse, le traitement des données ainsi que la rédaction des rapports devraient se faire dans des conditions scientifiques avérées et précises. Des informations fiables vont contribuer à mesurer l’atteinte des ODD, d’une importance capitale pour l’émergence de Madagascar », s’exprime Coffi Agossou, directeur pays de l’OIT à Madagascar. « Les données sont utilisées pour formuler des politiques et programmations répondant aux besoins de la population. Elles servent également à mesurer les résultats des actions déjà entreprises pour le développement », ajoute Koffi Kouamé, représentant résident de l’UNFPA dans le pays.
Pour information, l’EPM 2021 opte pour une méthodologie d’échantillonnage, avec une sélection des ménages d’une manière aléatoire. Elle touchera au total 16 896 ménages, issus tant du milieu urbain que rural et représentant les 23 Régions de l’île. Sa réalisation se fait sur un financement de près de 2 millions de dollars, soit plus de 7,5 milliards d’ariary, y compris pour l’achat des matériels requis. D’ailleurs, les enquêteurs utiliseront des tablettes afin de gagner du temps mais aussi pour garantir la qualité des données collectées. L’INSTAT, organisme rattaché au ministère de l’Economie et des Finances, bénéficie de l’appui de nombreux partenaires, dont l’UNICEF, l’UNFPA, l’OIT, le PNUD ainsi que la Banque mondiale pour la tenue de l’enquête. Le lancement officiel de ladite enquête nationale s’est déroulé hier à Anosy.
Patricia Ramavonirina

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 La pénurie d’eau devrait s’intensifier sous l’effet du changement climatique. La sècheresse frappe de plein fouet, non seulement, la Région du Sud de Madagascar, mais aussi les Hautes terres dont Antananarivo et Fianarantsoa. La pluie tarde à venir. Par conséquent, le manque d’eau commence à se faire sentir dans plusieurs endroits de la Capitale. La compagnie d’eau et d’électricité (JIRAMA) ne pourra plus couvrir la demande de la population, tandis que les puits, les lacs et rivières se tarissent. Du 11 au 13 novembre dernier, le ministère de l’Eau, de l’assainissement et de l’hygiène (MEAH) et la JIRAMA ont programmé une pluie artificielle dans la Région de Fianarantsoa pour remédier au tarissement des sources d’eau, qui persiste depuis plusieurs mois maintenant.
Cette pénurie d’eau est devenue un sujet préoccupant pour la JIRAMA ainsi que toute la population. Tout le monde est contraint de diminuer la quantité d’eau utilisée, tandis que d’autres l’achètent à un prix élevé. Si auparavant, le bidon jaune s’achète entre 250 à 500 ariary, actuellement les prix avoisinent les 1 000 à 1 700 ariary. Ainsi, le nombre de bidons que chaque ménage peut procurer est limité à 10 tous les deux jours. « Outre la cherté du prix, les vendeurs d’eau ne veulent plus nous céder que de 5 bidons par jour. Les heures de coupure d’eau en est la principale cause. En effet, la quantité d’eau fournie par les bornes fontaines de la JIRAMA est limitée et ne pourrait plus couvrir tous les besoins de la population », soutient Fara, habitant à Avaratr’Ankatso. Ainsi, d’autres ont recours à la location de véhicules pour le transport d’eau, d’un Fokontany à l’autre. Le prix de la location varie entre 10 000 à 20 000 ariary, selon le trajet.
L’eau n’est plus utilisée que pour la cuisson dans les zones à haute altitude. Pour d’autres, ils sont obligés de s’approvisionner au niveau des lacs comme Andranotapahana ou Mamamba pour les autres besoins comme le lavage des véhicules, la lessive ou encore le jardinage. 
Anatra R.



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Motiver les investissements étrangers sans pour autant ternir les potentiels des industries locales à travers un environnement de concurrence sain et équitable. C’est en ce sens que s’est tenu, hier à Tsiadana, l’atelier de validation de la stratégie de défense commerciale de Madagascar. « Comme notre pays a opté pour l’ouverture internationale en termes d’échange commercial, cela a eu pour conséquence logique, une rude compétition sur le marché. Dans ce contexte, de nombreuses pratiques anti-concurrentielles prolifèrent à l’instar du dumping ou le fait d’appliquer des prix plus bas dans les pays de destination comparés à ceux appliqués sur le territoire d’origine du produit avec des appuis offerts par les gouvernants à leurs producteurs. Le but étant d’acculer les concurrents sur le terrain et de s’assurer un développement de la part de marchés de manière durable qui vire parfois au phénomène de monopole » déplore Barthélemy, directeur général de l’Autorité nationale chargée des mesures correctives commerciales (ANMCC). Afin d’asseoir sainement cette stratégie de défense commerciale nationale, les principaux concernés, à savoir les autorités en matière de commerce et les industriels, se basent sur les directives de l’organisation mondiale du commerce. Cela permettra alors de prévoir des règles permettant aux pays de se défendre pendant un temps limité en recourant aux mesures pour instaurer la concurrence loyale tant rechercher par les producteurs locaux. Par ailleurs, Madagascar a déjà mis en place des mesures correctives commerciales à travers l’ANMCC en vue de protéger les industries nationales œuvrant dans la production de trois produits face à l’envahissement des importations. Ces trois produits sont : les pâtes alimentaires, les couvertures et les détergents en poudre. Les enjeux socio-économiques de la première expérience de la Grande île en matière d’application de cet instrument de défense commerciale sont sujets à débat depuis quelques années. « Il est indéniable que l’économie malagasy dépend largement des flux d’importation. Et l’on ne peut avoir tout de suite une autosuffisance car plus de 80% des biens de consommation du pays sont encore importés. Cependant, Il s’agit pour le moment d’atténuer les impacts de la flambée de ces importations sur la consommation mais aussi et surtout sur les conséquences directes de ces importations sur les produits et industries locaux sur le plan de la concurrence » conclut Hassim Amiraly, président du syndicat des industries de Madagascar. Actuellement, les instruments de défense commerciale se transforment de plus en plus en outils de protection de l’industrie à travers le monde. Beaucoup de pays y ont recours, à l’instar des plus grandes puissances économiques telles que les États-Unis, l’Union européenne et la Chine. Les pays en développement s’en servent également pour la même fin dont leurs résultats en matière d’industrialisation sont très remarquables.
Hary Rakoto

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Accompagner et réaliser des projets de l’association. Le traditionnel Bazar de Noël organisé par l’association « Wednesday Morning Group » (WMG) revient après deux ans de suspension à cause de la pandémie de Covid-19. L’évènement se tiendra le samedi 27 novembre au Carlton Anosy. Il s’agit d’une sorte de levée de fonds ayant pour objectifs de fournir du matériel au niveau des établissements d’enseignement et des centres d’hébergement, mis à part la facilitation de l’accès à l’eau potable pour la population, ainsi que l’aide à la construction et l’installation d’infrastructures d’hygiène. Des produits de luxe, articles d’habillement et accessoires, bijoux, confiseries mais aussi de l’art floral seront vendus lors de ce bazar de Noël, outre les stands érigés par des ambassades et partenaires. Ces derniers présenteront leurs spécialités respectives, notamment en matière d’art culinaire et de mode vestimentaire.
L’association WMG  a été créée en 1963 par un groupe de femmes diplomates de l’ambassade des Etats-Unis à Madagascar. Ses activités consistent à organiser des activités caritatives et aider la population la plus nécessiteuse, pour laquelle ses membres ont invité des femmes malagasy. La première organisation à avoir bénéficié de l’aide de cette association est l’orphelinat Les Paulins de Bel-Air. Après cela, elle a aidé la crèche de Fihaonana. Avec le temps, les demandes d’aide venant de différentes organisations se sont multipliées et le groupe de femmes réunies au sein du WMG a décidé d’organiser son premier déjeuner de collecte de fonds à l’« American Residence ». L’événement a été un succès et a permis au groupe de gestion des médias de se faire connaître publiquement et de lancer ses activités de collecte de fonds. Peu de temps après, le premier bazar de Noël a été organisé.
Anatra R.

Publié dans Société

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Editorial

  • Tsimbina
    Sans crier gare ni tambour battant, le programme « Tsimbina » fait son bonhomme de chemin. Il continue sur sa trajectoire, sans faire trop de bruit ni tam-tam, pour aller à la rencontre des populations vulnérables vivant dans la précarité. Le programme « Tsimbina » s’inscrit dans l’accompagnement des gens des couches populaires de manière à ce qu’elles puissent tenir debout face aux caprices souvent intenables de la misère. Une action visant à renforcer la résilience du pays. Soutenu par la Banque mondiale, « Tsimbina » ambitionne de contribuer aux efforts de redressement de la Nation.Le lancement des opérations « Tosika Fameno » ou « Tsimbina » entre dans le cadre de la réponse globale du Gouvernement malagasy aux impacts collatéraux de la crise sanitaire, la pandémie de Covid- 19 à partir de 2020 jusqu’en début de 2022. En effet, il fallait soutenir par des aides en nature les couches…

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