La célébration de la semaine mondiale de l’entrepreneuriat vient d’être lancée, et Madagascar n’est pas en reste. Cette année la célébration se fera pour nous, sous la thématique « éducation, écosystème, inclusion et politique ».  Activiste dans le domaine de la promotion de l’entrepreneuriat et de la prise de responsabilité des jeunes à Madagascar, Maya Ralaizafindrakoto nous expose son point de vue.
Concernant ce thème, on a beaucoup à dire, ne serait-ce que sur l’éducation. En effet, beaucoup d’entre nous, acteurs au sein de l’écosystème entrepreneurial malagasy ont déjà évoqué l’inadéquation entre l’offre et la demande de compétence sur le marché du travail malagasy actuellement. Cette inadéquation se manifeste par un cursus scolaire, surtout universitaire qui n’est pas adapté aux offres sur le marché du travail.
De plus, étant une population constituée de jeunes (à 75% de jeunes de moins de 25 ans selon les statistiques), notre population constitue un grand vivier de mains- d’œuvre qui est hélas, mal exploité et sous- payé car manque cruellement de compétence. Serait-il temps de valoriser cette ressource à travers la formation professionnelle, et enfin de rejoindre la politique des pays émergeants comme le Maroc ou bien l’Inde qui mise actuellement sur la montée en compétence de leurs jeunes ?
Sur le côté politique de la chose, serait-il temps, durant cette célébration, de rédiger une proposition de loi concernant l’élaboration d’une forme juridique dédiée aux startups ? Cela permet également de lutter contre le secteur informel qui constitue une perte énorme pour l’état et engendre une concurrence déloyale au sein du secteur privé. En effet, ne nous voilons pas la face, mais ce sont surtout les démarches de constitution et de formalisation qui incitent les opérateurs économiques à aller dans l’informel. Donc, la mise en place d’un statut spécial pour les jeunes startups constituerait une mesure incitative du secteur informel à aller vers le secteur formel.

A propos de Maya Ralaizafindrakoto
Il a fait des études en management des organisations et stratégies à l’université d’Antananarivo, une initiation à la culture entrepreneuriale à l’institut francophone pour l’entrepreneuriat IFE à Maurice, et suivi une formation en «business and entrepreneurship » au « graduate school of business leadership SBL » en Afrique du Sud.
Il a choisi de s’investir dans le domaine de la promotion de l’entrepreneuriat au niveau des jeunes car il est convaincu que la valorisation des ressources humaines et naturelles du pays est la clé du développement. Il est aussi convaincu que les jeunes ne sont pas le futur du pays mais constituent bel et bien le présent. En effet, ce sont les actions qu’ils entreprennent aujourd’hui qui définissent le futur du pays. Pour Maya Ralaizafindrakoto, l’entrepreneuriat est le moteur du développement et les ressources humaines en sont le principal carburant. A Madagascar, nous commençons à donner de la valeur à ce capital humain dont nous disposons en abondance. En effet, il constitue un atout majeur pour le développement de l’entrepreneuriat selon Maya Ralaizafindrakoto lors d’une intervention qu’il a octroyée au campus Sésame pendant le forum des métiers et des entreprises le samedi 13 avril 2019. Lui de continuer que le système de formation et éducatif devrait façonner les jeunes à entreprendre et cela devrait s’ajouter aux choix dans les cursus universitaires.
Pour promouvoir l’entrepreneuriat ainsi que valoriser notre capital humain, la formation professionnelle est parmi les éléments les plus adaptés. En effet, contrairement à la formation académique, la formation professionnelle s’intéresse à des domaines très variés et permet de répondre très rapidement aux demandes pour palier un manque de compétence ou bien pour commencer dans un tout nouveau domaine. Maya Ralaizafindrakoto de conclure que pour les entrepreneurs qui ont trouvé des opportunités dans des secteurs qu’ils ne maîtrisent pas, la formation professionnelle a été parmi les outils qui les ont aidés à réussir.

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Etouffés, oppressés, assoiffés, las de sortir de chez soi... Que d’adjectifs  pour définir les sensations ressenties actuellement par les habitants de la Capitale avec cette chaleur suffocante, intensifiée par la pollution de l’air. Le thermomètre affiche des températures aux alentours de 30° C. Toutefois, le ressenti dépasse les 40° C. Antananarivo devient de plus en plus irrespirable. D’après le dernier bulletin de surveillance de la qualité de l’air dans la ville des mille, réalisé cette semaine par le Service des recherches hydrométéorologiques, la qualité de l’air continuera d’être malsaine tout au long de la semaine, malgré une légère baisse du taux de pollution. « Les conditions météorologiques devraient généralement rester favorables à l’accumulation des polluants et la qualité de l’air devrait généralement rester malsaine pour les personnes sensibles à la pollution de l’air comme les enfants, les personnes âgées, les femmes enceintes et les personnes atteintes de problèmes respiratoires et cardiaques », conseille comme d’habitude ce service dans son bulletin de surveillance de la pollution de l’air dans ce genre de situation.
 En tout cas, ces prévisions témoignent du fait que la situation se dégrade davantage dans la grande ville. En effet, l’année dernière, Antananarivo a également connu des périodes de pollution, mais toujours limitées dans le temps. La plupart d’entre elles ne dépassaient pas les trois à quatre jours. Mais cette fois-ci, la période de pollution est en passe de durer plus d’une semaine. Ce qui n’est pas du tout une bonne nouvelle. Une exposition à répétition à l’extérieur du domicile pourrait notamment avoir des répercussions sur l’état de santé des habitants de la Capitale. « L’année dernière, avec les périodes de confinement, la pollution de l’air était plus ou moins modérée. Mais cette année, elle est particulièrement en hausse. Et nous savons tous déjà les principales raisons de cela, pour ne mentionner que les feux de brousse, l’incinération des déchets à l’air libre mais aussi et surtout les fumées dégagées par les échappements des véhicules et des motos. A l’heure actuelle, Analamanga est la principale Région touchée par cette dégradation de la qualité de l’air. C’est pour cette raison que nous avons mis en place des dispositifs pour mesurer la pollution et prendre des décisions en conséquence » explique Rivosoa Rabenandrianina, directeur général du développement durable au sein du ministère de l’Environnement et du Développement durable (MEDD).
Effectivement, des mesures ont déjà été prises par les autorités concernées de près par cette situation, comme le renforcement du contrôle des véhicules circulant dans les rues de la Capitale. Malheureusement, ces mesures sont loin d’être suffisantes. Il faudrait une prise de conscience collective afin de modifier les habitudes et limiter ainsi la pollution, et pas seulement celle de l’air.
Rova Randria

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mardi, 09 novembre 2021

La une du 10 novembre 2021

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Quatrième vague. « Le rythme actuel de la transmission du coronavirus dans 53 pays européens est très préoccupant (...) Si nous restons sur cette trajectoire, nous pourrions voir un autre demi-million de décès dus à la Covid-19 d’ici février 2022 ». C’est à ce propos que le docteur Hans Kluge, directeur régional de l’Organisation mondiale de la santé pour l’Europe, a confirmé que le vieux continent assiste actuellement à un rebond de l'épidémie de Covid-19. Les hospitalisations liées à cette pandémie ont plus que doublé en une semaine. Du jamais vu, l'Allemagne qui a enregistré 15 500 nouveaux cas avec un taux d’incidence de 201 cas confirmés de Covid-19 pour 100 000 habitants sur les sept derniers jours, enregistré lundi dernier. En Russie, 39 400 nouveaux cas ont été comptabilisés. De telle situation touche également la Grèce, la Roumanie, la Hongrie, la Croatie et la Slovaquie. Plus de la moitié des nouveaux cas d'infection dans le monde sont recensés sur le continent européen, surtout dans les pays de l'Est et du centre. Les mesures de restriction y sont ainsi de nouveau appliquées, plus précisément à travers la présentation d’un pass sanitaire, le couvre-feu, le port de masque obligatoire.
Quoi qu’il en soit, avec l’ouverture des frontières aériennes dans les pays européens, 648 passagers venant dudit continent ont déjà débarqué sur le sol malagasy depuis samedi dernier. Les personnes à l’affût de l’actualité craignent que derrière cette apparente retour à la normale se cache une nouvelle et puissante troisième vague de cette pandémie. Aux dernières nouvelles, la Région d’Analamanga a par exemple totalisé 5 nouvelles contaminations asymptomatiques, des cas locaux et non importés, hier. « Une fois qu’un individu présente des symptômes suspects du coronavirus, il doit passer un test PCR. Et si le résultat des analyses effectuées en laboratoires s’avère positif, une investigation est lancée. Ledit "tracing contact" s’applique aussi pour les cas contacts et ainsi de suite », a avancé une source.
Cependant, au niveau des grands hôpitaux dans la Capitale, les statistiques n’ont jamais révélé plus d’une dizaine de cas positifs. Ce sont surtout des cas suspects qui occupent les lits, ajoute-t-elle. « Certes, des patients développant des symptômes de la Covid-19 se présentent au niveau des établissements hospitaliers à Antananarivo. L’hôpital Befelatanana et l’HJRA comptent en moyenne une dizaine de cas suspects. Par contre, les Centres hospitaliers universitaires d’Anosiala et d’Andohatapenaka sont totalement libérés », a poursuivi cette source. Particulièrement à Morondava, dans la Région du sud-ouest de l’île, une semaine après la découverte d’une vingtaine de cas confirmés à la Covid-19, la situation sanitaire y est plus ou moins maîtrisée.  Les dernières informations communiquées par le Centre régional de coordination des opérations (CRCO) indiquent que 5 patients contaminés suivent actuellement le traitement.
K.R.


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Lourde peine. La Cour criminelle ordinaire du Pôle anti-corruption (PAC), lors de sa dernière session, a infligé une peine de huit ans de Travaux forcés à temps à l’ex-Directeur administratif financier (DAF) du ministère de la Population, Tsohara Mampalaza.
Détournement de deniers publics, abus de confiance, faux et usage de faux, tels sont entre autres les chefs d’inculpation de ce haut responsable de ce département ministériel ainsi que les 14 co-accusés dont deux autres agents du ministère et des fournisseurs. Le procès s’est déroulé le 22 octobre dernier et c’est l’ex-DAF qui a écopé la plus lourde peine, contre une condamnation de cinq ans d’emprisonnement pour les deux autres employés du ministère et deux des fournisseurs accusés.
Ces cinq personnes condamnées ont été reconnues par la Justice comme les auteurs ou complices du détournement de deniers publics et autres, ayant causé un préjudice de 640 millions d’ariary et quelques poussières à l’Etat malagasy. C’est le BIANCO qui a mené l’enquête après la saisine de la direction générale du contrôle financier. Des quinze personnes impliquées dans l’affaire, huit ont été placées sous contrôle judiciaire à l’issue de leur présentation au PAC au mois de novembre de l’année dernière tandis que les sept autres ont été de suite placées sous mandat de dépôt à la prison d’Antanimora.
Malversations, certification de prestations et livraisons fictives au cours des années 2017-2018 ont été mises à nu au cours d’une mission de contrôle a posteriori. Le rapport de cette mission a également constaté d’autres détournements qui consistent à débloquer les fonds de la caisse publique vers des pseudos associations bénéficiaires pour des travaux ou prestations fictifs pour atterrir au final dans les poches des hauts fonctionnaires indélicats du ministère et leurs complices à l’extérieur. Une somme de 4 milliards d’ariary aurait emprunté ce circuit.
Cette affaire, jugée le 22 octobre dernier, ne serait ainsi qu’une infime partie des détournements perpétrés par ces individus malhonnêtes au sein du ministère de la Population dont l’une des missions principales est pourtant de venir en aide à des personnes ou communauté vulnérable…
La rédaction


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L’affaire, se rapportant sur le drame ayant frappé un petit bateau baptisé “La coque”, une vedette rapide de 60 chevaux, et qui a transporté 20 passagers qui ont tenté de regagner clandestinement Mayotte le 23 octobre dernier, a été déférée au Parquet de Nosy Be, hier. 12 personnes, toutes des clandestins, ont eu donc à répondre de leurs actes devant le juge d’instruction. A l’issue de leur audition, 10 d’entre elles ont été placées sous mandat de dépôt à la prison de Nosy Be. Contre toute attente, le skipper est lui aussi incarcéré. Et pourtant, l’information le concernant hésite sur son sort, tout en ignorant s’il est en vie ou non, depuis le drame. Tout simplement parce que des sources ont avancé sa fuite supposée. “Nous ignorons comment ce skipper a donc réapparu ainsi sur le devant de la scène. C’est auprès de la Justice de savoir ce qu’il aurait fait pendant sa disparition présumée”, déclare une autre source. Seuls deux enfants ont été relâchés. “Leurs mamans à ces derniers figurent sur la liste des personnes jetées en prison”, déclare sans ambages notre interlocuteur au sein d’un service de la Gendarmerie de la capitale d’Ilang-ilang. Enfin cinq autres passagers de la “coque” seraient actuellement sous contrôle médical.

Mais revenons à l’origine de l’affaire. La « coque » a subi une panne de moteur en pleine mer, au large d’Ambanja. Commençait alors le calvaire pour les clandestins, qui ont dû affronter pendant plusieurs jours toutes les privations, faute de ravitaillement. Mais les équipages de cargos et de tankers, qui ont sillonné l’endroit, ont repéré la « coque » et ont donné l’alerte aux autorités maritimes malagasy. Du coup, les bâtiments AKIO du détachement marin national et le TSIRIKA de la douane malagasy y furent dépêchés en vue d’une opération de sauvetage. A bord de la « coque », il ne restait que des pauvres hères complètement épuisés sur ses 20 passagers. C’était dans ces circonstances justement que des sources affirment que le skipper a pris la fuite, et on ne savait s’il est en vie ou non. L’on note aussi la présence d’un ressortissant étranger. Un drame puisque trois personnes ont perdu la vie dont deux sont des enfants dont leurs corps ont été jetés dans l'eau. Concernant les rescapés, il y eut 8 femmes, 5 hommes et 3 enfants. Parmi le fret embarqué dans la vedette, 16 bidons de carburant et les effets personnels des passagers et un moteur de 15cc de réserve. Sitôt arrivés au quai du CNRO Nosy Be le matin du 2 novembre dernier, les passagers sont évacués à l'hôpital pour examiner leur état santé. La police de l’air et des frontières et l'EPJ sont saisies de l'affaire. 
Franck R.

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mardi, 09 novembre 2021

Bilan positif

Du succès ! Tel est le bilan du déplacement présidentiel à Glasgow.  De retour au pays dans la journée du dimanche, le Président Rajoelina a été accueilli à sa descente d’avion sans tambour ni tam-tam. Tel le « retour d’un guerrier » qui a combattu, corps et âme, pour les intérêts de son peuple et de celui de tout le continent africain, Rajoelina Andry rentre au pays la tête haute.
Accueilli à Ivato par Tinoka Roberto ministre des Transports et Randriamandranto Joël ministre du Tourisme, le chef de la délégation malagasy à la 26 ème édition de la Conférence des Parties, COP26, à Glasgow, en Ecosse, au Royaume-Uni, n’a fait aucune déclaration. La rencontre mondiale, qualifiée par beaucoup de « dernière chance », organisée par les Nations unies et axée essentiellement sur un thème brûlant tel le « changement climatique », promet.
A la connaissance de tous, le thème général de la COP26 réside sur le « changement climatique ». Les 200 délégués à Glasgow ont tablé ensemble sur le comportement à adopter face au dérèglement du climat de la planète terre à cause des agissements irresponsables des hommes sinon des dirigeants politiques, économiques et sociaux des pays industrialisés.
La menace du réchauffement climatique plane de façon sérieuse, imminente et dangereuse sur nos têtes, nous, les habitants de la terre. Il faut agir d’urgence maintenant. Ce mot d’ordre « maintenant » a été déjà annoncé depuis le début des Conférences des Parties organisées par l’ONU. Un changement d’attitude et de comportement s’impose ! Et l’urgence devient de plus en plus pressante.
Madagasikara, un pays fragile et vulnérable aux impacts dévastateurs du réchauffement climatique au même titre que ses pairs africains, monte au créneau et bouscule la conscience des grands pays industrialisés, grands pollueurs, à reconsidérer leurs responsabilités.
Le Président Rajoelina, à travers ce rendez-vous planétaire, se donne un triple objectif.
D’abord, faire connaitre Madagasikara dans le concert des Nations. Nombre de dirigeants des pays du monde ignorent ou du moins font semblant d’ignorer qu’une Grande île existe dans l’océan Indien. Certaine grande presse « sous-estime » son importance ou plutôt s’amuse à balancer des désinformations à son endroit. La plupart des participants à Glasgow ont été surpris par l’intervention du représentant de ce pays ignoré, la Grande île.
Ensuite, Rajoelina attire particulièrement l’attention des participants à la COP26 sur le cas des 1 300 000 de Malagasy dans le Sud, chiffre avancé par l’UNICEF, victimes des effets directs du réchauffement climatique.
Enfin, sur sa lancée, le jeune Président malagasy plaide pour la cause des pauvres, en particulier d’Afrique, sur le danger réel de ce phénomène climatique dévastateur. Il est temps de mobiliser la réactivation de la somme de 100 milliards de dollars, promise à Paris (COP21) en vue de l’accompagnement des pays vulnérables au changement climatique.
L’intervention musclée et percutante du Chef de l’Etat malagasy, Rajoelina Andry, aura le mérite d’éveiller l’attention du monde, notamment les grands pays industrialisés, principaux pollueurs, sur le problème vécu dans le quotidien des pays les moins avancés. Il tente de mettre en valeur la solidarité mondiale entre humains au profit des peuples en difficultés. Dans la ligne droite de la COP21, le Président malagasy souligne et insiste sur l’urgence des actes. Apparemment, il a été entendu !
Ndrianaivo

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Jean Eric Rakotoarisoa est sorti de son silence devant les fausses informations diffusées principalement par des obédiences politiques qui ne partagent pas les points de vue du pouvoir en place, dans le dessein de fomenter des troubles dans le pays. Dans une publication sur ses réseaux sociaux, l’ancien président de la Haute Cour constitutionnelle a tenu à mettre les points sur les « i », face aux propos qui lui sont prêtés.
Réagissant principalement face à une « déclaration faussant complètement ses propos », Jean Eric Rakotoarisoa confirme s’être entretenu avec des journalistes sur les décisions prises après les évènements dans le pays le 21 avril 2018. Cependant, il regrette que ses propos aient été « sciemment coupés et déformés pour parler des résultats des élections présidentielles de 2018 ».
« Je le répète et je le réaffirme, les décisions de la Haute Cour constitutionnelle relatives à la publication des résultats des élections présidentielles de 2018 reflètent le choix de la majorité et sont conformes aux réalités durant la période de cette élection », affirme ainsi Jean Eric Rakotoarisoa. Les partenaires techniques et financiers de Madagascar, en particulier les observateurs électoraux locaux ou étrangers, ont été d’accord avec la décision de la HCC et ont salué le déroulement de l’élection et accepté les résultats des urnes, réitère également le professeur en droit constitutionnel.
Et lui de marteler que « ces résultats ont permis au pays d’avancer dans l’apaisement et de ne pas entrer dans une nouvelle crise politique ». Il souligne également que les décisions de la Haute Cour constitutionnelle sont motivées et ne sont susceptibles d’aucun recours. Ainsi, l’ex-numéro Un de la haute juridiction d’Ambohidahy appelle à cesser toute velléité de déformer et de fausser des propos tels que celui-ci, et qui s’apparente à de la désinformation ou de déstabilisation du pays.
« Il faut faire attention aux rumeurs qui peuvent vous amener à détester des innocents et à aimer des hypocrites. Prenez le temps de vérifier les informations », conseille-t-il. Et de conclure : « Certaines personnes essaient de salir et de diffamer, de créer des rumeurs pour vous calomnier. Cela ne saurait suffire à effacer toutes les bonnes actions que vous avez faites ».
La rédaction


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Des boucheries fermées, les prix de la viande de bœuf flambent. Tels sont les principaux impacts sur le marché, depuis le week-end dernier. Cette situation s’explique notamment par le manque de signatures dans les fiches individuelles de bovidés, une condition requise pour l’envoi de zébus dans les abattoirs. Par conséquent, moins de zébus sont abattus et écoulés sur le marché. La viande de zébu se fait ainsi rare et ce depuis les grossistes, lesquels ont révisé à la hausse le prix face aux fortes demandes. Les grossistes, les employés d’abattoir, les bouchers mais surtout les consommateurs et restaurateurs souffrent de cette situation, selon les témoignages. « Nous n’avons plus les moyens d’acheter la quantité de viande d’auparavant puisque le prix a augmenté de 2 000 à 5 000 ariary par kilo. Au lieu d’un demi-kilo pour 8 personnes, nous avons dû réduire la quantité à 250g. Cela s’acquiert actuellement à 4 500 ariary, contre 3 000 ariary la semaine dernière », nous confie Hanitra Oliva, mère de famille résidant à Tsimbazaza. Le kilo de la viande de bœuf s’y vend entre 16 000 et 18 000 ariary, tandis que celui de la viande de porc s’achète entre 13 000 et 15 000 ariary. Quant aux poulets de chair, le prix du kilo s’élève à 15 000 ariary, contre 10 000 à 12 000 ariary il y a quelques jours.
Les restaurateurs en difficulté
Révision à la hausse du prix des plats pour certains, diminution de la tranche de viande pour d’autres. Les restaurateurs usent de tous les moyens pour survivre face à la rareté et la flambée des prix de la viande. « Notre plat se vend actuellement entre 4 000 et 5 000 ariary, contre 3 000 à 4 000 ariary la semaine dernière. Nous ne pouvons pas nous permettre d’encaisser les pertes occasionnées par la hausse du prix du kilo de la viande. Heureusement que nos clients comprennent notre décision », nous confie le gérant d’un mini-resto à Ankadifotsy. Pour d’autres restaurateurs, la situation actuelle les oblige à diminuer la quantité ou la tranche de viande. « Au lieu de 4 grandes tranches pour du « hen’omby ritra », nous avons dû réduire à 3, de tranches moyennes, pour maintenir le prix de 3 500 ariary le plat. C’est le seul moyen d’éviter à la fois la hausse, au détriment de nos clients, et notre perte », ajoute la propriétaire d’un « hotely gasy » à Ankorondrano. Dans tous les cas, les restaurateurs craignent que cette situation s’empire dans les prochains jours. Comme les bouchers et les consommateurs, ils sollicitent les autorités compétentes à prendre leurs responsabilités. Affaire à suivre !
Recueillis par Patricia Ramavonirina

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L’événement littéraire de l’année. La foire du livre ou « Tsenaben’ny boky » a débuté hier dans l’enceinte de la Bibliothèque nationale, située à Anosy. La ministre de la Communication et de la Culture, Lalatiana Andriatongarivo et l’ambassadeur de l’Inde à Madagascar ont ouvert la cérémonie. Dès l’ouverture des portes, les allées ont été prises d’assaut par les visiteurs de tous âges qui se sont empressés pour chercher les bouquins qui leur conviennent. D’ailleurs, les responsables au sein de la Bibliothèque nationale ont noté cette année plus d’engouement du public à la lecture. « La rénovation de la Bibliothèque nationale de Madagascar a beaucoup contribué à la promotion de la lecture et l’engouement des visiteurs, selon les statistiques réalisées. Alors qu’il y avait environ 80 à 100 personnes par jour qui visitaient les lieux avant l’année 2020, ces chiffres sont passés à environ 750 à 1 000 visiteurs. Et à l’heure actuelle, la Bibliothèque nationale d’Anosy reçoivent près de 1 000 personnes chaque jour », ont-il mentionné. Autrement, cette manifestation a également comme objectif principal de créer un carrefour pour les éditeurs, les auteurs, les libraires et les lecteurs. Sans oublier le rapprochement du livre avec le lecteur. L’autre but de cette foire du livre est de motiver le public mais surtout les jeunes à aimer la lecture, mais aussi de transmettre le goût de la lecture et de la littérature.

Soutien
Une multitude de livres seront présentés sur les étals des librairies qui participent à cet événement (Librairie Mille Feuilles, Md Paoly, FMBM, MSE,…), entre autres des livres pour la jeunesse, romans, BD, livres pour enfants, ce soient en malagasy ou en français, tout cela à moindre coût. Quant à la foire proprement dite, au programme figurent cinq jours de bain littéraire à travers des conférences, des expositions et d’autres animations autour de la littérature. Sans oublier la présence de plusieurs écrivains très célèbres qui viendront partager leurs expériences avec l’écriture envers les amoureux du livre. Afin de promouvoir le domaine de la littérature à Madagascar, le ministère, avec ses partenaires projettent également d’organiser un concours d’écriture de livres ou « Prix littéraire » pour les passionnés du livre et les jeunes auteurs. Le MCC est également au soutien des écrivains de notre temps pour qu’ils rayonnent non seulement à Madagascar, mais également sur le plan international. A noter que cet évènement littéraire « Tsenaben’ny Boky » ouvre ses portes pendant cinq jours.
Sitraka Rakotobe

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Editorial

  • Revers cinglant !
    Il ne manquait plus que cela. Le tableau de la désolation est complet. Parmi les pays les plus pauvres du monde ! Capitale la plus sale d’Afrique ! Pénurie alarmante d’eau ! Taux préoccupant de tabagisme, le plus élevé d’Afrique ! Indice de perception de la corruption IPC stagnant voire en recul ! Routes nationales impraticables ! Etc. Le dernier en date, l’homologation rejetée du Stade Barea ! Bref, on rafle les tristes records ! Des camouflets qui font honte.

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