Après le pétard mouillé de Fanirisoa Ernaivo en France, des ressortissants malagasy regroupés au sein d’un groupement dénommé « les indignés de Madagascar » ont, une nouvelle fois, renouvelé l’expérience hier sur l’île de la Réunion. Une fois de plus, ces « indignés » qui rassemblent notamment des membres du GTT et du RMDM ont récolté un échec cuisant. Le groupe, formé à peine d’une dizaine d’individus tous vêtus de rouge, a manifesté devant le Consulat de Madagascar sis à Saint – Denis qui devait accueillir le ministre des Affaires étrangères Patrick Rajoelina, dans l’unique but de perturber la visite du chef de la diplomatie malagasy en terre réunionnaise. Equipé de banderoles, ce groupuscule d’individus scandait à tout va : « Malagasy affamés » et accusant les dirigeants de « mensonge ».  Au passage d’un véhicule officiel, ils n’hésitaient pas à faire retentir des coups de sifflet aux sons d’insulte. Un mode de manifestation des plus honteux, qui plus est, de la part de compatriotes qui préfèrent résider à l’étranger au lieu de rester au pays. Ce genre d’attitude des plus indignes n’a qu’un seul nom : lâcheté !
S’ils voulaient réellement changer les choses, pourquoi ne pas revenir au pays et intégrer les rangs des opposants. Au moins leur manifestation aurait une raison d’être alors que dans le cas présent, cela tourne juste au ridicule.
Coup raté
S’ils se souciaient réellement des Malagasy affamés, ils auraient dû initier des actions sociales ou des levées de fonds pour venir en aide aux compatriotes en difficulté. Force est de constater que leur manifestation n’était motivée que par des intérêts politiques liés au soutien indéfectible et presque aveugle de leur ancien président Marc Ravalomanana. En tout cas, ces « indignés » ont encore raté l’occasion de faire le buzz. D’autant plus que cette minuscule manifestation n’a, en aucun cas, eu d’effet majeur sur le séjour du ministre des Affaires étrangères. Pour rappel, ce dernier revient tout juste du Caire (Capitale égyptienne) après avoir assisté au sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement au sein du COMESA avant de rallier l’île de la Réunion.
Le chef de la diplomatie malagasy participera à la session extraordinaire de la Commission de l’Océan Indien (COI) qui se tiendra ce jour. La protection des côtes et espaces maritimes, la veille et contrôle épidémique, l’environnement, le climat, le programme régional de sécurité ainsi que la relance économique des îles de l’Océan Indien seront, entre autres, les principaux thèmes à l’ordre du jour au cours de cette réunion extraordinaire. Sitôt arrivé, le membre du Gouvernement a eu une rencontre avec les membres de la diaspora à la Réunion.
La Rédaction

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Au cours des deux dernières semaines, chaque matin est une épreuve pour Vao, une lavandière. Elle doit en effet expliquer à ses clients que le prix du savon a encore augmenté. «C’est difficile pour mes patrons, surtout en ces périodes de crise, de débourser un peu plus qu’à leur habitude pour acheter du savon. En une semaine notamment, le prix du savon que j’utilise régulièrement a particulièrement haussé. Du savon que j’achetais à 700 ariary, s’achète désormais à 1 000 ariary. Je suis frustrée parce que dans certains cas, certains patrons ne sont pas compréhensifs. Ils pensent que je profite de la situation pour leur demander plus d’argent. Il refuse alors de me payer plus. Je dois me débrouiller avec. Mais le problème, c’est que je me fais réprimander après car leur linge n’est pas assez propre, alors qu’en fin de compte c’est de leur faute », témoigne cette lavandière. Vao n’est pas la seule à avoir constaté cette hausse de prix. Plusieurs mères de famille se sont également plaintes. Et toutes les marques de savon sont concernées. Questionnés sur le sujet, les vendeurs expliquent juste que « les grossistes ont augmenté leurs prix, donc nous sommes obligés d’augmenter les nôtres ». 
Cette hausse de prix s’applique déjà alors que les taxes sur les bondillons de savon sont encore à 10 % à l’heure actuelle. Et comme la loi de Finances 2022 a été adoptée, ces taxes passeront à 20 % dès l’année prochaine. Avec cette hausse des taxes, il faudra donc s’attendre à une hausse continue de prix du savon sur le marché, sachant que selon les informations recueillis, les bondilleurs assurent 70 % du marché local actuellement.
Il est vrai que cette mesure a été mise en place pour préserver les industriels locaux, notamment les savonneries. Toutefois, qu’en est-il des consommateurs ? Plusieurs députés ont déjà alerté sur la possibilité d’une hausse des prix du savon durant les débats sur la loi de Finances initiale (LFI) 2022. Quoi qu’il en soit, les autorités locales, à travers le directeur général des Douanes, ont soutenu que conformément aux dispositions de l’Organisation mondiale des douanes, les bondillons sont catégorisés comme étant des produits finis, d’où la décision d’augmenter les taxes. Il reste donc à voir comment la situation va évoluer prochainement.
Rova Randria

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Les opérateurs touristiques à Nosy Be font la grève à l’heure actuelle. Ils réclament notamment la reprise des vols internationaux à destination de l’île aux parfums. Face à cette demande, le ministre du Tourisme, Joël Randriamandranto, a tenu à apporter quelques précisions sur la situation, notamment concernant les procédures de réouverture des frontières choisies par le Gouvernement. « Si nous avons décidé de rouvrir les frontières, c’est surtout pour les opérateurs touristiques. Nous sommes conscients que le secteur tourisme est aujourd’hui en souffrance dans le monde entier, mais plus particulièrement à Madagascar. Toutefois, avec la pandémie de coronavirus qui sévit encore, ce serait inconscient de tout rouvrir. Chaque décision, depuis la réouverture des frontières, a été bien pensée avant d’être appliquée dont la réouverture progressive des frontières », explique le premier responsable du secteur, hier, durant un point de presse, dans les locaux du ministère à Tsimbazaza. Jusque-là, tous les vols internationaux sont encore centralisés à Antananarivo pour des raisons logistiques. Selon les explications fournies par le ministre, actuellement, l’aéroport international d’Antananarivo est le seul à disposer des infrastructures nécessaires pour la mise en application du protocole sanitaire élaboré par les autorités.
«Toutefois, cela n’empêche pas Nosy Be de recevoir des vols charters et des bateaux de croisières. Les vols charters sont notamment des vols spéciaux, organisés par des agences de voyages. Tous les voyageurs sont alors exclusivement tous des touristes. Ces voyageurs sont facilement traçables car nous connaissons dès le début leur hôtel et leur programme. Nous sommes sûrs qu’ils ne vont pas quitter l’île aux parfums. Ils se plient également au protocole sanitaire en vigueur. C’est pour cette raison que nous autorisons les vols charters. C’est la même chose pour les croisiéristes. Dire que les frontières de Nosy Be sont totalement fermées n’est pas vrai. Il faut en effet du temps aux opérateurs pour organiser ce type de voyage. De plus, les touristes pourront toujours rejoindre Nosy Be et toutes les Régions du pays, une fois que le test PCR obligatoire à l’arrivée est négatif », détaille Joël Randriamandranto. Dans tous les cas, un bateau de croisière est déjà prévu accoster l’île aux parfums pour le mois prochain. Mais les vols charters ne seraient programmés que pour le début de l’année 2022. Il faut laisser aux opérateurs un délai de vente. Le redressement du secteur touristique ne va pas se faire notamment du jour au lendemain de la réouverture des frontières. Il faudrait avoir de la patience.
D’autre part, le risque d’une nouvelle vague de contamination du coronavirus plane toujours. C’est pourquoi les autorités jouent encore la prudence en ce moment.
Rova Randria

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jeudi, 25 novembre 2021

La une du 26 novembre 2021

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jeudi, 25 novembre 2021

Agenda du week-end



Vendredi 26 novembre

Iraimbilanja
Cela fait plus de 37 ans que Niry et sa bande portent haut l’étendard du rock malagasy. Des années durant lesquelles Iraimbilanja n’a cessé de forger sa légende auprès des générations d’inconditionnels du rock dans la Grande île. Pour cette soirée, le groupe promet ainsi des retrouvailles exceptionnelles pour célébrer ces années de musique électrisante. Rendez-vous est donné ce soir à partir de 20h 30 à l’espace Mioty Voary, By Pass. Une bonne occasion pour revivre en live les tubes à base de rock et slow qui ont marqué l'épopée d'Iraimbilanja durant ces quelques décennies. Citons entre autres « Mosoara », « Tanin-dolo », « Alitara », « Tsindry mandry ».

Onja, Matsubara et Kenny
FITIBA ou « Firaisankinan’ny Terak’i Bara Mpianatra Antananarivo » organise une grande festivité pour marquer le 5ème anniversaire de l’association. Il s’agit d’une soirée dansante comme son titre l’annonce. Kenny est une jeune étoile montante de la musique urbaine, toujours en super forme. Matsubara, quant à lui, est un grand chanteur qui n’a rien perdu de son énergie à réchauffer la scène avec ses tubes, tandis qu’Onja Tinondia est toujours capable de surprendre et d’impressionner le public. Ces trois artistes seront réunis sur la même scène du CEMESS Soanierana à partir de 21h pour une soirée qui s’annonce explosive.

Farah John’s
Attention, la super star du District d’Iharana (ex-Vohémar), dans la Région de Sava, est de retour pour une soirée exceptionnelle. Le spectacle aura lieu au Bonara Be, 67 Ha à partir de 21h. Farah John’s, l’ancienne choriste-danseuse durant de longues années de Jerry Marcoss, le king du « Kawitry », promet une soirée à ambiance très chaude à travers un répertoire varié et dominé par le rythme tropical. Affichant un excellent parcours dans sa jeune carrière en solo, elle poursuit avec succès son envol. Citons parmi ses tubes : « Aza kivy », « Ataova la glace », « Assuré », « Confiance », « Mangina volamena », « Jiaby agnatin’ny fo », « Décidé », « Za mbola tia », « Za fa loso ».  

Samedi 27 novembre

Jaojoby
Demain soir, Jaojoby sera à l’affiche de La Canopée Restaurant, Antanimena pour une soirée musicale et gastronomique avec les chefs Lita et Jean Marc pour régaler les papilles du public. Une occasion que ne rateront certainement pas tous les fans du chanteur mais également les mélomanes car avec Jaojoby, on s’attend toujours à des surprises.  Oui, c’est le roi du « salegy » mais c’est également un bluesman qui ne cesse de fasciner les amateurs de bonne musique.

Doublenn
Les puristes du rap seront bien servis pour cette occasion. Doublenn donne rendez-vous au No Comment Bar, demain soir à 20h pour une soirée de « Rap Underground ». Pour ce show, le rappeur enflammera la scène avec ses tubes indémodables à l’instar de « Lioana », « Antsika zao tontolo izao», mais également ses nouveaux morceaux comme « Abra kadabra », « Fiainana farany ».  Afin d’être certains d’avoir une place, les fans sont ainsi priés de rejoindre les lieux bien avant le début du spectacle.

Mahaleo
Un dernier show en cette année 2021 pour les Tananariviens. Après le grand concert qui s’est tenu dimanche dernier dans le théâtre de verdure d’Antsahamanitra, Dama et Bekoto clôtureront leurs prestations musicales dans la Capitale avec un concert VIP organisé par Original Events. Pour ce dernier show à Tana, les deux frères restants du groupe se produiront  depuis le Karibotel, Domaine Manerinerina, demain à partir de 15h. Pour ce bouquet final, les deux chanteurs n’ont donc pas effectivement choisi de donner un grand concert, notamment dans la place d’Antsonjombe ou au Palais des Sports à Mahamasina, mais plutôt dans un cadre intimiste à couper le souffle. Ils ont opté pour une soirée en toute convivialité avec leurs amis, les inconditionnels, les vrais amoureux du groupe ainsi que ses complices de toujours.

Rija Ramanantoanina
Le crooner Rija Ramanantoanina n’est pas prêt d’arrêter le show. Après son concert qui s’est tenu à Ambohitrarahaba dimanche dernier, il retrouvera encore son public demain à partir de 16h au Snack Pizzeria Kandis, sis à Ambatobe. Un autre rendez-vous qui s’annonce prometteur de joie et d’allégresse. Il charmera une fois encore la gent féminine et inspirera les hommes, à travers ses chansons romantiques telles que « Fiainana kely », « Raha tsy ho ahy » ou encore le fameux tube « Hay ve ka nisy ». Sur les lieux, des snacks seront à la disposition des clients pour manger et se désaltérer. Pour ceux qui n’ont pas encore obtenu le ticket d’entrée, des billets sont encore disponibles chez Nect’art Ankaditapaka et au snack pizzeria Kandis, Ambatobe.

   
Dimanche 28 novembre
Poopy
Cela fait un moment que ses fans n’ont pas aperçu Poopy en solo sur une grande scène. Pour répondre aux appels du public, la chanteuse a décidé de revenir à Antsahamanitra ce dimanche 28 novembre à 15h tapantes. Poopy et ses musiciens, accompagnés du groupe de danse Tsingory seront ainsi prêts à faire un retour fracassant. La star revient donc pour un concert inédit. Un grand spectacle qui s’annonce déjà festif puisque avec Poopy à l’animation, le public ne pourrait s’attendre qu’à un moment jovial et nostalgique. De plus, dotée d’une carrière impressionnante ponctuée par de nombreux succès que le public aime fredonner jusqu’à ce jour, elle est une chanteuse qui n’est plus à présenter. « Tahak’izay », « Ny marina », « Raha nofy », « Tolory tanana » ou encore son dernier né « Tsy ho irery »… des morceaux nationaux très connus qui vont retentir dans l’enceinte du théâtre de verdure d’Antsahamanitra ce dimanche.

Avaradrano M’Fety
Week-end spécial. Ce dimanche, le « Kianja Fifankatiavana » sis à Ankadikely Ilafy accueillera quatre groupe de talents parmi les plus populaire de la capitale. Ainsi, Wada et Yoongs, Odyai, Malm et la jeune Rihanna - une étoile montante de la musique urbaine - se retrouveront sur la même scène pour le plus grand bonheur de leurs admirateurs, mais surtout les jeunes adolescents. Il s’agit de jeunes artistes de la musique actuelle, capables de chauffer  un dimanche particulier. En tout cas, une chose est sûre : avec cette affiche, ceux qui viennent de passer une semaine chargée, prendront le temps pour s’amuser et se déstresser.

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jeudi, 25 novembre 2021

Invivable !

La pluie boude ! La canicule étouffe ! Les bestioles pullulent ! Les caprices de la nature tordent le cou aux êtres vivants. Les hommes, le règne animal et végétal souffrent. Bref, le calvaire pour tous ! En ville et dans la campagne, la vie est … invivable ! A cela s’ajoute l’ineptie de la JIRAMA. Les coupures et les délestages intempestifs dérèglent le quotidien ! Le jour, l’eau du robinet se fait prier. La nuit, tout le monde en sommeil, elle déborde ! L’électricité vous lâche à n’importe quand. Sans conter ni compter les dégâts matériels qui en découlent ayant surtout pour cibles les appareils ménagers et électroniques. Et la « cerise sur le gâteau », la pauvreté, l’insécurité et la Covid-19 qui revient au galop ! Et voilà le triste tableau qui dépeint notre vie quotidienne, une vie invivable.
La dégradation de la vie résulte de la détérioration de l’environnement. Laquelle détérioration est la conséquence directe du réchauffement climatique qui provient de l’émission abusive du gaz carbonique à effet de serre. Tout un processus macabre dont le principal auteur est l’homme lui-même, la première victime. C’est l’œuvre déplorable et irresponsable de la victime elle-même.
L’essor effréné ou fou de l’industrie usant comme source d’énergie le fossile dérègle l’atmosphère qui indéniablement perturbe le cycle naturel du climat. Les précipitations se raréfient et donc la sécheresse augmente en surface. En d’autres termes, le climat se réchauffe et diminue la pluviométrie. Et drame sur drame, on assiste à la recrudescence des incendies. Des incendies aveugles qui risquent de tout anéantir à même le patrimoine.
Madagasikara, compris dans la zone de prédilection du réchauffement climatique, peine à se tenir. Nous sommes normalement en plein commencement de la période des pluies. D’habitude, les premières averses tombent en début d’octobre et les grosses gouttes un mois après. Nous sommes là en fin de la seconde quinzaine de novembre mais pas encore la moindre flotte.
Le contexte climatique critique qui sévit en ces temps chez nous doit nous interpeller sérieusement voire profondément. Quand on est obligé à recourir aux pluies artificielles, il y a péril en la demeure ! Chaque citoyen a intérêt à prendre en considération du drame qui prévaut présentement dans le pays. Pour le cas de la Grande île, il y va de l’avenir à court terme, à moyen terme et à long terme du pays la prise de conscience de la bonne et responsable gestion de notre espace vert et cela si l’on veut sauvegarder notre environnement climatique.
Les feux de brousse, sans précédent, qui détruisent notre forêt doivent être impérativement maitrisés.  Les dirigeants en charge du département de l’environnement se doivent obligatoirement de rameuter, de mobiliser l’opinion nationale sur le péril qui nous guette et sur l’extrême urgence de prendre des mesures drastiques pour sauver le pays. L’atmosphère suffocante sous une canicule étouffante rend la condition d’existence invivable.
Lors de la COP26 à Glasgow, le Chef de l’Etat malagasy Rajoelina Andry Nirina plaide dans un appel de détresse adressé à l’opinion internationale en particulier les grands pays industrialisés à faire le nécessaire pour assister les pays pauvres, premières victimes des émissions à effet de serre, afin que ces derniers puissent affronter au mieux le réchauffement climatique.
L’air est irrespirable, l’atmosphère invivable. Au secours !
Ndrianaivo


Publié dans Editorial



« Je ne cesserai de soutenir, de protéger et de servir de porte-parole aux femmes victimes de violences... ». Mialy Rajoelina, Première Dame de Madagascar et non moins ambassadrice de lutte contre les Violences basées sur le genre (VBG), l’a déclaré hier. Ceci dans le cadre de la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, commémorée chaque 25 novembre. Une occasion pour l’épouse du Président de la République de confirmer son engagement dans cette lutte de longue haleine. En fait, elle reconnait le fait que les violences physiques et verbales persistent et gagnent de l’ampleur, d’où la nécessite de renforcer la lutte et ce quotidiennement. Les violences restent courantes que ce soit au niveau conjugal ou dans la société, et ce sous diverses formes. Les viols font partie des violences sexuelles. Les violences verbales et psychologiques se manifestent par des insultes, menaces, violation des droits, etc. Les séquelles sont conséquentes bien que ces cas ne se reflètent pas toujours à l’extérieur.
« Aujourd’hui, mes pensées vont vers les femmes victimes de violences, qui endurent douleurs et le calvaire ainsi que celles qui subissent pour protéger leurs enfants. Il y a également celles qui se murent dans le silence, sans dénoncer les souffrances qu’elles vivent », s’exprime l’ambassadrice de lutte. Elle n’a pas manqué de s’adresser aux auteurs de VBG, en les incitant à changer de mentalité ainsi qu’à apprendre à écouter, à communiquer et à se respecter. « La violence ne constitue pas une solution. Au contraire, elle entraîne d’autres problèmes », ajoute-t-elle.
La mise en place des structures, centres d’écoute et de conseils juridiques fait partie des activités entreprises dans le cadre de la lutte contre les VBG. Outre les associations et citoyens qui se déploient pour changer les choses, des institutions et services publics se mobilisent également pour éradiquer la violence, laquelle devient une cause commune. Parmi les activités figurent le soutien aux femmes pour contribuer à leur autonomisation ou encore la masculinité positive. Donner aux femmes la chance d’améliorer leurs revenus reste le moyen le plus efficace pour survivre à la violence. D’ailleurs, le thème adopté pour la célébration du « Orange day » pour cette année étant « femme autonome, loin de la violence ». Rappelons que Madagascar dispose désormais de la loi relative à la lutte contre les VBG afin de mieux protéger les filles et les femmes, auparavant livrées à elles-mêmes…
Recueillis par Patricia Ramavonirina

« Une audience foraine » pour les survivantes !

Un nouveau projet, fruit du partenariat avec le ministère de la Justice. Une « audience foraine » se fera désormais chaque mois dans les localités lointaines, voire isolées. Ce genre de « tribunal de proximité » vise à accélérer les procès pour les affaires de VBG, afin de soutenir les survivantes ainsi que de sanctionner les auteurs de violences, même ceux dans les zones reculées. D’ailleurs, le ministre de la Justice en la personne de Herilaza Imbiky reste exigeant quant aux peines encourues par les auteurs de violences, dont l’emprisonnement ferme.
Par ailleurs, la chaîne spéciale de lutte contre les VBG est opérationnelle depuis 2019-2020. « Au total, 240 magistrats en exercice depuis les Tribunaux de première instance jusqu’à la Cour suprême sont mobilisés pour l’opérationnalisation de cette chaîne spéciale. Celle-ci travaille de concert avec les Forces de l’ordre », rapporte le ministre de tutelle. Son département renforce les contrôles, outre la mise en place d’une politique pénale minutieuse. Quoi qu’il en soit, le numéro Un de la Justice insiste sur l’importance de l’éducation des filles et des femmes pour éradiquer la violence. A cela s’ajoute la création d’emplois, dont les activités génératrices de revenus, notamment pour celles qui n’ont pas de diplôme. Aussi, les sensibilisations devront s’enchaîner pour arriver à un changement de comportement. Lors d’une déclaration faite hier, ce ministre de tutelle n’a pas manqué d’exprimer sa reconnaissance et gratitude à la Première Dame pour son dévouement et son engagement dans la lutte contre les VBG.
P.R.

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Le championnat de Madagascar de première division de football de la saison 2021-2022 « Orange Pro League (OPL) » se disputera cette saison avec 16 clubs au lieu de 12. Le coup d’envoi de la course vers le titre débutera ce décembre 2021.
Les clubs participants ont été répartis en deux conférences, Nord et Sud, avec 8 équipes respectivement. Chaque conférence jouera un mini-championnat en phase aller/retour. Les 4 qui terminent en haut du classement, dans chaque conférence, accèderont aux Play-offs, tandis que deux équipes, les dernières de chaque zone, seront automatiquement reléguées.
Les Play-offs se joueront à élimination directe avec les quarts de finale aller/retour, puis les demi-finales aller/retour, et enfin une finale en match unique qui se tiendra le 17 juillet 2022 à Antananarivo.
Effectivement, pas moins de 10 stades à travers l'île accueilleront les 125 rencontres d'Orange Pro League 2021-2022.
« Pour cette nouvelle saison d’OPL, les 13 clubs de la dernière saison sont maintenus dans la mesure où tous les matchs n’ont pas été achevés, suite aux restrictions liées à la Covid-19. Il a été, par conséquent, difficile d’identifier les relégués. A ceci s’ajoutent les deux promus AS Fanalamanga et JF Capricorne. Finalement, à la demande des membres de la FMF que sont les ligues régionales de football et suivant l’article 5 alinéa 3 des règlements de compétition de l’association  des Clubs de football élite de Madagascar(CFEM), et en nous référant à l’article 6 de la convention liant la FMF à la CFEM ; il a été décidé de donner l’opportunité à la CFFA de débuter la saison 2021-2022 de l’OPL », explique la CFEM dans un communiqué.
« Néanmoins, la CFEM tient à signaler que la poursuite de la compétition de la CFFA dépendra de son statut par rapport à la CAF. Une éventuelle notification sur la suspension de la CFFA engendrera son retrait automatique et irréversible de l’OPL 2021-2022, ce, afin de protéger l’intégrité de la compétition », selon toujours le communiqué.
Répartition des clubs
Conférence Nord : AS Fanalamanga, Jet Kintana, Uscafoot, Tia Kitra FC, Ajesaia, Fosa Juniors FC, Five FC et Cosfa
Conférence Sud : Disciples FC, Elgeco Plus, A Dato FC, Cffa, JFC Toliara, Zanakala, 3FB Toliara, et Mama FCA Recueillis par E.F.

Programme de la Journée 1 :
Samedi 4 décembre 2021 à 14h30
Stade municipal d’Alarobia
Uscafoot Vs Fosa Juniors       
Stade Elgeco Plus By-Pass
Five Fc    Vs Cosfa       
Stade Maitre Kira Toliara
JFC Toliara    Zanakala
Dimanche 5 décembre 2021 à 14h30       
Stade Elgeco Plus By-Pass
Elgeco Plus Vs    Disciples Fc   
Stade d’Ampasambazaha Fianarantsoa
A Dato FC    vs CFFA       
Stade Maitre Kira Toliara
3FB vs MAMA FCA       
CCL Vontovorona
Ajesaia Vs Tia Kitra   
Stade Manara-penitra Mahitsy
Jet Kintana Vs As Fanalamanga       

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L’Assemblée nationale doit trancher sur le sort de plusieurs anciens hauts dirigeants du pays empêtrés dans des dossiers brûlants. La commission spéciale de mise en accusation devant la Haute Cour de Justice travaille pour boucler les dossiers entre ses mains. Ladite commission devrait procéder à des dernières auditions la semaine prochaine, selon une source informée. 13 dossiers concernant environ 7 hautes personnalités, dont un ancien président d’institution, d’anciens ministres sous le précédent régime et un ancien ministre sous la transition, ont été confiés à la commission spéciale.
Reste à savoir si parmi les personnalités accusées, certaines se trouvent encore dans la Grande-île pour faire face à la Justice. Ces ex-dirigeants sont tous accusés dans des dossiers relatifs à des affaires de détournement de deniers publics, avait indiqué le rapporteur de la commission, le député Djohary Lee Andrianambinina, lors d’un compte-rendu de l’état d’avancement de ses travaux, au début de ce mois de novembre.
La suite de la procédure comprend l’élaboration par la commission de propositions de résolution de mise en accusation. Ces propositions de résolutions pourront ensuite être présentées en séance plénière à partir du 6 décembre prochain. Des séances au cours desquelles les députés devront prendre une décision finale concernant les dossiers des ex- hauts dirigeants concernés.
Pour que la procédure se poursuive, il faut le vote de la majorité absolue des députés, en ôtant les députés membres titulaires ou suppléants de la Haute Cour de Justice qui ne prennent part ni aux débats ni aux votes sur la proposition de résolution de mise en accusation. Si elle est votée, la résolution est alors transmise au Procureur général près la Cour suprême qui fera l’instruction. Dans le cas contraire, la poursuite prendra fin.
Le problème, c’est que les députés semblent réticents à franchir le pas et procéder à un quelconque vote. Les élus de Tsimbazaza n’ont pas jusqu’ici décidé. Il y a un an, les votes n’ont pas pu se tenir, faute notamment à un quorum non atteint à l’Assemblée nationale. Depuis, les députés font en sorte d’éluder à chaque fois le sujet. La question est de savoir si les députés sont prêts à lutter contre l’impunité ou non. Les séances dédiées à ces votes seront en tout cas retransmises sur les chaînes publiques. Chaque député sera ainsi placé devant ses responsabilités.
La rédaction

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Aux dernières nouvelles, Madagascar est épargné du variant Delta. Détecté pour la première fois en Inde en octobre 2020, il est qualifié de « préoccupant » par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) du fait de sa transmissibilité élevée et sa capacité à provoquer une forme grave de la Covid-19. Cette nouvelle a été partagée par le ministère de la Santé publique (MINSANP) dans la soirée du mercredi dernier depuis sa page Facebook.

En effet, après des mois voire une année d’attente, la Grande île dispose enfin d’un séquenceur installé au Laboratoire d’analyses médicales de Madagascar (LA2M). Ses principales actions consistent à détecter les différents variants du coronavirus et à mieux anticiper l’évolution de l’épidémie. Désormais, les autorisés sanitaires malagasy effectuent régulièrement une surveillance épidémiologie allant dans ce sens. « Le travail de séquençage est actuellement réalisé en temps et en heure à Madagascar. Ainsi, cette analyse effectuée sur les prélèvements positifs à la Covid-19 montre que le variant Delta n’a pas encore franchi le territoire de Madagascar. Ce sont les souches ayant infecté lors de la première et la deuxième vague qui continuent de faire des victimes », a souligné le docteur Vololoniaina Nivoarisoa Manuella Christophère, directeur de la veille sanitaire, de la surveillance épidémiologique et riposte (DVSSR) auprès du ministère de la Santé publique. Rappelons que le séquençage est toujours passé par l’Institut Pasteur de Madagascar (IPM), des échantillons envoyés en France et dont les résultats se font languir.
Vigilance
Toutefois, cette annonce n’écarte pas Madagascar d’un réel danger. Au contraire, le pays se prépare à une éventuelle contamination qui doit amener la population à être vigilante. Déjà avec la réouverture progressive des frontières aériennes, les menaces sont imminentes. Dans les Régions où ce variant a été mis en évidence, il se propage rapidement d’une personne à une autre. Par exemple, l’île Maurice, l’un des territoires de l’océan indien, fait actuellement face à une nouvelle vague de contamination en raison de l’arrivée du variant Delta. Après une forte vague de propagation de la pandémie au mois d’août, cette île sœur vit avec une nouvelle recrudescence du virus en ce mois de novembre. Une raison qui a poussé le Conseil des ministres dans la séance du 17 novembre dernier à décider de suspendre les vols commerciaux avec Maurice à partir de demain. En outre, le variant Delta est aussi devenu dominant sur le continent africain, ce qui a fortement amorcé la troisième vague. C’est pourquoi, le ministère de tutelle invite les citoyens à appliquer les gestes de barrières sanitaires. Et de poursuivre que pour rompre les chaînes de contamination, le « tracing contact » identifiant toutes les personnes en contact avec le nouveau porteur du virus constitue toujours la politique de gestion de la Covid-19. A la date d’hier, le pays totalise 6 personnes atteintes des formes graves du coronavirus.
K.R.

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Editorial

  • Menace permanente
    Un amateur du cruciverbisme risque une fois de tomber sur un énoncé « menace permanente » un mot de dix cases : « INSECURITE ». On ne cesse point d’insister sur la nécessité primordiale et cruciale d’évoquer les problèmes récurrents liés à l’insécurité qui règne dans le pays qui est justement une menace permanente pour les hommes et leurs biens.

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