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Nouveau coup dur pour le Secrétaire d’Etat en charge de la Gendarmerie nationale, le Général de Corps d’Armée, Serge Gellé. En effet, ce dernier a été admis au bloc opératoire de l’hôpital militaire de Soavinandriana dans la matinée d’hier vers 9 heures afin de subir une opération chirurgicale. Le ministre de la Défense nationale, le Général Rakotonirina Léon Richard est venu rendre visite à son homologue avant son entrée au bloc opératoire.

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LA UNE DU 29 DECEMBRE 2021

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Jusqu’à quand ?


Anarchie ! Gabegie ! Etc. Tels peuvent être les termes pouvant qualifier le pourtour respectif des secteurs d’activité-clés tels que le contrôle des frontières, le transport, la JIRAMA, le respect des consignes pour museler la pandémie, etc.
Jusqu’à quand le pays devra-t-il endurer, subir et tolérer  cette situation bordélique. Nous avions déjà du poser mille fois cette gênante question. Apparemment, le problème reste entier. D’interpellation en interpellation mais on a l’impression que quelque part on nous a jamais entendus. De deux choses,  qu’on s’en moque de la peine des autres, et de un ! Ou, on n’est incapable de trouver l’issue nécessaire au problème vécu par les concitoyens, et de deux ! Et on laisse le navire vaguer dans le … vague ! Au final, le peuple crie au scandale, au ras-le-bol !
L’impression qui se dégage de cette atmosphère morbide qui frise l’invivable confirme la réalité de toujours à savoir le Chef de l’Etat travaille en solitaire. Les consignes qu’il donne à ses proches collaborateurs du Gouvernement sont loin d’être suivies. Certainement, le Président donne des ordres précis à chaque Conseil des ministres hebdomadaire mais sur terrain, on ne s’empresse pas à les exécuter. Conséquence, le numéro un du pays s’affaire au four et se démène au moulin. Le constat est accablant.
Combien de fois n’avait-on pas alerté les responsables concernés sur la porosité de nos frontières. On sort (ou s’enfuit) du pays et on entre (ou s’infiltre) au pays comme on le veut. Les cas de Raoul Arizaka et Jean Ravelonarivo ne sont jamais des cas isolés. Personne parmi ces dits responsables n’est pas en mesure d’établir exactement la statistique des entrées et des sorties du pays. Rien d’étonnant si la Grande île devient la plaque tournante du trafic de drogue dure dans l’océan Indien ou des points de transit des terroristes radicalisés. Inutile de rappeler que ces sorties et entrées clandestines portent gravement atteinte à la sécurité intérieure du pays, ruinent le patrimoine national et pénalisent durement l’économie déjà souffrante en raison des trafics illicites de nos richesses naturelles et du circuit non contrôlé des devises.
La gestion des transports notamment maritimes laissent complètement à désirer. C’est du crime ! De l’anarchie et de la gabegie totale ! Les autorités directes paraissent dépassées par les évènements. Non seulement le laxisme récurrent porte ombrage à la réputation du pays mais il fait trop de victimes. Le cas récent du naufrage de M/s Francia nous en dit long. Sans parler aussi des trafics humains qui se donnent à cœur joie « grâce » à la maudite porosité des frontières.
L’état piteux de la prestation de la JIRAMA crée la panique. Les coupures ou délestages à n’importe quel moment de la journée (jour et nuit) et sans distinction de site (hôpitaux ou autres) débouchent inexorablement vers le ras-le-bol général et font des victimes asphyxiées. Des pauvres innocents ! C‘est du crime ! Du moins cela ressemble trop !
Le retour de la Covid n’arrange guère la situation ! Elle se propage à une vitesse ahurissante. Il y a des morts ! Ainsi le pays traverse une zone de turbulence compliquée.
Jusqu’à quand le pays devra-t-il endurer le calvaire de l’anarchie et de la gabegie qui règnent au pays !





Un franc – parler qui séduit ou qui dérange. De l’honnêteté, de l’intégrité et du patriotisme à revendre ! Autant de qualités qui définissent le Général  Serge Gellé, actuel secrétaire d’Etat à la Gendarmerie nationale (SEG). Cet officier de la Gendarmerie mérite amplement d’être nommé homme politique de l’année 2021. Du haut de ses 57 ans, il faut dire que le Général Gellé n’a pas volé son statut actuel. Il a gravi tous les échelons avant d’occuper son poste. Il a débuté en tant que gendarme stagiaire à la brigade de Toamasina-ville avant d’intégrer l’Académie militaire d’Antsirabe où il faisait partie de la 17ème promotion. Par la suite, il est devenu instructeur et a pu former plusieurs générations d’officiers.
Dès sa prise de fonction officielle à la tête du secrétariat d’Etat à la Gendarmerie (SEG) le 16 août 2021, le Général Serge Gellé n’y est pas allé par quatre chemins pour annoncer ses objectifs : lutter contre l’insécurité mais également poursuivre le combat de son prédécesseur pour éradiquer le fléau de corruption qui gangrène ce corps des Forces armées. « Qu’on me remplace si l’on me juge incompétent dans mes fonctions », avait – il également déclaré pour dire qu’il est prêt à tout pour honorer  ses engagements auprès des deux chefs de l’Exécutif, et par la même occasion, pour concrétiser le contrat – programme qui le soumet à une obligation de résultats.
Humilité et proximité avec le peuple
Initiateur du « Tagnamaron’ny fandriampahalemana », le SEG est le premier membre du Gouvernement à vulgariser son numéro de téléphone. « Voici mon numéro, n’hésitez pas à m’appeler », a – t – il déclaré. Grâce à cela, il peut obtenir directement des informations et autres dénonciations venant des simples citoyens sur des faits d’insécurité ou encore des cas de corruption et abus commis par des éléments de la Gendarmerie. Par un simple appel téléphonique ou un message (SMS), le citoyen qui est victime d’abus peut révéler en tout anonymat les détails comme le lieu exact du déroulement des faits ainsi que la date.
A travers le « Tagnamaron’ny fandriampahalemana », le SEG fait preuve d’une grande humilité en se plaçant aux côtés du peuple et inclut directement les citoyens dans la lutte contre l’insécurité. Une initiative louable à laquelle il a aussi invité ses confrères qui occupent un poste à responsabilité au sein du corps de la Gendarmerie. « Mon plus grand souhait est de voir le nombre de gendarmes qui vont en prison diminuer mais cela ne signifie pas que les sanctions ne vont pas s’abattre sur les récalcitrants qui continuent de faire fi de la loi », a – t – il confié au cours d’une récente intervention médiatique. Il prône également le strict respect de « la loi qui oblige et la loi qui interdit ».  Par la même occasion, le SEG  a multiplié les appels à l’endroit des « brebis galeuses » de la Gendarmerie à revenir sur le droit chemin.
Acte de bravoure
Un autre fait qui aura fait graver le nom du Général Serge Gellé dans l’histoire fut également son acte de bravoure lors du sauvetage des naufragés du bateau « MS Francia » à Soanierana-Ivongo. Alors qu’il dirigeait une délégation officielle aux côtés du Premier ministre Christian Ntsay sur les lieux du naufrage,  l’hélicoptère qui le transportait avec 3 autres passagers a fait un crash dans la soirée du 20 décembre à Mahambo. Alors que beaucoup le croyait mort, le SEG a miraculeusement survécu après être resté près de 12 heures et demi dans la mer. Une survie qu’il doit à ses nombreuses expériences de militaire selon ses explications. D’ailleurs, cet incident rappelait l’une de ses devises : « Ny tampoka tsy mahalehilahy fa lehilahy izay mahafaka amin’ny tampoka.»
Après cet acte de courage, ce Général de division a été élevé au rang de Général de corps d’armée depuis le 22 décembre. Bien que le mécanicien de l’hélicoptère soit également rescapé, le SEG se désole de ne pas avoir pu sauver tous ses compagnons de vol. « J’ai demandé pardon auprès des familles de mes amis car je n’ai pu rien faire pour les sauver», a – t – il affirmé. Des propos qui en disent long sur ses qualités d’homme d’honneur !
Sandra R.
 



Une semaine après le drame maritime survenu à Soanierana-Ivongo, les autorités lancent un avis de recherche sur le commandant. Celui-ci n’est autre que le propriétaire du navire M/S Francia qui a coulé au large de Soanierana-Ivongo en début de la semaine dernière. La panne du moteur, associée à une avarie de la coque du navire de marchandises ont coûté la vie aux 85 passagers sur les 130 supposés à bord. 50 personnes ont survécu à ce drame dont le commandant qui, quelques heures seulement après l’accident, a complètement disparu de la circulation. Des témoins l’auraient encore vu participer au sauvetage des survivants en leur transportant sur la terre ferme.

Hier, la procureure du Tribunal de première instance (TPI) de Fénérive-Est, Volazara Mamy, a confirmé l’imminence de cet avis de recherche contre l’armateur ainsi que les trois autres membres de l’équipage qui, sauf erreur, ne figureraient pas sur la liste des personnes décédées. Des éléments de la Gendarmerie et de la Police nationale, membres de la Commission d’enquête mixte, ont déjà interrogé les proches de ces individus recherchés mais sans résultat probant jusqu’à maintenant. Quoi qu’il en soit, tôt ou tard, ils seront arrêtés et répondront de leurs actes dont notamment le transport illicite de passagers alors que le navire est uniquement destiné au transport de marchandises. Les enquêteurs ratissent large en arrêtant toute personne ayant contribué de près ou de loin à ce drame. En effet, il est inconcevable que personne n’ait avisé les autorités de la localité où les 130 passagers à bord de ce petit navire ont été embarqués. Tous les témoins qui n’ont pas pris cette responsabilité pourraient être ainsi considérés comme des complices.

C’est dans ce sens que les autorités ont mis aux arrêts deux personnes, a révélé la procureure du TPI de Fénérive-Est. Elle n’a pas donné de précision sur l’identité de ces deux personnes arrêtées et encore moins sur leur statut. Les investigations faites sur place évoquent pourtant qu’il s’agit des cuisiniers ou traiteurs qui ont assuré le repas des passagers avant l’embarquement. Du coup, ils sont ni plus ni moins que des complices car ils n’ont pas pris l’initiative de dénoncer à qui de droit l’existence d’un transport de personnes à la fois illicite, très dangereux et finalement meurtrier.

Le bilan officiel du drame maritime mentionne le décès de 85 passagers dont les 46 corps retrouvés au large de l’île Sainte-Marie, à 34 km de Soanierana-Ivongo. Des informations indiquent pourtant que des dizaines de personnes seraient encore déclarées disparues dans la mesure où des familles affirment que leurs proches ayant embarqué sur M/S Francia ne sont pas parmi les corps retrouvés à Soanierana-Ivongo, ni repêchés à Sainte-Marie. En poussant un peu plus loin, cette inconscience de l’armateur et ses acolytes « aphones » a tué d’autres personnes en dehors des passagers, en l’occurrence le directeur de la sécurité au sein de la Primature et le pilote de l’hélicoptère qui s’est crashé à Mahambo.

Kamy






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La une du 28 décembre 2021


 A nos héros. Depuis que la Covid-19  a été détectée pour la première fois à Madagascar,  les personnels médicaux ne disposaient plus de moment de répit. La prise en charge des personnes testées  positives ou encore celles qui sont encore suspectées d'être  porteuses du coronavirus est devenue leur lot quotidien à ne jamais négliger. Entre le 19 mars 2020,  le jour de l’annonce des trois premières contaminations à la Covid-19 sur le territoire malagasy et hier, lors de notre passage à l'hôpital Befelatanana, bon nombre, pour ne pas dire presque tous les membres du corps médical ont honoré leurs responsabilités très risquées et ont donné corps et âme pour leurs concitoyens. Pour rendre hommage à ces héros, le journal La vérité a dédié cette page consacrée à des personnalités de l'année 2021, mettant en exergue leurs engagements, pour les remercier et les encourager dans l'exercice de leurs fonctions. Et même si ce sont particulièrement les personnels de santé du service Accueil-Triage-Urgence-Réanimation (ATUR) auprès du Centre hospitalier  universitaire  Joseph Raseta Befelatanana (CHU-JRB)  qui ont été approchés, le circuit de la prise en charge des individus porteurs du virus demeure identique dans d'autres Centres hospitaliers universitaires, c'est-à-dire que les sacrifices y sont aussi de mise.

Deux médecins-urgentistes, quatre paramédicaux et bénévoles, deux brancardiers assurent pendant 24 heures non-stop le fonctionnement de l'unité Accueil, Triage, Urgence et Réanimation au sein de l'hôpital Joseph Raseta Befelatanana, dirigé par le docteur Ramahefarisoa Nirina Nicole qui totalise environ 20 années d'expérience. En plus des malades bloquées à l'entrée à défaut de pièce, 4 salles bondées à savoir celle d'observation,  de décrochage, de Réanimation et de traitement Covid-19  doivent être surveillées en temps et en heure par ce petit comité de personnels de santé. « Notre visite des malades est programmée durant la matinée. Après, nous attendons  les appels pour repasser. Dans la plupart du temps, je suis appelée toutes les minutes voire toutes les secondes pendant le service. Il n'y a jamais de pause. Or, au service d’accueil, tout le monde doit être prise en charge que ce soient des patients Covid-19 ou non », a-t-elle-indiqué. Son devise consiste à toujours être présente et opérationnelle devant ce milieu où elle s'est engagée. 
Docteur Raherimanana Jenny est l'un des médecins urgentistes. Comme ses pairs, elle est également présente au comptoir d'accueil. Régulièrement, 60 à 70 patients y sont déjà passés dont la majorité sont affectés par la Covid-19. « En plus des soins, nous rassurons psychologiquement nos patients, et leur font savoir que l'unité A-T-U-R passe par différentes étapes mais non pas une hospitalisation dès leur arrivée. Nous leur expliquons que nous les accueillons d'abord. Ensuite, nous trions ceux qui sont les patients prioritaires, c'est-à-dire ceux qui présentent un état de santé très grave, nécessitant de la réanimation immédiate, sans pour autant oublier leurs premiers soins qui demeurent fondamentaux et gratuits. Malheureusement, cette procédure n'est pas toujours évidente pour les patients et leurs accompagnateurs. Celle-ci représente ainsi un obstacle au bon fonctionnement de notre service voire notre travail. Cependant, il n'y a pas qu'une seule tâche à assurer », a-t-elle souligné.

Face aux urgences et aux grandes affluences, il n’existe plus de tâches particulières, dixit Randriamaholiarisoa Niavosoa, infirmière titulaire. « En espace de 24 heures, j'assure à la fois l'accueil, l'installation, l'observation médicale, le transfert du dossier médical au médecin pour une prescription et le fait de revenir auprès des malades pour les remettre en position confortable et ainsi de suite. Une fois la nuit tombée, quand l'un de nous n'arrive plus à se tenir débout, nous faisons une rotation pour dormir un peu et pour pouvoir se réveiller en même temps vers 4 heures du matin afin de revérifier les paramètres vitaux de nos patients et surtout évaluer la situation des chambres », a-t-elle témoigné.
Les paramédicaux et les bénévoles contribuent considérablement dans la lutte contre le coronavirus. Selon Mamy Randriamasonoro, l’un des paramédicaux au service du traitement de la Covid-19 depuis environ 6 mois, il a déjà contracté le virus au cours de ses activités médicales. Mais heureusement, il a pu se ressourcer pendant ses deux jours de pause et vite reprendre son travail. Il reconnaît avoir peur, surtout au début, mais étant donné que sa présence puisse sauver des vies, il s'accroche. Pour préserver sa famille et ses proches, il est très pointilleux en matière de protection.
Des agents des services hospitaliers, en majorité composés d’hommes, chargés du transport et de l'accompagnement des malades à l'intérieur des centres de soin, font leur preuve en cette période de recrudescence de la pandémie de Covid-19. Des brancardiers accueillent les patients dès leur arrivée à bord d'un véhicule ou autres moyens de transport. Particulièrement au niveau de l'unité Accueil, Triage, Urgence et Réanimation du CHU-JRB, 7 brancardiers assurent ce service avec l’aide de 2 personnes pour un service de 24 heures. « Parfois, le brancardier ne peut quitter son poste que vers midi au lieu de terminer à 8 heures du matin, et cela en raison de la grande affluence », a témoigné l'un des leurs.



Il aura été l’un des piliers de la relance économique. L’homme qui se définissait comme étant un « médiateur de l’économie » a laissé tout le microcosme économique sans voix, en quittant la scène à la fin de cette année, et ayant laissé tout un héritage qui restera dans les annales. Grâce à l’entreprise qu’il a fondée, Michel Domenichini Ramiaramanana, à l’image de l’Agence Première Ligne était un homme d’action et a été toujours au front pour se battre en faveur du développement économique. Il avait organisé un certain nombre de foires et de salons à vocation économique. Les plus connus de ces événements sont sans doute le Salon international de l’habitat qui a organisé cette année sa 22ème édition, et la Foire internationale de Madagascar (FIM) qui a été créé en 2006 et qui a tenu sa 15ème édition du 16 au 19 septembre dernier.

Ce diplômé de l’Ecole des hautes études des sciences sociales (EHESS) était un farouche défenseur du concept « Vita Malagasy » qui  figure d’ailleurs parmi les thèmes de chaque édition de la Foire internationale de Madagascar, la FIM dont il est le fondateur et qui d’année en année est devenue un événement économique d’envergure internationale. Dans son entourage professionnel, Domenichini Ramiaramanana s’est toujours attelé à animer des hommes pour les inciter à atteindre des objectifs réalistes. Et les résultats sont là. La FIM est devenue un événement malagasy de stature internationale où les échanges de partenariat jouent un rôle éminemment important. Par ailleurs, son souhait était identique à ce que la Conférence des Nations unies sur le Commerce et le Développement (CNUCED) a fait en 1969, c’est-à-dire que Madagascar soit rayé de la liste des pays pauvres. Ne serait-ce qu’en raison du fait que le pays dispose d’énormément de potentiels. Par ailleurs, en ayant été vice-président d’Emergence Madagascar, Michel Domenichini Ramiaramanana avait à cœur d’accompagner les engagements présidentiels dans le cadre de l’IEM (Initiative pour l’émergence de Madagascar). Il était également président du Bureau des normes de Madagascar. Il s’est éteint à l’âge de 62 ans.



Elle est comblée. Nivo Zoely Randriatahina le prouve à travers son travail et son palmarès. Une femme qui ne se dégonfle pas.  A 42 ans, Nivo a remporté deux médailles de bronze au championnat du monde de bodybuilding. Elle mérite plus que de l’applaudissement pour ces médailles qu’elle a gagnées et ramenées à son pays et surtout sans l’aide de l’Etat.

Malgré un parcours chaotique avant son départ, Nivo n’a jamais baissé les bras. Depuis la préparation jusqu’au podium du championnat du monde de bodybuilding féminin tenu à Ouzebekistan, elle a tenu le coup jusqu’au bout. Sans l’aide des autorités malagasy, celle-ci s’est débrouillée par ses propres moyens jusqu’à ramener une médaille à la maison.
Etre médaillée au championnat du monde à 42 ans n’est pas donné à tout le monde, en tout le moins  une Malagasy. Mais Nivo a dépassé la « logique » en honorant son pays et elle à toutes ses raisons de l’être après des sacrifices qu’elle a faits pour sa discipline.
« Ma première participation à un Championnat International @WBPF, dont je suis plutôt fière d’avoir représenté mon pays Madagascar, d’avoir concouru contre des professionnels, déjà 3 fois championne du monde et surtout de rentrer avec deux médailles de bronze. Mes félicitations à ces deux grandes championnes, et mes sincères remerciements à vous tous qui m’avaient accordé votre soutien inconditionnel. Les mots me manquent tellement pour vous exprimer ma gratitude. Nous avons gagné tous ensemble, pour notre Pays. »
Sa motivation, son courage et ses efforts lui ont permis de participer à sa première compétition et d’être sur le podium de Big Mada en mai 2019 dans la catégorie Bodyfit pour finir sur le podium du championnat du monde 3 ans plus tard. Dans la même année, elle décroche le titre de championne de l’océan Indien dans la catégorie Welness lors du Cup Of Titans II à La Réunion (2019).
Mariée et mère de deux enfants, elle a décidé de prendre soin de son apparence physique. Et en quelques années, elle est devenue accro au culturisme. Un sport qui consiste à faire évoluer la musculature de manière esthétique pour la mettre en valeur lors des compétitions. Pour Nivo, une carrière dans le culturisme n’était pas son premier objectif. « Après mon deuxième enfant, j’ai voulu me reprendre en main car je ne me sentais pas bien dans ma peau. Je pesais plus de 95 kg. Au début, je n’avais aucune intention de faire du bodybuilding, juste perdre mes kilos en trop pour pouvoir me regarder dans le miroir et me plaire. »
Recueillis par
Elias Fanomezantsoa


Une famille de musiciens. Le quatuor « 4-Maso » est un groupe artistique multidisciplinaires malagasy, basé à Antananarivo. Musiciens, chanteurs,… les membres de ce groupe sont issus d’une même famille. Unis pour l’amour de la musique et surtout de la culture malagasy, ils ont décidé de monter un projet musical en 2016. Ne se limitant pas seulement aux chants, le groupe est également composé de chorégraphes et de scénographes. Autrement dit, ils montent  également des chorégraphies et diverses scènes théâtrales. Et oui ! « 4-Maso » est un peu particulier puisque tous les membres sont donc issus de la même famille et portent tous des paires de lunettes. Ayant suivi des cours de musique, les deux enfants Yusha (chanteur et guitariste) et Ar’Aina (chanteur et claviériste) s’affirment très vite en tant que musiciens professionnels aux yeux de leur père Toubih (chanteur/auteur-compositeur et arrangeur du groupe, joue de la basse électrique). C’est ainsi que Yusha - à la guitare acoustique et au chant, AR’Aina - au clavier et au chant, et leur père Toubih - au chant et à la guitare basse - forment un premier trio. Les enfants ont été aussitôt rejoints par leur mère Fan’Dj qui chante également, tout en s’occupant de la section rythmique.
A titre d’information, littéralement, « 4-maso » signifie à Madagascar les gens qui portent des lunettes. On peut également lire « Cat-maso » (les yeux du chat) qui, même dans la pénombre, peuvent voir. Côté style musical, les rythmes joués par le groupe ne se limitent pas à un seul genre. « 4-maso » touche presque tous les styles et rythmes existants tels que le roots, le reggae, le ragga, le dance-hall, le RnB, le disco…. Pour pouvoir apprécier leurs œuvres musicales éclectiques, il faudra les voir sur la scène. En attendant, pour les fans et ceux qui aiment la bonne musique, il suffit de visiter leur page sur les réseaux sociaux ou d’autres plateformes de musique.
Sitraka Rakotobe

Fil infos

  • Tourisme - Le Président Rajoelina déroule le tapis rouge aux investisseurs
  • Eglise catholique - Des évêques malagasy reçus par le Pape François
  • « World Global Summit » 2025 - Madagascar réitère ses ambitions agricoles et énergétiques
  • Autoroute Antananarivo - Toamasina - Le financement de la deuxième tranche assuré par la BADEA
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Editorial

  • L’oiseau rare !
    Le mandat de Sahondra Rabenarivo, présidente du Comité pour la Sauvegarde de l’Intégrité (CSI) touche à sa fin. Nommée en février 2019 pour un mandat de trois ans et reconduite en 2022, Sahondra Rabenarivo ne pourra plus faire l’objet d’un renouvellement à la tête de ce poste très stratégique mais à la fois tant sollicité ou convoité également tant redouté. Après six ans passé à la direction de cette institution censée militer pour la bonne gouvernance, essentiellement contre la corruption et l’impunité, Rabenarivo ne cache pas son sentiment d’avoir quelque peu raté sa mission. Etant donné l’âpreté et la complexité de la tâche, une vague impression de fatigue l’assaille. Normalement sauf contretemps du dernier moment, la passation avec le ou la remplaçante à ce poste délicat devrait avoir lieu bientôt, vers mi-février. Mais avant tout, il faudra identifier la personne voulue répondant aux critères imposés. Ce qui n’est pas évident…

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