Disparu de l’arène nationale depuis quelques années, le basketball revient à Toliara avec une nouvelle équipe dirigeante de la ligue Atsimo-Andrefana et une politique sportive tournée vers les jeunes. A preuve, l’USJFM vient d’intégrer l’équipe N1D dames cette saison. Des jeunes, qui évoluent au sein des clubs comme le BCEST ou Basketball Club Esport de Toliara, ont marqué aussi leur présence dans le championnat national U14 qui s’est tenu à Antananarivo.
Dans ce sens, la Fédération malagasy de basketball a confié l’organisation du championnat des moins de 18 ans cette saison à la ligue Atsimo Andrefana. La compétition est prévue se dérouler durant les grandes vacances du 10 au 18 août 2024. Cette ligue régionale de basketball Atsimo-Andrefana montre déjà sa volonté de faire de ce championnat un évènement grandiose et mémorable pour les jeunes. Représenté par son secrétaire général, Whega Danitsaike, l’un des hommes fort de la discipline dans la Cité du Soleil.
Il a représenté sa ligue durant l’Assemblée générale ordinaire (AGO) de la FMBB tenue au palais des Sports de Mahamasina en fin de semaine dernière. Il n’a pas manqué l’occasion de remercier le président de la FMBB, Jean Michel Ramaroson, pour son bilan annuel positif.
« L’AGO est une aubaine pour nous les ligues d’échanger avec les partenaires de la FMBB. Ces partenaires ont aussi assuré de leur collaboration avec les 22 ligues. Notamment Telma qui a promis d’offrir un terrain de basketball pour chaque ligue. Nous espérons la réalisation de ces projets dans les plus brefs délais », a affirmé le secrétaire général de la ligue Atsimo-Andrefana.
Comme la Cité du Soleil sera l’hôte du championnat national U18 garçons et filles, Whega Danitsaike remercie vivement le Président de la République Andry Rajoelina d’avoir donné à Toliara un gymnase couvert en cours de construction dans la ville de Sakaraha et Ampanihy. Le secrétaire général espère vivement que l’infrastructure sera opérationnelle et prête à temps pour abriter les sommets nationaux jeunes durant les vacances. Il demande aussi la construction d’autres gymnases dans les neufs Districts de la Région Atsimo-Andrefana pour le nouveau mandat d’Andry Rajoelina.
Elias Fanomezantsoa
Dans une démarche audacieuse visant à stimuler l'entrepreneuriat et à renforcer le développement de la communauté malagasy, la Jeune Chambre Internationale (JCI) Madagascar a récemment concrétisé un partenariat significatif avec le Centre d'excellence en entrepreneuriat. Cette alliance stratégique prendra forme lors du « Sommet de l'entrepreneuriat » prévu pour le début de l'année 2024. La signature de cette convention a eu lieu dans le cadre de la visite exceptionnelle à Madagascar du président mondial de la JCI, Viktor Omarsson. Cette collaboration revêt une importance capitale dans les efforts déployés par la JCI Madagascar pour consolider ses partenariats et jouer un rôle majeur dans le développement de l'entrepreneuriat, de la communauté et de l'individu. L'initiative témoigne de l'engagement résolu de la JCI Madagascar à créer un environnement propice à l'émergence et à la croissance des entrepreneurs locaux.
Le « Sommet de l'entrepreneuriat » s'annonce comme un événement phare qui réunira des esprits novateurs, des experts en entrepreneuriat et des décideurs clés pour discuter des défis et des opportunités du secteur. Cette collaboration stratégique vise à catalyser le potentiel entrepreneurial de Madagascar en fournissant une plateforme d'échange, d'apprentissage et de développement. En associant les ressources et l'expertise de la JCI Madagascar avec le savoir-faire du Centre d'excellence en entrepreneuriat, l'objectif est de créer un écosystème dynamique et favorable à l'innovation.
Partenariat
« Cette visite vise à renforcer les partenariats de la JCI Madagascar pour asseoir son rôle crucial dans le développement de l'entrepreneuriat, de la communauté et de l'individu. En effet, la JCI veut être l'organisation qui réunit tous les secteurs de la communauté et crée davantage d'impacts », explique un membre de la JCI. D’ailleurs, le président mondial de la JCI a exprimé sa confiance dans le partenariat en soulignant son impact potentiel sur la croissance économique et sociale de Madagascar. Il a déclaré : « La JCI est fière de s'associer avec le Centre d'excellence en entrepreneuriat pour organiser le Sommet de l'Entrepreneuriat. Nous croyons fermement que cette collaboration renforcera les compétences entrepreneuriales, favorisera l'innovation et contribuera au progrès durable de la communauté malagasy ».
Les parties prenantes de cette collaboration prévoient également des initiatives de sensibilisation et de formation en amont du sommet. Ces programmes viseront à mobiliser les jeunes entrepreneurs, les étudiants et les professionnels du secteur pour qu'ils puissent tirer pleinement parti des opportunités offertes par le « Sommet de l'Entrepreneuriat ». Ainsi, la signature de cette convention marque un pas significatif vers le renforcement du paysage entrepreneurial malagasy. La JCI Madagascar et le Centre d'excellence en entrepreneuriat ouvrent la voie à un avenir où l'innovation, la collaboration et la croissance économique s'entremêlent pour façonner une communauté prospère. Ainsi, il y aura encore des actions pour des mises à jour sur le développement de cette collaboration stimulante qui promet d'insuffler une nouvelle énergie dans le tissu entrepreneurial de Madagascar.
Hary Rakoto
Une grande nouvelle pour la musique malagasy. La chanteuse Aina Nomenjanahary, connue sous le nom de scène Aynah, est en lice pour la grande finale du concours « Prix Découvertes-RFI 2023 ». L’artiste arrive ainsi à la dernière étape comme ses neuf concurrents venus de huit pays d’Afrique et d’Haïti. Le public malagasy a encore jusqu’à ce soir à 23h 59 pour voter sur le site web de Radio France Internationale. Chanceuse de porter l’étendard de la Grande île, Aynah invite les Malagasy à participer au vote via le lien https://musique.rfi.fr/prix-decouvertes/vote. Rappelant que le pré-jury du Prix Découvertes- RFI s’est réuni en novembre dernier pour une délibération afin de choisir ces 10 finalistes de cette édition parmi les 60 candidats sélectionnés par France Médias Monde. Le lauréat de ce concours recevra un prix d’un montant global et forfaitaire de 10.000 €, aura droit à une tournée en Afrique et un concert à Paris.
Puisque Madagascar regorge de talents, le public pourra s’attendre à une grande victoire pour la musique malagasy. Comme les grands artistes qui ont déjà marqué l’histoire du Prix Découvertes-RFI tels que Lalatiana, Njava, Minah Bolimakoa, Erick Manana, Rajery, Théo Rakotovao, ou encore Ayam, la jeune Aynah a l’intention de briller et de rapporter le trophée au pays pour cette édition 2023. Le lauréat de ce concours sera annoncé le mercredi 13 décembre sur l’antenne de RFI, à l’issue du vote des membres du jury présidé par Black M.
Ampleur
Le Prix Découvertes-RFI est ouvert à tous les artistes ou groupes musicaux professionnels originaires et résidents (domiciliés fiscalement) dans des pays d’Afrique, des îles de l’océan Indien ou des Caraïbes et membres de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Voici la liste exhaustive des pays dont les ressortissants remplissant les conditions précitées sont autorisés à participer au concours. En Afrique : Bénin, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Cap-Vert, République centrafricaine, République du Congo, Côte d’Ivoire, Djibouti, Egypte, Gabon, Guinée, Guinée-Bissau, Guinée équatoriale, Mali, Maroc, Mauritanie. Dans l’océan Indien : Comores, Madagascar, Maurice, Seychelles.
Les artistes ou groupes de participants devaient avoir ou fait produire au minimum six (6) titres et disposer d’un site web et/ou d’une page sur un réseau social ou une plateforme de mise à disposition de contenus en ligne, où figurent un minimum de quatre (4) morceaux de musique en écoute, et éventuellement des photos et vidéos. Le nombre de musiciens accompagnant l’artiste candidat ne pourra être supérieur à cinq (5) personnes. En tout état de cause, le groupe musical ne pourra dépasser le nombre de six (6) personnes. Le but du « Prix Découvertes-RFI 2023 » est de promouvoir de nouveaux talents.
Si.R
Palpitant. Les militaires du Cosfa et l’Uscar de la Commune urbaine d’Antananarivo disputeront la finale de la Coupe de Madagascar à l’issue des deux demi-finales pleines de suspense jusqu’au bout. D’un côté, les deux équipes de quartier, en lice pour le carré final, ont toutes été éliminées de la compétition dans un stade plein comme un œuf. De l’autre, les deux formations ont validé leur ticket pour la finale.
En vue de dynamiser le secteur touristique à Taolagnaro, le ministre du Tourisme, Joël Randriamandranto, a effectué une visite stratégique en fin de semaine dernière. L'objectif principal de cette initiative était d'engager un dialogue fructueux avec les opérateurs touristiques locaux, tout en présentant des solutions innovantes pour renforcer l'attractivité de la Région. La réunion, qui a rassemblé les acteurs clés du secteur touristique local, a été l'occasion pour le ministre de partager les orientations du ministère du Tourisme et d'écouter attentivement les préoccupations des opérateurs locaux. L'accessibilité et la capacité d'accueil de Taolagnaro ont émergé comme des points cruciaux dans les discussions, démontrant le désir de la ville de devenir un important pôle touristique de Madagascar.
Appliquer la justice équitablement et sans distinction. C’est l’ambition de tout Etat de droit qui se respecte. Lors de la célébration de la Journée internationale des droits de l'homme hier, la ministre de la Justice et garde des Sceaux, Landy Mbolatiana Randriamanantenasoa, a indiqué que Madagascar en tant que membre actif des Nations unies « œuvre ardemment dans le respect et l’application des fondamentaux des droits de l’homme ». Il s’agit de la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l'homme qui sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l'oppression. Le ministère a un rôle crucial dans cette affaire. En effet, c’est en garantissant une justice équitable pour tous que commence le droit à la « liberté, l’égalité et la justice pour tous » qui est le thème de la journée cette année. Mettre tout le monde sur le même pied d’égalité devant la Justice est parmi les moyens pour bâtir un pays épanoui et harmonieux. « Le ministère œuvre dans ce sens en travaillant sans relâche dans l’amélioration de ce département afin de mettre fin aux injustices et autres formes de discrimination ».
Encore du chemin à faire
Il est à rappeler que la déclaration universelle, qui un document fondateur, a proclamé les droits inaliénables de chaque individu en tant qu’être humain, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d’opinion politique ou de toute autre opinion, d’origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation, date actuellement de 75 ans. Des efforts ont été faits depuis mais beaucoup reste à faire.
Madagascar fait face à des défis non négligeables, cependant « l’Etat met tout en œuvre avec l’appui des partenaires internationaux et nationaux pour améliorer chaque jour le respect du droit humain dans le pays. Il faut doubler d’efforts afin de développer les notions de tolérance, d’unité et de respect mutuel. « On va bâtir ensemble un pays où tout un chacun vivra en harmonie, dans l’égalité et la fraternité. Que cette journée montre notre humanité et le respect du droit d’autrui afin de mener à un futur équitable », a indiqué la ministre.
Nikki Razaf
La Commune urbaine d’Antananarivo passe aux actes. Après moult moment d’hésitation ou de … tergiversation, malgré des sonnettes d’alarme souvent criardes, l’équipe dirigeante de la Commune se décide enfin de sévir. Quoiqu’un peu tard, les actions menées méritent quand même des encouragements. Un dicton français souligne bien que « Mieux vaut tard que jamais pour bien faire ».
Nombre de nouvelles constructions illicites à Andohatapenaka, au bord de la route de la Francophonie, ont été mises sous scellées. Les travaux en cours se sont vu la suspension par une note de la CUA. Selon les explications fournies de la Commune relatives à ces dispositions restrictives « ces mesures ont été prises à cause de la prolifération des constructions illicites ». Le responsable d’ajouter que « des sensibilisations, des sommations, des convocations ont déjà été effectuées mais seul une infime partie des concernés répondit à l’appel. Et presque personne ne se donnait la peine d’obtempérer pour régulariser la situation ». Nous ne sommes pas sans savoir que la prolifération de nouvelles constructions illicites et notamment les remblaiements illicites, eux aussi, accentuent le risque d’inondation à Andohatapenaka et Ankasina, pour le cas présent. La plupart de ces nouvelles maisons ont été bâties sur des plans d’eau. Des espaces formellement interdits à toute construction !
Faudrait-on rappeler que la mesure interdisant les remblaiements, et de fait les constructions, concerne l’ensemble de la plaine de Betsimitatatra. L’Autorité pour la protection contre les inondations de la plaine d’Antananarivo (APIPA) n’a de cesse de rappeler les interdictions de remblaiements et des constructions illicites à Betsimitatatra mais personne ne l’écoute. Ladite autorité crie dans le désert de l’indifférence sur le danger que présentent ces gestes inconscients et irresponsables pour la survie de la communauté de base vivant en plein milieu de cet espace vital. Les habitants des bas-quartiers ne sont pas les seuls touchés par les impacts négatifs de ces sinistres méprises mais toute la population d’Antananarivo. Une sourde oreille sinon carrément une méprise de la loi ainsi que les intérêts de la majorité qui mérite des mesures de rétorsion catégoriques. En effet, la loi bute au pouvoir suprême des espèces sonnantes et trébuchantes. Il se trouve que les indélicates personnes visées par ces violations de la loi en vigueur se recrutent parmi les richards étrangers résidents dans le pays qui tiennent de main ferme l’économie nationale. Elles se croient et se comportent comme des gens au-dessus de la loi et cela au nom de l’autre loi qui elle est aussi implacable qu’imbattable : la loi de la corruption.
Question ! Jusqu’où irait-elle la Commune pour faire appliquer jusqu’au bout cette courageuse note ? De mémoire d’homme, il y avait déjà eu des « notes » de ce genre intimant certains hors-la-loi d’arrêter sinon de régulariser certains actes foulant aux pieds la loi en vigueur dont on ne savait pas l’issue exacte. Apparemment, la démarche se terminait en queue de poisson. De la réponse nette et claire de la question, si banale que normale, dépend de la pertinence des mesures prises. La CUA a intérêt à faire preuve de sérieux à travers ces mesures courageuses.
Dans tous les cas de figure, il fallait reconnaitre la pertinence des mesures prises. La loi a été établie pour être respectée.
Ndrianaivo
Une triste nouvelle vient de bouleverser le monde culturel malagasy. Un grand homme de la musique malagasy, père de famille, ami, chanteur et compositeur, Jean de la Croix Randriamiarana, alias Delacre, fondateur du groupe Black Jacks, vient de rejoindre les étoiles. « C’est dans une immense tristesse et douleur que je vous annonce la disparition de mon père. C’est un véritable choc pour nous. Il était un véritable artiste et un grand mentor pour nous ses enfants. De son vivant, il était le premier qui m’a motivé dans la musique. Repose en paix papa ! Je n’oublierai jamais les bons moments qu’on a passés ensemble », pleure son fils et chanteur Michael Randriamiarana.
Ainsi, Jean de la Croix Randriamiarana a rendu l’âme vendredi soir à l’âge de 72 ans. « Mba tandremo kely lesy », même la génération d’aujourd’hui connait le refrain de cette chanson dès qu’elle passe à la radio. Un homme à lunettes noires, vêtu de blouson noir en cuir, Delacre donnait l’image d’un gentil rocker à la voix grave. En 2015, lors d’une interview, dans une station privée, le chanteur avait déclaré qu’en jouant de la musique rock, il n’avait aucune intention de chercher la célébrité ou de l’argent. Son but était tout simplement de partager sa musique. Il a démarré sa carrière artistique en 1976. Avec un demi de siècle de carrière musicale, il a marqué toute une génération, surtout celle des années 80 avec une série de tubes où tout est inclus dans les paroles enrobées d’un arrangement unique en son genre.
Rappelons qu’à ses débuts, dans les années 70, Delacre a surtout animé les soirées dans un renommé petit hôtel-restaurant de la Capitale sous le nom de groupe Ténèbre. Ce n’était que vers le milieu des années 70 que le chanteur a créé « Black Jacks » sous le conseil du responsable de cet établissement hôtelier. Il a rejoint les firmaments mais ses chansons ont traversé les générations et sont devenues intemporelles. Une veillée funèbre s’est tenue hier au Tranompokonolona d’Analakely pour lui rendre un dernier hommage. Par la suite, son corps sera transféré aujourd’hui à Analapanga-Soavina, District d’Antananarivo Atsimondrano où il sera inhumé. La Rédaction du journal La Vérité s’associe au deuil de sa femme, ses enfants, sa famille et toute l’équipe du chanteur à qui nous adressons également nos sincères condoléances.
Si.R
Le gouverneur de la Région de Betsiboka passe ses premières nuits derrière les barreaux. Jean Roger Andrianjafinindrina était sur la sellette depuis quelques jours. Il est, depuis la fin de la semaine dernière, détenu à la maison centrale d’Antanimora. Plusieurs chefs d’inculpation pèsent contre le numéro un du gouvernorat de la Région de Betsiboka, toujours d’après nos informations. Il serait ainsi poursuivi pour corruption présumée, abus de fonction et détournement d’usage de biens publics. Il en est de même pour une personne responsable des marchés publics.
Douze ressortissants chinois ont également été placés en détention provisoire, selon nos sources. Ces ressortissants étrangers sont accusés de corruption et de blanchiment de capitaux, selon nos sources. L’affaire pour laquelle ils sont derrière les barreaux concernerait une exploitation dans la Commune de Marokoro, dans le District de Maevatanana, donc dans la Région de Betsiboka.
Même si elle est quasiment enclavée, cette petite Commune semble être un terrain de jeu de prédilection des auteurs d’activités illégales d’orpaillage. Ainsi, récemment, le ministère des Mines a effectué une intervention pour mettre fin à une entreprise d’extraction d’or. La mission d’inspection a révélé que l’exploitation était entièrement en dehors du cadre légal. Les exploitants, à savoir les ressortissants chinois, ont été immédiatement interpellés.
Le gouverneur lui serait accusé notamment d’avoir mis à disposition des exploitants des engins appartenant à son gouvernorat donc appartenant à l’Etat. Des sources avancent que des employés de celui qui était déjà chef de Région sous le régime Rajaonarimampianina, auraient d’ailleurs manœuvré les engins sur terrain et ont été rémunérés d’ailleurs par les Chinois. Le conditionnel est ici de rigueur. En tout cas, le dossier aurait été transféré au Pôle anti-corruption des 67ha et les suspects présentés au juge après avoir été bouclé. Après audition des derniers, ils auraient ainsi été placés en détention provisoire à Antanimora en attendant leur procès.
La Rédaction