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Face à la situation tendue dans plusieurs grandes villes de Madagascar, dont Antananarivo, les députés de l’Assemblée nationale envisagent la tenue prochaine d’une session extraordinaire. Trouver rapidement des solutions durables pour restaurer la sécurité et calmer les tensions sociales et politiques qui frappent le pays est l’objectif de cette initiative.

 

 

 

Dépasser les tensions actuelles. À la suite des violences, pillages et attaques survenus dans plusieurs régions du pays depuis jeudi, le système des Nations unies à Madagascar a exprimé samedi sa “profonde préoccupation”. Dans un communiqué officiel, l’organisation rappelle que la préservation de la paix et de la sécurité nationale passe par un respect ferme de l’État de droit et un engagement des différents acteurs à agir dans la légalité et le dialogue.

Il fallait s’y attendre. Des parents ont choisi de garder leurs enfants chez eux depuis la matinée de jeudi dernier, avec l’annonce d’une manifestation pour dénoncer les délestages intempestifs et la coupure d’eau à Antananarivo. Bon nombre d’établissements scolaires ont enregistré un taux conséquent d’absentéisme avant-hier. D’autres ont suspendu les cours pour s’assurer de la protection des élèves par mesure de précaution face aux tensions. Dans la soirée de jeudi, l’annonce de suspension de cours pour vendredi a été officialisée.

Le pays a vécu deux journées de violences d’une rare intensité entre la soirée du 25 septembre et hier matin. Le bilan provisoire est lourd; On parle d’un bilan provisoire de huit morts, plus de quatre-vingts blessés et une dizaine d’arrestations. Plusieurs villes ont été secouées, notamment Antsirabe, Mahajanga, Antsiranana et, surtout, la capitale où les affrontements ont été les plus meurtriers.

Les arrestations se sont poursuivi jusque dans la journée d'hier. Le gros des interpellations est constitué d'individus arrêtés pour pillage ou tentative.
À Antananarivo, cinq décès ont été recensés, dont deux dans le quartier d’Andranoro Ambohibao, où un manifestant aurait succombé à une balle lors d’échauffourées. Hier encore, un individu soupçonné de pillage a été mortellement atteint par les tirs des forces anti-émeute à Tanjombato.

Manifestations - La vie quotidienne à l’arrêt 

Publié le samedi, 27 septembre 2025

 Tous les secteurs d’activités  paralysés. Depuis jeudi dernier, le quotidien de la population est bouleversé, suite à la grève, pillage qui s’est produit dans la Capitale et ses périphéries. Toutes les activités sont suspendues dont le transport, la distribution du carburant, le commerce. Les distributeurs automatiques de banque sont pour la plupart hors service, tandis que les cash-points ne sont pas ouverts. Les centres commerciaux, les magasins, les restaurants et même les épiceries du quartier sont fermés. Ceux qui ne sont pas victimes de pillages ont fermé leurs portes à double tour ou vider leurs étalages.

 

Et que dire !

Publié le samedi, 27 septembre 2025

La capitale en effervescence. La journée d’hier a été marquée par des manifestations pacifiques dirigées par les activistes de « Gen Z ». Un mouvement de jeunes voulant garder jalousement leur indépendance par rapport à n’importe quelle couleur politique. Ni proche du pouvoir, ni en collusion avec l’opposition.  En colère contre les délestages intempestifs et les éternelles pénuries d’eau, les jeunes « GenZ » ont pris leurs responsabilités d’alerter les dirigeants au pouvoir sur les impacts nocifs dans tous les domaines de l’ineptie des services de la JIRAMA.

Antananarivo sous le choc après une nuit de pillages où des milliards d’ariary ont été perdus. Vendredi, la capitale se réveille méconnaissable. Les grandes artères comme les ruelles commerçantes ne montrent plus d’enseignes lumineuses, mais des rideaux de fer lacérés, des vitres éclatées et des façades calcinées.Jeudi soir, des vagues de violence incontrôlées ont déferlé sur plusieurs sites commerciaux. Des groupes ont pris d’assaut entrepôts, magasins et bureaux, emportant stocks et équipements, réduisant à néant des années d’efforts. Les pertes se chiffrent déjà à plusieurs milliards d’ariary. Mais au-delà des chiffres, c’est une partie du tissu économique malgache qui vacille.

L’Autorité de l’Aviation Civile de Madagascar (ACM) a confirmé hier qu’aucun NOTAM (Notice to Airmen) n’a été émis concernant l’aéroport international d’Antananarivo-Ivato, en précisant que la plateforme reste pleinement opérationnelle et que ses activités se poursuivent dans le respect des normes internationales de sûreté et de sécurité. L’ACM rappelle que toute décision de restriction ou de fermeture relève uniquement des autorités compétentes et qu’une communication officielle serait diffusée en cas d’évolution.

Délestage - Enfin, un fusible saute

Publié le samedi, 27 septembre 2025

Les deux derniers jours ont été marqués par des manifestations inédites dans la capitale malgache. Des milliers de citoyens sont descendus dans les rues pour exprimer leur colère face aux pénuries d’électricité et d’eau qui paralysent quotidiennement la vie des habitants et freinent l’activité économique. Si la colère populaire était compréhensible, certaines actions ont dégénéré en pillages et destructions de biens privés qui se sont poursuivies jusqu’à hier.

Triste réalité pour les artistes et organisateurs événementiels. La Grande Ile traverse actuellement une période marquée par de profondes turbulences sociales, qui ont des répercussions significatives sur le secteur culturel et événementiel. Les nombreuses manifestations populaires secouant le pays depuis voilà deux jours ont conduit à la suspension ou à l’annulation de plusieurs événements, jetant artistes, organisateurs et spectateurs dans une atmosphère d’incertitude et de frustration. Le festival humoristique Jôkôsô, prévu pour ce samedi, illustre bien cette situation chaotique.

Fil infos

  • Conjoncture - Le nom du nouveau Premier ministre attendu ce jour !                               
  • Mouvement  du 25 septembre 2O25 - L’Alaotra-Mangoro dans l’expectative                                             
  • Manifestations de la Gen-Z - Les journalistes victimes de grenades lacrymogènes
  • ACTU-BREVES
  • Emeutes à Madagascar - Le Gouvernement rejette le bilan de 22 morts avancé par l'OHCHR
  • Président Andry Rajoelina - - Dissolution du gouvernement - Pas de troisième mandat - Reconnaissance d'erreurs
  • Sécurité urbaine - Le couvre-feu assoupli
  • Président Andry Rajoelina - « Dirigez votre colère vers moi »
  • Conjoncture - Les députés envisagent une session extraordinaire
  • Pillages et manifestations - L’ONU appelle au respect de l’État de droit et réaffirme son soutien au peuple malgache

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Editorial

  • Une étape franchie ?
    Le Chef de l’Etat Rajoelina Andry Nirina dissout le Gouvernement. Pour certains, peu enclins à consentir le bon côté du geste du numéro un du pays, ils relativisent la décision. Pour d’autres qui concèdent à reconnaitre l’aspect positif de la chose y voient un effort devant aboutir à une étape décisive pour améliorer la gestion des affaires nationales. Deux angles de vue apparemment inconciliables et diamétralement opposés, mais avec un minimum de prise de conscience en lien aux intérêts inaliénables de la Nation, on pourrait joindre les deux bouts.

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