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La hausse de prix des légumes inquiète les habitants de la ville. Depuis janvier dernier, le coût des marchandises a beaucoup augmenté, selon Simone, une commerçante exerçant à Ambohimirary-Ampasapito. « Auparavant, le prix des tomates était de 1.000 ariary le kilo chez les distributeurs. Actuellement, ce prix a grimpé à pas moins de 2.000 ariary », déclare-t-elle. L'ail, quant à lui, atteint désormais pas moins de 14 000 ariary le kilo. Les prix des pommes de terre, des choux et des haricots verts ont également subi une hausse, impactant fortement le budget des ménages. « La raison de l'augmentation actuelle des prix est due à l'exportation de marchandises et à l'augmentation du prix des engrais », explique Simone. Elle souligne que cette situation rend le marché moins lucratif, affectant les revenus des vendeurs.
Face à cette crise, les approches commerciales n'ont pas changé, bien que les articles vendus aujourd’hui soient écoulés au jour le jour. « La seule solution que je puisse proposer est que le Gouvernement s’intéresse de près aux agriculteurs », suggère Simone, plaidant pour une intervention des autorités afin de stabiliser les prix et de soutenir les producteurs locaux.
Du côté des agriculteurs, les difficultés sont nombreuses. Selon Mahery, un agriculteur qui habite loin de la ville, le mauvais état des routes est l’une des principales causes de l'augmentation de prix des produits ainsi que des problèmes au niveau du transport. « Il y a aussi le manque de graines », ajoute-il, soulignant que celles-ci sont souvent vendues en raison des difficultés financières, ce qui entraîne une pénurie et une hausse des prix. Cette situation crée une crise pour les agriculteurs et les commerçants locaux. Le coût de la production augmente, tandis que les difficultés au niveau du transport et la rareté des semences compliquent davantage leur travail.
Les consommateurs, quant à eux, doivent faire face à des prix en constante augmentation, rendant l'accès aux produits frais de plus en plus difficile. L’exportation des marchandises occupe également une place centrale dans ce problème. Selon Simone, « l'exportation excessive des légumes contribue à la rareté de ces produits sur le marché local, ce qui fait grimper les prix. De plus, la hausse de prix des engrais alourdit les charges des agriculteurs qui répercutent ce coût sur les consommateurs ». Un expert en agribusiness a annoncé : « Pour sortir de cette impasse, une intervention gouvernementale semble nécessaire. En s'intéressant de près aux agriculteurs et en améliorant les infrastructures routières, il serait possible de réduire le coût de transport et de production. De plus, un soutien pour l'accès aux semences pourrait stabiliser la production locale et limiter ainsi la hausse des prix ». En attendant, la population doit composer avec ces prix élevés, espérant des jours meilleurs grâce à une action concertée entre le Gouvernement et les acteurs du secteur agricole.
Carinah Mamilalaina


« (…) Une partie de la cargaison composée de produits STAR a été illicitement repêchée et risque de se retrouver sur le marché. Ces produits sont impropres à la consommation ». Ce communiqué de l’entreprise STAR suite au naufrage du bateau « Totozafy » dans le port d’Antsiranana, survenu dans la nuit du 9 mai dernier, a attiré l’attention des abonnés sur les réseaux sociaux, notamment les habitants de la partie Nord de Madagascar. Questionnée à ce sujet, une responsable au sein de la STAR livre des détails et lance un appel à la vigilance des consommateurs. « Destinés à la vente, les produits n’ont enregistré aucun problème sur leur qualité à leur sortie d’usine. Mais une fois coulées dans la mer, leurs bouteilles pourraient subir des chocs et fissures et l’on ne peut plus maîtriser ce qui s’est passé. De plus, l’eau de mer rouille les capsules des bouteilles, lesquelles ne sont plus hermétiques, ce qui nuit aux boissons à l’intérieur », avance notre source.
D’un autre côté, les étiquettes des produits sont dissoutes dans l’eau de mer. On ne peut plus distinguer les boissons avec les bouteilles nues, selon les informations recueillies. « Le code digital sur les étiquettes et le col des bouteilles contient des informations essentielles, dont la date de production, le numéro de lot ou encore la date limite de consommation. Ces obligations légales y sont mises en place pour faire un suivi, si jamais les boissons ont un goût bizarre ou si les consommateurs présentent des maladies après en avoir consommé. Mais une fois que ces informations sont effacées à cause du naufrage, on ne peut plus les retracer », explique notre interlocutrice. Autant de raisons pour confirmer le fait que les produits de la cargaison qui ont coulé dans la mer sont impropres à la consommation. Ladite cargaison comporte environ 100.000 bouteilles, selon les estimations.
Face à cette situation, STAR décline toute responsabilité quant à ces produits repêchés illicitement. « Les produits ont été sous la responsabilité des transporteurs au moment où l’accident s’est produit. De plus, un processus de leur repêchage a été prévu, mais certains l’ont devancé en plongeant dans la mer pour récupérer les bouteilles. On ne sait pas ce qu’ils vont en faire. Aussi, le système qualitatif habituel à la distribution n’est plus respecté après le naufrage et le repêchage illicite des produits », renchérit notre source. Par conséquent, l’entreprise STAR relance l’appel à la plus grande vigilance de ses distributeurs et consommateurs. Le groupe industriel renforce également la communication à ce sujet, notamment dans la zone Nord où une alerte radio s’enchaîne actuellement…
Recueillis par P.R.





Dès les premières lueurs du jour, le Golf du Rova était en effervescence, hier, avant le coup d'envoi de la première édition du tournoi international de Golf Open Amateur, sur le green d’Andakana.
Après les mots d’encouragement, les dames étaient à l’honneur pour les premiers assauts du parcours. Episode immuable de lancement de cette première édition du grand Open de Madagascar de Golf Amateur. Le rituel traditionnel qui a déroulé une nouvelle fois sa liturgie, ce matin du vendredi au Golf Club du Rova.
Seuls les impacts des balles de practice et les bruits de sacs de club et de chariots animent le fond sonore du green d’Andakana.
L’équipe du Golf du Rova est en tête, à l'issue de la première journée dans la catégorie silver Messieurs avec la meilleure carte au-dessus du par +2.
Cependant, un Old Course de Jean Claude Rajaonarivony n'a pas changé grand-chose, surtout sur un retour qui a fait serrer plus d’un la mâchoire.
 L’équipe du Golf du Rova emmenée par Jean Claude menait à (70, +2), devançant les Herintsalama Andriambololona et Jean Donat qui ont livré une belle surprise lors de cette entame avec une carte de (70 +4). Tous évoluent dans la catégorie silver Messieurs.
La première journée a été également marquée par l’exploit de Patrice De Comarmond, golfeur du Club Rova, qui a réalisé le hole-in-one ou le trou en un au 5.
Comme citée plus haut, la première vague de joueuses, Wagner Hanitranirina, Anjary Tiana, Gagneux Holy, représentant les 38 équipes de l’Open Amateur 2024, a été lancée à 6h25 exactement. Si elles ont été les plus impressionnées par l’enjeu, cela s’est traduit sur la carte de score, avec (+6) chez les silver Dames.
Pour cette deuxième journée du samedi 18 mai, c’est le trio Danielle Guillet, Sarah Rajaonarivo et Bodo Wittmer qui donnera le premier départ à 6h30 tapante, suivi par les autres équipes en file toutes les 8 minutes.
Elias Fanomezantsoa



Une première dans le District de Manandriana, situé dans la Région d'Amoron’i Mania. Le Président de la République, Andry Rajoelina, accompagné du ministre de l'Industrie et du Commerce (MIC), Edgard Razafindravahy, ont ouvert hier, une usine de transformation de produits locaux. Cette usine marque une étape notable dans le cadre du projet « One District, One Factory » (ODOF). Au cœur de cette nouvelle installation se trouve une unité de transformation, capable de convertir jusqu'à 20 tonnes d'oranges par jour en jus de fruits frais. Cette initiative répond à un besoin crucial dans ce District où entre 8.000 et 10.000 tonnes d'oranges sont produits annuellement. Cependant, environ 40 % de cette récolte est perdue, faute de transformation adéquate. La machine, confiée à la société AROMANIA, fonctionne grâce à la collaboration étroite de 356 agriculteurs regroupés en coopératives. Parmi ces coopératives, 24 d’entre elles ont été sélectionnées pour gérer cette ressource industrielle. Pour Randrianantenaina Heritiana Daniel, président de l'une de ces coopératives, cette usine est l'aboutissement d'une attente de plusieurs décennies de la part des agriculteurs locaux. Il exprime un optimisme palpable quant à l'impact économique potentiel de cette installation, soulignant l'espoir que cela apportera des revenus stables et durables aux agriculteurs de la Région.

Transparence dans la gestion
Lors de la cérémonie d'ouverture, le Président Rajoelina a souligné l'importance stratégique de cette usine pour l'autonomie économique du District. Il a rappelé aux habitants de Manandriana que cette initiative fait partie d'un défi plus large lancé par le Gouvernement pour promouvoir la production locale des biens essentiels. Ainsi, cette usine s'inscrit dans une tendance nationale, avec 60 parmi les 75 installations prévues par le projet ODOF qui sont déjà opérationnelles à travers l'île, et 53 Districts répartis dans 21 Régions déjà bénéficiaires de cette initiative. Le ministre a également insisté sur l'importance de la transparence dans la gestion de ces ressources. Il a souligné que les bénéficiaires des projets ODOF sont sélectionnés sur la base de critères stricts, avec un accent particulier mis sur la collaboration avec les agriculteurs locaux et sur l'engagement à acheter leurs produits. Cette approche vise à garantir que les avantages de ces installations se répercutent efficacement sur les communautés locales, tout en encourageant une croissance économique durable à l'échelle nationale. Ainsi, l'ouverture de cette usine de transformation à Manandriana représente bien plus qu'un simple événement local. Elle incarne le potentiel transformateur des initiatives de développement orientées vers l'avenir, tout en soulignant l'engagement du Gouvernement en faveur de l'autonomie économique et du développement durable.
Hary Rakoto




Un photographe malagasy se démarque dans un concours d’envergure international. Il s’agit d’une compétition dont les gagnants seront connus le 7 novembre prochain à Paris. Sur la ligne de départ, ils étaient une cinquantaine de candidats. Notre photographe Pierrot Men est ainsi parmi les six finalistes du « Louis Roederer Foundation Photography World Prize for Sustainability 2024 ». Il est le seul représentant du continent africain et figure au même titre qu’Irene Barlian (Asie), Adam Ferguson (Océanie), Maya Goded (Amérique du Nord), Monica De Miranda (Europe) et Ana Elisa Sotelo (Amérique du Sud).
Pour sa candidature à ce concours, Pierrot Men a soumis en octobre 2023 dix photos. Ces clichés, montrant le peuple malagasy de la côte-est qui sont à l'abri des éléments sous les feuilles de bananier, soulignent l'importance cruciale de préserver la planète et ses habitants pour les générations futures. Ses œuvres qui offrent une exploration de Madagascar en capturant le quotidien des Malagasy et leur culture, ont contribué à la renommée de ce photographe. Après plus de cinq décennies de carrière dans ce domaine, Pierrot Men est aujourd'hui considéré comme l'un des photographes les plus réputés de la Grande île.
Pour la petite histoire, il est né en novembre 1954 à Midongy-Sud, sur la côte Est de Madagascar. Il vit et travaille à Fianarantsoa où il dirige le plus grand laboratoire photographique de la ville, dénommé le « Labo Men ». Ses rapports avec cet art remontent à 1974, lorsqu’il ouvre son premier laboratoire. Pourtant, à cette époque et pendant de longues années, la photographie n’était rien d’autre qu’un simple support (artistique et financier) à sa passion première qu’est la peinture. Entre prise de photos d’identité, de baptême et de mariages, cette situation va durer pendant 17 ans, jusqu’au jour où une amie fait preuve d’une franchise qui va changer le cours de son activité artistique. Cette femme lui déclare sans détours que ses photographies sur lesquelles il se base pour peindre sont bien meilleures que leur résultat pictural. C’est ainsi qu’il en vient à délaisser le chevalet pour se consacrer uniquement à la photographie. Et le résultat s’est fait peu attendre : en 1995, il devenait le lauréat du concours Mother Jones qui s’est tenu à San Francisco (Etats-Unis), dont la récompense était un appareil photo de marque Leïca qui ne l’a plus quitté depuis. Il s’agissait du début d’une reconnaissance qui dépasse aujourd’hui largement les frontières de la Grande île. Récompensé par plusieurs prix (Jeux de la francophonie à Madagascar en 1997, prix UNEP/Canon en 2000,...), le travail photographique de Pierrot Men a fait l’objet de nombreuses expositions et publications.
Si.R


LA UNE DU 17/05/24

Publié le jeudi, 16 mai 2024

Le Club Golf du Rova Andakana s’attaque à son premier tournoi majeur pour les amateurs ce vendredi 17 mai, pour le Grand Open Amateur de Madagascar.  Ce jeudi, les participants ont reconnu pour la dernière fois le parcours avec plus que jamais l'envie d'en découdre. Initialement prévu pour 109 golfeurs, le nombre de participants a été revisité avec 129 golfeurs sur  la grille de départ. Le premier décollage est prévu à 6 heures à Antananarivo pour les premières équipes partantes. Ce tournoi inaugural verra également la participation de 27 joueurs étrangers venant des quatre îles voisines, à savoir La Réunion, l’île Maurice, Mayotte et les Seychelles. Le tournoi s’étalera sur trois jours sur le green d'Andakana, notamment les 17, 18, 19 mai. Ceci figure dans la politique du club de redynamiser le golf dans l’océan Indien. Pour une première édition, ce tournoi suscite l’engouement des participants. 

Le Gouvernement américain a annoncé un investissement de 41 millions de dollars dans la conservation et la gouvernance environnementale à Madagascar. Cet engagement, porté par l'Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID), se concrétise à travers trois nouveaux projets déployés sur cinq ans. Lors de l'événement de lancement hier, l'ambassadrice des Etats-Unis à Madagascar et dans l'Union des Comores, Claire Pierangelo, a souligné l'importance de cet investissement : « Le Gouvernement américain double son investissement dans l'environnement de Madagascar avec ces trois nouveaux projets et renforce son engagement inébranlable en faveur de la conservation et de la gestion durable de la biodiversité et des ressources naturelles inestimables de cette île. Nous reconnaissons l'importance critique de ces écosystèmes marins et terrestres pour la santé de la population et de l'économie ». 

Un fait sanglant digne de la rubrique fait divers. C'est ce qu'on peut dire de ce qui était arrivé à un jeune couple d'amoureux dans le quartier de Mananara à Anjozorobe, le soir du 15 mai dernier. Une violente dispute faisait déchirer le couple, et les jeunes lycéens en étaient venus en main ! L'issue de ce bras de fer était particulièrement effroyable : le sang a giclé, souillant le carrelage de l'appartement, les protagonistes s'étant battus avec des couteaux. Ils ont été grièvement blessés lorsque les gendarmes, le commandant de brigade en personne à leur tête, étaient arrivés sur les lieux. Il a fallu évacuer les victimes au CHRD d'Anjozorobe.

Les habitants d'Andohasaha-Ambohitraivo, un village situé dans la Région de Vakinankaratra, ont récemment reçu des infrastructures sanitaires qui vont améliorer leur qualité de vie et leur santé. Un bassin clôturé à 6 bacs a été construit pour permettre aux habitants de faire leur lessive en toute sérénité. Une douche publique à deux compartiments a également été mise en place pour faciliter leur accès à l'hygiène corporelle.

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Editorial

  • « RIZ Plus »
    Loin des tam – tam, des bling – bling, des folklores propagandistes et surtout des séances de photogéniques en vogue, malheureusement ces temps-ci, des évènements d’intérêts cruciaux pour l’avenir immédiat, à moyen terme et à long terme du peuple malagasy, se passent à travers le pays. Le projet RIZ Plus ou projet de productivité et de résilience des moyens de subsistance ruraux fait son bonhomme de chemin. Il contribue à l’objectif essentiel à savoir « Eliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir l’agriculture durable » dans le cadre de l’Objectif de développement durable (ODD) diligenté par l’ONU et s’inscrivant directement dans la Politique générale de l’Etat (PGE) autrement dit « l’autosuffisance alimentaire ».

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