Un situation qui prête à la fois au rire mais également riche en leçon à Itaosy, précisément au terrain de basket de la cité locale, hier matin. Trois jeunes hommes y ont été surpris puis arrêtés par la Gendarmerie pour consommation de chanvre dans un lieu public. En effet, les concernés étaient loin de se douter un seul instant que les sportifs, justement en train de jouer au basket, sont des éléments de la brigade de gendarmerie Itaosy. « Nous, nous faisons du sport pour garder la forme, ces jeunes, eux, cherchent une inspiration en fumant un joint », a d'ailleurs ironisé une source au niveau de la Gendarmerie à propos de l'affaire. En effet, les suspects ont emballé publiquement et le plus tranquillement du monde leurs joints lorsqu'ils se sont fait arrêter ainsi. Ces jeunes sont en garde à vue dans les locaux de la brigade locale, qui les a soumis à une enquête.
Pari tenu pour le ministère de la Justice. En effet, la réduction des personnes mises en détention provisoire à la maison de force d’Antanimora a été l’un des objectifs de ce département, et ce afin de préserver le droit de l’Homme et d’amélioration les conditions de vie des prisonniers. Ainsi, en cette fin d’année 2023, 1.139 détenus sont dénombrés sur place dont 60 % d’entre eux ont déjà été jugés. Cette politique de désengorgement des prisons a été amorcée depuis juin 2023. La mise en place d’un « Task force » en améliorant le traitement des dossiers et en triant la gravité des délits au cas par cas a changé radicalement la donne à Antanimora. Ce n’est plus la prison réputée pour sa surpopulation d’avant.
Mieux vaut prévenir que guérir. Le grand festin est inséparable avec la célébration de Noël et de la nuit de la Saint-Sylvestre. Parallèlement à cela, le nombre de personnes atteintes d’une intoxication alimentaire augmente durant la période des fêtes. Les aliments insuffisamment cuits, une mauvaise conservation, la propreté en sont la première cause. Viennent ensuite les aliments de mauvaise qualité ou périmés qui envahissent les marchés, et ce malgré une interdiction de vente et l'inspection réalisée par les agents du ministère du Commerce et de la Consommation. En effet, chacun veut faire la fête avec le peu de moyens dont il dispose, tandis que les commerçants malhonnêtes profitent de cette situation pour escroquer les consommateurs.
120 ans d’âge, il fallait le faire et le vivre ! Un siècle et quart d’action d’éducation plutôt de rééducation sinon de réinsertion dans un milieu difficile ou à problème, il fallait le faire avec bien entendu une forte dose de dévouement.
Le Centre de rééducation des mineurs en conflit avec la loi dits « zaza maditra » sis Mandrosoa Anosiala, communément appelé « Anjanamasina », dans le District d’Ambohidratrimo, fête ses 120 d’existence. Rappel historique. Créé au début siècle dernier, vers 1903, à l’aube de la colonisation à Madagasikara, le Centre de rééducation des mineurs se destinait, à l’époque, à redresser les enfants délinquants des colons. Déjà au début de la colonisation, les parents colons durent affronter de multiples problèmes, entre autres, l’éducation de leurs propres enfants. Certains d’entre eux s’écartent du droit chemin. Ainsi, les colons devaient faire face aux problèmes liés à la question de « pacification » des indigènes qui entre autres étaient réticents à leur présence pour occuper leurs sols et ont dû affronter en parallèle le comportement difficile de leurs enfants qui s’adaptèrent mal au nouveau cadre de vie.
Lancement d'une plateforme de paiement. La Grande île s’engage dans la révolution numérique du secteur touristique. Cette initiative, fruit d'une collaboration entre le ministère du Tourisme, « Vanilla Pay International » (VPI) et la Paositra Malagasy, vise à moderniser et faciliter les transactions dans ce domaine. Andry Randriamanamihaja, président de VPI, a souligné que la nouvelle solution offre aux voyageurs du monde entier des transactions sécurisées, incluant des options comme le virement bancaire en temps réel, les paiements par carte bancaire, Google Pay et Apple Pay. Selon lui, des fonctionnalités supplémentaires, telles que Pay Pal, Alipay, le paiement échelonné et le partage de paiement entre membres de groupe, seront intégrées l'année prochaine, avec la prise en charge de devises africaines. Il a également annoncé que la solution de VPI comprend un système de paiement par QR code en face à face, favorisant une expérience sans contact physique, répondant ainsi aux normes de rétribution sans espèces et garantissant une sécurité renforcée pour les touristes.
L’annonce vient de tomber. Le vieux carré de Behoririka, connu de tous sous l’appellation de Piment Café, un établissement culturel emblématique de la Capitale, va célébrer son vingtième anniversaire. Pour marquer cet évènement exceptionnel, la gérante des lieux a choisi d’inviter un chanteur de renom pour ouvrir les festivités en grande pompe. Ainsi, Samoëla, le grand monsieur du « Vazo miteny », va se produire sur les lieux ce vendredi 22 décembre. La soirée débutera à 21 heures. Ce sera une occasion pour lui et ses fans de fêter cet évènement historique. Un spectacle à ne pas rater pour les amateurs de chansons à texte.
Pour un peu, cela aurait failli être une tragédie. Mais finalement, l'on ne déplore aucun décès. En revanche, l'accident d'autocar, appelé familièrement "karandaly" est survenu en milieu de journée dimanche dernier à Bezaha, a fait de nombreux blessés, parfois graves, et au nombre de 33 sur les 40 personnes que le véhicule a transportés initialement au départ de Bekily. Les victimes, notamment les plus touchées et dont on retrouve des enfants, ont été admises au CHRD de Bezaha où un élu de la région était venu à leur chevet, apportant aide et réconfort moral.
Chacun pour soi et Dieu pour tous. Tel semble être le crédo au sein du collectif des candidats d'opposition. Et ce, après la réélection haut la main du Président sortant Andry Rajoelina. Force est en effet de constater que depuis l'annonce par la Haute Cour constitutionnelle de la victoire dès le premier tour du scrutin d’Andry Rajoelina, l'Opposition semble avoir perdu ses partitions. Le Collectif des candidats s'est éparpillé en mode puzzle dont les pièces refusent de collaborer.
Tandis que certains membres de l'Opposition semblent s'accrocher à leurs illusions politiques, lorsque notamment au début du mois, le collectif avait annoncé la mise en place d'une cellule de crise pour coordonner les actions à entreprendre dans toute l'île, d'autres au sein du collectif ont décidé que la politique était une danse à laquelle ils ne voulaient plus participer. Désormais, le chacun pour soi semble être de mise après les déclarations tapageuses des semaines précédant la réélection du Président.
La cérémonie du 16 décembre dans le mythique stade dénommé Barea, à Mahamasina, grandiose en son genre, dans le cadre sublime de l’audience solennelle de la Haute Cour constitutionnelle, la HCC, d’une part, et la prestation de serment du Président de la République réélu, de l’autre, le tout dans le contexte général de l’investiture, s’est déroulée selon la règle de l’art. En authentique cérémonie républicaine, rien n’a été laissé au hasard et aucune fausse note admise ni tolérée et surtout s’inscrivant dans l’esprit de la continuité !
Le géant stade respectant les normes olympiques de Mahamasina, plein à craquer comme un œuf, accueillant une foule en liesse, en délire, devenant ainsi le temple de la démocratie et de la souveraineté nationale, a été le témoin de l’onction populaire dont Rajoelina Andry Nirina jouit, celui qui va re-présider les destinées de la Nation pour les cinq ans à venir en sa qualité de Président de la République de Madagasikara.
Le stade Barea, théâtre de grandes manifestations artistiques, brillait de mille feux. Des artistes de renom ont bien voulu animer la scène au grand plaisir du peuple, du petit peuple qui dansait et chantait à cœur joie au rythme et tempo de la musique tropicale.
Les hôtes de marque essentiellement des Chefs d’Etat, des envoyés spéciaux et de hauts dignitaires venant des pays amis, des organismes internationaux témoignant de la reconnaissance internationale de la victoire du candidat numéro 3 ont tenu à honorer de leur présence la cérémonie d’investiture du Président malagasy Rajoelina Andry Nirina à Mahamasina ce 16 décembre 2023.
Condamnée à se murer dans un silence éloquent, l’Opposition quant à elle, rumine encore et pour toujours sur les pourquoi et comment de sa débâcle. Les Ravalomanana, Rajaonarimampianina, Siteny Randrianasoloniaiko, Ratsiraka Roland et consorts s’apprêtent à entreprendre la traversée du désert qui serait, sauf retournement de veste, la plus longue et la plus humiliante. En effet, le Président nouvellement investi ou plus exactement réinvesti, au cours de son discours d’investiture tend la main à tous ceux et toutes celles qui veulent participer, ensemble avec lui, à l’œuvre de redressement de la Grande île. De toute façon, avec ou sans les éventuelles contributions de certains qui se font prier, le Président Rajoelina avec le soutien indéfectible du peuple, ambitionne d’être l’artisan du sauvetage sinon du redressement du pays.
Dans son allocution, le Président de la République Rajoelina Andry Nirina retraçait les grandes lignes de la conduite des actions et des œuvres de développement du pays dans les cinq prochaines années. En réalité, de grandes lignes qui entrent, de plain- pied, dans le processus de la continuité. Durant le premier mandat, le Gouvernement sous la houlette du Chef de l’Etat et du Premier ministre jetait les bases du lancement de gros chantiers qui respectent chacun les critères universels de normalité exigés en termes de construction ou de réhabilitation. Tous les grands secteurs d’infrastructures scolaires, sanitaires, sportives et routières ont été touchés. Mais il reste évidemment beaucoup à faire, à réaliser et à concrétiser. Raison pour laquelle Rajoelina tenait à rempiler parce qu’il faut bien terminer ce que l’on a commencé. Une logique légitimement adoubée !
Donc, ce second mandat s’inscrit tout naturellement dans la continuité. Le pays en a besoin vitalement.
Ndrianaivo