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Depuis mercredi, les habitants de Fianarantsoa font face à une grande pénurie d’eau. D’ailleurs, il a été annoncé que ce problème d’accès à l’eau potable s’étendra sur plusieurs jours. Rappelons que la principale cause du problème est l’assèchement du lac d’Antarambiby qui est la source d’eau potable pour les habitants de la ville et par-dessus tout, la pluie faisant défaut.
S’exprimant sur le sujet, le Professeur Henri Rasamoelina affirme que si l’eau se fait aussi rare dans la ville de Fianarantsoa, c’est d’abord pour des raisons environnementales. Il va jusqu’à prédire que la situation risque d’empirer si la pluie tarde à tomber. D’ailleurs, selon ses souvenirs, la ville de Fianarantsoa était déjà confrontée à la même pénurie en 2005. A son avis, le type d’arbre qui pousse dans la Région Haute Matsiatra pourrait expliquer cette pénurie. « La Région compte plusieurs lieux de plantation de pins. Pourtant, le pin est connu pour sa grande absorption des eaux de pluie », explique ce Professeur de sociologie de l’environnement à l’Université de Fianarantsoa et non moins auteur de plusieurs articles scientifiques et de sujet de presse sur l’eau et l’environnement depuis 1990.
S’attaquer au fond du problème
 Pour dénouer la situation, le Professeur Rasamoelina suggère que le ministère de tutelle s’attaque au fond du problème. « Il faut que le ministère de l’Eau se charge de la protection voire la création des sources d’eau et cela est valable dans toutes les régions de Madagascar où l’eau devient problématique », affirme – t – il. Il recommande également la plantation d’arbres dotés de grands feuillages ayant la capacité de retenir les eaux de pluie, de garder l’humidité et d’humecter le sol. En d’autres termes, des arbres qui peuvent jouer un rôle dans le cycle de l’eau en maintenant le sol et le rendant perméable grâce aux racines. Des solutions sur le long terme puisque dans l’immédiat, le ministère du Tourisme, des Transports et de la Météorologie a déjà annoncé la perspective de provoquer des pluies artificielles pour pallier le problème d’eau.
Cet éminent Professeur ne manque, toutefois, pas de souligner que la décision du régime de faire du ministère de l’Eau un département ministériel à part entière est plus que raisonnable. Au niveau international, le manque d’eau est classé parmi les premières causes de mortalité dans le monde. C’est dire que le phénomène est un problème qui n’est pas à prendre à la légère car fait beaucoup de victimes.
S.R.

Toliara II, Sakaraha, Betioky-Sud, Ihosy, Iakora. Ces 5 Districts sanitaires dans les Régions d’Atsimo-Andrefana et d’Ihorombe enregistrent un taux d’incidence élevé du paludisme. Raison pour laquelle la Campagne d’aspersion intra-domiciliaire d’insecticides (CAID) de cette année y sera menée. Cette fois-ci, environ 1,1 million de personnes seront à protéger à travers la mise en œuvre de la campagne. Plus de 200 000 enfants âgés de moins de 5 ans et 53 000 femmes enceintes en font partie, selon les informations émanant de l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID). La campagne, qui vient de commencer, se fera dans au moins 85 % des foyers dans ces 5 Districts, avec le partenariat entre l’USAID, la Protection maternelle et infantile (PMI) et le Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP) au sein du ministère de la Santé publique.
« Hélas, le paludisme continue de menacer la santé et le bien-être du peuple malagasy. La pulvérisation intra-domiciliaire d'insecticide à effet rémanent pour éloigner les moustiques est l’une des stratégies clés que nous utilisons pour lutter contre cette maladie », a déclaré John Dunlop, directeur général de l'USAID. En fait, le Gouvernement américain finance la CAID à Madagascar depuis 2008. L’insecticide est pulvérisé sur les murs et les plafonds des maisons d’habitation et des bâtiments publics durant la campagne menée avant le début de la saison antipaludique. Selon les informations recueillies, les insecticides à effet rémanent tuent efficacement les moustiques qui entrent en contact avec les surfaces traitées. Le traitement, certifié sans danger pour l’homme par l’Organisation mondiale de la santé, reste efficace pendant sept à huit mois et tue 80 % des moustiques.
Le paludisme demeure un risque grave pour des millions de personnes à Madagascar. Il constitue la 4ème cause de maladie et l’une des raisons principales pour lesquelles les gens sollicitent des soins auprès des centres de santé. Depuis le début cette année 2020, plus de 1,4 million de personnes à Madagascar, soit 5,6 % de la population, ont contracté la maladie. En tant que premier pays donateur dans le secteur de la santé de la Grande île, le Gouvernement américain alloue chaque année 62 millions de dollars pour financer les activités sanitaires au sein de l’USAID. Une partie de ce financement, soit 26 millions de dollars, est destinée pour la prévention et le traitement du paludisme.
Recueillis par Patricia R.




Le tarissement des rivières et cours d’eau figure parmi les conséquences immédiates de la sécheresse. A cause du manque de précipitations dans le pays, les réserves d’eau ne sont plus actuellement suffisants pour couvrir le besoin de la population, autant dans l’approvisionnement en eau que dans la production d’électricité. De plus, le niveau des températures a fortement augmenté, atteignant jusqu’à 41°C dans quelques Régions de l’île. Pour remédier à ce manque de pluie, la Direction générale de la météorologie en collaboration avec la compagnie de distribution d’eau et d’électricité (JIRAMA) ont décidé de lancer une opération aérienne pour provoquer des pluies artificielles.
D’après la directrice générale de la météorologie, Nirivololona Raholijao, cette opération est prévue au début du mois de décembre afin d’alimenter la centrale d’Andekaleka et le barrage de Tsiazompaniry qui approvisionnent en eau et électricité la Capitale et ses environs. A l’issue de cette opération, l’objectif est que la pluie tombe 3 à 4 jours consécutifs, selon Rivo Randrianarisoa, chef prévisionniste à la Direction générale de la météorologie. Toutefois, avant de déclencher les pluies artificielles, quelques conditions favorables comme l’amoncellement de nuages sont nécessaires. « Le 1er décembre devrait être le jour propice pour l’ensemencement des nuages. Cependant, en cas d’échec, nous devrons encore étendre l’opération les jours suivants », poursuit-il. Pour Fianarantsoa, les pluies artificielles devraient s’abattre sur cette ville en fin de semaine. D’ailleurs, toutes les conditions météorologiques sont déjà réunies.
Néanmoins, les grosses pluies sont attendues au début du mois prochain pour les hautes terres et le sud de la Grande île. La forte chaleur actuellement ressentie dans la Grande île ne disparaîtra que d’ici 3 jours, d’après la prévision météorologique. Les activités humaines comme les feux de brousse en sont les principales causes.
Anatra R.


La une du 28 novembre 2020

Publié le vendredi, 27 novembre 2020

Ifotaka, Tsivory, Bekily, Ampanihy et Beraketa. La délégation de l’association Fitia conduite par la Première Dame Mialy Rajoelina a pu sillonner ces 5 Communes des Régions Anosy, Androy et Atsimo Andrefana lors d’une descente de 3 jours, depuis mardi jusqu’à hier. Ce périple a pour but non seulement de constater de visu la situation du « Kere » et ses impacts mais aussi de mener des actions concrètes pour venir en aide aux victimes en détresse. Outre les personnes âgées et les enfants, les femmes se trouvent au centre des préoccupations de la Première Dame, d’où les actions pour contribuer à leur autonomisation.

 

La Région Analamanga accueille la première édition de la Journée internationale des Régions (JIR), qui se déroule les 26,27 et 28 novembre au Palais des sports de Mahamasina. De nombreuses autorités locales dirigées par le Premier ministre Christian Ntsay ont honoré de leur présence la cérémonie officielle d’inauguration, hier. Cette première édition se déroule sous le thème : « Madagascar dans une nouvelle décennie : valorisation des potentialités des Régions et promotion du partenariat pour le développement ».

 

Drame à la maison centrale d’Antanimora vers 13h, mercredi dernier.  Un détenu condamné à une peine de travaux forcés à perpétuité, et qui est connu sous le sobriquet de Mainty (34 ans), s’est suicidé sous les yeux de ses camarades de cellule. D’après une source auprès de l’administration pénitentiaire dudit centre, il a utilisé la manche d’une cuillère après l’avoir transformé en une sorte d’objet contendant, pour se trancher la gorge.

 

Une initiative du ministère de la Communication et de la Culture (MCC) avec l’appui de nombreux partenaires. Le centre d’informations administratives et d’orientations (IVOTORO), une sorte de « call center étatique », est désormais opérationnel. Cet établissement a été mis en place pour asseoir une administration de proximité, transparente et accessible. « Depuis des décennies, les citoyens ont des difficultés pour effectuer des démarches administratives. Même chose pour l’obtention des informations claires et précises facilitant ces démarches.

Les ordures s’entassent dans plusieurs quartiers de la Capitale, depuis des semaines. Le ramassage des déchets au niveau des bacs se fait de plus en plus rare voire inexistant. Outre les odeurs nauséabondes, les riverains vivent dans des conditions très difficiles. D’après les explications au sein de la Commune urbaine d’Antananarivo, le Service autonome de maintenance de la ville d'Antananarivo (SAMVA) est actuellement confronté à des grandes difficultés techniques et financières.

Un retour à la normale de la consommation annoncé. La ministre de l'Industrie, du Commerce et de l'Artisanat (MICA) Lantosoa Rakotomalala a établi un bilan positif de l'exportation de la vanille, hier, à Anosy. Deux mois après le lancement officiel de la campagne d'exportation, les opérateurs ont déjà exporté près de 515 tonnes de vanille vers 23 pays importateurs. « Contrairement à ce que l'on fait croire, la vanille de Madagascar reçoit des commandes malgré la crise sanitaire et la fixation du prix de référence.

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Editorial

  • Foire de tous les espoirs
    La FEPA ferme ses portes. Le rideau est tombé sur la 16ème édition de la Foire de l’élevage et de la production animale. Un évènement de taille qui a suscité beaucoup d’intérêts et par conséquent a attiré une grande affluence surtout chez les jeunes en herbe en quête d’activités porteuses pour un lendemain enchanté. Sous l’égide du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage (MinAE), la FEPA s’était tenue du 25 au 28 mars à Nanisana, dans la mythique enceinte dédiée à ce genre d’évènement. Selon les termes des organisateurs, la FEPA ambitionne d’éveiller les intérêts chez les jeunes sur l’importance des activités lucratives générées par l’élevage et la production animale en vue de la relance de l’économie du pays. A en croire l’affluence des visiteurs durant ces quatre jours d’affilée qui, en fait, ont envahi les stands et leur curiosité et leurs intérêts à suivre les exposés des exposants, la…

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