
24 sélections pour une édition record. Alors que le climat socio-politique reste sous tension dans plusieurs secteurs de la vie nationale, Madagascar s’apprête à transformer un rendez-vous sportif en véritable démonstration de stabilité et de leadership. Du 5 au 7 décembre, le Palais des Sports de Mahamasina accueillera la FIBA 3x3 Africa Cup 2025, une compétition qui dépasse largement les enjeux purement sportifs.
Pour la Fédération malgache de basketball (FMBB), le contexte actuel n’est pas un frein, mais un signal d’opportunité.
« Le contexte est opportun», assure Jean Michel Ramaroson, président de la FMBB. Selon lui, Madagascar a déjà prouvé sa capacité à organiser des compétitions majeures en période difficile, notamment en 2009 et 2011, deux années marquées par des crises socio-économiques aiguës.
L’effervescence était palpable, mercredi dernier, au Collège d’enseignement général (CEG) de Talatamaty. En l’espace de quelques minutes, une vague de crises inexpliquées s’est abattue sur l’établissement : une vingtaine d’élèves, majoritairement des adolescentes, se sont retrouvées en état de transe, évoquant une possible manifestation d’Ambalavelona. La scène a rapidement semé la panique.
Un poteau électrique de la JIRAMA a provoqué un drame, hier matin, à Ankadimbahoaka. Une femme est morte sur le coup après avoir touché ce poteau en métal installé en bord de route. Selon les témoignages recueillis sur place, une autre femme avait tenté de lui porter secours, mais a finalement renoncé après avoir ressenti, elle aussi, une malaise.
L’une des réponses adoptées pour faire face au taux élevé de malnutrition à Madagascar, y compris les carences en micronutriments. Le projet de fortification d’huile végétale et de bouillon, initié par l’ONG Helen Keller International (HKI), prend forme. Ces produits alimentaires fortifiés seront bientôt disponibles sur le marché. « (...) Mais avant leur production, divers investissements restent à faire. C’est pourquoi leurs prix de vente ne sont pas encore fixés jusqu’ici. Quoi qu’il en soit, l’on fera en sorte que ces produits fortifiés restent à la portée des consommateurs », avance Britney Rasolonirina, Program manager du projet fortification alimentaire auprès de HKI.
Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage.
Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et industrielles « enrôlées » dans le giron de l’Etat : HASIMA (coton), KOBAMA (farine), SOLIMA (produits pétroliers), ZEMA (engrais), etc. En tout, les entités appartenant à des capitaux étrangers essentiellement français passèrent à la trappe. Le Président de la République démocratique de Madagasikara fut le seul maître à bord.
La campagne d’exportation des litchis a officiellement débuté hier à 15h. Une ouverture très attendue par les opérateurs de Toamasina qui suivent de près l’évolution de la maturité des fruits depuis plusieurs semaines. Selon le Centre technique horticole de Toamasina (CTHT), les prospections menées sur plus de 1.500 pieds ont montré qu’environ 70 % des fruits avaient déjà amorcé leur mûrissement, avec une majorité affichant une coloration jaune-rose et seulement une petite proportion encore verte. Même si aucun fruit n’était considéré comme totalement mûr, le diamètre moyen de 27 mm et le ralentissement de croissance observé sur une partie du peuplement indiquaient une récolte imminente.
Le Conseil des ministres, qui s’est réuni mercredi dernier, a procédé à une vaste et importante série de nominations ainsi qu’à plusieurs rotations au sein des hauts emplois de l’Etat. Près de 150 personnalités ont été officiellement nommées à des postes stratégiques et de responsabilité, tandis qu’une trentaine de nominations antérieures ont été abrogées, selon le compte-rendu officiel de la réunion hebdomadaire de l’Exécutif de la Refondation. Cette révision du personnel a été marquée par le retour d’anciennes figures reconnues de l’administration, l’arrivée de nouvelles personnalités, et la rotation d’autres responsables, pour ne citer que celle à la tête des Préfectures et Districts du pays. Parmi les changements les plus notables, Abraham Rajafetra a été nommé préfet d’Antananarivo, tandis qu’Irma Harilalaina Juliandres prend la direction de la Préfecture de Fianarantsoa, localité où elle est bien connue.
Changement à la tête de la Préfecture d’Antananarivo.
Le Général Angelo Ravelonarivo, qui occupait jusque-là les fonctions de préfet d’Antananarivo, cède sa place à Abraham Rajafetra Setraniaina Solomanjaka. Ce dernier n’est pas un inconnu dans les rouages de l’Administration publique. Ancien secrétaire général du ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation, il a également exercé les mêmes responsabilités au ministère de l’Environnement et du Développement durable. Fort de cette double expérience, il arrive avec un profil alliant connaissance des enjeux territoriaux et sensibilité aux questions environnementales.
Le Projet de Loi de finances initiale 2026 illustre l’ampleur des défis économiques auxquels l’Etat devra faire face l’an prochain, avec un déficit dépassant les 4 000 milliards d’ariary que le Gouvernement compte en grande partie combler grâce aux financements extérieurs. A Tsimbazaza hier, face aux députés, Le ministre de l’Economie et des Finances, Herinjatovo Ramiarison, a affirmé que les discussions avec les principaux bailleurs, dont la Banque mondiale, le FMI et l’Union européenne avancent favorablement. Selon lui, la coopération internationale est en voie de restauration et des accords seront sous peu signés afin de soutenir la relance économique attendue. Pour l’année 2026, près de 586 milliards d’ariary d’aides budgétaires sont ainsi anticipés, tandis que les emprunts extérieurs devraient atteindre plus de 4 700 milliards. Ce recours massif aux partenaires internationaux s’explique par la volonté du Gouvernement de préserver un certain équilibre financier sans faire peser toute la charge sur les contribuables. Un responsable du ministère confie même que « les négociations se déroulent dans un climat plus serein qu’auparavant », bien que des écarts puissent encore survenir selon les conditions exigées par les bailleurs.
Investissements en hausse
Parallèlement, le PLFI 2026 met en avant une stratégie axée sur la discipline budgétaire et la hausse ciblée des investissements dans les secteurs sociaux et productifs. Les recettes fiscales devraient atteindre plus de 6 221 milliards d’ariary, renforcées par des réformes administratives et une volonté affichée d’élargir l’assiette fiscale et de mieux lutter contre la fraude. Les recettes douanières, estimées à 5 026 milliards, bénéficieront également de révisions du Code des douanes et d’un contrôle renforcé. Côté dépenses, l’Etat prévoit 15 784 milliards d’ariary, avec une hausse marquée pour l’énergie, l’eau potable, la santé, l’éducation, les routes et la formation professionnelle. Plus de 646 milliards seront dédiés au secteur énergétique, notamment pour appuyer la transition vers les énergies renouvelables et améliorer la performance de la JIRAMA. Plusieurs investissements toucheront aussi les infrastructures routières et les services essentiels, tandis qu’un effort important sera consacré aux hausses salariales et au recrutement de milliers d’enseignants et de personnels de santé. La croissance prévue pour 2026, estimée à 4,8%, devrait être tirée par l’agriculture, les services et les BTP, même si l’inflation moyenne attendue à 7,1% risque de réduire le pouvoir d’achat des ménages. Un habitant d’Atsimondrano interrogé confie que « si la croissance ne se ressent pas dans le portefeuille, ça ne changera pas grand-chose pour nous ». Illustrant les attentes mais aussi les craintes de la population face à ces projections économiques. Malgré quelques incertitudes et une pression budgétaire persistante, le Gouvernement espère que 2026 marquera un tournant décisif vers une relance durable.