lundi, 06 mars 2023

La une du 07 mars 2023

Publié dans La Une


Le kidnapping, il y a une semaine, de trois membres d’une famille de collecteurs de produits spécialement de riz à Morarano Chrome, a fait des vagues. Car quelques jours seulement après les faits, les Forces de l’ordre ont réagi avec poigne. La veille du week-end dernier, l’opération spéciale baptisée « Harato » ou filet était musclée que l’on a signalé l’élimination d’un coup de six suspects, dans ce court laps de temps. Parmi les quatre premières personnes que les Forces ont éliminées, il y avait un assistant parlementaire. « Depuis des lustres, le concerné serait plutôt connu pour sa brutalité et a gagné la triste réputation de se montrer  toujours excessif dans ses comportements envers les autres », a fait savoir une source d’information locale.
Toujours dans le cadre de « Harato », le bruit court que de plus en plus de voix s’élèvent, du moins du côté des familles endeuillées. La plupart d’entre elles ont haussé le ton et vivement protesté, d’abord, en avançant que leurs proches, c’est-à-dire ceux qui venaient d’être éliminés récemment, ne sont pas du tout des « dahalo », ni autres ravisseurs. Deuxièmement, ces familles  s’insurgent contre le fait que leurs proches ont été simplement exécutés, car ces derniers n’auraient aucune intention de prendre la fuite.
Mais le mécontentement des habitants d’ Ambohitrarivo s’amplifient, localité où les trois membres de la famille de collecteurs de produits ont été enlevés. Pas plus tard que samedi dernier, l’opération menée par les Forces aurait encore coûté la vie à un chef de famille et la disparition de son gendre, tous deux étant également soupçonnés d’être impliqués dans ce triple enlèvement. Les proches de ce chef de famille haussent le ton contre ce qu’ils considèrent comme du pur non-respect des droits humains et craignent même que la victime aurait été torturée avant sa mise à mort. « On dirait qu’ils les auraient poignardé dans différents endroits de son dos, et son corps comporte au moins trois plaies occasionnées par des balles des Forces », se lamente un membre de la famille du disparu. La dépouille du chef de famille a été récupérée par les siens à la morgue de cette localité. Quant à son gendre, personne ne sait plus exactement ce qu’il est devenu. « Nous n’avons pas pu retrouver ses traces. Et ignorons s’il est encore en vie ou non », poursuit cette source.
Tout cela suscite des questions qui demeurent toutefois sans réponse, du moins jusqu’à présent. Et pourtant, un commandant d’une unité de Gendarmerie locale avait envisagé de faire un point de presse autour de cette situation, hier. Toutefois, ce point de presse n’a pas eu finalement lieu. En résumé, il n’y aucun moyen pour tenter de glaner le moindre renseignement autour de cette opération dite « Harato », le commandement local des Forces n’étant pas très loquace sur ce point.
F.R.

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Un évènement qui sort de l’ordinaire. Envie d’assister à un concert exceptionnel ? Si l’univers « street » et urbain vous branche, « Niggalize Vibes » est la scène idéale pour cela.  Après le succès des deux éditions précédentes, cet évènement musical donne un autre rendez-vous avec plus de programmes alléchants au menu, retraçant notamment toute l'histoire de la musique urbaine hip-hop, ragga, RnB et dancehall. Conçu par le Dj Diojay, en collaboration avec l’association Ekah Madagascar, Karoka Entertainment, Rap Gasy Fehezanteny et Bro label, il s’agit d’un spectacle exceptionnel animé par des artistes et auteurs de tous les classiques des générations 90 et 2000. « Niggalize Vibes III » aura lieu le 8 avril prochain à partir de 13h 30  au Karafi, Ankadimbahoaka.
Comme à l’accoutumée, cet événement s'annonce déjà d'ores-et-déjà lourd. Le spectacle verra la participation de rappeurs ainsi que des combinaisons improbables et inédites d’artistes de renom issus de la Grande île, à l'instar de KJ, Sax, Kwincy et Masnad. D’autres grosses pointures du rap local se rejoindront également à cette fête nostalgique. Hormis les animations avec les artistes invités, il y aura aussi une session d’écoute et d’interprétation des titres classiques du rap malagasy, en particulier des morceaux que les fans n’entendent que rarement dans les stations de radio locales.
Pour sa troisième édition, ce spectacle mettra également à l’honneur la gent féminine pour chauffer les platines, la piste et la scène. Le public aura ainsi l’opportunité de voir à l’œuvre Lady Djette, un show de Beatbox avec Morgane ainsi qu’un spectacle de danse animé par le groupe Undefined. Enfin, Dj Diojay clôturera le concert en envoyant derrière sa platine des titres de différents styles, allant du rap au ragga, en passant par le roots, la RnB ou encore le dancehall. Avis aux amateurs de « black music » mais surtout d’« old school ». Le ticket d’entrée est maintenu au prix de 7.000 ariary. Il y aura également une vente de T-shirts « Diska Jôkera » et d’albums rap à cette occasion.  
Si.R

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Utilisée par cinq (5) millions d’agriculteurs en Afrique. La technique « Pfumvudza » permet d’améliorer la production agricole, tout en préservant l’environnement. « Cette technique d’agriculture écologique se base sur des conseils pratiques. Elle peut s’appliquer sur tout type d’agriculture, que ce soit pour la culture de maïs, la culture maraichère ou encore la riziculture. En suivant à la lettre la technique, 624 m2 de surface peut assurer la survie d’une famille composée de 6 membres tout au long de l’année », informe Mialy Rajoelina, Première dame et non moins présidente de l’association Fitia. En collaboration avec le ministère de l’Agriculture, ladite association caritative a dispensé une formation pour 43 femmes représentant les 23 Régions de Madagascar sur la technique agricole « Pfumvudza ». Ladite formation s’est déroulée au Centre d’appui et de formation professionnelle agricole (CAFPA), sis à Andranovaky-Mahitsy.
« La formation agricole constitue une priorité du développement afin d’arriver à une autosuffisance alimentaire, et ce, depuis le ménage. Les agriculteurs tiennent une place importante pour y arriver. Quant à vous, vous pouvez partager vos acquis aux femmes de votre Région respective, entre autres pour lutter contre l’insécurité alimentaire », déclare l’épouse du Président de la République. C’était hier à Mahitsy, lors de la remise des kits de démarrage aux femmes formatrices en agriculture écologique. Chaque kit, comprenant des semences de riz et de culture de contre-saison ainsi que des engrais organiques, un sac, un arrosoir et des fils, permettra aux femmes bénéficiaires de lancer leurs activités agricoles, contribuant à leur autonomisation.
Les œuvres féminines à l’honneur
Un programme chargé. La Première dame Mialy Rajoelina a, depuis le week-end dernier, participé ou visité diverses activités dans le cadre de la célébration de la Journée internationale des droits de la femme (JIF). La célébration de cette année se déroule sous le thème : « Education des filles, autonomisation des femmes, garantes du développement durable ». Antananarivo accueille les festivités y afférentes, notamment à travers de multiples activités avec la participation des femmes provenant des 23 Régions de l’île. Hier, la présidente de l’association Fitia a visité les stands des femmes artisanes au jardin d’Andohalo, où elles exposent leurs œuvres durant l’évènement « Vehiv’ara ». Ces œuvres se composent de divers produits de décoration, textile, mode et accessoires. A cette occasion, la Première dame a suggéré que ce jardin emblématique de la ville des mille se transforme en un lieu de rencontre des femmes qui travaillent et vivent de l’artisanat.
Après le jardin d’Andohalo, la délégation conduite par la Première dame s’est rendue au jardin d’Anosy, où s’est déroulé le concours culinaire avec la participation des « vehivavy miavotse » provenant des 23 Régions. Elle a remis les lots aux 3 gagnantes du concours, représentant respectivement les Régions de Sofia, Atsinanana et Analamanga. Outre le concours d’art culinaire, le jardin d’Anosy accueille également la vente-exposition d’art floral ainsi que de légumes concoctées par les femmes autonomes. Ceci dans le cadre de l’évènement « Tsiahin’Anosy », toujours à l’occasion de la célébration du 8 mars. Une occasion pour l’épouse du Président de la République d’encourager les échanges et la solidarité féminine…
Patricia Ramavonirina


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Sauf changement, la ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna, devrait effectuer une visite officielle à Madagascar vers la fin du mois d’avril prochain. Officiellement, la signature de plusieurs conventions entre l’Agence française de développement (AFD) et l’Etat malagasy, ainsi qu’une rencontre avec la communauté française à Madagascar seraient au programme de cette visite. Comme il faut s’y attendre, le sujet autour des îles Eparses sera au cœur des discussions avec le Président Andry Rajoelina toujours dans le cadre de cette visite. La seconde réunion de la Commission mixte franco – malagasy sur les îles Eparses, reportée à mainte reprises, pourrait y être évoquée. Pour rappel, la première réunion de ladite commission a eu lieu au palais d’Andafiavaratra  en novembre 2019. Depuis ce premier rendez – vous, la tension ne cesse de monter entre les deux parties. La France qui rechigne à restituer ou même à étudier l’éventualité d’une cogestion de ces îles, et Madagascar qui insiste sur le retour de ces îles en tant que propriété malagasy. Dernièrement, le Syndicat des enseignants-chercheurs et chercheurs-enseignants (SECES) a clairement fait connaître sa position sur le sujet : pas question de cogestion ! Quoi qu’il en soit, les négociations risquent encore de connaître une prolongation.
Officieusement, d’autres sujets « délicats » liés à la politique seraient également au menu des échanges avec les autorités malagasy.
S.R.



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L’association Cétamada Madagascar, présidée par Anjara Saloma, organise actuellement la troisième édition du Humpback Whale World Congress en République Dominicaine, sous le thème de « L’économie bleue pour un développement durable » en co-organisation avec l’Autorité Nationale des affaires maritimes de Saint Domingue (ANAMAR) ainsi que l’Ambassade de France en République Dominicaine. Cet évènement scientifique est né à Madagascar en 2015 sur l’île Sainte-Marie lors de la célébration du Festival des Baleines et a suscité l’intérêt de plus d’une centaine de scientifiques-chercheurs internationaux ; la seconde édition a été par la suite accueillie sur l’île de La Réunion en 2017. La première conférence de presse du HWWC 2023 s’est tenue le 1er mars 2023 à l’Université Autonome de Saint Domingue (UASD) où les organisateurs ont indiqué que le congrès est certifié par le programme de la Décennie des Nations Unies pour les Sciences Océaniques (UN Ocean Decade). François-Xavier Mayer de l’association Cétamada a déclaré pendant la conférence qu'il est essentiel d'avoir le plus de connaissances possible sur la baleine à bosse lorsqu'on parle de sa préservation sans oublier de mentionner son rôle clé dans la lutte contre le réchauffement climatique en réduisant la quantité de dioxyde de carbone dans l’atmosphère.

Activités économiques

Le but de ce congrès mondial est de fédérer tous les acteurs de la conservation et de la recherche scientifique afin de développer des stratégies de préservation des mammifères marins à l’échelle mondiale. L’occasion pour des scientifiques en provenance des quatre coins du monde de partager les résultats de leur recherche pour un renforcement de capacité, des échanges d’expertise. Diverses sessions orales et des ateliers seront au rendez-vous. Cétamada, qui signifie étymologiquement « Cétacés de Madagascar », est une association de droit malagasy à but non lucratif fondée en 2009, basée à Sainte-Marie qui œuvre dans la conservation des mammifères marins et de leur habitat à Madagascar et dans l’océan Indien. Elle a été mandatée par le ministère du Tourisme malagasy depuis 2013 pour encadrer toutes les activités d’observation des mammifères marins afin de garantir un écotourisme baleinier responsable et durable à Madagascar. L’association a pour principal objectif, la préservation des populations de mammifères marins et de leur habitat à Madagascar. Pour cela, elle travaille en collaboration avec des chercheurs, des étudiants, des ONG et des institutions, des opérateurs économiques, des autorités locales et nationales. « En impliquant les populations locales dans nos actions, nous nous engageons dans une démarche de développement durable. Tout en mettant en place des activités économiques autour des mammifères marins qui génèrent des revenus directs pour les communautés locales. », indique un membre de l’association Cétamada.
 

Hary Rakoto


Publié dans Economie
lundi, 06 mars 2023

Retour de vagues !


Freddy revient. Censé être sorti dans le Canal de Mozambique, le cyclone Freddy reprend de vigueur et revient à la … charge. Il menace de nouveau les côtes sud-ouest et l’ouest de la Grande île. Lors d’un tsunami, on craint surtout le ressac, le retour de vagues.
En effet, de vents violents et de fortes pluies s’abattent du sud-ouest (Toliary) aux côtes ouest de Madagasikara jusqu’au flanc ouest des Hautes Terres centrales (Régions Bongolava et Itasy). Les responsables étatiques redoutent des dégâts aussi importants que ceux de la côte Est plutôt dans le sud-est. Mananjary, déjà victime de violentes et ravageuses intempéries à chaque coup, a dû de nouveau encaisser les fureurs de Freddy.
La Grande île, dans l’axe des trajectoires des cyclones et des tempêtes, s’expose presque tous les ans aux caprices de la météo. Il paraît que les impacts négatifs et destructeurs se durcissent d’année en année.
Compte tenu de ces ravages et destructions qui vont de mal en pis et que le pays doit subir impuissamment, force est de constater des conséquences inéluctables du changement climatique qui, lui aussi, va de gravité en gravité. Le cas des pays comme le nôtre préoccupe sinon doit inquiéter de jour en jour les dirigeants du monde entier.
Effectivement, la mobilisation internationale voire mondiale ayant pour objet la préservation  de l’environnement pour le développement durable du monde se déclenche au moins depuis trois décennies. Le « Sommet de Rio » en 1992 donna le coup d’envoi de la conscientisation et la sensibilisation des dirigeants sur les effets délétères du réchauffement de la Terre provoquant du changement climatique dont les impacts nuisibles se font déjà sentir. Les « Conférences des Parties » ou la « COP », version anglaise, se tenant tous les ans constitue l’issue de la mobilisation générale de Rio (Rio de Janeiro), Brésil. Signalons que la COP 21 de Paris se démarque particulièrement de l’éveil des responsabilités des pays dits « grands pollueurs » qui, au final, se plient à dédommager les pays victimes. Malheureusement, l’élan et la ferveur des pays riches industrialisés à accompagner financièrement les pays pauvres, malades des conséquences du changement climatique, comme Madagasikara, n’ont pas été suffisamment suivis d’actes concrets. En fait, des engagements ont été pris à Paris d’assister les « pays victimes » en consacrant une enveloppe assez consistante de 100 millions de dollars. Mais, finalement ce ne fut qu’un vœu pieu de Paris. La COP 27 à Charm el Cheikh (Egypte), en 2022, la dernière en date, n’a pas encore permis de voir la réalisation desdits engagements. Certains observateurs ont fait la remarque que des analystes à la charge des pays industrialisés jugent irréalisables les promesses de Paris (COP 21) en 2016.
En somme, les pauvres victimes au premier plan du réchauffement climat doivent assumer seuls leur développement. Au final, ils sont abandonnés à leurs propres comptes. Eh oui, des laissés-pour compte ! Et cela, jusqu’à quand !
En attendant, des COP vont se poursuivre sans donner des résultats probants. Des promesses et des engagements creux tels des coquilles vides ! Des paroles, rien que des paroles ! Quand les grands mentent, on fait comme si rien n’était. Quand les petits manquent à leurs engagements, c’est toute une histoire !                                                                                      

Publié dans Editorial



Le sélectionneur français, Nicolas Dupuis, dévoilera officiellement la liste des 23 joueurs qui affronteront le Centrafrique ce 7 mars 2023, pour le compte des troisième et quatrième journées des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations 2024 en Côte d’Ivoire. L’homme fort des Barea de Madagascar a effectué une visite de courtoisie au ministre de la Jeunesse et des Sports, hier, en son bureau à Ambohijatovo. Des échanges ont eu lieu entre les deux hommes sur l’avenir de l’équipe nationale A.
Interviewé par les journalistes, Nicolas Dupuis n’a pas caché son enthousiasme sur son effectif.  Selon ses dires 40 à 50% de locaux composeront sa liste. Un amalgame parfait pour faire un exploit. Le technicien français souhaite aussi  réunir les locaux avant que les autres se libèrent. « Mais je demanderai aux expatriés de se libérer de leurs clubs  plus tôt que prévu si c’est possible et de rejoindre rapidement les autres de façon à avoir plus de temps pour travailler. Sinon on n’aura que trois jours avant le match pour se regrouper comme toutes les équipes participantes d’ailleurs. Mais il est très important de se réunir un peu avant. Si des expatriés peuvent venir avant les autres, c’est bon pour l’équipe. Je proposerai donc 7 jours à l’avance pour se regrouper. On sera un peu plus chanceux cette fois-ci. Je crois fortement en mes joueurs », souligne-t-il.
Abel Anicet, une erreur de communication
Selon toujours le patron des Barea, il a 23 joueurs de qualifiés et  un staff de qualité. Tout le monde avait envie de venir. Les jeunes qui ont réussi le CHAN et les expatriés qui vont venir pour les encadrer et les aider. Encore mentionné dans la liste des 30 présélectionnés, le « head coach » a bien précisé que des erreurs de communication se sont glissées concernant le nom d’Abel Anicet. L’ancien capitaine des Barea qui a mentionné sur sa page Facebook qu’il ne sera pas présent à ce regroupement. Que sa famille ne supporte pas les critiques des facebookers après chaque match et il ne se permet pas de faire subir cela à sa famille, donc il préfère s’abstenir.
Pour Nicolas Dupuis « Tout le monde a été appelé sauf Abel, il y a parfois des erreurs de communication. Abel reste quelqu’un de très important dans mon cœur et dans la tête de tout le monde et il ne sera pas dans la liste. »  Quand à Jérémy Morel, qui suit actuellement un stage d’entraîneur et joueur en N3 France, il sera dans les 23 mais sa principale mission sera d’encadrer et apprendre une bonne fonction. « Il est parmi les 23. Il est dans un passage qui permet d’encadrer les jeunes et petit à petit il va franchir la barrière », conclut Nicolas Dupuis.
Quant à Rafanomezantsoa Tsilavina dit Drogba, pas de surprise s’il n’est pas dans la liste. « Il a fait un faute et j’ai beaucoup de respect pour Rôrô et ce qu’il a fait. Il a raison de le faire », précise Nicolas Dupuis. En ce qui concerne le sort des Barea dernier du classement, ils n’ont pas droit à l’erreur durant ces deux matchs. Deux victoires seront bonnes pour l’équipe. Une défaite sera très mal pour l’avenir de l’équipe.
Elias Fanomezantsoa




Publié dans Sport


Une alerte rouge est lancée pour les habitants longeant la digue du fleuve de Fiherenana. Malgré le fait que le niveau de l’eau ne cesse de monter, la rupture de cette digue n’est pas encore probable, du moins dans les  prochaines 24 heures, selon le gouverneur de la Région d’Atsimo-Andrefana, Dr. Tovondrainy Ranoelson Edally, hier, durant une descente sur les lieux. « Nous suivons de près l’évolution de la situation de Fiherenana. Il n'y a pas de danger pour l'instant (Ndlr : hier), mais il faut être prudent et vigilant. Il reste encore un écart de 2 mètres entre la rivière et la digue », explique-t-il dans sa page Facebook. Cette digue figurait parmi les infrastructures qui ont été endommagées par le cyclone Haruna en 2013. Selon le bulletin des crues datant de dimanche, le niveau du fleuve de Fiherenana à l’échelle de Belalanda est de 0,80 mètre. Et hier, il est monté à 2,20 mètres.
Par ailleurs, Toliara se trouve actuellement sous les eaux. Plusieurs habitations et infrastructures sont détruites, dont la clôture de la prison. De fortes précipitations se poursuivront dans les parties sud et sud-est de l'île jusqu'à ce jour. Les conditions météorologiques en mer continueront d'être perturbées sur les côtes centre-ouest, sud-ouest et sud. Les Districts de Morombe, Toliara I-II et Betioky sont placés en alerte rouge (danger imminent), tandis qu’une alerte « jaune » (menace) concerne les Districts d'Ankazoabo, Sakaraha, Benenitra et Ampanihy. Et enfin, une alerte « verte » (avertissement) s’applique pour la Région de Menabe et le District de Beroroha.
4 personnes décédées, 15.281 sinistrées 
Selon le bilan provisoire émanant du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC), 4 personnes sont décédées dont un enfant de 2 ans à Ankatsakatsa, District de Morombe, une femme de 50 ans à Bekitro, District de Bekily et une autre âgée de 53 ans à Ambahikily. 15.281 personnes, soit 3 622 ménages, sont sinistrées dans les Régions d’Atsimo-Andrefana, Androy et Menabe. 3.164 personnes sont déplacées dans les 8 sites d’hébergement de Toliara I et II, Mahabo, Manja et Morombe, tandis que 7.794 personnes sont accueillies par leurs voisins. 2.695 cases sont inondées et 618 autres détruites.
La forte tempête tropicale Freddy s'éloigne des côtes malagasy. Elle se dirige vers l'ouest et le sud-ouest, avec une légère augmentation de vitesse, atteignant les 5 km/h. Hier à 15h, son centre était localisé à 130 km au sud-ouest de Toliara. Elle est accompagnée d’un vent de 90 km/h et des rafales pouvant atteindre 125 km/h. Selon la prévision, elle devrait remonter vers le nord et atteindre de nouveau le Mozambique.
Anatra R.

Publié dans Société



Le Président de la République Andry Rajoelina exprime sa compassion envers la population du sud-ouest. Les habitants de cette région du pays sont victimes des pluies torrentielles, des vents violents et de la montée des eaux consécutifs à la présence de la Tempête tropicale Freddy au large de Toliara, dans le Mozambique ces derniers jours. La catastrophe naturelle a fait de nombreuses personnes des sans-abri. " Je suis profondément attristé par la situation de ceux qui ont perdu des proches ", a soutenu le Président de la République Andry Rajoelina dans un message publié sur les réseaux sociaux hier. Alors que la population fait actuellement face aux conséquences de la Tempête, le Chef de l'État a tenu à l'encourager. " Vous n'êtes pas seul ", assure-t-il, soutenant que le Gouvernement sera à leur côté. Tous les responsables gouvernementaux à tous les niveaux ont reçu des instructions pour sauver et aider les résidents immédiatement, indique le Chef de l'État.
Hors du commun.
 De tous les systèmes ayant été récemment dans l'océan Indien, Freddy sort de l'ordinaire de par sa résilience et son parcours hors du commun. Ce système est sous surveillance du côté de l'Australie depuis presque un mois. Il a tracé une ligne quasi droite pour frapper de plein fouet la partie sud de Madagascar, avant de passer plusieurs jours dans l'Afrique australe où la fin de son parcours était prévue. Le système est sorti dans le canal de Mozambique où il est redevenu une tempête tropicale. Après plusieurs jours au large de Toliara, Freddy entame un demi-tour pour revenir très probablement au Mozambique qu'il avait noyé sous les eaux pendant quasiment une semaine il y a quelques jours passées. Les prévisionnistes annoncent la possibilité que Freddy retrouve le stade de cyclone dans les prochains jours. Néanmoins, les pluies qui l'accompagnent devraient persister dans la partie sud-ouest de Madagascar pendant encore quelque temps. Durant son passage aussi bien à Madagascar que dans l'Afrique australe, Freddy a fait 18 victimes. Un bilan humain que tout le monde espère rester figé.

 L.A.

Publié dans Politique

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Editorial

  • D’utilité publique
     Est reconnu « Service d’utilité publique » (SUP) par l’Etat tout organisme (ONG), une entité qui se met au service des intérêts basiques quotidiens des gens. Exemples : le service de la voirie, les caisses de la Trésorerie publique, les banques, les Postes et Télécommunications (téléphonie mobile), les transports en commun, la compagnie nationale d’eau et d’électricité, etc. Leurs manquements répétés créent des désagréments notables voire fâcheux au bon déroulement du train-train de la vie des usagers, en particulier, de la population en général. L’Etat veille au bon fonctionnement des services reconnus d’utilité publique.Vingt inspecteurs et contrôleurs semenciers émargés au sein du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage (MinAE) ont prêté serment près du Tribunal de première instance (TPI) à Anosy le week-end dernier. Issus des sept Régions dont Alaotra-Mangoro, Analanjirofo, Atsimo-Andrefana, Vakinankaratra, Boeny, SAVA et DIANA, les nouveaux sortants œuvreront tout droit à l’amélioration de la production des semences…

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