Forte mobilisation au stade Barea Mahamasina. Des centaines de milliers de femmes issues des 23 Régions de Madagascar ont participé au grand défilé et aux activités marquant la célébration de la journée internationale des droits de la femme (JIF) de cette année. Une occasion pour les participantes de marquer leur existence et d’assister aux festivités afférentes à la JIF, toute la journée.
Présente à la célébration nationale en compagnie de son époux, la Première dame Mialy Rajoelina a félicité le dynamisme hors pair des femmes cette année. L’épouse du Président de la République a également insisté sur l’importance de l’éducation des filles et de l’autonomisation des femmes. « Je fais de l’éducation une priorité, en tant que meilleur héritage. L’éducation garantit le développement et l’épanouissement de chaque individu. L’éducation est essentielle pour la vie des femmes. Ainsi, je lance un appel à toutes les mères de famille de bien éduquer leurs enfants. De nombreuses femmes demeurent dépendantes des hommes et des jeunes filles sont privées de leurs droits, dont celui à l’éducation, ce qui favorise le mariage précoce. Elles subissent diverses formes de violence dans leurs foyers. Nous devons renforcer la lutte pour changer tout cela », a déclaré la Première dame dans son discours, hier.
« Avec de la motivation et de la volonté, les femmes peuvent assurer leur avenir et devenir autonomes. Nous sommes le pilier du développement, depuis la société jusqu’à la Nation. Nous forgeons nos enfants à devenir de bons citoyens puisque l’éducation commence dans chaque foyer », ajoute cette présidente de l’association Fitia. « En cette journée spéciale, je fais le vœu que toutes les jeunes filles de mon pays puissent accéder à l’éducation, que les femmes soient aimées, considérées et respectées à leur juste valeur dans leurs foyers et deviennent autonomes », a-t-elle conclu.
Plus de 700 associations, organismes et institutions ont été représentés lors du grand défilé au stade Barea Mahamasina. Le séjour de plusieurs milliers de femmes dans la Capitale de Madagascar a nécessité des organisations spéciales, depuis l’hébergement et la restauration jusqu’au transport et la prise en charge. Plusieurs autorités, chefs d’institution ainsi que la société civile, les Forces de l’ordre ou encore les partenaires techniques et financiers ont collaboré pour ce faire, à en croire le Dr Rova Rabetaliana, directeur général de la Promotion de la femme auprès du ministère de tutelle. Bon nombre d’entre elles ont profité de ce séjour à Antananarivo pour visiter la ville ainsi que les sites historiques. Les chiffres d’affaires des établissements hôteliers et de restauration ont boosté cette semaine…
Patricia Ramavonirina
Le Chef d’Etat honore les 2 femmes de sa vie
« Deux femmes me sont chères. La première étant ma mère qui m’a mis au monde et qui fait que je sois là aujourd’hui. Elle m’a nourri de son lait, m’a assisté lors de mes premiers pas et a fait tout son possible pour m’éduquer. La seconde mais n’est pas des moindres étant mon épouse, celle qui est dans mon coeur. Elle était toujours là pour moi, dans les meilleurs et les pires moments de ma vie. Elle me soutient dans mes objectifs, bien que certaines de mes décisions ne la conviennent pas. Je la suis reconnaissant pour ça ». Andry Rajoelina, Président de la République, s’est exprimé ainsi pour honorer les 2 femmes de sa vie, hier à Mahamasina. Le Chef d’Etat n’a pas manqué d’encourager les hommes à respecter les femmes. « Beaucoup se demandent pourquoi dédier une journée pour les femmes ? Parce qu’elles tiennent une place importante et des responsabilités conséquentes depuis leurs foyers… Les femmes sont l’espoir du pays mais elles ont besoin de soutien pour y arriver », a-t-il précisé. Le Président a lu un poème en l’honneur des femmes pour finir son discours.
Deux décennies que la Chambre de Commerce et d’Industrie France-Madagascar s’acharne à renforcer les relations commerciales entre les entrepreneurs des deux pays. 20 ans d’existence cette année dont la célébration, s’étalant tout au long de l’année, a débuté hier au Carlton Anosy en présence des personnalités du milieu entrepreneurial. Pour rappel, en juin 2003, la CCIFM a été créée sous l’impulsion de quelques hommes d’affaires français issus de l’Association de la communauté française des affaires de Madagascar (ACFAM), avec l’ambition de jeunes entrepreneurs malgaches. « Réunir pour mieux réussir » constitue l’objectif qui anime la communauté d’affaires depuis ses débuts. Le groupement a mis à profit la relation bilatérale entre la France et Madagascar pour relancer et renforcer les échanges entre les communautés d’affaires française et malgache. En matière de formation professionnelle, la CCIFM a notamment formé en 2022 près de 1 250 salariés d’entreprises issus de 150 entreprises membres. Elle étend également son réseau à l’international en étant reconnue comme partenaire exclusif de Business France à Madagascar, mais également référencée Team France Export depuis 2019. La CCIFM renforce également sa relation avec la CCI France International qui compte désormais 125 Chambres réparties dans 95 pays du monde, lesquels regroupent près de 33 000 entreprises partenaires, et plus de 150 000 contacts professionnels. Enfin, en 2022, la CCIFM est choisie comme prestataire agréé de BCI (Bretagne Commerce International), une structure qui compte plusieurs centaines d’entreprises partenaires en Bretagne. La CCIFM regroupe près de 400 adhérents à Madagascar.
Accompagnement
En 20 ans, de grands projets comme Cap Export ou Capdev ont vu le jour, renforçant davantage les missions d’accompagnement et d’appui aux entreprises de la CCIFM. D’un côté, Cap EXPORT a pour vocation d’accompagner les entreprises exportatrices et les entreprises ayant la volonté d'exporter et de Développer de nouveaux marchés. Pour ce faire, Cap Export propose des solutions de financement à la mesure des projets d'exportation. Tandis que Capdev est un programme qui s’adresse aux entreprises intermédiaires, c’est-à-dire les groupements d’entreprise, tous secteurs confondus. Ses bénéficiaires sont pour l’instant le Centre technique horticole de Tamatave (CTHT), le Groupement des entreprises franches et partenaires (GEFP), le Groupement des opérateurs des TIC (Goticom), l’Office national du tourisme de Madagascar (ONTM), la Cluster Textile de Madagascar (Textil’Mada), le Syndicat des industries de Madagascar (SIM) et le Jeune patronat de Madagascar (JPM). Dans ce programme, pas d’investissements massifs ou d’injection de fonds mais un renforcement des capacités qui va passer par des compagnonnages et des rencontres interprofessionnelles. Dans le programme Capdev-océan Indien, le textile est « indiscutablement privilégié ». Les industries sont, quant à elles, plutôt concernées par le volet compagnonnage du projet Capdev- Océan Indien. Il s’agira pour des experts issus de l’Union européenne d’opérer un transfert de compétences vers les entreprises malgaches. Ces compagnonnages s’échelonneront sur toute la durée du programme.
Hary Rakoto
« L’union fait la force ! » Quel beau principe ! Un bel objectif que toute entité, tout mouvement de groupe (Nation, communauté humaine, etc.) visent constamment à atteindre ! Il est difficile d’y parvenir. Et même, si on y arrive c’est plus compliqué et plus ardu de le garder ou de le tenir intact.
Le démon de la division, de la scission sinon du schisme guette à tout moment à toute entité vivante (nation, société humaine) ou mouvement de groupe vivant (religieux ou associatif ou parti). Nos ancêtres les Ntaolo prêchaient la vertu de l’union comme étant une valeur sûre. Ils redoutèrent à chaque instant les impacts pervers de la division.
Le pays fut le théâtre des divisions internes entre les royaumes et des tentatives de l’unification du pays. Le mérite exceptionnel du grand Roi Andrianampoinimerina fut son effort infatigable d’unifier l’Imerina Enintoko que son digne fils Radama 1er continua à travers les efforts de guerre pour unifier la Grande Ile selon le vœu de son roi père « Ny ranomasina no valamparihiko ». Quelles que soient les médisances et les incompréhensions des uns et des autres, l’unité de la République de Madagasikara trouve sa source par les efforts d’unification d’ Andrianampoinimerina et de son fils Laidama. Et depuis, toutes les tentatives de « balkanisation », « régionalisation » ou de « schisme » de la Grande île échouèrent et échoueront. La République de Madagasikara est une et restera indivise à jamais !
Le pays durant ses soixante ans de retour à l’indépendance a connu des alliances et des ruptures dans la vie politique des acteurs … politiques. Les ennemis d’hier deviennent des amis d’aujourd’hui et vice-versa. L’approche de grandes échéances déchire mais aussi rapproche les irréductibles d’hier.
La majorité présidentielle ne pouvait pas dissimuler, un certain moment, la dissension en interne. Il fut un temps où l’on a constaté une rupture voire un schisme ouvert. Quand des élus parlementaires créent des scandales sur la place publique vociférant des critiques incendiaires à l’encontre d’autres membres de la plate-forme, c’est tout simplement d’une rupture de l’unité. Quand deux Institutions ou trois de la République entrent en guerre intestine, il y a lieu de noter un schisme grave. Heureusement que le Capitaine du navire tient toujours le cap et maintient sous contrôle la situation.
De l’autre rive, le démon de la scission sinon du schisme se trouve aussi à l’œuvre. Les ténors de l’Opposition en général et ceux des partis ouvertement déclarés contre le régime Orange ne sont pas du tout en mesure d’accorder leurs violons. En tout cas, l’idée d’une candidature unique face au tenant du titre, le locataire d’Iavoloha, ne verra pas le jour. A chacun de peaufiner sa stratégie pour gagner le trophée. Au sein même d’un parti dit d’opposition comme le TIM, le schisme n’est plus un secret pour tout le monde. Les députés frondeurs tels Fidèle Razarapiera et Hanitra Razafimanantsoa ne cachent plus la violation de la ligne de démarcation vis-à-vis de leur famille politique à savoir le TIM. Ils ne reconnaissent plus l’autorité morale et politique du président fondateur.
A quelques mois du scrutin présidentiel, un rendez-vous crucial où l’on saura certainement le verdict des urnes, les acteurs politiques de quelque camp que ce soit sont en effervescence.
Ndrianaivo
Fanomezantsoa Mahaleo Jaona alias Fano est en cavale. Les Forces de l’ordre le recherchent activement. Le groupe d’appui de police judiciaire du groupement de la Gendarmerie nationale Alaotra-Mangoro a sorti un avis à son encontre lundi dernier.
Ce résident d’Ambaiboho-Morarano Chrome est soupçonné d’enlèvement de personnes contre rançon, d’extorsion de fonds, de trafic d’influence et d’association de malfaiteurs. Le nom de cet homme est régulièrement cité dans les affaires de kidnapping qui ont écumé le bassin d’Alaotra ces temps-ci.
La semaine passée, l’Etat-major mixte national a lancé opération « Harato » en vue de mettre un terme à ce gros problème. Un grand déballage pour soutirer des renseignements préalables en a précédé le début. Les habitants ont été invités à fournir de façon anonyme les noms des supposés kidnappeurs et leurs complices. Le nom de Fano a alors reçu le plus grand nombre de dénonciations.
Par la suite, l’intéressé s’est éclipsé. Subitement, personne n’a trouvé ses traces. Cependant, une conversation sur Messenger mais à authenticité non confirmée, dont la copie circule sur les réseaux sociaux, laisse croire que le recherché serait bien au courant des mouvements des troupes déployées sur le terrain.
Il ose même lancer un défi à l’endroit des Forces en songeant à exterminer les otages si besoin est à en croire la teneur de l’échange. En effet, trois jeunes enlevés deux semaines auparavant sont toujours entre les mains des criminels qui, pour leur libération, ont initialement réclamé la rançon de 100 millions d’ariary, montant réduit de moitié après.
Malgré la présence massive des éléments de l’EMMONAT sur le terrain, le commanditaire des kidnappings n’aurait pas l’intention de lâcher prise. Il ne serait pas question pour lui d’abandonner tant que la somme demandée n’est pas versée. Le supposé chef de bande aurait aussi ordonné la mise à mort de quiconque qui dévoile les secrets du réseau criminel.
Entre-temps, le ratissage de tout Alaotra dans le cadre de l’opération « Harato », ayant son centre opérationnel à Morarano Chrome, se poursuit. En une semaine, six individus suspectés de faire partie du réseau de kidnappeurs sont éliminés. Faute d’informations officielles, les circonstances des fusillades ayant causé leur mort font polémiques en ce moment.
Quant à Fano, des renseignements, à ne pas mépriser, instille la certitude dans les esprits. Le recherché, un grand champion de la velléité politique, aurait été impliqué dans une affaire de faux-monnayage en 2014. D’autres infractions graves dont des rapts d’enfants ont aussi été mises à son compte.
Le vœu le plus cher des habitants d’Alaotra c’est de vivre loin des angoisses causées par la série noire de kidnappings. Pour cela, il faut une pleine coopération de toutes les entités concernées par l’ordre et la sécurité publique, c’est-à-dire des Forces à l’appareil judiciaire. La population souffrira encore plus longtemps tant que le système comporte des failles.
Fano serait peut-être le successeur du tristement célèbre Del Kely, neutralisé à Ambohibolakely Morarano Gara (MLA) tôt dans la matinée du 13 mai 2021.
M.R.
Le secteur textile est le lieu de prédilection des accidents de travail à Madagascar. En effet, c’est un peu surprenant, car quand on parle d’accident de travail, on a souvent tendance à penser aux travaux dans le bâtiment, mais aussi la manipulation de matières dangereuses comme les produits chimiques.
Selon les études menées par l’Organisation internationale du travail (OIT), les zones franches sont souvent le théâtre d’accidents, mineur et majeur, avec la manipulation des machines. Les rayons de couture, coupe et repassage présentent des incidents presque chaque jour. Les causes évoquées sont souvent la non-maîtrise des outils de travail, l’inexpérience et le non-respect des règles de sécurité.
Le recrutement à outrance des novices favorise les accidents. Ils ne se familiarisent pas rapidement avec leur lieu de travail. Sous la pression des commandes et du nombre des tâches à accomplir, des fautes d’inattention arrivent très vite et peuvent entraîner de graves accidents impliquant même des collègues.
« Une simple piqûre d’aiguille, ou une brûlure peut être terrible pour un employé. Cela va réduire sa productivité, donc son salaire. Dans les entreprises franches, ne pas atteindre le quota indiqué est presque synonyme de renvoi. Cependant, si on persiste à travailler au même rythme tout en étant blessé, cela ne fait qu’augmenter les risques d’accident », confia un des employés d’une société sise à Tanjombato.
D’après les derniers chiffres en 2019, plus de 2 000 accidents de travail, tous secteurs confondus, ont été enregistrés auprès de la CNaPS. La majorité d’entre eux surviennent dans les entreprises franches.
Depuis, afin de baisser ces chiffres, l’OIT, à travers le projet Vision Zéro Found (VZF), tente de ré inculquer le principe du respect des normes de sécurité et de santé pour tous, dans le monde du travail à Madagascar.
Des sessions de partage, de sensibilisation, de formation et de suivi-évaluation afin de conscientiser chaque responsable de l’importance de la sécurité et santé durant le travail ont été déjà effectuées dans le secteur du litchi et du textile. Des actions de suivi s’enchaînent depuis pour évaluer si les accidents ont été éliminés ou réduits dans ces deux secteurs.
Figurant dans le top 3, le secteur du Bâtiment et Travaux publics (BTP) a bénéficié des mêmes sessions. Cela a débuté le 7 mars et durera 5 jours. Le BTP a officiellement enregistré 288 accidents en 2019.
Les participants ont été choisis à travers les coachs, formateurs et personnels de Centre National Emploi-Formation du métier du BTP (CNEF-BTP).Cet organisme onusien œuvrant dans le secteur de l’emploi et du travail se démène à ce titre pour rétablir et approprier la culture de la prévention et d’anticipation des risques liés aux éventuels accidents de travail dans le BTP.
Nikki Razaf
Suite et fin de l’opposition entre le ministère de l'Éducation nationale et les élèves qui ont refusé de respecter l’hymne national dans la Commune rurale d'Alakamisy Itenina, District Vohibato, Région Haute Matsiatra.
En effet, après plusieurs péripéties, l’observation de la discipline et l’application des règlements ont été préservées. Le Conseil d’Etat (CE), échelon suprême de la juridiction administrative, qui juge les actions dirigées contre les autorités publiques ou entre les autorités, a tranché en faveur des enseignants et du directeur du lycée et du CEG et du maintien de la sanction administrative, donc de la mise à pied des filles.
En rappel, l’école a décidé de suspendre les cinq jeunes filles qui ont refusé d’entonner l’hymne national sous prétexte que cela est contraire aux enseignements des Témoins de Jéhovah. Après le sursis à exécution de cette décision demandé par les avocats des élèves, voilà donc que la mesure sera appliquée malgré tout.
Outre la demande de sursis à exécution de la décision de mise à pied des élèves, le mouvement religieux auquel ceux-ci appartiennent a demandé également l'annulation de l'acte administratif en question. Il a sollicité que les enseignants paient un dédommagement de 3 millions d’ariary.
Du côté des enseignants, c’est la délivrance et le soulagement. « Il ne peut en être autrement, si une décision contraire a été prise par le CE, c’est tout un système qui sera mis à mal. Qu’en sera-t-il de l’avenir de cette nation si c’est dans ses bases mêmes qui sont foulées au pied. C’est la victoire du bon sens et de la solidarité. C’est aussi un dénouement heureux pour moi et tous les collègues qui ont milité pour l’application des règlements dans notre établissement », témoigna un prof du lycée d'Alakamisy Itenina.
Du coté de l’église des témoins de Jéhovah, aucune réaction n’a été signalée pour l’instant. Ni le retrait des enfants des écoles ni la décision de se plier aux règlements dans les établissements n’a été confirmé ou infirmé.
Il est noter que malgré les rappels faits aux parents d’élèves sur les règlements et la discipline dans les établissements publics, ceux des jeunes filles impliqués dans cette affaire n’ont jusqu’ici pas signé le carnet de correspondance de l’école. Cependant, la non-signature de cet engagement n’implique pas automatiquement leur départ automatique du lycée et du CEG. Cela ne se fera qu’après une décision prise par les membres du conseil de discipline ou une notification explicite des parents aux responsables de l’établissement scolaire.
Nikki Razaf
Les talents et créations seront mis à l’honneur. Pour la troisième édition consécutive, l’initiative Africa Fashion Up revient pour permettre aux créateurs de marques africaines émergentes d’avoir une vitrine dans un prestigieux défilé qui se tiendra à Paris. Afin de sélectionner ces jeunes créateurs, les organisateurs ont fait un appel à candidatures. Ainsi, les talents de la Grande île sont sollicités de participer à la manifestation. Les jeunes créateurs, stylistes et designer de mode malagasy auront jusqu’au 15 avril pour déposer leurs dossiers sur le site officiel « Africa Fashion Up » https://www.africafashionup.com/about-5. Les profils sélectionnés pourront présenter leurs créations lors d’un défilé organisé le 7 juillet prochain au musée du Quai Branly - Jacques Chirac. Mais avant, ils devront passer par un processus de sélection supervisé par un jury international. Les lauréats, identifiés comme les « Découvertes de l’année » seront invités à Paris où durant une semaine d’immersion, ils participeront à des masterclass et des visites dispensées par les partenaires officiels du programme, parmi lesquels Balenciaga et les Galeries Lafayette. Ces derniers bénéficieront également d’un accompagnement allant de la formation au mentorat, avec aussi des sessions de coaching avec un suivi individualisé.
Aspect
Cette année, les organisateurs précisent que l’accent sera mis sur l'audace et l’originalité, tout en accordant une place de choix à la mode responsable et durable. Le créateur dont le profil aura remporté l’adhésion du jury se verra décerner le Prix « Designer Africa Fashion Up » 2023. Rappelant que l’Africa Fashion Up a été créé par le top model franco-ivoirien Valérie Ka. Africa Fashion Up constitue la première manifestation parisienne dédiée à la mode haut de gamme africaine en France, avec l’ambition de reconnaître et d’encourager une mode africaine en pleine effervescence, entre tradition et modernité, entre héritage et ouverture internationale. “Africa Fashion Up » a comme objectif de renouveler les regards sur la mode et l’Afrique, et entend offrir une vitrine aux jeunes artistes du continent. L’initiative vise à renouveler les approches, promouvoir un nouvel humanisme, diffuser l’innovation au plus grand nombre, mais aussi et surtout donner à voir une Afrique positive. Les talents sélectionnés bénéficieront d’un accompagnement complet, allant de la formation au mentorat, durant plusieurs journées à Paris. Ils auront l’opportunité de rencontrer des référents du monde de la mode.
Si.R
Souvent sollicitées de toutes parts par des organisations sportives, les « Joba » ont bien marqué la célébration de la journée mondiale de la femme, hier. Ce n’est pas l'argot qu’utilisent les jeunes pour interpeller les jeunes femmes. Ici « Joba », est l’acronyme des « Journalistes basketteuses ». Des femmes journalistes de sport composé d'une vingtaine de membres ayant des expériences et moins d’expériences du métier mais regroupées au sein d’une association. Elles sont ainsi réunies par la même passion pour faire bouger ensemble les lignes. Pas seulement pour le basketball mais le sport en général.
Les Joba étaient à l’honneur lors de l’événement organisé par le groupe Axian en collaboration avec MVola, hier à la Cité Analamahitsy, pour marquer la célébration de la journée internationale de la femme. Des séances de zumba, de développement personnel étaient également au programme.
Quatre équipes ont participé au mini tournoi de basket entre autres, l’équipe Telma, celle de Jovena, les Journalistes et la formation de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA). Cette dernière a remporté la finale en battant l’Equipe Telma (36-06). Les Joba, équipe malheureuse de la demi-finale, ont perdu le match (15-17) face à l’équipe de l’opérateur mobile et ce, après prolongation.
La célébration d’hier s’est terminée pour les Joba par une journée de solidarité avec l’association des femmes Journalistes au Ku.De.Ta Carlton. Une occasion pour la gent féminine de la presse de se concerter sur les projets d’avenir, les formations et la recherche de partenariat. Quant aux Joba, le programme semble bien chargé pour ce mois de mars. Prochainement, elles seront invitées à participer dans une compétition de Trail, et une autre invitation pour un tournoi de basket dans la ligue de Bongolava.
E.F.