Le Conseil œcuménique des églises chrétiennes de Madagascar (FFKM) multiplie ces derniers temps les rencontres. La presse rapporte notamment des entrevues entre les chefs d’Eglises membres du FFKM et des personnalités connues telles que le Professeur Raymond Ranjeva mais également des chefs de mission diplomatique comme le représentant résident du Système des Nations Unies, ou encore l’ambassadeur de France à Madagascar, Arnaud Guillois. Officiellement, il s’agirait de rencontres préalables de celle organisée par la Commission électorale nationale indépendante.
Cependant, des indiscrétions indiquent que les discussions menées par des chefs d’Eglises au sein de ce Conseil tourneraient autour d’un plan machiavélique baptisé « conférence au sommet ». Un plan dont l’objectif in fine serait tout bonnement la destitution du Président de la République Andry Rajoelina afin de bloquer sa candidature à la prochaine élection présidentielle. Le tout est inscrit noir sur blanc dans un document qui circule sous le manteau actuellement.
Le papier affirme que deux anciens Chefs d’Etat sont en connaissance du plan voire complices de celui-ci. Plusieurs rencontres seraient programmées pour « présenter l’initiative, évoquer la stratégie, les étapes à suivre et les arguments ». Outre celle citée en début d’article, il est prévu une rencontre avec le Chef de l’Etat pour le mettre au jus du plan visant à le destituer. Les initiateurs de ce plan comptent embarquer la communauté internationale dans leur bateau, espérant que cette dernière fasse pression sur le numéro un du pays pour le faire plier.
Le plan est prévu débuter ces prochains jours. Le gros de l’opération est en revanche programmé pour fin avril voire au début du mois de mai. Des manifestations de syndicats sont programmées pour donner une ampleur au mouvement et obliger le Chef de l’Etat à suivre le plan voulu par les initiateurs. Une saisine de la Haute Cour constitutionnelle serait prévue pour déclencher la procédure de destitution du Président, lequel s’il est déchu, ne pourra plus se porter candidat à la présidentielle. Cela ouvrirait la voie au FFKM pour avancer ses pions et son homme.
Pour les observateurs en tout cas, le plan risque d’être tué dans l’œuf. D’une part, l’on voit mal comment les membres de la Communauté internationale qui prônent le respect de l’alternance démocratique pourraient accepter de jouer un rôle dans ce plan macabre qui ressemble à s’y méprendre à un coup d’Etat. D’autre part, la population en proie à des difficultés quotidiennes verrait d’un mauvais œil d’autres troubles qui ne feraient que s’ajouter à leurs problèmes.
La Rédaction
Nombreux artistes travaillent pour des politiciens, des églises ou encore des organisations. Chacun est libre de défendre son point de vue et ses centres d’intérêt. Mais derrière les rideaux, leur union reste intacte, selon Fandrama, chanteur et ancien président de l’Association des artistes sportifs et culturels de Madagascar (AASC). Et le tournoi des artistes en est la preuve.
Actuellement à sa 13ème édition, ce tournoi est un rendez-vous annuel des artistes avant que ces derniers rejoignent les autres Provinces pour faire une tournée. A vrai dire, c’est la basse saison durant laquelle tous les artistes sont réunis à Antananarivo. L’objectif est de montrer la fraternité entre les artistes, se donner des conseils ou encore s’encourager mutuellement. « Nous ne devrions pas être divisés par la couleur politique, la religion et la croyance, l’origine ou encore les coutumes. D’ailleurs, à travers la musique, nous représentons chacun notre Région et devons assumer cette responsabilité », soutient Soa Rova, présidente de l’association Bet 261 et à la fois membre de l’AASC. L’association Bet 261 travaille avec les artistes et assure le volet social de cette entreprise.
Depuis février dernier, l’AASC a organisé des rencontres sportives. En football, la finale a eu lieu dimanche dernier au terrain d’Ambohimamory entre le FC Mama Awoe et le FC Androy Miray. Ce dernier a remporté la victoire à l’issue d’une séance de tirs au but (0-3).
L’Association des artistes sportifs et culturels de Madagascar entend apporter son soutien aux jeunes talents afin d’apporter haut le flambeau de Madagascar sur la scène nationale et internationale. Depuis sa création en 2005, le nombre d’artistes qui rejoignent cette association ne cesse d’augmenter. A cette époque, celle-ci a été présidée par Fandrama et a rassemblé quelques artistes, à savoir Viavy Chila, Jaojoby, Tsiliva, Vilon’Androy, Jean Aimé.
Anatra R.
La légende de « Ikotofetsy sy Imahakà » court toujours ! Ce « Conte »remontant des temps anciens, de source arabique des « Mille et une nuits » selon certaine hypothèse, est toujours d’actualité dans la Grande île avec quelques nuances près d’une région à l’autre. Tout compte fait, à chacun son « Ikotofetsy sy Imahakà ». Deux comparses dont l’histoire faisait somnoler, depuis la nuit des temps, les enfants avant de dormir la nuit.
La Cité du soleil, la ville de Toliara et périphéries jusqu’aux confins du pays ont leur « Ikotofetsy sy Imahakà » qui amuse la galerie : Bevata et Behozatse. Deux comparses, c’est le cas de le dire, font parler d’eux.
Le premier, un ancien de ceci et ex-de cela, champion de la félonie, une pirouette qui tourne au gré du vent sans le moindre souci ni scrupule. Ancien gouverneur de la province de Toliara. Ancien exilé. A son retour d’exil, côtoya le président de la Transition et parvint un moment à gagner sa confiance. Mais après l’avoir trahi, rejoint le camp des « bleus » pour en devenir membre du Gouvernement. Durant son passage au Gouvernement, Jean de Dieu Maharante, car il s’agit de lui, le célèbre Ikotofetsy, détournait des biens publics. Des suites de l’échec de Rajaonarimampianina aux élections de 2018, Maharante, alias Bevata, impliqué dans des magouilles et de malversations, un vrai « Ikotofetsy » de l’Ouest, prit le large. Ne manquant pas de toupet, il est revenu l’année dernière au pays comme si de rien n’était. En fait, Maharante défie le régime !
Le second, député de Toliara I sous la bannière de l’IRD, plusieurs fois champion de Madagasikara dans cette discipline qu’il pratique depuis son jeune âge, président de la Confédération africaine de judo (CAJ), en authentique « Imahakà », Siteny Andrianasoloniaiko alias « Behozatse » débarque dans l’arène politique et vise le sommet de l’Etat. Quelle bonne blague ! Oui, c’est un vrai champion ! Mais, précision oblige, dans l’arène du sport, le Judo particulièrement. Certes, Behozatse a raflé plusieurs fois les titres de champion de Madagasikara. Un fait qui lui a ouvert la voie pour accéder à la plus haute marche du sport africain en termes de Judo. Siteny remporta le fauteuil de président de la Confédération africaine de judo. D’où vient peut-être, la « tentation » de briguer la magistrature suprême du pays. Et il veut ainsi « tutoyer » et toiser celui qui l’a fait, à plusieurs reprises, roi.
En effet, durant la Transition, Behozatse fréquenta le leader de la Révolution qui accéda à son intention d’évoluer dans l’orbite du pouvoir en le nommant membre du Conseil de la Transition (CT) pour le compte de Toliara et se fit élire après député dans la Circonscription de Toliara I sous la bannière du MAPAR et IRD plus tard. Il fut un moment, l’avant dernière mandature, questeur de l’Assemblée nationale. Tout cela avec la bénédiction de Rajoelina Andry.
Ainsi donc, Siteny Andrianasoloniaiko s’aventure dans un domaine inconnu, un terrain glissant qu’il croit maîtriser. Il brigue le sommet et compte détrôner le tenant du titre. Ce qu’il faudra démontrer !
Bevata et Behozatse prennent le peuple de Dieu pour des canards sauvages !
Ndrianaivo
Attention aux yeux, une star mondiale approche ! Après son concert avorté le 12 novembre dernier, Gims reviendra finalement au pays en juin prochain. L’interprète du « Sapé comme jamais » a décidé de reporter son unique concert à Madagascar, en invoquant des problèmes personnels. Cependant, le chanteur avait martelé que ce n’était qu’une partie remise et qu’il regagnera prochainement la Grande île. Cinq mois plus tard, la bonne nouvelle arrive enfin. Effectivement, l’auteur-compositeur-interprète et rappeur congolais sera bel et bien dans la Capitale le 10 juin prochain pour un grand concert. Finalement, il sera de retour « sapé comme jamais » comme l’un de ses titres l’indique. Le grand public tananarivien aura à nouveau l’occasion de communier dans la ferveur avec son idole puisque le chanteur n’est pas à son premier show à Madagascar. Cependant, l’heure exacte et l’endroit où devra se dérouler ce concert n’ont pas encore été précisés par les organisateurs. Gims sera ainsi le prochain artiste étranger à venir dans la Grande île après le passage de son frère Dadju, ainsi que d’autres artistes internationaux comme Oboy, Kalash et récemment le roi de l’Afro love, Tayc.
Rappelons que le public malagasy avait déjà eu le plaisir de voir Gims à l’œuvre en janvier 2014 à Antsonjombe. A cette époque, il avait livré une prestation de grande qualité, enchaînant les hits comme à la parade.
Solennel
Il semble que Madagascar est devenu la plaque tournante musicale. Gims en « live » sera sans doute l’un des événements attendus par les jeunes. Ce spectacle promet une ambiance de folie. Quoi de plus normal puisque Gims figure parmi les artistes les plus populaires et mondialement connus de tous. Avec une telle célébrité, les organisateurs prévoient un événement qui sort de l’ordinaire avec des mises en scène, sonorisations et lumières impeccables. Habitué à remplir des stades européennes, à faire des concerts à guichet fermé, Gims devra prouver sa suprématie et convaincre les milliers de spectateurs malagasy attendus à cette occasion. De nombreux fans sont déjà impatients de voir leur idole sur scène. Pour ceux qui ont déjà acheté leur sésame d’entrée, il n’y rien à craindre car les billets existants seront toujours valables pour cette nouvelle date. Ce sera sans doute l’événement rap pour ce mois de juin. Fidèle à son style, Gims viendra dans la Grande île pour un concert aux allures d’une grande fête.
Sitraka Rakotobe
Incroyable ! Elle a 66 ans et lui 70 ans ! Ce sont les beaux-parents de la directrice d’une Ecole primaire publique d’Antanimena, à Manakambahiny Ouest, dans le District d’Ambatondrazaka. Et ces époux en cause seraient les propres commanditaires du meurtre de cette directrice ainsi que de sa fille de 7 ans. En effet, ils ont été arrêtés au cours de la semaine dernière et déférés de suite au Parquet du tribunal de première instance d’Ambatondrazaka, un déferrement à l’issue duquel tous les deux ont été finalement placés sous mandat de dépôt, jeudi dernier. Le seul élément qui a filtré de l’enquête tente d’apporter une explication sur le geste de ces grands-parents. Ils n’auraient jamais voulu que la victime, encore moins leur petite fille, héritent du patrimoine familial, notamment après la mort de l’époux de la directrice d’établissement scolaire.
L’enquête menée par la Gendarmerie a alors permis de rechercher puis d’identifier les suspects, mais aussi finalement de les arrêter à leur domicile sis à Antanambao, Manakambahiny Ouest. « Le couple est soupçonné d’avoir commandité l’assassinat de sa belle-fille et sa petite-fille pour que ces dernières ne puissent hériter la part du défunt mari de la directrice », commente une source proche du dossier.
Retour bref sur les circonstances du drame. Quatre inconnus ont fait irruption, dans la nuit, il y a deux semaines de cela, chez la directrice d’EPP, d’abord pour la violer. L’un des agresseurs n’était autre que le domestique au service de la directrice, du temps où cette dernière vivait encore en couple. Devant cette scène barbare, la fillette qui a assisté avec impuissance à l’agression de sa maman, a hurlé et pleuré. « Pour la faire taire, les assassins n’ont pas hésité à égorger la petite fille », a expliqué une source auprès de la Gendarmerie. Une fois leur crime perpétré, les tueurs ont pris la fuite mais ayant commis la plus grande imprudence en volant le motoculteur Kubota appartenant à leurs victimes. Cela a grandement facilité la tâche des enquêteurs pour retrouver les traces des tueurs. Depuis lors, la Gendarmerie a fait une chasse à l’homme. Ses efforts s’avéraient finalement payants car ses éléments lancés dans la traque des bandits, ont fini par les retrouver. Tout a commencé la nuit du 11 mars dernier où les quatre larrons furent repérés, l’un après l’autre. D’abord, les Forces de l’ordre ont retrouvé le Kubota garé dans la cour de la maison du domestique. Ce fut l’indice. Il était clair que le couple de grands-parents mis en cause l’aurait payé pour accomplir la sale besogne, naturellement avec la complicité de ses camarades. Du coup, les gendarmes l’ont arrêté et ensuite obligé d’indiquer la piste de ses complices. Ce fut chose faite. Mais une fois les quatre larrons jetés dans les filets des gendarmes, ils ont encore essayé de prendre la fuite. Sommés plusieurs fois de se rendre, aucun des fugitifs n’a voulu obtempérer à cet ordre. Ayant obligé les Forces de défense et sécurité d’utiliser les grands moyens : les éliminer !
Ainsi, la balle est dans le camp de la Justice pour trancher sur le sort du couple de grands-parents.
Franck R.
500 patients par jour par localité. Tel est le nombre de personnes ciblées quotidiennement par la « clinique mobile », une des réponses d’urgence menées après le passage du cyclone Freddy dans l’Atsimo-Andrefana. Deux des Districts les plus touchés par le cyclone dans cette Région, à savoir Morombe et Toliara II, accueillent la première vague de cette activité depuis le 17 mars dernier. La clinique mobile offre plusieurs prestations sanitaires gratuites et de proximité aux victimes du passage du cyclone encore en détresse. « Fruit du partenariat entre le ministère de la Santé publique et l’UNICEF, la clinique mobile offre des prestations de vaccination de routine ou de rattrapage aux enfants ou encore de dépistage de la malnutrition infantile, avec une prise en charge immédiate. A cela s’ajoutent les consultations prénatales et vaccination pour les femmes enceintes. Des consultations générales ainsi que de la vaccination anti-Covid y sont également au rendez-vous », informe le Dr Fabien Rakotondramanana, médecin inspecteur auprès du District de Toliara II. Ce dernier accueille la clinique mobile pendant 20 jours, au cours desquels les équipes mobilisées sillonneront 20 sites.
Un salut pour les habitants en détresse
« Je n’ai pas pu emmener mon bébé se faire vacciner à cause du passage de Freddy. De plus, il n’arrive pas à dormir à cause des boutons couvrant son petit corps. Cela m’angoisse depuis des jours. Heureusement que la clinique mobile est de passage dans notre Fokontany aujourd’hui ». Angelina Ramiandrisoa s’est exprimée ainsi, vendredi dernier. Comme cette mère de famille, la plupart des habitants du Fokontany de Befanamy, dans la Commune de Mitsinjo Betanimena, se réjouissent de cet évènement sanitaire. « Bon nombre d’habitants sont tombés malades après le passage du cyclone, alors que le Centre de santé le plus proche se trouve à des kilomètres d’ici. Nous sommes contraints de faire des heures de marche pour les consultations », fait part Risoja, président dudit Fokontany. Il n’a pas caché sa joie aux prestations de proximité assurées par les équipes médicales.
D’après le médecin inspecteur de Toliara II, les agents communautaires identifient les besoins des habitants, avant que la clinique mobile passe dans un site. Le passage du cyclone a perturbé la vie quotidienne des habitants, y compris leur santé. En général, le paludisme, la diarrhée ainsi que les infections respiratoires constituent les principales maladies notées.
Patricia Ramavonirina
Ebahis. Certains consommateurs n’ont pas manqué d’exprimer leur étonnement après avoir constaté le prix d’un sac de riz produit localement sur certains étals de détaillants de la Capitale. En effet, ce prix équivalait presque à la limite à celui de l’ancien salaire minimum d’embauche, soit près de 200.000 ariary pour 50 kg de riz local. Certes, il peut s’agir de cas isolés mais cependant, le prix de certains produits de première nécessité flambe à nouveau sur le marché local après une petite accalmie. A la grande surprise des consommateurs, le riz blanc local « Makalioka » coûte en moyenne 3.500 ariary le kilo. Une hausse importante pour les familles qui ont l’habitude d’en consommer. Les autres variétés de riz produites localement, comme le « vary gasy mena » ou riz rouge, sont un peu plus abordables car le kilo s’achète aux environs de 3.200 ariary. Ainsi, une hausse de 100 à 200 ariary par kilo a été enregistrée depuis le début de l’année. Le « kapoaka » de riz atteint ainsi un minimum de 900 ariary et pourrait atteindre 1.300 arary. Pour certains distributeurs et revendeurs, la hausse de prix est la conséquence des problèmes d’approvisionnement dus à la détérioration des infrastructures routières suite aux intempéries des dernières semaines. En effet, les producteurs rencontrent des difficultés pour le transport du riz vers la Capitale, d’autant plus que le coût du transport connait une hausse pour la même raison.
Démesurée
D’autres commerçants avancent la hausse des intrants comme les semences et les engrais pour soutenir les raisons de cette hausse démesurée. Pourtant, dans les localités comme Tsiroanomandidy, les plaines du Laniera, celles de Betsimitatatra jusqu’à Mahitsy, qui sont les principaux greniers à riz à proximité de la capitale, le constat des prix est le même. Soit un prix du « kapoaka » qui oscille sur les 1.000 ariary malgré le fait que ce soit à la source et sans les variables du coût des transports. Pour ne rien arranger, les prix internationaux du riz ont également augmenté, soutenus par les achats asiatiques et l’appréciation des devises par rapport au dollar américain pour les pays exportateurs. Mais malgré cela, le prix du riz importé de même qualité que le local reste encore en deçà du prix du « vary gasy ». Sans tenir compte des frais de fret international et autres taxes douanières, il est donc impensable qu’un riz produit localement et ayant le même niveau de qualité d’un produit d’importation puisse se surclasser au niveau du prix. Une situation qui laisse présager des possibilités de spéculation. En effet, il y a de nombreuses personnes malintentionnées qui profitent de la situation. La flambée des prix des PPN est due aux spéculateurs. Certains grossistes et collecteurs font de la rétention de stocks. Cette pratique se fait souvent à l’approche des fêtes. Ils gardent les produits pendant plusieurs mois dans leurs entrepôts. Mais avec la conjoncture économique actuelle, les profiteurs n’attendent plus les périodes festives et usent de cette pratique à longueur d’année.
La Rédaction
Un score de 259,5 à 201 face à l’université Sidi Mohamed Ben Abdellah de Maroc. L’Université catholique de Madagascar (UCM) représentera le pays lors des huitièmes de finale du concours interuniversitaire de débats francophones de La Haye 2023. Pour cette prochaine étape, le thème sera axé sur le « Développement de la coopération économique au service du développement durable dans le monde francophone ». L’équipe malagasy sera composée de Randriamaromanana Tandrify Fialofana, Joseph Rambinintsoa et Elcène Corélia Botobe. Pour cette 2ème édition du concours, 32 universités sont en lice dont l’UCM et l’université d’Antananarivo. Il est organisé par la Fondation Corax, basée à La Haye (Pays-Bas).
Le concours interuniversitaire de débats francophones de La Haye est une compétition organisée entre février et mai 2023. Pour cette édition, le thème de la compétition porte sur les priorités politiques et culturelles de l’Organisation internationale de la Francophonie. Le concours a pour objectifs de promouvoir la langue française et de développer le dialogue entre les étudiants du monde entier sur des questions en rapport avec la construction européenne, le droit, la politique, l’économie, le développement durable. Ainsi, il a été organisé afin de développer de nouvelles coopérations académiques et scientifiques entre les universités participantes et de faire connaître les priorités de l’Organisation internationale de la Francophonie à l’occasion des débats contradictoires.
En rappel, lors de la phase éliminatoire qui s’est déroulée par visioconférence, les équipes de l’université d’Antananarivo et l’UCM ont remporté une première bataille, l’Université catholique de Madagascar ayant éliminé l’université d’Aix-Marseille le 27 février, et l’université d’Antananarivo ayant battu la « Panthéon University » de Grèce, le 5 mars dernier.
Anatra R.