Destinés pour le traitement des cas de malnutrition aiguë sévère ou modéré. Les « Plumpy nut » et « Plumpy sup » sont des aliments thérapeutiques dédiés à la réhabilitation nutritionnelle des enfants âgés de plus de 6 mois ainsi que des adultes malnutris. Interdits de vente, ces produits sont fournis gratuitement pour les enfants traités dans les centres de récupération nutritionnelle. Pourtant, bon nombre de vendeurs en ligne les proposent librement sur les réseaux sociaux, dont le prix varie de 1.000 à 3.000 ariary l’unité, avec 10 pièces au minimum. Les vendeurs peuvent même livrer jusqu’à 300 pièces à Antananarivo, selon les enquêtes menées par le réseau des champions pour la nutrition, regroupant des artistes et journalistes engagés. Pour les autres Régions, à l’exemple d’Androy, ces compléments nutritionnels sont même vendus dans les épiceries et servent de « goûter » pour les enfants qui peuvent s’en acquérir à un prix allant de 500 à 2.000 ariary l’unité.
Pour le moment, aucune mesure n’a été prise sur le pullulement de ces aliments thérapeutiques dans la ville des mille. Des informations recueillies ont avancé que « des stocks de plumpy auraient été détournés dans un service, au début de cette année ». En voulant obtenir une version officielle, le ministère de la Santé publique nous a fermé ses portes. Un responsable joint au téléphone n’a voulu rien savoir sur ce problème. Dans d’autres localités, les autorités ont déjà adopté des mesures, dont l’interdiction de vente de ces produits sur le marché, comme c’est le cas à Farafangana. Ils auraient été détournés par des médecins et agents de santé locaux, selon nos sources locales. La Gendarmerie a déjà été mobilisée en novembre dernier sur cette affaire. A Betroka, des sensibilisations ont eu lieu pour conscientiser les habitants sur le danger de consommer ces produits sans consultation médicale. L’interdiction de les vendre sur le marché a également été confirmée. Une campagne de suivi de ces mesures y a été menée. On attend la prise de responsabilité des autorités dans la Capitale. Affaire à suivre !
Recueillis par Patricia R.












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dimanche, 26 mars 2023

La une du 27 mars 2023

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60 % des professeurs d’éducation physique et sportive (EPS) exerçant dans les collèges d'enseignement général (CEG) et lycées ont plus de 50 ans. Par conséquent, il n'y aura peut-être plus d’enseignant œuvrant dans cette discipline dans dix ans, selon le directeur de l'Académie nationale des sports (ANS), M. Jean Claude, lors d'une rencontre et un débat autour du sport qui s'est tenue en fin de semaine à Ampefiloha, dans le cadre de la première édition de la « Rencontre de l'ANS ». Leur nombre est encore largement insuffisant. Si la norme internationale requiert un professeur d’EPS pour 30 élèves, à Madagascar l’on dénombre un enseignant pour 5.600 élèves.
Par ailleurs, le temps consacré à la formation pour les professeurs d’EPS est insuffisant, ce qui rend difficile d’assurer leur relève. Les enseignants ne bénéficient pas de formation suffisante et continue après l'obtention de leur diplôme. A cet effet, le directeur de l'ANS a sollicité le recrutement d'enseignants d'EPS au niveau de cette académie.
Cette première édition de la rencontre de l'ANS a pour objectif de faire connaître les responsabilités et les rôles de ladite académie dans la promotion du sport et l'éducation physique.
L'ANS a trois missions dont la formation des cadres et des techniciens pour le compte de l’administration du sport, du mouvement sportif et des collectivités à Madagascar. Elle assure également le suivi-évaluation ainsi que la formation continue des professeurs d’EPS.
Afin d'améliorer ce secteur dans le pays, un événement est organisé tous les deux mois. Il s’agit de réunir les professionnels du sport qui peuvent transmettre leur savoir-faire dans le domaine de l'éducation physique et sportive.
L’éducation physique de qualité est un apprentissage actif, inclusif et mutuel. Ce programme encourage les étudiants dans le développement de leurs compétences physiques, sociales et émotionnelles pour qu’ils deviennent plus tard des citoyens ayant confiance en eux et socialement responsables.
Anatra R.

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Le décor est planté. Les voiles tombent ! Les amis d’hier se séparent tandis que les ennemis d’avant se rapprochent. Des familles … politiques s’entredéchirent. Bref, une nouvelle configuration politique dictée par le contexte se dessine.
A la veille de l’échéance électorale de novembre et suites (scrutin général et parlementaire), le décor politique dicté par les enjeux électoraux prend forme et promet des joutes intéressantes. Résultat escompté : une vraie bataille d’idées mais non pas de vulgaires combats de … coq. La bipolarisation remonte en surface. D’une part, la majorité présidentielle et de l’autre, les supposés candidats potentiels.
L’ARMADA, du moins ce qui en reste, resserre les rangs et se mobilise. Si la plate-forme soutenant le régime Orange compte « récidiver » l’exploit de 2018, il va falloir obligatoirement affronter en rangs soudés les adversaires et entretenir une image de cohésion et de solidarité au sein de la troupe.
En face, les supposés candidats potentiels se regroupent au sein d’une alliance dont l’unique objectif consiste à barrer la route au tenant du titre en l’occurrence le locataire d’Iavoloha qui, lui aussi, s’apprête à postuler pour se succéder à lui-même. Une alliance qui, selon bon nombre d’observateurs, ne peut pas être que « contre nature » sinon « contextuelle ». Il est difficile de concevoir qu’un certain Ravalomanana Marc puisse tisser une relation politique durable avec un certain Hajo Andrianainarivelo. De même, un Roland Ratsiraka avec un Rajaonarimampianina Hery, etc. De toute manière, il est hors de question pour des états-majors politiques au sein de l’ « alliance » d’envisager une candidature unique face au poulain de l’IRD et consorts. En tout état de fait, ce qui semble peser sur leur état d’esprit consiste à élaborer « comment gérer la déroute voire la chute prochaine » au lieu de jeter ensemble les bases d’une stratégie pour rafler le trophée. Ils sont conscients, au fond d’eux-mêmes, de leur incapacité à stopper net la puissante vague Orange qui déferlera au moment voulu.
Pour sa part, la commission chargée de gérer les élections, la CENI, entend veiller au bon déroulement des élections à Madagasikara. L’objection étant d’assurer le minimum pour des scrutins apaisés, transparents et acceptés de tous. Un défi et un enjeu difficiles mais pas impossibles. Elle a réussi de convier, à l’intérieur des quatre murs, tous les acteurs, politiques, membres de la société civile et hauts dignitaires religieux, intéressés de près ou de loin à la victoire de la démocratie et ce pour voir ensemble les voies et les moyens afin d’aboutir à des élections dignes d’un Etat de droit. Apparemment, la CENI a gagné  son pari dans la mesure où tous les barons de l’Opposition et certains membres du Gouvernement ont répondu présents au Novotel. D’autant que les quatre prélats du FFKM ont cautionné par leur présence effective la démarche. Il ne reste plus qu’à espérer les résultats escomptés. Toujours est-il que la « rencontre de Novotel » demeure mitigée du fait que le patron du régime Orange, du moins son proche collaborateur (le PM), n’a pas fait le déplacement.
Quoi qu’il en soit, une nouvelle configuration politique s’installe.
Ndrianaivo

 


 
 

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Vendredi joli avec monsieur « Poetic lover » dans le vieux carré. Cela fait maintenant 23 ans que Tovo J’Hay arpente la scène, mais il n’a rien perdu de son charme et reste toujours l’un des chanteurs préférés du public. Pour preuve, Tovo J’Hay a encore fait sensation vendredi soir dans l’antre du Piment Café de Behoririka. Beaucoup de gens, surtout de jolies filles et dames, ont envahi la salle. A peine le chanteur a entamé son spectacle, une onde de chaleur s’est propagée dans la salle. Le show vient réellement de commencer. Il a interprété tous ses grands classiques comme « Mbola hafa », « Tia tokoa », « Teny mamy »... que le public reprend en chœur, mais aussi quelques chansons moins connues comme « Zay sisa ».
Dans tous les cas, Tovo J’Hay ne cache pas son plaisir à chaque fois qu’il est en concert. A chaque introduction et premier accord, le public frémit et chante les paroles jusqu’à s’époumoner. Mention spéciale au morceau « Angolanao » et à son nouveau tube « D’efatia » qui cartonne sur les stations de radio.  Le public arrive à peine à le croire, mais le spectacle a pris fin aussi vite. A force d’exulter, les spectateurs n’ont pas vu le temps passer. Sans répit en plus de deux heures de temps, monsieur « Poetic lover » a offert les plus beaux fleurons de son répertoire. Ses mélodies très chantantes et colorées ont procuré tant de joie à l’assistance.
Les chansons immortelles de ce grand artiste ont ravivé de beaux souvenirs. Le public est sorti du concert en se disant qu'il a vécu un moment intime et privilégié. Tovo J’Hay n'a pas perdu de son charme et de son talent avec les années, même si on ne peut s'empêcher de constater que la moyenne d’âge de son public augmente, parallèlement avec l’âge de l’artiste. Diablement généreux en rappels, Tovo J’Hay et ses musiciens ont achevé le concert en se prenant en photo avec les spectateurs.
Si.R

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Plus de 500 établissements opérationnels. Ces « sekoly manara-penitra » répartis dans les 4 coins de l’île suivent les normes infrastructurelles requises mais ils sont également équipés, notamment de tables-bancs. Ils font partie d’un millier d’écoles en construction, à en croire la ministre de l’Education nationale (MEN), Marie Michelle Sahondrarimalala. Bon nombre d’entre eux n’ont pas attendu leur inauguration pour accueillir les élèves. Pour le cas du CEG et lycée d’Androhibe -Antsahadinta, dans la circonscription scolaire d’Antananarivo- Avaradrano, « il a fallu environ 300 millions d’ariary pour réaliser les travaux de construction du lycée et 200 millions d’ariary pour ceux du CEG d’Androhibe. Un appel d’offres a été lancé pour ce faire. Les travaux ont pu se faire en étroite collaboration avec le MEN, lequel a également fourni les tables-bancs pour les salles de classe », avance Hery Rasoamaromaka, gouverneur de la Région d’Analamanga.
Le nouveau lycée moderne d’Androhibe- Antsahadinta se compose de 6 salles de classe et de 2 salles servant de bureau. L’établissement peut accueillir jusqu’à environ 250 lycéens, contre 196 inscrits en ce moment. « Il a fallu raser l’ancien bâtiment, se trouvant dans un piteux état, pour en construire ce nouveau, sur un financement de la Région d’Analamanga », informe Solofo Herimanana Rivo Andriamady, proviseur de l’établissement. Quant au CEG, la nouvelle infrastructure compte 3 salles de classe déjà équipées. « Ouvert en 1985, cet établissement était d’abord une école primaire publique avant d’être changé en CEG. Son annexe se trouve à 5km d’ici, avec 605 élèves inscrits au total », poursuit Rantoniaina Ventso Narimahefa, directeur du collège.
L’inauguration de ces nouvelles infrastructures éducatives s’est tenue samedi dernier. Une cérémonie marquée par des grandes festivités, honorée de la présence du gouverneur d’Analamanga, de plusieurs ministres, députés et maires. Les anciens des 2 établissements ainsi que de la population et des autorités locales y ont également participé.
Patricia R.


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La mentalité, l’absence de principes et de valeurs, font souvent défaut, chez bon nombre de responsables, des élus, des fonctionnaires et de la population en général. L’affirmation est du Président de la République Andry Rajoelina. Il s’exprimait devant plusieurs centaines de jeunes samedi. Et ce, durant une formation en leadership dispensée par les pasteurs Eric Célérier et Paul Marc Goulet. Une séance qui s’est déroulée au Centre de conférence international d’Ivato.
Il déplore à cette occasion la culture du « présent », dans les deux sens du terme, qui règne chez bon nombre de titulaires de pouvoir. Devant des jeunes scouts, universitaires, membres d’associations et autres, le Chef de l’Etat a partagé des valeurs qu’il juge nécessaires pour permettre à la jeunesse malgache de se transformer et de transformer le pays.
Le Président Rajoelina dénombre ainsi huit valeurs à savoir l’ « amour », la « foi », le « courage », la « gratitude », l’ « intégrité », l’ « humilité », l’ « engagement » et le « pardon ». Développant certaines desdites valeurs, le numéro Un du pays indique par exemple que « sans amour il n’est pas possible de réussir dans la vie » et que la foi « permet d’affronter tous les problèmes et les défis qui se posent à chacun ».
Parlant de foi et de courage, le Président Rajoelina indique que ces deux valeurs ont dicté ses pas jusqu’ici. Il l’illustre par son cas particulier. Son père, raconte-t-il, souhaitait qu’il emboîte ses pas et devienne militaire. Cependant, il a décliné la proposition pensant que ce n’était pas sa voie, notamment dans l’entrepreneuriat puis la politique. Plus tard, une fois élu Président de la République, il s’est vu affublé du titre de Chef suprême des forces armées du pays.
 « J’ai directement pensé à mon père. Il souhaitait me voir devenir militaire. Je ne suis pas devenu capitaine, commandant, colonel ou même Général mais chef suprême des forces armées », dit-il, insistant sur le fait que Dieu a sa voie sur laquelle il souhaite vous mener. Le Président Rajoelina appelle ainsi les jeunes à avoir la foi et à être persévérants s’ils veulent réussir.
Il estime que la gratitude manque chez nombre de personnes et pourtant « il faut être reconnaissant de ce qu’on nous donne ». L’ « humilité » dit-il est importante et regrette que ce caractère manque chez bon nombre de dirigeants, citant à titre d’illustration des ministres qui croient  être arrivés au sommet à la suite de leur nomination. « Ce n’est pas le poste qui est important mais la mission », indique le Président malgache, remerciant au passage le ciel de lui avoir donné l’humilité et de lui avoir évité que le pouvoir lui monte à la tête. Cela, dit-il, lui permet de se concentrer sur ce qu’il peut faire pour entreprendre des changements que l’histoire retiendra.
Recueillis par L.A.


Publié dans Politique


En ce premier trimestre de l’année, le nombre de personnes atteintes de la tuberculose a encore augmenté à Madagascar. Pas moins de 50.000 personnes sont déjà touchées par cette infection, contre 20.000 en 2022 durant la même période.
Par exemple, en ce mois de mars, la Région de Betsiboka a déjà enregistré 200 cas. Cela a été évoqué par le ministère de la Santé publique lors de célébration de la Journée mondiale de la lutte contre la tuberculose.
Les raisons de cette hausse sont multiples comme la pandémie du coronavirus, le conflit en Ukraine et le manque de dépistage.
En effet, les services de lutte contre la tuberculose figurent parmi ceux qui ont subi des perturbations lors de la pandémie de Covid-19 en 2021. L’impact sur les efforts dans la lutte contre cette maladie a été particulièrement grave. Ainsi, les ressources disponibles ont été réservées à la lutte contre le coronavirus alors que la tuberculose continue de sévir en douce. En plus, les conflits en cours en Europe de l’Est, en Afrique et au Moyen-Orient ont aggravé la situation des populations vulnérables.
La bactérie, notamment le bacille de Koch, se transmet par voie aérienne. Si quelqu'un tousse ou éternue, les gouttelettes sont projetées dans l'air et les bactéries sont inhalées par les personnes à proximité.
Afin d'éviter les formes graves de la tuberculose chez l'enfant (méningite et septicémie), la meilleure forme de prévention reste la vaccination par le BCG. Par contre, ce vaccin ne protège qu’un adulte sur deux.
Le traitement dure généralement 6 mois, et parfois jusqu'à 2 ans selon la gravité de la maladie. Dès le début de la prise de médicament, la contagiosité diminue très rapidement. Une hospitalisation peut également s'avérer nécessaire pour isoler le malade de son entourage et éviter la contamination.
10 % des personnes infectées par cette bactérie développent la maladie qui est contagieuse. Cela veut dire que l'infection devient active. Si la maladie n’est pas soignée, la bactérie pourra se répandre et affecter de nombreux organes : poumon, rein, cerveau,... 90 % des personnes infectées ne développent pas la maladie. En effet, le microbe demeure dans le corps dans un état dormant. Cependant, une tuberculose mal soignée ou pas soignée peut entraîner la mort.
Des facteurs peuvent aggraver le passage à cette maladie, notamment l'alcoolisme, la dénutrition, le déficit immunitaire lié à une autre maladie (infection au VIH, cancer) ou à un traitement (chimiothérapie). L’association du VIH et du bacille de Koch constitue une combinaison mortelle.
Au niveau mondial, on estime que la tuberculose tue presque 2 millions d’individus parmi les 10,6 millions de personnes malades chaque année.
La tuberculose est une maladie très grave et touche surtout les pays pauvres où l’alimentation est précaire.
Nikki Razaf

Publié dans Société



Préoccupation. A l’unisson, la société civile, les ONG de protection de l'environnement,  ainsi que des regroupements de pêcheurs ont exprimé leurs inquiétudes quant à la quasi-inexistence des efforts mis en œuvre pour mettre fin à la surpêche du thon et des espèces apparentées. Alors que cette surpêche met même en péril les moyens de subsistance des pêcheurs locaux de Madagascar. Le manque de sérieux de certains pays et organisations membres de la Commission des thons de l'océan Indien (CTOI), qui est chargée de gérer les espèces hautement migratoires, dans cette lutte contre la surpêche, nous laisse perplexes. Aucune Mesure de conservation et de gestion (MCG) efficace n'a été adoptée ou mise en œuvre, mettant en péril la reconstitution des stocks, tel est le cas de l'albacore de l'océan Indien déclaré en état de surpêche dès 2015. Lors de la récente réunion de la CTOI en février 2023 à Mombassa, Kenya, une importante résolution visant à améliorer la gestion des Dispositifs de concentration de poissons (DCP) dérivants utilisés par les thoniers senneurs industriels de l’Union européenne pour attirer les thons, a été adoptée. C'est la première fois depuis plusieurs années qu'une mesure significative a été prise pour réduire l'effort de pêche sur les captures de juvéniles d'espèces de thon tropical. L'albacore et le thon obèse sont tous deux surexploités dans l'océan Indien, et une très forte proportion de ces thons - 97 % dans le cas de l'albacore - capturés par les senneurs à senne coulissante autour de ces DCP dérivants controversés dans la région sont des juvéniles, ce qui a un impact supplémentaire sur la santé des stocks.
Néfaste
Cette résolution, soutenue par de nombreux pays côtiers de l’océan Indien, qui entrera en vigueur le 1er janvier 2024, prévoit une réduction progressive du nombre de DCP dérivants autorisés par navire de 300 à 250 la première année et à 200 jusqu’en 2025. Elle charge également le comité scientifique de la CTOI de recommander des mesures de gestion appropriées pour les DCP dérivants, fondées sur des données scientifiques crédibles, avant la fin de l'année 2023. Conformément à l'approche de précaution, une fermeture de 72 jours des DCP dérivants entrera automatiquement en vigueur en 2024, à moins que des données scientifiques crédibles produites par le comité scientifique ne montrent que cette approche ne contribuera pas à la reconstitution des stocks. Il est bien établi que, outre les effets néfastes des DCP dérivants sur les populations de poissons juvéniles, l'utilisation des DCP entraîne également des niveaux élevés de prises accessoires d'espèces en voie de disparition, menacées et protégées, ainsi que des enchevêtrements, une pêche fantôme, une pollution marine et des dommages aux écosystèmes sensibles lorsqu'ils sont perdus ou abandonnés. « Nous demandons à l’Union européenne de faire preuve d'un leadership responsable en adhérant à la résolution récemment adoptée par la CTOI, dans l'intérêt des stocks de thon tropical de l'océan Indien et des nombreux autres pays et communautés qui en dépendent, et au Gouvernement malagasy de défendre les droits des communautés côtières et de collaborer avec d'autres pays côtiers pour réclamer la justice océanique et continuer à soutenir la résolution », concluent ces organismes de protection.

Hary Rakoto

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Editorial

  • Quid d’une volonté politique
    En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie.…

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