Une conférence-débat sur le thème « La justice climatique : enjeux et perspectives pour Madagascar » a été organisée par l’Ecole supérieure de Droit et de Science politique (ESD) à Nanisana. L’objectif est d’informer les étudiants futurs juristes de l’ESD et de sensibiliser tous les acteurs, notamment les agriculteurs, les dirigeants, les experts et la population sur le changement climatique.
Lors de la COP 27 qui s’est déroulée en Egypte au mois de novembre dernier, Madagascar a été cité comme l’un des pays les plus touchés par les conséquences du dérèglement climatique, alors que la population malagasy n’a reçu aucune sensibilisation sur ce sujet.
Des experts de renommée mondiale et nationale ont honoré de leur présence le débat. Bernard Conchon, enseignant à l’école de journalisme de Strasbourg (France) et journaliste honoraire et fondateur du studio SIFAKA des Nations unies, a parlé de « la responsabilité et le rôle des médias dans le contexte du changement climatique ». Selon lui, le traitement de ce thème est insuffisant au niveau des médias.
Le Docteur Zo Aina Andriamampianina, directeur des études au sein de l’ESD, quant à lui, a abordé le thème « La justice climatique : l’émergence d’un concept juridique ». Il a rappelé que ce sont les pays industrialisés qui émettent le plus de gaz à effet de serre et leur capacité de résilience est élevée, alors que ce sont les pays sous-développés comme Madagascar qui sont victimes du changement climatique et notre capacité de résilience est très faible.
De son côté, Lucienne Mizabety, paysanne et cultivatrice de café, a témoigné devant l’audience à propos de l’impact négatif du changement climatique sur la production du café. « La pluie ne tombe plus suffisamment à cause du changement climatique. Les grains de café diminuent de volume. Ainsi, la production de café Arabica est en baisse ». Actuellement, le réchauffement climatique est de 1,1° C.
E.F.
Norbert Lala Ratsirahonana, le président fondateur du parti Asa Vita no Ifampitsarana (AVI), a annoncé hier que sa formation pensait à présenter des listes sans alliance, lors des prochaines élections municipales et communales ainsi qu’aux législatives. « Nous pensons, et c’est une réflexion commune au sein du bureau politique, que pour les élections communales et les législatives, l’AVI va faire cavalier seul à partir de maintenant », a-t-il en effet déclaré au cours d’assises de ce parti dans l’Atsimo- Andrefana.
Au cours des précédentes élections, l’AVI a constamment eu des représentants au sein du Parlement et à la tête de Communes. Et ce, même si ces candidats ont souvent été alignés sous d’autres couleurs que les siennes. Les députés AVI, à l’exemple de Jean Jacques Rabenirina, co-président de l’AVI, se sont dernièrement faits élire sous les couleurs de la coalition présidentielle « Isika rehetra miaraka amin’i Andry Rajoelina » (IRD). Lors de la précédente législature, plusieurs membres connus de l’AVI ont été élus députés sous la bannière de la plateforme « Vondrona politika – Malagasy miara-miainga » (VP-MMM). Intégrer d’autres formations politiques puis se regrouper à un moment donné fait manifestement partie des façons de faire de l’AVI. C’est vraisemblablement ce qu’il va se passer pour l’élection présidentielle également.
Durant son allocution, touchant mot de la position de son parti actuellement, surtout vis-à-vis de l’élection présidentielle, Norbert Lala Ratsirahonana rétorque ainsi que l’AVI n’a pas à se prononcer, d’une part parce que tous les candidats à l’élection présidentielle n’ont pas encore officialisé leur candidature et d’autre part parce que chaque membre de l’AVI est libre de son choix car le parti n’a pas présenté de candidat.
Force est en effet de constater que le trio qui assure la présidence collégiale de l’AVI n’a pas les mêmes obédiences. Jean-Jacques Rabenirina s’affiche clairement derrière le député Siteny Randrianasoloniaiko, qui vise clairement la Présidence au vu de ses agissements récents. Sylvain Rabetsaroana est lui un proche du Président de la République Andry Rajoelina. Et Johanita Ndahimananjara était ou est une proche de l’ancien Chef de l’Etat Hery Rajaonarimampianina.
Notons qu’aucune date pour la tenue des élections municipales et communales ainsi que des élections législatives n’est connue pour l’heure. Contrairement à l’élection présidentielle qui est prévue pour la fin de l’année. Quoi qu’il en soit, Norbert Lala Ratsirahonana appelle ses militants à se préparer à ses échéances et à s’inscrire dans la liste électorale. Aux potentiels candidats de l’AVI, il les invite à s’entraîner et à procéder aux regroupements dès à présent.
La rédaction
Conditionnalités. Les institutions de Bretton Woods posent leurs conditions tout comme les banques primaires locales exigent des cautions. Pour arriver au stade final, le décaissement, les bailleurs traditionnels imposent que certaines conditionnalités soient acquises dont entre autres la bonne gouvernance.
On entend par « bonne gouvernance » une gestion saine des affaires nationales dont en particulier les ressources du pays. Sans une bonne gouvernance, le pays erre dans le désert, au milieu de nulle part. Tel un navire qui navigue sans repères en plein océan suivant une trajectoire incertaine, un pays méprisant la bonne gouvernance tourne en rond et finira toujours par être pris au piège du cercle vicieux de la misère.
La bonne gouvernance repose sur trois piliers de base autour desquels s’articulent des éléments tout aussi importants les uns des autres.
La transparence (voir notes précédentes) constitue le premier pilier de la bonne gouvernance. On ne peut pas ou jamais concevoir asseoir une saine gestion des affaires nationales sans passer par la clarté et la limpidité de toutes les actions à entreprendre dans tous les domaines d’activité. Allant de la gestion des ressources (humaines, financières, naturelles et minérales) en passant par la gestion des secteurs-clés comme l’éducation nationale, la Justice, les Forces de l’ordre pour atterrir à la bonne maitrise de nouvelles technologies de pointe de la communication et dérivées. Aucun pays, surtout ceux en lutte permanente contre la pauvreté, ne pourra jamais compter réussir sans l’entremise de la transparence. L’opacité conduit tout droit et sans fautes vers toutes formes de malversations qui, à leur tour, appauvrissent lourdement le pays. A titre d’exemple, le pillage des ressources naturelles et minérales, commis par des trafiquants agissant dans l’ombre ou sous protection « d’en haut » et qui fait actuellement la mauvaise réputation de Madagasikara, handicape sérieusement l’essor de l’économie nationale.
La lutte sans merci contre la corruption figure sur la deuxième position toute aussi importante que stratégique pour la bonne marche alias bonne gouvernance des affaires nationales.La bataille contre toute tentative de monnayer tous les services rendus occultes et publics tant administratifs que techniques doit être menée sur tous les fronts. L’économie perd de gros sous à cause de ce « vol » effronté. Une hémorragie qui affaiblit mortellement le pays. Ces deux dernières années, Madagasikara stagne en matière de lutte contre la corruption. A quelque niveau près, la gangrène continue sa phase de contamination. Le classement de la Grande île inquiète toujours les observateurs. En tout cas, Madagasikara a encore de long chemin à parcourir dans ce combat qui, au final, a tendance à perdurer.
Tolérance zéro contre l’impunité. L’éradication de l’impunité fait partie de la triple bataille pour atteindre la bonne gouvernance. L’enjeu est de taille et compliqué dans la mesure où le blocage se trouve en interne qu’à l’extérieur du régime en place. Il semble que des gros bonnets délinquants financiers jouissent de la protection « ailleurs » au niveau supérieur. Dans un pays où l’impunité règne, il est pratiquement impossible de croire, un seul instant, que l’on pourra un jour franchir le cap de la bonne gouvernance. Quelque part, on sent également que les bailleurs ferment les yeux devant le « crime ».
Les efforts pour atteindre un jour la bonne gouvernance doivent être toujours maintenus.
Ndrianaivo
Il y a 5 ans jour pour jour, une quinzaine d’investisseurs de référence comme la Société générale Madagascar, Axian, la BNI Madagascar, ADEFI, et bien entendu le Groupe investisseurs et partenaires avaient répondu à l’appel d’Emmanuel Cotsoyannis, son fondateur, pour constituer Miarakap Investissement, un fonds d’investissement à la mission inédite à Madagascar qui est financé par une nouvelle génération d’entrepreneurs ambitieux et responsables à fort potentiel de croissance et d’impact Environnementaux, sociétaux et de gouvernance (ESG). Ainsi, aujourd’hui et grâce à une première amorce de 11,5 milliards MGA, Miarakap Investissement a constitué une équipe de jeunes professionnels du financement et de l’accompagnement d’entreprises et financé en capital 10 sociétés, dans des secteurs d’activités très diversifiés dont l’éducation avec Vatel, la microfinance avec APEM-PAIQ, l’agro-industrie avec Malakass et Exa, la beauté avec Stephaina Beauty, le digital avec Hairun Technology, Smart Predict et Supermarché.mg ou encore la restauration Le Complexe, Chicky. Actuellement, ce ne sont pas moins de 1 000 emplois créés par les sociétés du portefeuille, une croissance de leur chiffre d’affaires de 50% sur 2022 et une contribution directe à l’atteinte de 7 objectifs du développement durable. Fort de cette première preuve de concept, Miarakap Investissement relève aujourd’hui ses ambitions et s’en donne les moyens, avec 9 nouveaux investisseurs de référence, qui viennent rejoindre un tour de table déjà très solide dont la Fondation pour les aires protégées et la biodiversité de Madagascar (FAPBM), la BMOI, le Groupe OTI, l’entreprise sociale Sahanala, le fonds Satrana Investments.
Succès
Avec un tour de table total de 25 milliards MGA, Miarakap Investissement va financer 3 à 4 nouvelles PME chaque année, pour des montants d’investissements revus à la hausse, aux environs de 2 milliards d’ariary par investissement et étendre ses activités pour l’instant en grande partie concentrées à Antananarivo. Emmanuel Cotsoyannis, CEO de Miarakap Investissement, explique qu’ avec moins de 400 000 salariés, dont la moitié travaille dans de grandes entreprises, et 94% de la population active dans l’économie informelle, ces entrepreneurs sont très insuffisamment promus, accompagnés et financés. D’où la mission que Miarakap s’est donnée qui est de financer des entrepreneurs talentueux et responsables, à très fort potentiel de croissance, avec du capital patient et exigeant tout en promouvant le modèle entrepreneurial comme levier de réduction de la pauvreté, de croissance économique, d’innovation sociale et de conservation de l’environnement. « D’ici 2030, nous voulons financer et accompagner 300 entreprises à Madagascar et en dehors, contribuer à créer 30 000 emplois directs et impacter positivement la vie d’1 million de personnes vulnérables », conclut Emmanuel Cotsoyannis avec une détermination renforcée par la confiance portée par les investisseurs et les premiers succès des entrepreneurs accompagnés.
Hary Rakoto
Un moment de nostalgie qui touchera toutes les générations. L’attente a été longue pour les fans du légendaire Henri Ratsimbazafy. Alors que le chanteur, réputé comme un artiste solo, affirmait en 2009 sa retraite musicale, il semble toujours qu’il ne peut tout simplement se résoudre à abandonner sa passion, puisque l’interprète de « Lamba blanc » semble résolu à reprendre le micro. Et puisqu’une année de plus se fête automatiquement, il serait impensable de laisser passer silencieusement ses 90 années. Pour ce faire, le surnommé Dear Henri célèbrera ses neuf décennies avec un concert baptisé « Mamy indray ny miaina » qui signifie « La vie est encore belle ». Un événement qui se tiendra le 2 avril prochain dans l’antre du CCEsca Antanimena. Ce sera une occasion de revivre le bon vieux temps, à travers ses tubes que le public n’a jamais oubliés. Pour cela, les billets seront mis en vente à partir de demain sur la plateforme de réservation en ligne « www.ticketplace.io » et chez les boutiques Mass’in de la Capitale. Selon l’affiche, le chanteur invitera quelques artistes à cette occasion pour fêter dignement son anniversaire. Le connaissant, le chanteur offrira aux heureux privilégiés des moments inoubliables, en réinterprétant ces tubes intemporels tels que « Fiaran-dalamby », « Fitiavan’ankizy », « Ianao », « Indro tazako », ou encore le fameux « Lamba blanc », sans oublier les nombreux autres titres, exactement comme on les a vus et entendus il y a des décennies.
Hit-parade
Comme il disait, « je continuerai de chanter jusqu’à mon dernier souffle », Henri ne peut pas s’éloigner du monde artistique. Puisque la musique, c’est sa vie, une passion qu’il n’a pas perdue même après plus d’un demi-siècle passé derrière le micro. Il faut savoir que ce chanteur, auteur et compositeur de renom a fait son entrée dans la sphère musicale dans les années 60. En 1962 et 1963, il a remporté deux victoires consécutives au concours « Grand prix de la chanson française à Madagascar », organisé par le Centre culturel Albert Camus et le ministère de l’Information, grâce à ses titres « Samba tyrolienne » et « Dans tes yeux ». La différence entre les autres chanteurs et Dear Henri, c’est que ce dernier n’interprète que ses propres compositions. Il a expliqué que c’est par crainte de commettre l’irréparable, c’est-à-dire faire une fausse interprétation, qu’il ne chante pas les morceaux des autres artistes. Le chanteur possède à son actif plus de 200 chansons. Bref, malgré son âge, avec une longue carrière artistique, Henri Ratsimbazafy se veut toujours d’étonner le public et n’hésite pas à se produire sur scène.
Sitraka Rakotobe
Vers 22h le 11 mars dernier, un bateau qui a transporté des migrants clandestins depuis Ambilobe vers Mayotte a fait naufrage à Ankazomborona, Commune rurale de Bemaranja, District d’Ambilobe, occasionnant une véritable hécatombe. Hier, le dernier développement de l’information avance que 11 autres corps de victimes ont été repêchés de l’océan, selon l’Agence portuaire maritime et fluviale ou APMF. D’abord dans la matinée hier, les corps d’un petit garçon et d’une mère de famille ont pu être ramenés sur la terre ferme au prix d’une exploration soutenue de la mer par l’équipe de sauveteurs et les gardes-côtes malagasy. Puis, 9 autres cadavres, qui sont plutôt dans un état de décomposition avancée, venaient s’ajouter aux deux premiers. Parmi les onze cadavres retrouvés, deux sont ceux d’enfants, le reste étant ceux de femmes. Au demeurant, l’on dénombre donc jusque-là 33 morts et 25 rescapés sur un nombre total et initial de 57 passagers du bateau, d’après l’APMF. Et la 25e personne récemment retrouvée vivante est cette femme enceinte à Ankazomborona. Malheureusement, la victime est gravement brûlée et elle a dû être transportée d’urgence à l’hôpital d’Ambilobe.
L’autre développement de la situation, c’est qu’après l’incarcération provisoire, le 11 mars dernier, de M.A., l’organisateur de cette immigration clandestine, l’on venait d’annoncer que deux suspects qui sont présentés comme étant les propriétaires de la vedette, sont désormais activement recherchés. D’abord, un certain Bema Ambroise, alias Amboro. On l’aurait aperçu la dernière fois à Ambilobe. Dans l’avis de recherche le concernant, la Gendarmerie avance que l’homme est fortement soupçonné comme ayant été l’auteur ou complice des embarquements illicites et de transport clandestin, enfin d’homicide involontaire des passagers vers Mayotte.
Be Suzette, cette femme suspecte de 45 ans est également recherchée pour les mêmes motifs que son co-accusé.
D’après une source auprès de l’APMF, l’enquête de sécurité maritime permettra d’élucider les vraies causes du drame. Mais elle servira aussi de leçon pour améliorer le service de transport maritime du pays, enfin surtout d’éviter à ce que ce genre de tragédie ne se reproduise plus à l’avenir.
Sur ce, l’APMF demande la collaboration des habitants de la zone littorale autour de laquelle l’accident s’est produit, afin de retrouver l’épave de la vedette. Cela est plus que nécessaire pour poursuivre l’enquête. La seule certitude, c’est que le bateau n’était jamais passé par aucun point de contrôle pour qu’il puisse continuer sa route, et ce, dès son départ depuis ce port nébuleux.
Les victimes viennent de différentes localités telles qu’Ambilobe, Ambanja, Antsiranana, Nosy Be, Befandriana-Nord, Vohémar ou encore Toamasina, selon l’information.
Enfin, la récente tragédie de Bemaranja est sans doute l’une des plus graves que le pays a connue, après bien celle d’Antsiraka, à Soanierana-Ivongo en décembre 2021. A l’époque, le naufrage du M/S Francia III a fait 36 morts, une cinquantaine de disparus et 45 survivants.
Franck R.
Alors que les regards sont encore braqués sur la tragédie maritime d’Ambilobe, un autre et important fait divers lié cette fois-ci au trafic de drogue survenu chez nous, et à dimension internationale, connaît un rebondissement inattendu, hier.
Tôt dans la journée d’hier, Nadu Chinthaka, alias Harak Kata et Panadura Salidu Lakshita, alias Kudu Salindu, ont été rapatriés au Sri Lanka, selon une source policière de ce pays. Les concernés ont dû être rapatriés parce qu’ils ont été notamment « blacklistés » par Interpol.
Le rapatriement de ces Sri-Lankais, réputés comme étant des barons du trafic de drogue, aurait été planifié depuis le week-end dernier où quatre officiers de la Force spéciale et des enquêtes criminelles de la Police sri-lankaise, ont débarqué dans nos murs. Leur objectif : récupérer et ramener Harak Kata et Kudu Salindu dans leur île située au Sud du sous-continent indien.
Ces derniers ont quitté la Grande île sous bonne garde où ils étaient attendus au Sri Lanka, tôt hier matin, et ce, après une escale dans un pays du Proche-Orient, selon toujours la Police sri-lankaise.
Le 1er mars dernier, Nadun Chinthaka, connu dans le trafic transnational de drogue, et les sept autres personnes, ont été arrêtés par la Gendarmerie nationale de Madagascar à l’aéroport international d’Ivato, alors qu’ils se seraient apprêtés à partir pour Dubaï. C’est de cette localité qu’ils avaient embarqué quelques semaines plus tôt dans un avion pour Nosy Be où ils ont atterri le 12 février dernier. Ils avaient voyagé sans encombre malgré la notice rouge d’Interpol sur Harak Kata. Depuis Nosy Be, ils ont directement rallié Antananarivo. Pour tenter de détourner les regards indiscrets sur leur compte, ces Sri-Lankais ont cherché à faire croire qu’ils sont simplement des individus fortunés.
Des sources affirment que les autorités ont été alertées car Harak Kata aurait tenté d’utiliser son faux passeport où l’alerte rouge était déclenchée. D’autres sources affirment que l’arrestation a été effectuée sur la base d’une dénonciation reçue par les responsables à Madagascar. Le dénonciateur ne serait autre qu’un trafiquant de drogue en concurrence avec Harak Kata.
Interrogée hier sur ce nouveau développement de l’affaire, une source policière, côté malagasy cette fois-ci, semble être plus prudente pour s’exprimer officiellement. « Nous n’avons pas encore terminé notre investigation sur cette affaire. La seule chose que je peux vous dire, c’est que beaucoup de ressortissants asiatiques sont en passe d’être auditionnés encore en ce moment. Laissons d’abord les enquêteurs boucler le dossier avant que nous puissions dire quoi que ce soit », conclut cette source. Une manière pour notre interlocuteur de dire qu’il serait trop tôt de révéler un quelconque renseignement sur cette affaire.
Une information de dernière heure avance que le reste, c’est-à-dire les six autres suspects sri-lankais arrêtés avec leurs compatriotes à Ivato, auraient été simplement expulsés du pays.
Franck R.